Landjuweel

Landjuweel

Le Landjuweel est, aux Pays-Bas méridionaux, la plus haute distinction pour une troupe de théâtre d’amateurs et trouve son origine historique dans les concours qui eurent lieu entre les chambres de rhétorique de différentes villes au anciens Pays-Bas.

Image I - Représentation fantasmée de 1899 de la parade de la Chambre de rhétorique De Violieren, qui avait obtenu le grand prix du Landjuweel de 1539 à Gand, par Edgard Farasyn (1858-1938) ; Salle des pas perdus de l’Hôtel de ville d'Anvers

Sommaire

Définition

Le landjuweel - littéralement traduit du néerlandais « joyau du pays »[1] - est un tournoi dramatique ; une compétition entre différentes sociétés littéraires des villes, appelées chambres de rhétorique[2].

Bref historique

Les débuts : tournois des clubs de tir

Les landjuwelen étaient à l’origine un cycle de sept compétitions entre les compagnies bourgeoises s’exerçant au maniement des armes[3] ; les schutterijen du Duché de Brabant. Les plus hautes sommités du pays assistaient à ces tirs; ils furent même honorés par des souverains. Guillaume le Taciturne et Charles-Quint y prirent part[1].

L'idée était d’organiser un landjuweel tous les trois ans. Le vainqueur du premier concours devait organiser la prochaine compétition et ainsi de suite ; les vainqueurs du septième landjuweel devaient commencer un nouveau cycle.

Le vainqueur du premier tournoi, ayant obtenu une coupe d’argent, devait fabriquer deux plats d'argent pour le gagnant du deuxième landjuweel d’un cycle, et celui-ci dut à son tour en faire trois pour le lauréat du concours suivant et ainsi de suite jusqu'au septième tournoi du cycle.

Il est à noter qu'il y avait une étroite collaboration entre les sociétés chevaleresques des villes de Bruges et de Lille en Flandre ainsi qu’entre Bruges et Bruxelles. Lille organisait, comme Bruges, un tournoi annuel, à savoir l’Espinette[4]. Chaque année, en février, une délégation de Bruges venait à Lille pour y concourir au tournoi, comme les habitants de Lille à leur tour participaient au combat annuel de l’Ours Blanc à Bruges, qui eut lieu en mai[5]. Bien qu’il s’agît d’un tournoi annuel de cette dernière association qui était une société chevaleresque réunissant dans son sein bourgeoisie et noblesse, ce spectacle donna lieu à des festivités auxquelles contribuaient aussi les poètes brugeois. Ils écrivirent les scripts des esbattements[6], récitèrent des louanges et firent le compte rendu de ces activités dans leurs chroniques[7].

Les chambres de rhétorique

XVe siècle / XVIe siècle

XVe siècle

Au XIVe et XVe siècle, des sociétés littéraires appelées « chambres de rhétorique » voyaient le jour au sein des anciens Pays-Bas, conservant leur constitution primitive, du moins en partie, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle[8]. Leurs membres, les rhétoriciens issus de familles appartenant aux classes moyennes et supérieures, cultivaient l'art de la poésie en se mesurant les uns aux autres dans des compétitions qui figuraient au premier rang des grandes réjouissances qu’ils organisaient pour eux-mêmes ainsi que pour le public. Très vite, ces activités donnèrent lieu à des festivités urbaines célébrées successivement dans toutes les villes principales, et leurs concours se transformèrent en rituels locaux ou régionaux, soutenus par les pouvoirs communaux[9], qui durèrent des jours et parfois même jusqu’à trois semaines[10]. Une chambre pouvait présenter une pièce à l'extérieur (« wagenspel »), dans un estaminet, dans une salle de théâtre ou lors de concours[9].

La plus ancienne que l'on connaisse de ces fêtes aurait été celle ouverte à Tournai en 1394[11]. Celle d’Audenarde, qui eut lieu en 1413, est mieux documentée[12]. Suivirent alors celles tenues à Furnes en 1419[13], à Dunkerque en 1426, à Bruges en 1427 et en 1441, à Malines en 1427 et à Sluis en 1431[14]. Il y avait des prix pour le français et pour le néerlandais, selon les villes où le concours était ouvert. Mais quelquefois, dans un même concours, il y avait un prix pour les deux langues. Il en fut ainsi notamment à Gand en 1439. On distribuait, en outre, des prix pour la plus belle entrée[15].

