ཏ་ཱལའི་བླ་མ་

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Dalaï-lama

Page d'aide sur l'homonymie Pour le quatorzième et actuel dalaï-lama, voir Tenzin Gyatso.
Dalaï-lama
Tenzin Gyatzo foto 2.jpg
Titulaire actuel : Tenzin Gyatso
Premier:
Gedun Drub
Formation:
1391
Palette spi inde.jpg
Religions
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Brahmanisme
Hindouisme
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Jaïnisme
Bouddhisme
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Ayyavazhi
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Le dalaï-lama (tibétain : ཏ་ཱལའི་བླ་མ་, Wylie : tala'i blama) est reconnu par les Tibétains comme le plus haut chef spirituel (religion) du Tibet et la réincarnation du bouddha de la compassion, il est devenu le chef temporel (politique) du gouvernement du Tibet depuis le XVIIe siècle jusqu'à la première moitié du XXe siècle, puis chef de l'Administration centrale tibétaine encore à ce jour.

Sommaire

Histoire des dalaï-lama

Article connexe : Histoire du Tibet.

En 1447, Gedun Drub (1391-1474), considéré rétrospectivement comme le premier dalaï-lama, fonde le Monastère de Tashilhunpo à Shigatse, une des plus grandes Universités monastiques de l'École Gelugpa.

Les dalaï-lama suivants sont considérés comme ses réincarnations successives. Mais c'est en réalité seulement son deuxième successeur, Sonam Gyatso (1543–1588) qui reçut des Mongols le titre de dalaï-lama, sans avoir encore de pouvoir autre que spirituel; et c'est seulement à partir de 1642, sous le 5e d'entre eux, Lozang Gyatso (1617-1682), que les dalaï-lama devinrent, avec les régents et le gouvernement tibétain, les principaux dirigeants politiques du régime théocratique tibétain, à la suite du règne des Phagmodrupas, une lignée Kagyupa, succédant au règne des Sakyapas, remplaçant la Royauté du Tibet. C'est aussi Lozang Gyatso qui installa sa capitale à Lhassa.

Sous le 13e dalaï-lama, Thubten Gyatso (1876-1933), l'armée britannique envahit le Tibet entre 1904 et 1908, puis se retira. En 1913, le dalaï-lama édita une proclamation réaffirmant l'indépendance du Tibet. Le Tibet et la Mongolie ont reconnu mutuellement leur indépendance respective. À l'époque du 14e dalai lama, Tenzin Gyatso (1935), après une guerre sino-tibétaine, l'armée populaire de libération a envahi le Tibet en 1951. Le dalaï-lama resta au Tibet jusqu'en 1959, date à laquelle il fut contraint de s'exiler en Inde, après le soulèvement tibétain de 1959.

Liste des dalaï-lama

Article détaillé : Liste des dalaï-lama.
  • 1391-1474 : 1er dalaï-lama, Gedun Drub (དྒེ་འདུན་འགྲུབ་)
  • 1475-1542 : 2er dalaï-lama, Gedun Gyatso (དགེ་འདུན་རྒྱ་མཚོ་)
  • 1543-1588 : 3e dalaï-lama, Sonam Gyatso (བསོད་ནམས་རྒྱ་མཚོ་)
  • 1589-1616 : 4e dalaï-lama, Yonten Gyatso (ཡོན་ཏན་རྒྱ་མཚོ་)
  • 1617-1682 : 5e dalaï-lama, Lozang Gyatso (ངག་དབང་བློ་བཟང་རྒྱ་མཚོ་), « le Grand Cinquième »
  • 1683-1706 : 6e dalaï-lama, Tsangyang Gyatso (ཚངས་དབྱངས་རྒྱ་མཚོ་), le seul à avoir refusé une vie de moine
  • 1708-1757 : 7e dalaï-lama, Kelzang Gyatso (བསྐལ་བཟང་རྒྱ་མཚོ་)
  • 1758-1804 : 8e dalaï-lama, Jamphel Gyatso (འཇམ་དཔལ་རྒྱ་མཚོ་)
  • 1806-1815 : 9e dalaï-lama, Lungtok Gyatso (ལུང་རྟོགས་རྒྱ་མཚོ་)
  • 1816-1837 : 10e dalaï-lama, Tsultrim Gyatso (ཚུལ་ཁྲིམས་རྒྱ་མཚོ་)
  • 1838-1856 : 11e dalaï-lama, Khendrup Gyatso (མཁས་གྲུབ་རྒྱ་མཚོ་)
  • 1856-1875 : 12e dalaï-lama, Trinley Gyatso (འཕྲིན་ལས་རྒྱ་མཚོ་)
  • 1876-1933 : 13e dalaï-lama, Thubten Gyatso (ཐུབ་བསྟན་རྒྱ་མཚོ་), « Le Grand Treizième »
  • 1935-aujourd'hui : 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso (བསྟན་འཛིན་རྒྱ་མཚོ་)

