- Avion de ligne
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Un avion de ligne désigne un appareil utilisé pour le transport de passagers sur des bases commerciales. Ils sont, le plus souvent, exploités par des compagnies aériennes qui en sont propriétaires ou locataires. Ils desservent des lignes régulières ou sont affrétés pour le transport de groupes à partir et à destination d'aéroports commerciaux.
La grande majorité des avions de ligne en service sont conçus exclusivement pour ces types d'utilisations mais dans la première moitié du XXe siècle ils ont souvent été développés à partir d'avions militaires de type bombardier ou transport. Beaucoup existent aussi en version cargo pour le transport de fret ou en version combinée passagers-cargo. Les anciens appareils revendus sur le marché de l'occasion sont souvent transformés pour le transport du fret. Quelques appareils ont été aménagés pour le transport de personnalités (chefs d'État), sont utilisés comme avions d'affaires ou connaissent des applications militaires (transport de troupe, ravitaillement en vol, etc.).
Sommaire
Définition et types
La définition varie suivant les pays mais il s'agit typiquement d'avions équipés de plus de 20 sièges pour passagers et dont la masse à vide est supérieure à 22 680 kg. En deçà de ces limites on parle d'avions taxis et d'avions d'affaires, qui ne sont pas soumis aux mêmes règles d'exploitation.
Les avions de lignes sont classés en court / moyen / long courriers. Cette définition n'est pas normalisée. Par exemple, Air France appelle court courrier les vols intérieurs, moyen-courrier les vols européens et nord-africain, long-courrier les vols plus lointains et en particulier transocéaniques. De manière générale, les vols court-courriers sont d'une distance de l'ordre de 500 km, les moyen-courriers concernent les vols dont la durée n'excède pas 3h à 3h30 et dont la distance est inférieure à 5 000 km, et les vols long-courriers atteignent 15 000 km de distance. De même on parle de petit / moyen / gros porteur pour désigner les avions capables d'emporter moins de 70 / entre 70 et 200 / plus de 200 passagers. Le développement d'avions susceptibles d'emporter plus de 500 passagers ouvre la catégorie des très gros porteurs.
Tous les avions moyen ou long-courriers sont propulsés par réacteurs. Les avions court-courriers, ou avions de transports régionaux, sont équipés aussi bien de réacteurs que de turbopropulseurs (entraînant une hélice). Les avions à turbopropulseurs volent à des vitesses inférieures (environ 450 à 500 km/h) à celles des jets, mais consomment moins et se révèlent économiquement intéressants sur les petites distances.
Constructeurs
Le segment des avions régionaux ou court-courriers compte un nombre plus important de constructeurs que les moyen ou long-courriers et constitue souvent le segment d'entrée pour le marché aéronautique, les contraintes financières et technologiques étant plus faibles. On trouve actuellement ATR (France/Italie), Bombardier (Canada), Embraer (Brésil). De nombreux projets russe, chinois, japonais sont actuellement en développement[1].
L'industrie aéronautique s'est développée après la Seconde Guerre mondiale. Grâce aux innovations militaires de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre froide et grâce à leur puissance financière, les constructeurs américains, Boeing, Douglas et Lockheed dominent le marché mondial. Ils possèdent jusqu’à la fin des années 1970 plus de 80% de part de marché[2].
D'autres acteurs étaient présents, les soviétiques Tupolev, Iliouchine, Antonov, et les européens, Sud-Aviation, Dassault, Fokker, De Havilland, Vickers, Hawker-Siddeley, British Aircraft Corporation, Dornier[1].
Mais les européens, trop dispersés, n'arrivent pas à s'imposer. En mai 1955, le français Sud-Aviation propose le Sud-Est 210 Caravelle. C'est le quatrième avion civil à réaction au monde et le plus grand succès commercial européen d'après guerre. Un succès mitigé à cause en particulier du Douglas DC-9. En mars 1973, la dernière Caravelle est livrée à Air Inter : 280 exemplaires auront été produits en tout. C'est à comparer aux 976 exemplaires du concurrent direct DC-9 lancé en 1963 par Douglas et fabriqué jusqu'en 1982, ou encore aux 1831 exemplaires du Boeing 727 lancé en 1962 et produit jusqu'en août 1984[2].
