- Sébastien Vrancx
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Sébastien Vrancx Sébastien Vrancx par Antoine van Dyck. Nom de naissance Sebastiaen Vrancx Naissance 1573
AnversDécès 1647
AnversNationalité Pays-Bas espagnols Activité(s) Peinture – Littérature - Théâtre Formation Atelier d’Adam van Noort – Voyage d’Italie Maître Adam van Noort Élèves Peeter Snayers Mouvement artistique Baroque Œuvres réputées dessins, peintures, poèmes, pièces de théâtre Mécènes Christian IV de Danemark Influencé par Pieter Bruegel l'Ancien modifier Sebastiaen, Sebastiaan (dans l’orthographe néerlandaise moderne), Sébastien (en français) Vrancx, Vranckx ou Franck[1], né à Anvers et y baptisé le 22 janvier 1573[2] et mort dans la même ville le 20 mai 1647[3],[2], est le premier peintre des Pays-Bas méridionaux à s'être spécialisé dans les représentations de pillages, d'embuscades et de batailles. Il est considéré comme le précurseur de ce genre.
Sommaire
Biographie
Le fils de Jan Vrancx et de Barbara Coutereau[4],[5] fut baptisé dans l’église Saint-Jacques d’Anvers[6]. Selon Carel van Mander, dans son Schilder-Boeck, il est un apprenti d’Adam van Noort[4],[7],[5] qui comptait parmi ses élèves des peintres aussi illustres que Pietro Paolo Rubens, Jacques Jordaens et Hendrick van Balen[8].
Des représentations de ruines antiques et de bâtiments romains témoignent du[9] voyage d'Italie qu’il a commencé entre 1595[10] et 1597[11], passant par Rome et par Venise, où il fut vraisemblablement en contact avec son compatriote Pozzoserrato[12],[13], et Naples[14],[15]. Il a visité le studio du peintre anversois Paul Bril à Rome vers 1600[13].
Franc-maître à Anvers en 1600-1601[11], il est, en 1607, un membre de la guilde de Saint-Luc[12]. En 1610, il est affilié de droit de l’union des Romanistes[9] qui le nomma doyen en 1617[16]. Second doyen de la guilde de Saint-Luc d’Anvers en 1611 alors que Joos de Momper est premier doyen, il succéda à ce dernier, étant élu doyen en 1612[12],[11],[17]. La même année, il se marie avec Maria Pamphi[18] ou Pampfi (baptisée le 28 février 1576), fille du marchand d’art Bartholomeus Pamphi[19] et belle-sœur du peintre Tobias Verhaecht[5]. Ce dernier devint parrain de sa fille[18]. Il entre dans la garde bourgeoise en 1613[20], et fut honoré avec le titre de quartenier (wijckmeester ou maître de district)[21]. En 1617, pendant le premier semestre, Vrancx fut trésorier de l'association des secours mutuels[17]. L'année précédente, il avait contribué pour trois florins à la cotisation qui rendit la liberté au jeune Abraham Grapheus, fils du concierge de Saint-Luc[22]. En 1619, il assiste à la reconstitution de la chambre de rhétorique des Violieren (la giroflée)[23], pour laquelle il compose non seulement des poésies et des pièces de théâtre[12], mais également plusieurs tableaux[5]. Il était capitaine de la garde en 1621[24] et a été réélu capitaine en 1626 pour un mandat de cinq ans[10],[3],[2],[10],[25],[26].
L’épitaphe de Vrancx nous informe sur la mort de sa femme, survenue le 19 avril 1639, et de sa seule fille, Barbara[3], baptisée le 8 juin 1623, le 19 mai 1639[3],[27]. Il eut lui même un fils, nommé Gabriel, admis à la maîtrise en 1620, dont Cornelis de Bie fait l'éloge[28].
Mort le 20 mai[27], Vrancx fut enseveli le 22 mai 1647 aux Grands Carmes, et son enterrement coûta 8 florins 8 sous[28].