Provenance des chambres participantes

Les chambres qui participaient venaient des Pays-Bas méridionaux, mais également des Pays-Bas septentrionaux. Ainsi, au landjuweel d’Anvers de 1496 étaient présentes non seulement des chambres du Sud mais également de Reimerswaal, ville du comté de Zélande, et d’Amsterdam, ville du comté de Hollande[16]. Même sous domination française, les concours des rhétoriciens de communes flamandes continuèrent à avoir lieu durant l’Ancien Régime : ainsi la chambre Jong van zinnen (les jeunes cœurs) à Bailleul en organise un en 1769, attirant treize sociétés qui durent toutes représenter la tragédie de Mithridate : c’étaient les rhétoriques des villes de Steenvoorde, Ypres, Alveringem, Polincove, Lo, Flêtre, Bergues, Roulers, Hondschoote, Dixmude, Nouvelle-Église, Strazeele et Poperinge[17].

Les thèmes du landjuweel

On proposait des questions auxquelles pouvaient seules répondre en vers les chambres autorisées[18]. Ces questions étaient résolues par la section des facteurs[19] et avaient généralement un but moral ou politique. Ainsi, en 1431, au milieu des guerres entre la France et la Flandre, la chambre de rhétorique d'Arras, alors une ville des anciens Pays-Bas, proposa la question suivante : « Pourquoi la paix, si vivement désirée, tarde-t-elle à venir ? » La chambre De Violieren (les Giroflées) d'Anvers demanda en 1561 : « Par quels moyens les hommes sont-ils le plus efficacement initiés aux arts et à la science ? » Le concours était parfois ouvert pour un poème ; d'autres fois, il y avait des prix pour des chansons, mais les grands concours furent ceux qui demandaient en réponse une œuvre dramatique[15].

L’Organisation du landjuweel

Le prix décerné par ces chambres donna son nom aux concours même et s’appelait landjuweel (joyau du pays) pour les compétitions ouvertes dans les villes et haagjuweel (joyau de la haie) pour celles ouvertes dans les bourgs ou les communes ; la chambre qui l'obtint proposait à son tour une question et un prix[18].

Le landjuweel devint une série de concours de théâtre organisés par ces chambres de rhétorique et on alla jusqu’à adopter le système cumulatif de décernement de coupes d’argent en guise de trophée à chaque tournoi[20]. Les gildes de rhétorique des anciens Pays-Bas y étaient invitées à figurer et à lutter entre elles d'éclat et d'habileté, dans des processions splendides, des tableaux vivants, des charades et autres occasions de groupes animés et brillants, et dans des concours dramatiques et poétiques. Celle des sociétés qui, l'année précédente, avait remporté le prix, avait la surintendance de l'organisation de la fête[9]. Le jury fut composé de représentants des chambres et décida quel esbattement (farce) ou spel van sinne (moralité) était le meilleur.

Les cycles

Des rhétoriciens, deux cycles de concours sont connus.

Le premier a duré de 1475 à 1496-1510 environ et incluait une compétition à Louvain en 1478 et 1480 et une à Malines en 1492 par laquelle Philippe le Beau voulut soumettre les chambres à la censure ecclésiastique. Puis, il y avait le landjuweel d’Anvers en 1496 auquel participa également la chambre amstellodamoise d’Egelantier pour y remporter un prix de deux coupes d’argent. Il se peut que Lierre fût l’organisatrice d’un landjuweel en 1500 et qu’il y en eût un à Louvain en 1505. À celui de Herentals, en 1510, n’auraient participées que des chambres brabançonnes[21]. Ce ne sera pas avant 1507 que, et pour la première fois, un landjuweel est organisé au Nord des anciens Pays-Bas, à Reimerswaal, ne réunissant toutefois que sept des chambres de rhétorique zélandaises[14].