Aspects théologiques et spirituels

Le dalaï-lama est un moine de l'école Guélougpa (dite des « bonnets jaunes »), une des quatre écoles du bouddhisme tibétain, fondée par Tsongkhapa (1357-1419).

Dalaï signifie « océan » en mongol, soit gyatso (rgya mtsho) en tibétain, « sagesse » étant sous-entendu. Quant à lama (bla ma), il signifie « maître spirituel » (guru en sanskrit).

Sur un plan spirituel, les dalaï-lamas sont considérés comme des émanations du bodhisattva de la compassion, Chenrezig en tibétain, Avalokiteshvara en sanskrit, Guanyin (觀(世)音 Guān (shì) yīn) en chinois. Les bodhisattvas sont des êtres éclairés qui ont choisi de renaître pour le bien de tous les êtres.

Les dalaï-lamas constituent une lignée de tulkus, maîtres réincarnés. Après le décès d'un dalaï-lama, ses moines et maîtres spirituels, dont souvent le panchen-lama, engagent une enquête pour rechercher sa réincarnation. Les oracles, dont l'oracle de Nechung, oracle d'Etat du Tibet, sont consultés. Les enfants candidats sont interrogés pour rechercher des signes tels que la reconnaissance des possessions du précédent dalaï-lama. Le jeune tulku est alors amené à un monastère pour qu'il reçoive les Enseignements bouddhistes.

Le titre de cette lignée de tulkus fut donné par l'empereur mongol Altan Khan en référence au second nom, Gyatso, du troisième dalaï-lama, Sonam Gyatso. On dit que dès la seconde incarnation, l'enfant se souvenait de ses vies passées et des noms des dignitaires de l'entourage du premier dalaï-lama, Gendun Drup[1].

Une reconnaissance au-delà de sa propre école bouddhiste

Bien que le dalaï-lama soit un moine de l'école des Gelugpas, il est reconnu par les principales écoles du bouddhisme tibétain, Kagyupa, Gelugpa, Nyingmapa, Sakyapa et Jonangpa comme chef spirituel, non seulement au Tibet mais aussi dans les pays ayant adopté ces traditions. Par exemple, le quatorzième dalaï-lama a reconnu Jetsun Dhampa Khutukhtu comme Bogdo Gegen, c'est-à-dire chef du Bouddhisme en Mongolie, ainsi que chef des Jonangpa.[2] Il a aussi reconnu Orgyen Trinley Dorje comme 17e Karmapa, chef de l'école Karma-Kagyupa.

Le dalaï-lama actuel

Le quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso.
Article détaillé : Tenzin Gyatso.

En 1949, Mao Zedong, à la tête du parti communiste chinois, arrive au pouvoir en Chine et, niant les revendications d’indépendance du Tibet, notamment affirmées en 1913, y envoie des troupes militaires en 1950 pour libérer le Tibet de l'oppression du régime féodal des moines.