Il était membre de la confrérie de Saint Pierre et Paul de laquelle Rubens fut membre[14]. Il aurait été extrêmement populaire dans sa ville natale[12].
Le peintre
1600-1602 : L’influence de la Renaissance et du voyage d’Italie
Les premiers dessins qu’on connaît de lui, trahissent l’influence des volutes décoratives d’un Cornelis Floris de Vriendt ou de Cornelis Bos[5],[4], alors que les esquisses qu’il fit pendant son séjour italien présentent quelque affinité avec les œuvres de début de Paul Bril, qui résidait à Rome à cette époque, et de Jan Breughel l'Ancien[5]. Ses œuvres montrent l’influence des peintres italiens contemporains et de Pieter Bruegel l'Ancien[29],[11]. Propres aux œuvres de cette période sont les figures gesticulantes et les arbres imposants, alors qu’il gardera pour toute sa carrière le goût pour le détail anecdotique[11] et celui des personnages vêtus d’habits particulièrement coloriés insérés dans des paysages classiques et décoratifs.
1602-1620 : La période des fêtes galantes
Sous l’influence de son voyage en Italie[11], il réalise, vers 1602 et 1611, ses premières peintures du type dit fête galante : des figures élégantes, parfois relatées au carnaval et la commedia dell'arte et, par conséquence, quelquefois masquées[30], dans un paysage caractérisé par des éléments comme des jardins ou des parcs d’arbres, ou d’éléments architecturaux comme des colonnes, des pavillons, des pergolas, des palais, des statues et des fontaines. Ces compositions étaient, en général, dessinées dans des formats horizontaux et bien délignées depuis un point de vue à vol de oiseau[14]. Ce sont de vrais tableaux de genre, représentant des gens en société dans des paysages de parc, des scènes populaires en plein air, des marchés, etc. Souvent ses éléments font partie de représentations d’histoires bibliques ainsi que des allégories religieuses[14] ou de paysages[25] avec ruines romaines. Parfois il peint des kermesses et des intérieurs d’églises[10].
Typique pour la phase mature de sa carrière artistique (1611-1625) est le raffinement stylistique qu’il atteint, se distinguant par la précision avec laquelle il réalise les formes et la plus grand maîtrise avec laquelle il représente l’espace dans lequel il insert de nombreux personnages disposés en groupes plus complexes[14]. Van Mander fit déjà remarquer qu’il était très habile dans la peinture de paysages, de chevaux et de statues[31].
1620-1647 : La période des combats et batailles
Avant tout, Vrancx doit sa renommée aux nombreuses représentations de batailles, et, indubitablement, il est l’inventeur de la peinture de bataille aux Pays-Bas et le fondateur du genre militaire dans les Pays-Bas méridionaux[11],[32],[33]. Sa spécialité était la représentation de combats de cavaliers, les attaques de convoi ou les sacs de villages. Ces représentations de combats se seraient fondées sur des expériences personnelles, étant donné que Vrancx a embrassé une carrière militaire[25],[26]. C’est vers 1620 qu’il commence à peindre des cavaliers de façon plus raffinée, rendant leur aspect plus noble, alors qu’il laisse les arbres moins détaillés[5]. Dans les deux dernières décennies de sa vie (vers 1625 à 1647), Vrancx met l’accent principalement sur la représentation du paysage[26].
Les sujets de ce genre, trouvés dans la vie militaire, furent repris dans d’innombrables variations. On ne trouve jamais chez ce peintre des formations militaires compactes ; propre à son style est plutôt la répartition dans l’espace d’assez grands personnages. Les personnages représentées dans les tableaux de Vrancx suivent le stéréotype idéal de la peinture flamande : les corps de personnages sont un peu trapus, et les visages peu individualisés expriment avant tout la brutalité et la peur des combattants. Vrancx porte beaucoup d’attention aux costumes et à l’armement de ses figures, conformes à la technique de combat de son époque. Ses compositions ne se caractérisent pas par un dynamisme global ; plutôt, il partage le tableau par différentes scènes anecdotiques, qui, ensemble, constituent l’événement. Les petites scènes sont encadrées de groupes d’arbres.
