Transports en commun lyonnais

Transports en commun lyonnais
TCL SYTRAL (logo).svg

Logo de Transports en commun lyonnais
Création 1967
Slogan « Partout, pour tous, il y a TCL. »
Siège social Drapeau de France Lyon 69003 (France)
Direction Pascal Jacquesson
Activité Transport en commun de voyageurs, exploitation, gestion d'infrastructure
Produits Métro, Tramway, Funiculaire, Bus
Société mère Keolis Lyon
Effectif 4 300[1]
Site web www.tcl.fr

Transports en commun lyonnais (TCL) est le nom commercial du réseau de transport en commun des 57 communes du Grand Lyon et de quelques communes limitrophes. C'est le deuxième réseau de transports en commun français[2].

Le Sytral en est l'autorité organisatrice, et le propriétaire de la marque « TCL ».

La société privée Keolis Lyon (nouveau nom de la SLTC depuis 2005), filiale du groupe Keolis, est l'exploitant de la presque totalité du réseau dans le cadre d'une délégation de service public, la concession en cours arrivant à terme le 31 décembre 2010, Keolis a finalement remporté le marché jusqu'en 2016[3].

Cette exploitation inclut :

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Ancien tramway de Lyon.

Avant la Première Guerre mondiale, les transports collectifs lyonnais étaient assurés par des sociétés privées dont la principale était la Compagnie des Omnibus et Tramways de Lyon (OTL), fondée le 21 juin 1879.

Celle-ci absorbera progressivement ses concurrents en proie à des difficultés financières mais n'y échappera pas non plus à la suite de la "Grande Guerre". L'OTL ne sera plus que concessionnaire du réseau à partir du 30 mai 1923, la ville de Lyon se portant garant des emprunts contre le respect de certaines contraintes.

Mais les difficultés continueront pour l'OTL et le matériel ainsi que les installations fixes deviendront la propriété du Syndicat des Transports en Commun de la Région Lyonnaise (TCRL) constitué le 25 février 1942. L'OTL ne sera plus alors que fermière du réseau pour une durée de 25 ans (rétroactivement à dater du 1er janvier 1941). Le syndicat des TCRL, présidé par le préfet du Rhône et constitué de trois représentants de la ville de Lyon et de trois du département du Rhône, deviendra l'autorité organisatrice du réseau.

Le contrat d'affermage de 1942, qui expirait le 31 décembre 1966, fut prolongé d'un an mais si l'OTL se succéda à elle-même, elle dut changer de conseil d'administration et de sigle, devenant ainsi la Société TCL filiale du groupe Transexel. Cependant - et encore aujourd'hui - quelques vieux lyonnais continueront d'appeler la société fermière encore parfois comme cela.

Le nouveau contrat de concession de service public, d'une durée de 10 ans, fut renouvelé au 1er janvier 1977, mais la société TCL prit alors le nom de SLTC (Société Lyonnaise de Transports en Commun) pour distinguer l'exploitant de la marque du réseau, propriété du Syndicat des TCRL. En 1981, Transexel sera racheté par le groupe VIA-GTI, filiale de la Compagnie de navigation mixte et la SLTC deviendra donc une filiale de ce groupe.

Le 13 juillet 1983, à la suite de la loi d'orientation des transports intérieurs du 30 décembre 1982 (dite LOTI), le Syndicat des TCRL deviendra le Sytral et sera présidé par l'un de ses membres (le premier président étant le Dr Frédéric Dugoujon, ancien maire de Caluire).

En 1995, VIA-GTI entre dans le groupe Paribas. Celui-ci décide en 1999 de se désengager en cédant cette société au groupe SNCF déjà propriétaire de Cariane, spécialisée dans le transport routier de voyageurs. VIA-GTI fusionnera avec Cariane et deviendra le groupe Keolis le 4 avril 2001.