Un second cycle a débuté en 1515 à Malines ; puis les tournois dramatiques se tenaient à Louvain en 1518, à Diest en 1521 et en 1541, à Bruxelles en 1532 et à Malines en 1535. Le cycle s’est terminé à Anvers en 1561. Les moralités (spelen van sinne) de ce dernier landjuweel ont été réimprimées en 1562. Ce cycle n’était ouvert qu’aux chambres brabançonnes. Par conséquence, en tout pas plus de vingt sociétés représentant douze villes, moyennes ou grandes, participaient au concours de ce cycle : il s’agit d’Anvers, Bruxelles, Malines, Louvain, Bois-le-Duc, Breda, Bergen op Zoom, Diest, Lierre, Léau, Vilvorde et Herentals. La continuité fut interrompue par les guerres entre les Pays-Bas des Habsbourg et la France et par cause de la suspicion croissante des autorités à l’égard des chambres de rhétorique[21].

Deux concours particulièrement importants

Deux concours, l'un en Flandre l'autre en Brabant, sont d’une importance et d’une influence particulière et, de plus, sont relativement bien documentés. À ce titre, ils méritent qu’on s’y attarde. Il s’agit des concours de Gand en 1539 et d’Anvers en 1561.

Le Landjuweel à Gand en 1539
Image II - Représentation gravée de la scène sur laquelle furent montés les jeux du Landjuweel de Gand en 1539, tirée de la publication des moralités (spelen van sinne) qui y furent représentees

Au mois de juin 1539, la chambre de Fonteyne de Gand convoqua les sociétés dramatiques et littéraires du pays à un grand landjuweel en l’honneur de la Sainte Trinité, pour lequel l’empereur Charles Quint octroya la permission ainsi que les sauf-conduits d’un mois en faveur des personnes désirant y participer[22]. Une charte d'invitation fut publiée à ce sujet. Elle posait, pour le jeu de moralité, une question ainsi conçue : « Quelle est la plus grande consolation de l'homme mourant ? » Trois autres questions, à résoudre en refrain[23], suivaient celle-là : « Quel est l'animal au monde qui acquiert le plus de force ? » « Quelle est la nation au monde qui montre le plus de folie ? » « Serais-je soulagé, si je pouvais lui parler ? » La première réclamait le genre sérieux, int vroede ; la deuxième, le genre bouffon, int sotte ; la troisième, le genre érotique, int amoureuse.

Dix-neuf sociétés prirent part à la lutte. Envoyèrent leurs rhétoriciens au concours ou landjuweel de Gand : les villes de Bruxelles (Den Boeck), Anvers, Courtrai (De Barbaristen), Bergues, Tielt (De Rose), Lo (Furnes-Ambacht), Flessingue, Bruges (De Heilige Geest), Messine, Ypres (Alpha & Omega), Nieuwkerke, Nieuport (De Doornenkroon), Tirlemont, Axel, Menin, Audenarde, Kaprijke et Enghien[24]. Dans le nombre, on en comptait cinq qui appartenaient à des localités rurales de la Flandre. C'étaient : Leffinge, Altoos doende ; Messines, Hoe ik labeure met pijnen duere ; Lo, De Royaerts ; Nieuwkerke, Goedwillig in 't herte ; Axel, Sint-Ontcommere ; Kaprijke, De Berkenisten. La plupart d'entre ces villes étaient déjà gagnées au calvinisme[25]. Or, le calvinisme démocratique et les communes, mécontentes des absorptions faites à leur détriment sous la maison de Bourgogne, craignaient le despotisme naissant de Charles-Quint[26]. La majeure partie des pièces allégoriques jouées furent des satires sanglantes contre le pape, les moines, les indulgences, les pèlerinages, etc.

C’est la chambre dite De Violieren d’Anvers qui remporta le premier prix et Pierre Huys, de Bergues, qui remporta le second prix, consistant en trois vases d’argent pesant sept marcs[17] sur lesquels était gravée l'entrée d'une académie. Son poème comprend environ cinq cents vers en néerlandais, et il y fait intervenir cinq personnages allégoriques sous le nom de la Bienfaisance, l'Observation des lois, le Cœur consolé, la Consolation et le Cœur contrit. Chacun d'eux énumère les biens dans lesquels l'homme trouve le bonheur à l'heure de la mort[27]. Les compositions des lauréats de Gand furent publiées d'abord en un format in-4°, ensuite en in-12°[28].

Image III - Représentantion gravée de la scène établie pour le célèbre Landjuweel à Anvers en 1561, tirée de la publication prestigieuse « Spelen van Sinne, ghespeelt op de Lant juweel binnen Andtwerpen », imprimée en 1562.