Lorsque Vrancx travaille en collaboration avec Jan Breughel l’Ancien, ce dernier prend pour charge les paysages, alors que Vrancx réalise les personnages.
Le style de Vrancx a été imité et développé par son élève Peeter Snayers, qui suivait les pas de son maître dans le genre militaire, et qui devint également le spécialiste d’images topographiques et analytiques de combats[34].
Sa distribution des couleurs, une manière de composer encore très narrative (fourmillement des figures) révèle un artiste influencé par l'art du siècle précédent. Sébastien Vrancx emploie les teintes avec sobriété, soumettant l'ensemble aux dominantes rouge et brun sombre[12].
Appréciation & influence
Amitiés et collaboration avec d’autres peintres
Vrancx s’était lié d’amitié avec des peintres contemporains comme Jan Breughel l'Ancien[5], Hendrick van Balen l'Ancien[35] et Frans II Francken[9],[5].
Il collabora aux tableaux de Jan Brueghel l'Ancien[10], Jan Breughel le Jeune[32], Joos de Momper[10], les peintres de la famille Neeffs, Tobias Verhaecht[32], Alexander Keirinckx, Jan van Balen, Frans II Francken[5] et David Vinckboons, peignant des figures dans leurs tableaux[36]. Pour ses propres tableaux, il ne semble pas avoir eu recours à d’autres peintres pour la réalisation des paysages[5].
Appréciation de ses contemporains
Nous avons déjà cité le passage de Van Mander, où il déclare qu'il peignait très bien la campagne, les chevaux et les personnages.
De Bie ne lui marchande point les louanges :
- « Ma plume, dit-il, pourra-t-elle gouverner son bec assez longtemps pour faire aussi l'éloge de Sébastien Vrancx, pour raconter d'abord que, d'une touche sûre et délicate, il sait peindre la foule des combattants et les luttes guerrières, puis, avec la même adresse, le paysage et les figures, où, de son vivant, il ne le cédait à personne ? » (traduit du néerlandais)[28].
Houbraken le traite fort bien, dans la page qu'il lui a consacrée :
- « Mon beau-père, Jacques Sasbout Soubourg, possédait autrefois deux paysages de sa main, étoffés de jolies figures et peints sur cuivre, qui m'ont toujours plu merveilleusement. L'un retraçait la vengeance du prophète que les enfants de Bethel avaient appelé tête-chauve ; le digne homme, pour punir une si faible injure, les fit dévorer par des ours. Le second tableau représentait une scène du Nouveau Testament, et les personnages, dessinés d'une main ferme, étaient librement drapés. » (traduit du néerlandais)[37].
Élèves et disciples
Il est le maître de Michel de Custer et de Peeter Snayers, qui collabora avec lui[17]. Ce dernier imitait et développait le style de son maître dans le genre militaire, et devint également le spécialiste d’images topographiques et analytiques de combats.
Parmi ses disciples, on compte : Pieter Meulener, Jacques van der Wijhen et Adam François van der Meulen[12], élève de Peeter Snayers, aux Pays-Bas méridionaux ; aux Pays-Bas septentrionaux, son influence est présente dans les œuvres d’un Esaias van de Velde ou d’un Pauwels van Hillegaert[5],[20].
Diffusion de l’œuvre
Gravures
Ses œuvres ont souvent été copiées et reproduites en gravures[38], par des artistes tels que Cornelius Galle l'Ancien, Wenceslas Hollar, Pieter de Jode l’Ancien, Jakob Matham, Matthäus Merian, Michiel Snyders, Philippe Thomassin, qui ont ainsi multiplié et rendu populaire ses compositions[39].
Ainsi, à partir des Pays-Bas espagnols, ses sujets se sont répandus aux Provinces-Unies, en Italie et à travers l’Allemagne.
