- De Violieren
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De Violieren (la giroflée, après la fusion : De Olijftak, le rameau d'olivier), est l’une des chambres de rhétorique à Anvers, dont l’origine remonte au XVe siècle ; faisant fonction de département littéraire et dramatique de la guilde de Saint-Luc, elle s’opère en langue néerlandaise. Fusionnées à partir de 1660, les chambres De Violieren et De Olijftak, prirent le nom de cette dernière société jusqu’à la dissolution de la chambre fusionnée en 1762.
Sommaire
Bref historique
Présentation
Les activités les plus notables de cette chambre de rhétorique ne différaient en rien de celles de toute autre société littéraire semblable : la mise sur scène de pièces dramatiques telles que les Esbattements ; l'organisation de, ainsi que la participation à des concours auxquels les chambres étaient invitées à trouver la réponse à des questions d’ordre religieux ou moral, posées au préalable et formulées dans la carte d’invitation ; l’organisation de, et la participation à des compétitions de blasons peints devant représenter des énigmes emblématiques à décrypter et à expliquer. Il s’agissait, en bref, de toute sorte d’activités par lesquelles les compagnies participantes pouvaient remporter des prix, ainsi que de la participation et l’encadrement littéraire et dramatique de célébrations et de festivités officielles[1], telles que la Joyeuse Entrée de Philippe II en 1556. Ce genre d’activités était le plus souvent ouvert au public[2]. Les affiliés de la chambre connurent certains avantages, comme l’exemption de service dans les milices bourgeoises, conférée à la chambre De Violieren en 1504 pour un nombre fixé, au maximum, à 75 membres ; cette décision fut, toutefois, révoquée lorsqu’on établit de nouveaux statuts en 1619[3].
XVe siècle
La chambre De Violieren a été constituée au sein de la guilde de Saint-Luc d'Anvers. Selon une note pour l'an 1480 dans les registres du début du XVIe siècle de la guilde de Saint-Luc, la chambre obtint son nom après la victoire remportée par les « guldebruers » lors du Landjuweel de Louvain, qui eut lieu à l'automne de 1478[4], et auquel Maximilien d'Autriche, qui se vantait d’avoir appris le néerlandais, avait assisté[5]. D'autres sources confirment ces données. La victoire au Landjuweel ayant été notée dans les registres pour l’an 1480, les membres du Violieren acceptèrent cette date comme celle de la constitution de leur chambre (voir par exemple le règlement du 7 juin 1619). C’est de la même année, 1480, que date la première mention de la devise de cette chambre : « Wt ionsten versaemt » (réunis en amitié)[4]. Dès 1490, la chambre reçut de la ville une subvention annuelle de 3 livres de gros de Brabant[4].
Les Violetten van Antwerpen étaient présentes à Malines en 1493 et ont assisté au concours à Bruxelles en cette année[4]. Lorsque la guilde reçoit une bulle papale d'Alexandre VI, octroyant à la compagnie le droit de constituer une confrérie des Sept Douleurs à l'église de Notre-Dame, elle présente une pièce dont on lit dans les archives de la chambre que celle-ci comptait 2.800 vers, et que les spectateurs en étaient si satisfait qu'une deuxième représentation fut prévue le jour de la Mi-Carême[6].
En tant que vainqueur du concours à Louvain en 1478[5], il incombait à la chambre De Violieren d'organiser un prochain concours, et à leur Landjuweel, qui eut lieu en juin 1496[7] sous les auspices de Philippe le Beau[8], étaient invitées 28 chambres de Brabant, de Flandre, de Hollande et de Zélande, dont trois de Gand ainsi que d’Audenarde, d’Axel, d’Alost, de Termonde, de Hulst (Pays-Bas), de L'Écluse, d’Ostende, d’Ypres, de Courtrai, d’Amsterdam, de Reimerswaal et de Zevekote. Parmi les sociétés du duché de Brabant, il y en avait trois de Louvain, trois de Bruxelles, ainsi que des chambres de Bergen op Zoom, Herentals, Malines, Zevenbergen, Lierre et une de Nivelles qui était la seule à présenter des pièces en français[7].