Dès leur apparition, ces pièces, provoquées par Charles-Quint lui-même puisque c’est lui qui en suggéra le thème, furent interdites, et ce n'est pas sans raison que plus tard on citait ce landjuweel comme ayant le premier remué le pays littéraire en faveur de la Réforme protestante[29]. Ces œuvres étant loin d'être favorables au système espagnol, le duc d'Albe ordonna leur suppression par l’Index de 1571 et plus tard, le gouvernement des Pays-Bas interdit même les représentations théâtrales des sociétés de rhétorique[24].

Le Landjuweel à Anvers en 1561

Anvers, dont la chambre lauréate dut prendre la charge d'organiser le dernier concours du deuxième cycle connu des landjuwelen, réalisa un festival de théâtre haut en couleur et très varié, symbolisant le Siècle d'Or culturel d’une ville qui apparaît à cette époque également comme la métropole commerciale au nord des Alpes. La chambre anversoise De Violieren[30], dont la devise est « Uyt ionsten versaemt » (Unis par l'amitié), y convie toutes les chambres du Brabant. Dix-huit d'entre elles acceptent de participer. Le 3 août 1561, les quatorze chambres participantes, richement parées, font leur entrée dans la ville, à cheval ou sur des chars de parade. Ce splendide cortège impressionnera les spectateurs, parmi lesquels Richard Clough, le représentant du financier anglais Thomas Gresham[31]

Dressée sur la grand-place, la scène est constituée d'un énorme échafaudage muni de trois portes au rez-de-chaussée, auxquelles correspondent trois fenêtres à l'étage (voir image III). C'est là que les chambres jouent leurs pièces sur des thèmes imposés. Une des pièces demandées doit compter 700 vers et répondre à la question « Quelle est la plus grande motivation des artistes ? ». La compétition principale se termine le 26 août 1561 et est suivie d'un concours plus modeste, le haagspel, auquel ne participent que quatre chambres. Les textes des deux concours ont paru dans un recueil[32] qui constitue - outre les textes du recueil de 1562 - la source principale de notre connaissance du landjuweel de 1561[33].

Contre-reforme

Après la prise d’Anvers en 1585 et lors de la Contre-Réforme qui suivit, ce sera surtout durant la Trêve de douze ans que l’on organisera à nouveau des activités rhétoriques et, plus particulièrement, des concours d’une certaine envergure. Ainsi la chambre de Peoene de Malines organisa un concours de blason en 1620 pour lequel son facteur, Hendrik Faydherbe fabriqua un esbattement[34]. Pirenne constate que les chambres de rhétorique, sociétés littéraires dans lesquelles s'était réfugié au XVIe siècle le franc parler des écrivains des anciens Pays-Bas, passent maintenant pour dangereuses, tant au point de vue de la foi qu'au point de vue des mœurs et qu’on renouvelle contre elles les mesures dont Marguerite de Parme les avait frappées lors du premier soulèvement calviniste. Un placard promulgué en 1593 sous le gouverneur Pierre-Ernest Ier de Mansfeld, ordonne de ne point tolérer qu'elles se reconstituent aux Pays-Bas méridionaux « vu que leurs représentations offusquent les chastes oreilles ». En 1601, un autre édit soumet à la censure toutes les pièces de théâtre afin d'empêcher que les choses sacrées n'y soient traitées légèrement. Isabelle Claire Eugénie d'Autriche en 1631, l'évêque de Gand, Antoine Triest, en 1650, condamnent encore la licence des chambres[35].

Landjuweel moderne

Le landjuweel (royal) a été reconstitué en 1922 comme prix le plus prestigieux pour une compagnie de théâtre d’amateurs. Cette fois-ci n’est décernée en principe qu’une seule coupe d'argent comme trophée au concours du landjuweel, chaque année à la fin d’octobre.

Le roi Baudouin de Belgique a offert un joyau symbolisant le Landjuweel pour les tournois dramatiques modernes. En pratique, un prix en espèces est décerné alors que la coupe est conservée au Musée de l'orfèvrerie Sterckshof de la Province d'Anvers à Deurne.