C’est en 1950, à l’âge de quinze ans, que le dalaï-lama devient chef d'État et du gouvernement tibétain. Il passe les neuf années qui suivent à la recherche d’une solution pacifique à la crise, avant d’être contraint de fuir en Inde, où il établit, à Dharamsala, un gouvernement tibétain en exil. L'actuel dalai Lama aurait eu selon ses détracteurs pour précepteur un nazi, Heinrich Harrer.

Pendant la Révolution culturelle, la persécution des révisionnistes et des contre-révolutionnaires est à son comble. Comme dans toute la Chine à cette période, les monastères sont détruits, moines et nonnes emprisonnés et torturés[3]. Aujourd'hui encore, non seulement les Tibétains sont sévèrement réprimés et empêchés de s'exprimer, mais en plus, ils subissent la très forte pression d'une politique de colonisation. "Si rien ne change, la culture tibétaine risque de disparaître d'ici quinze ans", affirme le dalaï-lama[4].

Depuis son exil en 1959, le dalaï-lama est dénoncé systématiquement par le gouvernement chinois qui le qualifie d'indépendantiste. Malgré cela, le dalaï-lama persévère dans la voie de la non-violence et demande à la Chine de négocier pour aboutir à un compromis politique. Le 9 mars 1961, il lance un appel à l'Organisation des Nations unies en faveur d'une restauration de l'indépendance du Tibet. Puis, après l'ouverture de Deng Xiaoping qui déclara en 1979 qu'en dehors de l'indépendance tout était discutable, le dalaï-lama ne demande plus qu'une autonomie réelle du Tibet au sein de la République populaire de Chine se basant sur la constitution chinoise. Si des discussions entre des émissaires du dalaï-lama, Lodi Gyari et Kelsang Gyaltsen, avec des représentants du gouvernement chinois ont débuté en 2002, aucune négociation directe entre le dalaï-lama, son gouvernement en exil et le gouvernement chinois n'a encore débuté[5].

Aujourd'hui en Chine, le culte bouddhiste tibétain de l'école Gelugpa est officiellement autorisé par le gouvernement central, même à Pékin dans le très ancien temple de Yonghe. Cependant, les moines tibétains sont contraints de dénoncer le dalaï-lama. De nombreuses associations internationales dénoncent une répression de la religion au Tibet, comme l'illustre, par exemple, la détention en résidence surveillée du jeune panchen-lama, Gedhun Choekyi Nyima, en 1995, la destruction en 2001 de l’institut bouddhiste de Serthar fondé par Khenpo Jigme Phuntsok mis en résidence surveillée et disparu dans des circonstances douteuses, ou encore la condamnation à une peine de prison à vie de Tenzin Delek Rinpoché en 2005.

La plupart des grands maîtres du Bouddhisme tibétain ont été contraints de s'exiler, comme l'ont illustré la fuite de Rigdzin Namkha Gyatso Rinpoché en 1998 et celle à la veille de l'an 2000 du 17e Karmapa, Orgyen Trinley Dorje [6].

Le quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso, a reçu le soutien de nombreuses personnalités et institutions de par le monde pour sa lutte non-violente pour la liberté du Tibet. Il a notamment reçu le Prix Nobel de la paix en 1989 et la Médaille d'or du Congrès des États-Unis le 17 octobre 2007[7]. Personnalité exceptionnelle, il a rassemblé les Tibétains en exil.

Selon le quatorzième dalaï-lama, si « le mouvement pour le Tibet a attiré un large soutien mondial, c'est en raison des principes universels que le peuple tibétain a incorporés dans sa lutte. Ces principes sont la non-violence, la démocratie, le dialogue, le compromis, le respect des préoccupations sincères des autres, et de notre environnement commun[8]. »

Le dalaï-lama à venir

Le gouvernement chinois a déclaré que le prochain dalaï-lama naîtra en Chine et sera choisi par la Chine[9]. Le dalaï-lama a cependant déclaré[10] :

« Si la situation présente du Tibet reste la même, je renaîtrai hors du Tibet, loin du contrôle des autorités chinoises. C'est logique. Le but même d'une réincarnation est de continuer le travail inachevé de l'incarnation précédente. Si donc la situation tibétaine n'est toujours pas résolue, il est logique que je renaisse en exil, pour continuer mon travail inachevé. »

En 2007, deux moines du monastère de Tashilhunpo au Tibet se seraient suicidés suite à une campagne d'exclusion mené par des officiels chinois[11]. Ces deux moines avaient participé à la reconnaissance du onzième panchen-lama, Gendhun Choekyi Nyima, et pouvaient donc être appelés à reconnaître le prochain dalaï-lama[12],[13].