Collectionneurs / Collections
Parmi ceux qui sont considérés comme ses mécènes et collectionneurs, on trouve des personnalités aussi importantes que le roi Christian IV de Danemark[32].
Artiste fécond, musées et collections particulières possèdent de nombreux tableaux de lui, généralement monogrammés et quelquefois datés, s'échelonnant entre 1600 et 1633. Vrancx a représenté les sujets les plus divers : épisodes bibliques ou historiques, illustrations des saisons et des mois, scènes de la vie de société (les Jardins de la Villa Médicis, 1615, Naples, Capodimonte, ou la Vue du Kranenhoofd d'Anvers en hiver, 1622, Rijksmuseum). Mais, avant tout, il fut le premier peintre de batailles du XVIIe siècle, celui des escarmouches, des pillages et des rixes : Pillage d'un village (Musée du Louvre), Sac d'un village (Rome, Galleria Spada), Attaques de diligence ou de convoi (musées de Brunswick, d'Anvers, de Munich ; château de Windsor), Combats de cavaliers (musées de Gotha, de Brunswick, de Munich), Sièges de villes traités à vol d'oiseau (musée de Gotha ; collection du baron Houtart à Bruxelles)[12].
Le rhétoricien
Vers 1585, la chambre de rhétorique des Violieren avait été supprimée, comme toutes les autres sociétés littéraires de ce type, par le gouvernement espagnol et ne fut rétablie qu'en 1619, résurrection à laquelle Vrancx prit une grande part. En tête du nouveau registre, il écrivit de sa propre main un sonnet, puis une préface très savante, où il fait connaître l'origine, les développements, la suppression et la restauration de la société et dans lequel il donne la chronologie de son histoire[23].
Sonnet en guise de préface au nouveau registre de la chambre de rhétorique des Violieren reconstituée en 1619 : Version originale : Traduction en français en prose : - In dit bequaemich boeck o! lezer suldy vinden
- Wie dat de Helden syn die 't Redenryck geslaght
- En d'oude Violier in staet hebben gebracht,
- Naar dat den wreeden Mars haar meende te verslinden.
- Oock hoe Princelyk elck Prins, die d'Edel konst beminden,
- Zyn Prinsdom heeft vereert met prysen weert ghe-acht
- En d' wat voor Dekens vroet, hebben met eer getracht
- De welvaert van haer Guld’ en d' Blom die sy bedinden.
- Gy vind ook wat de Liefd in een reght minnaer gheeft,
- Wie eenig schoon Sieraet, oft Cleedt, geschonken heeft,
- Als med' die lofbaer doet, betoont hebben door Consten;
- Den tyd van haer verhef; de Wetten en den Eedt,
- Den vrydom wer' vernieuwt, die vindy hier gereedt,
- Om als trouw' Gulde-broers te zyn versaemt wt Jonsten.
- De Deucht gaet zonder vrees.
- s. Vrancx[3].
- « Ce livre commode t'apprendra, ô lecteur,
- quels braves gens ont ramené la famille des rhétoriciens
- dans la vieille compagnie de la Giroflée,
- après que le terrible Mars avait cru l'anéantir;
- comment chaque prince, aimant les nobles travaux de l'art,
- a princièrement honoré son titre en leur offrant de dignes récompenses,
- et quels sages doyens se sont évertués consciencieusement
- pour la prospérité de la guilde et de la fleur auxquelles ils s'étaient dévoués.
- Tu y verras aussi ce que l'enthousiasme inspire à un homme vraiment épris,
- comment quelques-uns ont donné de beaux ornements, ou des costumes,
- ou prouvé leur mérite par de louables ouvrages;
- tu sauras en outre l'époque de leur nomination, les statuts de la compagnie,
- le serment qu'on y prête, les immunités qu'on lui a rendues,
- pour que les confrères puissent être franchement unis par l'amitié.
- La loyauté marche sans crainte.