La SLTC sera reconduite comme exploitante jusqu'au 31 décembre 2004. Pour le renouvellement de la délégation de service public en 2004, le Sytral avait retenu deux offres concurrentes: celle de l'exploitant sortant, qui deviendra Keolis Lyon (groupe Keolis) le 1er juillet 2005, et celle du groupement Transdev-RATP. Comme la RATP ne peut, de par la loi, ni être mise en concurrence dans son fief parisien, ni postuler à une autre délégation de service public, la régie a cherché à étendre son domaine d'activité en France comme à l'étranger par le biais de cette filiale. Keolis Lyon a finalement été reconduit comme exploitant pour 6 ans. Le 8 juillet 2010, Keolis a été de nouveau choisi comme exploitant du réseau à compter du 1er janvier 2011 face à ses concurrents Veolia Transport et Transdev.

TCL a été sélectionné "Meilleur réseau de France" par l'UFC-Que Choisir en mars 2008 sur les 22 réseaux des villes de plus de 250 000 habitants[4]. Parmi les qualités du réseau selon l'UFC, on peut citer :

  • des bus 24h/24 grâce aux lignes de nuit "Pleine Lune",
  • des véhicules relativement récents,
  • un métro automatique.

Les perturbations

L'année 2009, grèves de longue durée

Le service TCL est cependant remis en cause du fait du nombre important de grèves qui l'affectent. À titre d'exemple, une grève a paralysé le réseau le jour de la visite de la délégation européenne visant à choisir la capitale européenne de la culture 2013. La presse et l'opinion publique se sont récemment indignées lors de l'annonce de la grève du réseau TCL le jour même de l'examen du baccalauréat de la session 2009, le 18 juin 2009. Chaque année, les syndicats du réseau TCL appellent à la grève à l'occasion de la fête des lumières, alors que 4 millions de personnes étaient présentes pour cet évènement en 2007. Dans la nuit du 30 septembre 2009, un incendie criminel ravage 34 bus sans pour autant qu'un rapport officiel n'ait été établi entre l'acte et le mouvement de grève.

Les causes de la grève prolongée de 2009

Le mouvement résulte d'un désaccord apparu en juin 2008 entre Keolis et les Syndicats des transports. Bernard Tabary, directeur générale de Keolis Lyon a en conséquence fait part de son intention de « dénoncer les accords et usages » en vigueur dans l'entreprise et ainsi marquer une rupture avec près de 300 accords sociaux établis depuis les années 1970 ansi que de « mettre l'entreprise en conformité avec de nouveaux décrets et adapter le réseau à la demande des usagers ». Bien qu'ayant été assurés que les 35 heures, le treizième mois et les contrats de travail ne seraient pas touchés, les conducteurs avaient choisi de faire grève dès l'annonce du projet. Après un an d'âpres discussions, un accord sur les salaires et l'organisation du travail avait été soumis, en juillet dernier, aux syndicats, lesquels refusent de signer.

Selon les syndicats, Keolis Lyon cherche à réduire ses coûts de fonctionnement au dépit de l'organisation du temps de travail des agents. Toujours selon les syndicats, la recherche d'économies est liée à l'appel d'offre visant à désigner le prochain gestionnaire du réseau de transport de la ville.

Le réseau

réseau de transports en commun

Le réseau TCL dessert les différentes communes de l'agglomération lyonnaise via un réseau composé de différents modes de transports, dont certains sont très peu présents en France commun le funiculaire et le trolleybus, voir unique au monde comme le métro à crémaillère.

Le réseau se compose de :

  • Quatre lignes de métro ;
  • Deux lignes de funiculaire ;
  • Quatre lignes de tramway, plus la ligne Rhônexpress qui ne fait pas partie du réseau TCL ;
  • Plus de cent-vingt lignes de bus régulières et de navettes, huit lignes de trolleybus, et plus d'une centaine de lignes scolaires «Junior Direct».

L'ensemble des lignes de métro, tramway et funiculaire représente une longueur totale d'environ 80 km, le réseau de bus et de trolleybus représentant une longueur totale d'environ 2 500 km.

Métro

Article détaillé : Métro de Lyon.
Rame MPL 85 de la ligne D.