Des Tibétains ont suggéré que le 17e Karmapa, Orgyen Trinley Dorje, qui s'est évadé du Tibet à la veille de l'an 2000, pourrait à l'avenir remplacer le 14e dalaï-lama s'il prenait sa retraite en tant que chef du gouvernement tibétain en exil[14].

Interrogé en mars 2009 sur la possibilité qu’il puisse succéder au Dalaï Lama, Orgyen Trinley Dorjé à déclaré : « Si l’occasion m’en est donnée, je ferai de mon mieux », ajoutant : « le Dalaï Lama a été très efficace pour établir les fondations de la lutte des Tibétains en exil. C'est à la génération suivante de construire sur ces bases et d’aller de l’avant. » [15].

Rumeurs anciennes autour des dalaï-lama

Ce qui frappait surtout les voyageurs était le respect dont on entourait la personne du dalaï-lama.

D'après certains d'entre eux, dont les propos furent repris à la fin du XVIIIe siècle dans des ouvrages de vulgarisation tels que ceux de J.F. Laharpe, les excréments et l'urine du dalaï-lama auraient même été regardés comme des choses sacrées, voire employés comme remèdes[16]. Cependant le père Evariste Huc, missionnaire catholique dans le secteur de 1844 à 1846, est obligé de reconnaître après enquête qu'il s'agit là d'une légende ridicule qui ne fait pas honneur à la géographie européenne[17]. Cette fable paraît remonter au récit de deux missionnaires européens, Johann Grueber et Albert Dorville, qui avaient résidé à Lhassa pendant un mois en 1661[18].

Le Tibet et sa culture ont longtemps été méconnus en Occident et il est probable que ces voyageurs n’aient en réalité vu que de l’eau safranée et des pilules confectionnées à base de plantes qui sont souvent utilisées dans les rites bouddhistes. [19]

Ils ont rapporté des récits parfois troubles d'un monde à l'époque inconnu des Européens. Huc dénonce aussi la légende répandue par ses prédécesseurs selon laquelle le dalaï-lama aurait porté des serpents autour de ses bras pour impressionner les fidèles[20].

Il faut cependant remarquer que les premiers missionnaires à l'origine de ces légendes n’ont jamais rencontré le 5e Dalai-lama qui régnait à cette époque, car ils ne souhaitaient pas demander d’audience à une personne qui selon eux se considérait comme le « Très Haut »[21].