XVIe siècle
En 1510, la chambre a été reconnue comme la plus ancienne de la ville d'Anvers[4].
Elle participa au Landjuweel de Malines en 1515, à Louvain en 1518, à Diest en 1521, à Bruxelles en 1532, à Malines en 1535 et à Diest[4] où la chambre remporte le premier prix en 1541[9]. Elle participa également aux compétitions de Gand en 1539[4] (où elle remporta le prix principal de quatre cruches d’argent, pesant neuf marcs de Troyes[10]), à Bruxelles en 1562, à Amsterdam en 1613 et à Malines en 1620[4].
Au cours du XVIe siècle, les membres de la chambre De Violieren sympathisaient avec la Réforme protestante, comme le firent les élites dirigeantes partout aux Pays-Bas. Ainsi, en 1547, le maître d’école Peter Schuddemans, membre distingué de la chambre anversoise, se vit condamner à mort pour cause de ses convictions religieuses, comme d’ailleurs le hoofdman ou chef, influent et fortuné, Anthonis van Stralen, qualifié de luthérien en 1566, qui fut exécuté, quoique d’abord pour des raisons politiques[11].
Comme l'organisation d’un prochain Landjuweel incombait au gagnant du concours précédent, et que De Violieren avait remportée le prix de la compétition de 1541, c'est cette chambre-ci[12] et son facteur, ou poète en titre et dramaturge principal, dynamique[13], le luthérien[11] Willem van Haecht[13], qui durent prendre en charge l’élaboration du tournoi dramatique de 1561[12], ouvert aux chambres de rhétorique de Brabant, ainsi accueillant des compagnies de Bergen op Zoom, de Bois-le-Duc, de Bruxelles, de Diest, de Herentals, de Lierre, de Louvain, de Malines et de Vilvorde dont les nombreux rhétoriciens firent leur entrée à Anvers à cheval[14]. Comme le thème initial, retenu par la chambre, fut considéré comme « scabreux » par le cardinal Granvelle, la chambre dut établir et proposer une liste de sujets parmi lesquels la gouvernante des Pays-Bas put sélectionner les trois d’entre lesquels cette société put, à son tour, faire le choix définitif[11].
Le concours eut lieu du 3 août 1561 au 23 août 1561, et fut suivi des moralités mises sur scène au Jeu des haies, également octroyé par le roi et ouvert[15] aux chambres non autorisées à participer au Landjuweel[16], ainsi qu’aux sociétés des villages et du franc[15], ce qui fit que des chambres de Berchem (Anvers) et de Turnhout participèrent au Jeu, à côté de celles d’Anvers et de Bruxelles, la ville résidentielle dont les chambres étaient à cette époque les partenaires privilégiés de celles d’Anvers[17]. Le 2 septembre 1561 fut la date de clôture du Jeu des haies[13].
Si Farnèse avait interdit toute activité rhétoricienne en 1584, et que les biens des chambres fussent déclarés confisqués, c’est tout de même au savoir-faire et à l’expérience des rhétoriciens, et apparemment aussi à ceux de la compagnie des Violieren, qu'on a dû faire appel pour organiser la grote triomphe à l'occasion de l'arrivée à Anvers du gouverneur, victorieux de la République calviniste de cette ville[18]. En 1592 la subvention, suspendue depuis 1587 à cause de la Guerre de Quatre-Vingts Ans et suite aux restrictions imposées par la Contre-Réforme, fut accordée de nouveau par provision[4].
XVIIe siècle
Après la paix conclue entre l'Espagne - contrôlant de fait les états du sud - et la République par la Trêve de douze ans, les chambres de rhétorique reprirent leurs activités ; les sociétés anversoises De Violieren et De Olijftak envoyèrent même des morceaux aux concours de refrains[19] organisés par les villes républicaines d'Amsterdam, de Haarlem et de Leyde[20].