Le métro de Lyon fonctionne depuis 1974. Il comprend quatre lignes dont certaines caractéristiques techniques sont spécifiques à chaque ligne :

Les lignes A et B ont été inaugurées en 1978. La ligne A n'a subi qu'un seul prolongement en 2007 alors que la ligne B en a subi deux en 1981 et 2000 et va en subir un troisième en 2013. Les trente-deux rames MPL 75 des lignes A et B sont remisées aux ateliers de la Poudrette (UTM - Unité de Transport Métro) à Vaulx-en-Velin.

La ligne C a été inaugurée en 1974 et a subi deux prolongements en 1978 et 1984. Il s'agit d'une ligne de métro à crémaillère crée en remplacement d'un ancien funiculaire ouvert en 1891 et fermé en 1972. Les cinq rames MCL 80 sont remisées aux ateliers d'Hénon (UTMC - Unité de Transport Métro Ligne C et Funiculaires) dans le 4e arrondissement de Lyon.

La ligne D a été inaugurée en 1991. La ligne D a subi deux prolongements en 1992 et 1997. Cette ligne a la particularité d'être le premier métro automatique à grand gabarit au monde, bien avant la ligne 14 du métro de Paris. Le système de pilotage automatique se nomme «MAGGALY» (Métro À Grand Gabarit de l'Agglomération LYonnaise). Les trente-six rames MPL 85 sont remisées aux ateliers du Thioley (UTMD - Unité de Transport Métro D) à Vénissieux.

Lignes Métro de Lyon Ligne A Métro de Lyon Ligne B Métro de Lyon Ligne C Métro de Lyon Ligne D
Photo MA HDV-Billy.jpg MB Debourg-Billy.jpg MC Cuire-Billy.jpg MD Bellecour-Billy.jpg
Année d'ouverture : 1978 1978 1974 1991
Terminus 1 Perrache Charpennes
Charles Hernu
Hôtel de Ville
Louis Pradel
Gare de Vaise
Terminus 2 Vaulx-en-Velin
La Soie
Stade de Gerland
Oullins Gare[5]
(en 2013. Nom provisoire)
Cuire Gare de
Vénissieux
Dernière extension : 2007 2000 (2013) 1984 1997
Type de conduite : Semi-manuelle (PA) Semi-manuelle (PA)
(Renouvelé en 2013)
Manuelle Automatique intégrale
Materiel roulant : MPL 75 MPL 75 MCL 80 MPL 85
Nombre de stations : 14 9 (10 en 2013) 5 15
Longueur (km) : 9,300 6,200 (8 en 2013) 2,450 12,600
Interstation moyenne (mètres) : 715 775 (800 en 2013) 613 900
Fréquentation journalière 220 000[6] 130 000[7] 31 500[8] 278 500[9]

Funiculaire

Article détaillé : Funiculaire de Lyon.
Funiculaire F2 à la station Fourvière, à Lyon.

Le réseau de funiculaire de Lyon se compose de deux lignes, non-indicées jusqu'au 29 août 2011, surnommées «ficelles», desservant Saint-Just pour la ligne F1 et Fourvière pour la ligne F2. Le premier funiculaire de Lyon date de 1862 et était situé sur la colline de la Croix-Rousse, et il y eu jusqu'à cinq funiculaire en service en même temps au tournant des XIXe et XXe siècles.

Ces funiculaires sont à voie unique, avec évitement central au milieu de la ligne. Pour la ligne F1, cet évitement correspond à la station Minimes. Pour la ligne F2, le croisement se fait sans arrêt. Le trajet du funiculaire F2 se fait sur environ 400 mètres avec une pente à 31 %. Celui du funiculaire F1 se fait sur 700 mètres environ avec une pente de 18 % entre les stations Saint-Jean et Minimes, et 6 % entre les stations Minimes et Saint-Just.

Depuis le classement du centre de la ville de Lyon au patrimoine mondial de l'humanité en 1997, les funiculaires connaissent une augmentation de la fréquentation touristique.