Le landjuweel a encore été décerné en 2010 à une compagnie bruxelloise, D°eFFeKt. Celle-ci collabora avec le chœur Stemmer. D°eFFeKt jouait une tragédie grecque d’il y a 2500 ans ; Agamemnon. Pour l’an suivant serait élaboré un nouveau concept par lequel les productions, en fonction de leur qualité, devrons passer par une sélection préalable avant de pouvoir participer au festival du landjuweel[36].

Notes et références

  1. a et b Aussi traduit comme joyau national. Voir : Henri Mangeot, Des armes de guerre rayées, C. Tanera, 1860, p. 8
  2. Edmond Vander Straeten [Vanderstraeten], Le Théâtre villageois en Flandre in Messager des sciences historiques: ou Archives des arts et de la bibliographie de Belgique, Société royale des beaux-arts et de littérature de Gand, P.F. de Goesin-Verhaeghe, 1868, p. 223
  3. N.N., Érection d’une Confrérie d’Archers à Couckelaere in Annales de la Société d'Emulation pour l'histoire et les antiquités de la Flandre occidentale, tome IV, Bruges, Vandecasteele-Werbrouck, 1842, p. 356
  4. R. Coltman Clephan, The Medieval Tournament, Courier Dover Publications, 1995, p. 36
  5. L'Abbé F. Van de Putte, Recherches historiques sur l'origine et la nature de la Société, dite Confrérie de l'Ours Blanc à Bruges in Annales de la Société d'´Emulation pour l'Histoire et les Antiquités de la Flandre occidentale, Tome I, Genootschap voor geschiedenis, Bruges, 1839, p. 30
  6. Sorte de « farce »
  7. F. P. van Oostrom, Frank Willaert, Studie van de middelnederlandse letterkunde, Uitgeverij Verloren, 1989, p. 105
  8. Carlos Antonio de La Serna Santander, Mémoire historique sur la bibliotèque dite de Bourgogne, Impr. de A.J.D. de Braeckenier ; [etc., etc.,], Bruxelles, 1809, p. 161
  9. a, b et c John Lothrop Motley, La révolution des Pays-Bas au XVIe siècle, volume 1, E. Flatau, 1861, p. 150
  10. Henri Liebrecht, Les chambres de rhétorique, Renaissance du livre, 1948, p. 78
  11. Henri Liebrecht, Les chambres de rhétorique, Renaissance du livre, 1948, p. 50
  12. Constant Philippe Serrure, Vaderlandsch museum voor Nederduitsche letterkunde, oudheid en geschiedenis, volume 5, Annoot-Braeckman, Gand, 1863
  13. J. L. Walch, Nieuw handboek der Nederlandsche letterkundige geschiedenis (tot het einde van de 19de eeuw), M. Nijhoff, 1943, p. 170
  14. a et b Dr. Jan ten Brink, Schets eener geschiedenis der nederlandsche letterkunde, Hugo Suringar, Leeuwarden, 1867, p.  197-198
  15. a et b Victor Cappellemans, De la propriété littéraire et artistique en Belgique et en France, Delevingne et Callewaert, 1854, p. 101
  16. K. ter Laan, Letterkundig woordenboek voor Noord en Zuid, G.B. van Goor Zonen's Uitgeversmaatschappij, La Haye/Jakarta, 1952, p. 290
  17. a et b L'Abbé D. Carnel, Les Sociétés de Rhétorique et leurs Représentations dramatiques chez les Flamands de France in Annales du Comité flamand de France, tome V, Moedertael en Vaderland, Lille, 1860, p. 29
  18. a et b Victor Cappellemans, De la propriété littéraire et artistique en Belgique et en France, Delevingne et Callewaert, 1854, p.  100-102
  19. « Factor » : poète en titre et/ou dramaturge d’une chambre de rhétorique.
  20. Th. C. J. van der Heijden, F. C. van Boheemen, Met minnen versaemt: de Hollandse rederijkers vanaf de middeleeuwen tot het begin van de achttiende eeuw : bronnen en bronnenstudies, Eburon, 1999, p. 189
  21. a et b Anne-Laure van Bruaene, Om beters wille: rederijkerskamers en de stedelijke cultuur in de Zuidelijke Nederlanden 1400-1650, Amsterdam University Press, 2008, p. 92
  22. Prudens Van Duyse & Edmond De Busscher, Inventaire analytique des chartres et documents appartenant aux archives de la ville de Gand, Archives de la Ville de Gand, Annoot-Braeckman, 1867, p. 337
  23. Une forme poétique qui s’apparente à la ballade