En 1619, après requête, la chambre reçut de nouveaux statuts[4], stipulant, entre autres, que le nombre de membres à qui purent être accordés certains faveurs, privilèges et immunités[21], était désormais réduit de 75 à 50[21]. Dans leur requête les rhétoriciens soulignent que, malgré la période d’inactivité causée par la guerre, la guilde avait continué à jouer une moralité (spel van zinne) le jour de saint Luc, leur patron[4]. En vertu des statuts, les rhétoriciens étaient supposés de prêter serment à la foi catholique dans les mains du chef (Hoofdman) de la ville[22]. C’est à partir de cette époque, que la chambre réunit, parmi ses affiliés, la fine fleure des artistes anversois, tels que Boel[23], Brouwer[24], Jan Brueghel le Jeune[25], Coques[26], Janssens[27], Van Noort[27], Rombouts[28], Artus et Erasmus Quellinus[26], Vaenius[27], Cornelis et Paul de Vos[29], ainsi que Sebastiaen Vrancx[30], l’un de leurs membres les plus prolifiques. À cette époque, elle participe aussi aux festivités organisées à l’occasion des entrées solennelles des gouverneurs généraux des Pays-Bas espagnols, comme celle du cardinal infant en 1635[31].
Bien que cette société honorât encore, de temps à autre, son patron saint Luc le jour de sa fête par la représentation de pièces dramatiques[26] de, entre autres, Guillielmus Ogier[32], elle semble toute de même avoir été à peu près moribonde après 1638, pas moins d’ailleurs que deux autres chambres de rhétorique à Anvers, De Goubloeme (le souci) et De Olijftak (le rameau d'olivier)[26].
La perte de l’arène publique pour les représentations de pièces dramatiques, partiellement due à la surveillance accrue de la part des autorités, alla de pair avec un élitisme renforcé. La chambre ne jouait plus en plein air, mais pour un public restreint, à l’intérieur, et dans ses propres locaux[33]. L’illustration en est offerte par la pétition de 1644, introduite par la chambre et connue par un document des archives de la ville d’Anvers, par laquelle elle demande une rétribution à l'entrée de leurs locaux[4].
Vers 1660, la chambre De Violieren et De Olijftak entamèrent des pourparlers dans le but de se fusionner, ce qui, chose faite, menait à la poursuite des activités sous le nom de cette dernière société[4],[34]. De cette période féconde résultaient plusieurs pièces de Guillielmus Ogier. Cependant, une mésentente entre la chambre et la corporation des arbalétriers conduira à un procès avec, comme enjeu, le nombre de membres titulaires de privilèges et d’immunités. Le coût du procès aura pour conséquence que la chambre, des années durant, ne put investir dans les représentations dramatiques, trop coûteuses[35]. Lorsque, le 2 juin 1677, après quatorze ans, le verdict tombe, et que la guilde de Saint-Luc, unie à son département littéraire, en sort gagnant, obtenant 2.212 florins Carolus et quatre patards et demi, la chambre monte, le jour de fête de son patron saint Luc, mais également en célébration du succès judiciaire, une pièce comique écrite par Barbara Ogier, suivie d’une farce de son père, Guillielmus[36].
XVIIIe siècle
Au début du XVIIIe siècle, lorsque les armées de Louis XIV inondèrent les Pays-Bas méridionaux dans la Guerre de Succession d'Espagne, les représentations dramatiques de la chambre des Violieren, rebaptisée en Olijftak, perdirent leur attrait par l’arrivée de la concurrence du théâtre français, bien que les chambres de rhétorique possédassent officiellement le monopole sur ce genre de divertissement[37]. À partir du règne du gouverneur général des Pays-Bas autrichiens, Charles-Alexandre de Lorraine, les activités de la chambre reprirent de l’ampleur ; il semble que les rhétoriciens s’adaptassent au goût de leur public et à la mode du jour, jouant en langue néerlandaise, entre autres en janvier 1758, Amphitryon, une pièce de Molière[38]. Bien que ces pièces fussent très populaires auprès des spectateurs, en raison de l’un ou l’autre démêlé, et, peut-être, dû au manque de zèle des rhétoriciens, en 1762, la société est dissoute[39].