Les deux lignes en service sont :

Lignes Funiculaire de Lyon Ligne F1 Funiculaire de Lyon Ligne F2
Photo Funi St Just-Billy.jpg Funi Fourvière-Billy.jpg
Année d'ouverture : 1878 1900
Terminus 1 Vieux Lyon
Cathédrale Saint-Jean
Vieux Lyon
Cathédrale Saint-Jean
Terminus 2 Saint-Just Fourvière
Dernière extension : jamais jamais
Type de conduite : Manuelle Manuelle
Materiel roulant : Skirail/Von Roll Von Roll
Nombre de stations : 3 2
Longueur (km) : 0,822 0,431
Interstation moyenne (mètres) : N.C. N.C.
Fréquentation annuelle
(en millions) :
N.C. N.C.

Par ailleurs l'ancien funiculaire de Croix-Paquet, rénové et converti en chemin de fer à crémaillère, a été intégré en 1974 à la ligne C du métro de Lyon.

Tramway

Article détaillé : Tramway de Lyon.
Rame du tramway T1.

Le tramway de Lyon a été remis en service en 2001. Il comprend cing lignes, mais seules quatre quatre font partie du réseau TCL :

Les lignes T1 et T2 ont été inaugurées en 2001. La ligne T1 a subi un seul prolongement en 2005 et va en subir un second en 2014, la ligne T2 a été prolongée en 2003 et va se voir ajouter en 2012 une branche pour desservir Eurexpo. Trente-sept rames Citadis 302 des lignes T1 et T2 sont remisées au Centre de maintenance de la Porte des Alpes (UTTR - Unité de transport tramway) à Saint-Priest.

La ligne T3 a été inaugurée en 2006. Aussi appelée «LEA», elle reprend le tracé de l'ancien chemin de fer de l'Est de Lyon. Les dix rames Citadis 302 sont remisées au Centre de maintenance de Meyzieu ZI (UTTL - Unité de Transport tramway LEA) à Meyzieu qui accueille aussi dix rames de la ligne T1.

La ligne T4 a été inaugurée en 2009. La ligne T4 sera prolongée au nord en 2013 en suivant le trajet de la ligne T1. Les seize rames Citadis 302 sont remisées au Centre de maintenance de la Porte des Alpes (UTTR - Unité de transport tramway) à Saint-Priest.

La ligne Rhônexpress a été inaugurée en 2010. Appelée «LESLYS» durant sa construction, elle reprend le tracé de la ligne T3 et se prolonge jusqu'à l'aéroport Lyon-Saint Exupéry. Les sept rames Stadler Tango sont remisées au Centre de maintenance de Rhônexpress à Meyzieu qui est situé juste à côté de celui de la ligne T3. La ligne Rhônexpress n'est pas accessible avec la tarification TCL car ce n'est pas une ligne TCL, en effet le Rhônexpress dépend du conseil général du Rhône.

Lignes Tramway de Lyon Ligne T1 Tramway de Lyon Ligne T2 Tramway de Lyon Ligne T3 Tramway de Lyon Ligne T4 Tramway de Lyon Ligne Rhônexpress
Photo Ligne T1 TCL Pont Gallieni Ibou.JPG Ligne T2 TCL approche Vinatier Ibou.JPG T3 Vaulx La Soie-Billy.jpg VénissieuX.jpg Rhonexpress quai provisoire LYS Ibou.JPG
Année d'ouverture : 2001 2001 2006 2009 2010
Terminus 1 Hôtel de Région
Montrochet
Perrache Gare Part-Dieu
Villette
Hôpital
Feyzin Vénissieux
Gare Part-Dieu
Villette
Terminus 2 La Doua
IUT-Feyssine
Saint-Priest
Bel-Air
Meyzieu ZI Jet d'Eau
Mendès France
Aéroport Lyon-Saint Exupéry
Dernière extension : 2005 2003 jamais jamais jamais
Type de conduite : Manuelle Manuelle Manuelle Manuelle Manuelle
Materiel roulant : Citadis 302 Citadis 302 Citadis 302 Citadis 302 Stadler Tango
Nombre de stations : 23 29 10 18 4
Longueur (km) : 9,400 14,900 14,600 10,000 22,000
Interstation moyenne (mètres) : 428,7 532 1460 N.C. 5500
Fréquentation journalière N.C. N.C. N.C. N.C. N.C.