- S. Vrancx. »[23]
Le sonnet conclut par la devise que portait son auteur : la vertu marche sans crainte[2],[21],[10].
La guilde de Saint-Luc prit part, en 1618, à un concours ouvert par la chambre de rhétorique de Olijftak (le rameau d'olivier) et y remporta le prix de peinture. Cette distinction fut décernée à un blason exécuté par Hendrick van Balen l’Ancien, avec ses collaborateurs Frans II Francken, Sébastien Vrancx et Jean Breughel l'Ancien[40].
En outre, des occupations de Vrancx au sein de la chambre de rhétorique de Violieren témoignent les cartouches et cadres qu’il fit, en tant que dessinateur de très bon goût dans un style Renaissance transitoire, c’est-à-dire entre celui de Vredeman de Vries et l’art de Rubens ; il s’agit de quelques feuilles aquarellées, faites pour le registre des Violieren, dans la collection des archives de l'Académie royale des Beaux-Arts d'Anvers : l'une est la page de titre du registre tandis que l'autre encadre un des écus emblématiques desquels les chambres de rhétorique se délectent tellement et pour lesquels ils distribuaient des prix lors des concours littéraires et dramatiques (landjuwelen). En tant que poète, Vrancx mit en vers, en quatre lignes, la solution du rébus représenté sur ce blason[41].
En tant que facteur de la chambre de rhétorique De Violieren[42],[2], il produisit, pour celle-ci, 14 pièces en tout[10] lesquelles, toutefois, ont été ni imprimées[43] ni conservées[44] :
- Den belovenden Tyd ;
- Weygen Diel en Willich Clerken, comédie ;
- Herderse gelogie, comédie pastorale ;
- Aminto en Silvia, tragi-comédie pastorale ;
- Trou beloon, tragi-comédie ;
- Het misbruyck van Goet oft Geldt, uytgebeelt by eenen Vrecken Jan ende syn Sone, comédie ;
- Den kercker der Liefde, tragi-comédie ;
- Het ongeregelt Houwelyck, comédie ;
- Joncker Pyaf, comédie ;
- Rosette en Graupeer, comédie ;
- Satirs vergelding, comédie pastorale ;
- Alecto, tragédie ;
- Malle Moes, comédie ;
- De vermomde vryagie, comédie[2],[45].
Sources
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Notes et références
- Kramm Wap Immerzeel 509 Il écrit son nom, lui-même, dans le livre de la guilde de Saint-Luc comme Sebastiaen Franck ;
- Frederiks & Van den Branden 853
- Kramm Wap Immerzeel 510
- Bolton 312
- Sphinx fine art
- Torfs 298
- Van Lerius 239 « gheleert hebbende by Adam van Oort [sic] » ; cité par
- Koldeweij Hermesdorf Huvenne 244
- Siefert 160 f., 194
- Schoonbaert 414
- Reznicec-Buriks 232
- Larousse en ligne
- Katritzky 167
- Artnet
- Treccani Encilopedie online
- Rombouts & Van Lerius 474
- Michiels 269
- Bolton 313
- Sebastien Vrancx De Jonckheere Gallery
- Bolton 314
- Blanc 12
- Michiels 269-270
- Michiels 285
- Thieme 567f.
- The Collectors: Old Master Paintings
- Sphinx Fine Art - Convoglio sotto attacco
- Michiels 286
- Michiels 270
- The Web gallery of Art
- Katritzky 129-139
- Te Winkel 285 « seer aerdigh in Lantschap, Peerdekens en beeldekens » ; cité d’après
- The grove Dictionary of Art
- The Oxford Dictionary of Art in Encyclopedia.com
- Pfaffenbichler 493ff.
- Michiels 258
- Held 125-126
- Michiels 270-271
- Chilvers
- Nagler 8
- Van Lerius 266
- Rooses 100
- Te Winkel 270
- Snellaert 258
- Meeus 133
- Van der Staelen 63-64
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