Liste de doyens
Cette liste de doyens de la guilde de Saint-Luc, ayant reçu des membres au sein de la chambre de rhétorique De Violieren, entre 1619 (date à laquelle la société reçut de nouveaux statuts) et 1714 (année à laquelle la guerre de succession d'Espagne prit fin), ou, et à partir de 1660, de la même chambre fusionnée avec De Olijftak, ne vise pas à être complète[40].
Doyen En l’année : - Peeter Goetkint
- Adriaen van Stalbemt (Jan Coomans)
- Cornelis de Vos, Jan van Meurs
- Carolo de Mallery
- Antonio Goetkind
- Abraham Goyvaerts
- Geeraert van Wolschaten
- Steven Wils
- Roelant Jacops
- Jan Baptist Barbe
- Andries Colyns de Nola (Jan Janssens, prince)
- Theodoor Rombouts
- Henderick Aertsen
- Eduard Snaeyers
- Andries de Licht
- Nicolaus Lauwers
- Francken Deken
- Henderick van Spagnien
- Joannes Galle
- Wilhelmus van Hamme
- Gillis Fabry
- Guiliam Lesteens
- Cornelis de Bailleur
- Henricus van Halmale
- Peeter Thys
- Gaspar Huybrechts (Henricus van Halmale)
- Henricus Peris (Maximus Gerardi)
- Martinus Huybrechts
- Gonzales Coques
- Job. Gillemans
- Godgaf Verhulst
- Peeter Clouwet
- Joannes Baptista Segers
- Peeter van Brekevelt
- Franciscus Huybrechts (remplaçant : Ambrosius Breugel)
- Josephus Dela Morlet
- Jacobus Bruynel
- Martinus Verhulst
- Carolus Emmanuel Biset
- Peeter Claessens
- Theodorus Verbruggen
- Ferdinandus van Abshoven (remplaçant : Martinus Verhulst)
- Martinus Huybrechts
- Gonzales Coques
- Ignatius van Coukercken
- Peeter Sion
- Philippus Werts, Martinus Deurweerders, et Godefridus Maes, peintre
- Jan Baptist de Vree
- Geeraert Donck
- Augustinus Graet
- Henricus Verbruggen
- Gaspar Bouttats
- Gaspar Pedro Verbrugghen
- Henricus van Soest
- Guillielmus Kerricx, sculpteur, & Henricus van Soest
- Jacobus Wattele & Gerardus Thomas
- Jacobus Peeters & Constantinus Francken
- Cornelis de Clee
- Thomas Maes
- Matthys van Afryn
- Peeter Scheemakers
- Guilielmus Jacobs
- Reynier Adriaenssen
- Joan Anthoni de Pooter
- Gaspar de Boudt
- Jacobus van Hal
- Franciscus Nobertus Colyns
- Gerardus Thomas
- Joannes Paulus Robyns
- 1618, doyen
- 1619, doyen (prince)
- 1620, doyen
- 1621, doyen
- 1622, doyen
- 1623, doyen
- 1624, doyen
- 1625, doyen
- 1626, doyen
- 1627, doyen
- 1628, doyen
- 1629, doyen
- 1631, doyen
- 1632, doyen
- 1634, doyen
- 1635, doyen
- 1636, doyen
- 1637, doyen
- 1638, doyen
- 1640, guide spirituel de la guilde
- 1642, Hoofdman
- 1643, doyen
- 1644, doyen
- 1655, Hoofdman
- 1660, doyen
- 1661, doyen (guide spirituel)
- 1662, doyen (prince en chef)
- 1663, doyen
- 1664, doyen
- 1665, doyen
- 1666, doyen
- 1667, doyen
- 1668, doyen
- 1669, doyen
- 1670, doyen
- 1671, doyen
- 1672, doyen
- 1673, doyen
- 1674, doyen
- 1675, doyen
- 1676, doyen
- 1677, doyen (remplaçant)
- 1678, doyen
- 1679, doyen
- 1680, doyen