L'ancien réseau de tramway fonctionna de 1879 à 1957 et compta plus de trente lignes à son apogée.

Autobus et Trolleybus

Trolleybus de la ligne C1 à la Cité internationale de Lyon.
Trolleybus sur une ligne régulière, place des Terreaux (Lyon).
Trolleybus de la ligne 6 à Jardin des Plantes.
Autobus de la ligne 16 à Vaulx-en-Velin La Soie.
Midibus de la ligne 84 à Gare de Vaise
Midibus de la ligne 91 sur la place Bellecour.

Le réseau routier e surface des TCL se compose de 132 lignes de trolleybus et d'autobus, régulières ou à la demande. Bien que largement réduit par rapport à son extension des années 1950, Lyon possède encore le plus important réseau de trolleybus de France avec ses huit lignes devant Limoges (5 lignes) et Saint-Étienne (1 ligne).

Lignes majeures

Article détaillé : Lignes de bus de Lyon majeures.
Article détaillé : Trolleybus de Lyon.

Les lignes majeures, anciennement «lignes fortes Cristalis», sont un ensemble de vingt-six lignes structurantes exploitées avec des trolleybus ou des autobus. Elles sont actuellement exploitées avec des véhicules très différents :

  • Les trolleybus articulés Irisbus Cristalis ETB18, ayant une livrée spécifique à dominante grise avec un "C" blanc stylisé et circulant sur les lignes C1 à C3 ;
  • Les trolleybus standards Irisbus Cristalis ETB12, ayant la livrée classique et circulant sur les lignes C4, C11, C14 et C18 ;
  • Les autobus articulés Irisbus Citelis 18, circulant sur les lignes C5, C8, C10, C12, C18, C20, C24 et C25 ;
  • Les autobus standards Irisbus Citelis 12, circulant sur les lignes C6, C7, C9, C13, C19, C22 et C26 ;
  • Les autobus standards Irisbus Citelis Line, circulant sur les lignes C16 et C23 ;
  • Les autobus standards Renault/Irisbus Agora Line, circulant sur les lignes C15, C17 et C21.

Il y a actuellement vingt-six lignes fortes en service, indicées de C1 à C26, plus deux renforts express C20E et C24E.


Les lignes C1 et C2 et en partie C3 disposent d'aménagement de voiries (portions de sites propres, priorité aux feux), d'abribus avec distributeurs de tickets (à certaines stations importantes), d'écrans d'information (informations sur la ligne, les prochains arrêts, le réseau, des actualités locales, l'horoscope)... les classant en entrée de gamme du concept BHNS (Bus à Haut Niveau de Service). Ces trois lignes sont exploitées en self-service.

L'ensemble des lignes de trolleybus, à l'exception de la ligne S6 reliant Hôtel de ville - Louis Pradel à Croix-Rousse font partie des lignes majeures.

Lignes d'autobus régulières

Article détaillé : Autobus de Lyon.

Le réseau TCL compte plus d'une centaine de lignes de bus régulières exploitées en bus standards ou articulés. Ces lignes sont numérotés de 2 à 100. Certaines de ces lignes ne fonctionnent pas toute l'année comme la ligne 83 qui dessert le parc de Miribel-Jonage ou la ligne 100 «Bus Eurexpo» qui ne fonctionne qu'en cas d'évènement à Eurexpo comme le salon de l'Automobile par exemple. Il existe aussi des lignes Express et trois lignes dédiées à la desserte des zones industrielles de l'Est lyonnais numérotées Zi1, Zi2 et Zi3.

Depuis le mois de juillet 2006, la montée porte avant a été réintroduite sur l'ensemble des lignes à l'exception des lignes C1 à C3.

Soyeuses

En complément des lignes régulières, le réseau TCL dispose dans certaines communes du Grand Lyon ou de certains arrondissement de Lyon de navettes à recette garantie assurant des dessertes locales de quartiers en quartiers.