Notes et références

  1. Glenn H. Mullin, The Dalai Lamas on Tantra. Snow Lions Publications, Ithaca (USA), 2006. 352p./p.89-90 et 164. ISBN 1-55939-269-X
  2. His Eminence Jetsun Dhampa Khutukhtu, Khalkha Rinpoche (Bogdo Gegen)
  3. Point de vue tibétain : Les droits de l'homme au Tibet, Étudiants pour un Tibet libre
  4. Dalai Lama: Tibet Culture Could Soon End
  5. Discussions des émissaires du Dalai Lama avec la Chine
  6. La fulgurante épopée des Karmapas : entretien avec Francesca Yvonne Caroutch
  7. La visite du dalaï-lama à Washington provoque la colère de Pékin. Le Monde du 17.10.07. « Le geste le plus significatif est intervenu mercredi au Capitole. M. Bush a remis la médaille d'or du Congrès, la récompense civile la plus prestigieuse, au chef de l'Église tibétaine, lors d'une cérémonie solennelle. »
  8. Dalai Lama's Message to Brussels TSG Conference
  9. (fr) La Chine impose de nouvelles règles pour les réincarnations de bouddha, nouvelobs.com, 23 juin 2008
  10. interview sur le site du dalaï-lama
  11. Two Monks from Panchen Lama's Monastery Commit Suicide
  12. "Suicides" de deux Moines tibétains chargés de reconnaître le prochain Dalai Lama
  13. Tibetan monks commit “suicide,” victims of pre-Olympic repression
  14. A change at the top
  15. Karmapa Lama emerging a Tibet's new voice
  16. « Tous les prêtres tibétains, mongols et kalmouks s'accordent à dire que les excréments et l'urine du dalaï-lama sont regardés comme des choses sacrées; les excréments, réduits en poudre, se portent au cou dans des reliquaires, servent à faire des fumigations dans les maladies, et sont même employés comme remèdes internes par les dévots. (...) Les lamas tirent un profit considérable de ces déjections sacrées. » J.F. Laharpe, Abrégé de l'Histoire générale des voyages, édition de 1820, tome VIII, p.332 (mise en ligne par Google).
  17. Evariste Huc, Souvenir d'un voyage dans la Tartarie, le Thibet et la Chine pendant les années 1844, 1845 et 1846, Paris, Le Clere, 1853, tome II, pp. 344-345: "Ces assertions, qu'on lit dans certaines géographies, sont entièrement dénuées de fondement. Pendant notre séjour à Lha-Ssa, nous avons beaucoup interrogé à ce sujet, et tout le monde nous a ri au nez. A moins de dire que, [p.435] depuis le Régent jusqu'à notre marchand d'argols, tout le monde s'est entendu pour nous cacher la vérité, il faut convenir que les relations, qui ont donné cours à ces fables, ont été écrites avec bien peu de circonspection."
  18. Jean Dif, dans sa Chronologie en ligne fait référence à la publication en 1667, en latin, de la "China Illustrata" d'Athanasius Kircher. Il y est fait état du voyage au Tibet, en 1661, d'un jésuite autrichien Johannes Grueber accompagné d'un missionnaire belge Albert d'Orville. Il y aurait deux rois à Lhassa : un temporel et un spirituel. Le second resterait enfermé dans son palais où il serait adoré par les fidèles. La vénération que ces derniers lui vouent serait telle qu'ils porteraient son urine et ses excréments en sautoir autour du cou et qu'ils les mélangeraient à leur nourriture ! Le rituel du culte rendu au dalaï-lama ferait parfois penser aux pratiques chrétiennes. Les Tibétains boiraient du thé au beurre et feraient dévorer leurs morts par les bêtes sauvages. Les deux derniers points sont rigoureusement exacts, ce qui peut expliquer pourquoi le reste a été accepté par les géographes postérieurs, d'autant qu'on rapportait des choses analogues au sujet du roi du Bhoutan.
  19. La vie de Dilgo Khyentsé Rinpoché « Il tendit à ma mère un cordon de protection et des pilules de Manjoushri, le bouddha de la sagesse, pour le moment de ma naissance. Ce jour-là, avant même que j’aie pu boire une goutte du lait maternel, un lama écrivit sur ma langue dhi, la syllabe germe du mantra de Manjoushri, au moyen des pilules réduites en poudre et mêlées à de l’eau safranée.
  20. Ibid.
  21. Voir le chapitre « Lobsang Gyatso » dans Roland Barraux, Histoire des Dalaï-Lama, Quatorze reflets sur le Lac des Visions, édition Albin Michel, 1993. Réédité en 2002 chez Albin Michel. (ISBN 2226133178)

Bibliographie

  • Au-delà des dogmes, Albin Michel, 1994
  • Tant que durera l'espace, Albin Michel, 1996
  • Pacifier l'esprit, Albin Michel, 1999, réed. 2007
  • Avec Jeremy Hayward et Francisco Varela, Passerelles, Entretiens avec des scientifiques sur la nature de l'esprit, Albin Michel, 2000

Voir aussi

  • Roland Barraux, Histoire des Dalaï-lamas, Albin Michel 2002, ISBN 2-226-13317-8

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Articles connexes

Liens externes

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