- 1681, doyen
- 1682, ancien doyens et doyen en chef
- 1683, doyen
- 1686, doyen
- 1687, doyen
- 1688, doyen
- 1689, doyen et prince
- 1691, doyen
- 1692, doyen
- 1693, doyen et prince, doyen en chef
- 1694, doyen
- 1695, doyen
- 1696, doyen
- 1697, doyen
- 1698, doyen
- 1699, doyen
- 1700, doyen
- 1702, doyen
- 1703, doyen (peintre)
- 1704, doyen
- 1705, doyen
- 1706, doyen
- 1707, doyen
- 1714, doyen
Articles connexes
Quelques membres des Violieren
- Jan van den Berghe (?-1559)
- Frederico Cornelio de Conincq (1606-1649)
- Willem van Haecht (ca. 1530-avant 1612)
- Guillielmus Kerricx (1652-1719)
- Willem Ogier (1618-1689)
- Erasmus Quellinus II (1607-1678)
- Jan Smeken (ca. 1450-1517)
- Sebastiaen Vrancx (1573-1647)
Autres
- Barbara Ogier
- Chambre de rhétorique
- Guilliam van Nieuwelandt
- Landjuweel
- Littérature moyen-néerlandaise
- Littérature néerlandaise de la Renaissance
- Littérature néerlandaise aux XVIIe et XVIIIe siècles
Notes et références
- Van der Staelen 10
- Van der Staelen 23
- Van Bruaene 57
- Van Bruaene, Répertoire numérique des chambres de rhétorique
- Van Bruaene 61
- Van der Staelen 13
- Van der Staelen 13-14
- Van Bruaene 69
- Van der Staelen 22
- Van der Staelen 21
- Van Bruaene 137
- Van der Staelen 26
- Van der Staelen 49
- Van der Staelen 31-34
- Van der Staelen 39-40
- Van Bruaene 92
- Van der Staelen 42-46
- Meeus 128
- ballade Genre qui s’apparente à la
- Van Bruaene 181
- Van der Staelen 59-60
- Van Bruaene 182
- Van der Staelen 67
- Van der Staelen 78
- Van der Staelen 74
- Van der Staelen 79
- Van der Staelen 62
- Van der Staelen 75
- Van der Staelen 68
- Van der Staelen 63
- Van der Staelen 77
- Van der Staelen 80
- Van Bruaene 185
- Meeus 134
- Van der Staelen 82-83
- Van der Staelen 88
- Van der Staelen 104-105
- Van der Staelen 109
- Van der Staelen 110
- Van der Staelen 64-105
Sources
- (nl)Hubert Meeus in Bart A. M. Ramakers, Antwerpse rederijkers op zoek naar een nieuwe rol, in Conformisten en rebellen: Rederijkerscultuur in de Nederlanden (1400-1650), Amsterdam University Press, 2003
- (nl)Anne-Laure van Bruaene, Le répertoire numérique des chambres de rhétorique des Pays-Bas méridionaux et de la Principauté de Liège (1400-1650
- (nl)Anne-Laure van Bruaene, Om beters wille: rederijkerskamers en de stedelijke cultuur in de Zuidelijke Nederlanden 1400-1650, Amsterdam University Press, 2008
- (nl)J.B. van der Staelen, Geschiedenis der Antwerpsche rederykkamers. 1: Geschiedenis der violieren, Peeters, Anvers, 1834
Lien externe
- (nl)Profil de la chambre de rhétorique De Violieren dans la Bibliothèque numérique des Lettres néerlandaises
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- Histoire d'Anvers
- Littérature médiévale
- Littérature néerlandaise
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