Les navettes deviennent à partir du 29 août 2011 des lignes de desserte locale dites «Soyeuses», cette catégorie de lignes englobera aussi la ligne 6. L'ensemble des actuelles navettes seront reconduites à l'exception de la navette de Saint-Georges qui est supprimée et accueillera une nouvelle ligne à Neuville.

Transport à la demande «ResaGO»

Le réseau dispose aussi de quatre services de transport à la demande sur réservation téléphonique :

  • La ligne R1, assurant la liaison entre le Quai des Étroits à la Mulatière et la Gare de Lyon-Perrache ;
  • La ligne R2, qui remplace la ligne 84 en heures creuses ;
  • La ligne R3, qui assure la liaison entre le centre de Givors et son cimetière située à l'écart de la ville ;
  • La ligne R4, qui assure une liaison pour desservir Crépieux Les Brosses à Rillieux-la-Pape.

Avenir du réseau

Extension des lignes de métro et de tramway

D'ici à la fin du plan de mandat en 2014, de nombreuses extensions du métro et du tramway auront été réalisés[10] : Le Métro B à Oullins en 2013, le T1 à Debourg via le Musée des Confluences en 2014, la branche Eurexpo du T2 en 2012 (baptisée T2+) , la desserte du futur stade des lumières par le T3 et le prolongement du T4 au campus scientifique de la Doua en 2013.

Restructuration du réseau de surface

Le réseau de bus et de trolleybus de l'agglomération lyonnaise a été profondément remanié le 29 août 2011 [11]. Ce projet nommé «Atoubus» prévoit la hiérarchisation du réseau en trois grandes familles de lignes : Majeures (dont les lignes C actuelles), complémentaires et spécifiques. Les lignes les plus faiblement fréquentés seront purement et simplement supprimées. La réorganisation du réseau s'accompagnera du retrait des plus anciens bus du réseau, à savoir les Renault R312, Renault Citybus, Renault PR118 et Gruau MG36. La restructuration du réseau permettra le début de la création de la ligne express de l'ouest lyonnais (LEOL) sur le trajet de la ligne C24.

i-TCL

En avril 2008, le SYTRAL annonce l'expérimentation d'un nouveau système de communication destiné pour les usagers des tramways et des trolleybus[12]. Ce système de double écrans permet d'informer en temps réel des évolutions du réseaux et des incidents éventuels. L'écran de droite fournissant des informations locales, la météo, les expositions en cours, l'horoscope ainsi que l'actualité de l'ASVEL et de l'OL, etc. L'écran de gauche étant dédié à la ligne, il permet de connaitre les correspondances à chaque arrêt, le nom des prochains arrêts, les institutions publiques à proximité... Actuellement, les lignes C1, T1, T2 et T3 sont partiellement équipées. En tout, c'est 11 rames de tram qui informent les voyageurs en temps réel. La société SDM System qui à développé en partenariat avec le SYTRAL ce nouveau mode de communication, utilise la technologie T-DMB, qui permet une réception en situation mobile à l'échelle d'une ville ou d'une agglomération de contenus multimédias (textes, images, vidéos) par voie hertzienne terrestre.

e-Técély

Notes, source et références

Bibliographie

  • Jean Arrivetz, Histoire des transports à Lyon, Lyon, Graphisme Édition Réalisation, 1966, 154 p. 
  • Jean Arrivetz, Lyon, du tram au tram, Chanac, Éditions La Régordane, 2001, 112 p. (ISBN 978-2-906984-37-0) (LCCN 2001386492) 
  • P. Laederich, « Les transports lyonnais - 1re partie : le temps des tramways », dans Connaissance du Rail, N°48 (Septembre 1984) (ISSN 0222-4844) 
  • P. Laederich, « Les transports lyonnais - 2e partie : des tramways aux trolleybus », dans Connaissance du Rail, N°49 (Octobre 1984) (ISSN 0222-4844) 
  • P. Laederich, « Les transports lyonnais - 3e partie : des tramways au métro », dans Connaissance du Rail, N°50 (Novembre 1984) (ISSN 0222-4844) 

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes


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