  24. a et b Louis de Baecker, Les Flamands de France in Messager des sciences historiques et archives des arts de Belgique, Vanderhaeghen, 1850, p.449-450
  25. Edmond Vanderstraeten, Le Théâtre villageois en Flandre in Annales de la Société historique, archéologique et littéraire de la ville d'Ypres et de l'ancienne West-Flandre, Volume 4, Société historique, archéologique et littéraire de la ville d'Ypres et de l'ancienne West-Flandre, Ypres, Impr. de S. Lafonteyne, 1869, p.  138-139
  26. Elles se ressouvenaient du vieux dicton flamand :
    Die geen knecht is,
    Doet wat regt is,
    Slaet wat slecht is.
    « Qui n'est point valet, fait ce qu'il doit faire et abhorre l'injustice. » ; Edmond Vanderstraeten, Le Théâtre villageois en Flandre in Annales de la Société historique, archéologique et littéraire de la ville d'Ypres et de l'ancienne West-Flandre, volume 4, Société historique, archéologique et littéraire de la ville d'Ypres et de l'ancienne West-Flandre, Ypres, Impr. de S. Lafonteyne, 1869, pp.138-139
  27. Louis de Baecker, Les Flamands de France, études sur leur langue, leur littérature et leurs monuments, L.Hebbelynck, Gand, 1850, p. 381
  28. Louis de Baecker, Les Flamands de France in Messager des sciences historiques et archives des arts de Belgique, Vanderhaeghen, 1850, {{p.449
  29. Josephus Albertus Alberdingk Thijm, De la littérature Néerlandaise à ses différentes époques, C.L. Van Langenhuysen, 1854, p. 105
  30. Les Violieren sont, en quelque sorte, la branche littéraire de la gilde de Saint-Luc, la corporation des artisans d'art.
  31. Celui-ci écrivit le lendemain à son commanditaire : « Thys was the strangyst matter that ever l sawe [... ]. l wolde to God that sorne of owre gentyllmen and nobellmen of England had sene thys, - (I mene them that think the world is made of ottemell;) and then it wold meke them to thynke that ther ar other as wee ar, and so provyde for the tyme to come; for they that can do thys, can do more » (« C'est la chose la plus étonnante que j'ai jamais vue [... ]. J'aurais bien voulu que quelques seigneurs et gentilshommes anglais aient découvert cela [je veux dire ceux qui croient que le monde est fait de farine d'avoine], ils comprendraient qu'il y a d'autres gens comme nous, et qu'ils devraient en tenir compte dans le futur. Car celui qui sait faire cela, est capable de plus ») ; cité d’après Karel Porteman, La paix douze fois représentée. Les puncten poétiques au landjuweel anversois (1561) in Alison M. Saunders, Peter Davidson (éd.), Visual words and verbal pictures: essays in honour of Michael Bath, Librairie Droz, 2005, p. 124
  32. « Spelen van sinne vol scoone moralisacien, uutleggingen en bediedenissen op alle loejlijcke consten [... ]. Ghespeelt ... binnen der stadt van Antwerpen op dLantjuweel by die veerthien cameren van retorijcken ... [et] Spelen van sinne waer inne alle oirboirlijcke ende eerlijcke handwercken ghepresen ende verhaelt worden ... Ghespeelt ... binnen de stadt van Antwerpen op tHaech-spel naer dLandt-juweel, bij die vier cameren van rhetorijcke ... » (Anvers, Christophe Plantin, Gillis Coppens van Diest, Ameet Tavernier pour Willem Silvius, 1562)
  33. Marcus de Schepper, Le Landjuweel de 1561 in P. Delsaerdt, J.-M. Duvosquel, e.a. (réd.), Cent trésors de la Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles, 2005, no 45.
  34. F. A. Snellaert, Verhandeling over de Nederlandsche Dichtkunst in België in Mémoires couronnés par l'Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles, volume 14, Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles, Académie royale, 1838, p. 247.
  35. Henri Pirenne, Histoire de Belgique, volume 4, M. Lamertin, Bruxelles, 1927, p. 457
  36. Griekse tragedie wint het Landjuweel, article sur le site Internet deredactie.be, du dimanche 7 novembre 2010 – 21.20

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