Les très longs et très coûteux développements pour des nouveaux appareils dont le succès commercial n'est pas garanti a conduit d'autre part à une réduction progressive du nombre d'intervenants. Ainsi, les coûts de développement et les retards de livraison sur le programme DC-9 provoquent de telles difficultés financières pour Douglas que Douglas Aircraft Company fusionne avec son compatriote McDonnell Aircraft Corporation en avril 1967[2]. Les constructeurs européens pour leur part se sont associés au sein d'un groupement d'intérêt économique, Airbus, en 1970. Lockheed quant à lui a cessé son activité aéronautique civile pour se concentrer sur l'aviation militaire en 1982[2]. Enfin, en 1997, Boeing rachète Mc Donnell Douglas. Au final, en 1998, restent seulement deux constructeurs pour se partager le marché des avions de plus de 110 places : Boeing et Airbus[1].
Entre 1970 et 1987, Airbus s'impose comme le deuxième constructeur aéronautique mondial, reléguant Mc Donnell Douglas à la troisième place. En 1975, Airbus possède 10% de parts de marché. En 1979 : 26%. 1976 fut une année particulièrement difficile : Airbus ne reçu aucune commande. L'A310, un dérivé du A300, est lancé en 1978. Airbus produisait 5 avions /mois en 1980, 16 avions /mois en 1991, 20 /mois en 1995[3].
Les moyen et long courriers
On constate une fracture nette entre les fabricants d'avions moyen- et long-courriers, avions de transport de plus de 100 ou 110 places, et les court-courriers de 20 à 110 places. Depuis 1998, il ne reste que deux constructeurs : Airbus en Europe et Boeing aux États-Unis, capables de développer les avions de plus de 110 places. Ils se partagent le marché mondial pratiquement à égalité et se livrent une concurrence sans merci.
En 2008 selon les chiffres de FlightInsight, Boeing et Airbus avaient une part de marché pour la flotte totale des avions en activité dans le monde de respectivement 57% et 32% sur les gros porteurs et de 64% et 28% sur les moyen-courriers. Autrement dit, ces deux constructeurs ont fabriqués l'essentiel des avions en service à ce jour dans le monde[4].
Cependant, les constructeurs d'avions régionaux tendent à développer des avions moyens courriers concurrents des Airbus A320 et Boeing 737. Ainsi Bombardier (Canada), COMAC (Chine) ou OAK (Russie).
Airbus
Le programme Airbus a été lancé le 29 mai 1969 avec la création d'un groupement d'intérêt économique (GIE) en décembre 1970 associant la France et l'Allemagne. Ils sont rejoints par l'Espagne en 1971 et par la Grande-Bretagne en 1979. Côté français, l'entreprise est l'Aérospatiale (la Société nationale industrielle aérospatiale, née de la fusion de Sud-Aviation, de Nord-Aviation et de la SEREB le 1.01.1970), côté allemand l'entreprise est Deutsche Airbus (regroupement de Messerschmitt-Bölkow-Blohm et de VFW-Fokker), et coté espagnol c'est la CASA. Le britannique Hawker-Siddeley est associé depuis le début au projet et s'occupe des ailes, mais les Britanniques ne rentreront dans le GIE qu'en 1979, lorsque British Aerospace (fusion en avril 1977 de Hawker-Siddeley, de Scottish Aviation et de British Aircraft Corporation) prend 20% du GIE[2].
Le GIE Airbus a été créé pour concurrencer les constructeurs américains qui détenaient 80% du marché aéronautique civil/commercial. Il s'agissait de se regrouper pour permettre aux projets de connaître suffisamment de ventes pour être viables économiquement. Les ambitions initiales étaient de constituer une gamme complète d'avions avec au moins 30% de parts du marché mondial. Pour se faire une place sur le marché, Airbus a cherché à se différencier par un haut niveau de technologie, ce devait être son avantage compétitif. Ainsi, des concepts novateurs :
- un plancher de cabine surélevée pour un meilleur conditionnement du fret et ainsi augmenter la profitabilité de chaque vol
- un nouveau dessin des ailes pour une meilleur portance, et de meilleur performances aérodynamiques
- utiliser des matériaux composites pour gagner en poids
- des transmission électriques
- l'assistance numérique au pilotage
- le concept de "familles" : les différents modèles de la gamme doivent intégrer un maximum de caractéristiques communes, en particulier au niveau du poste de pilotage, de façon à faciliter la formation du personnel naviguant et à diminuer les coûts de maintenance[5].
En 2001, le GIE devient une SAS détenue à 80% par EADS et à 20% par British Aerospace.
En 2003, Airbus devient pour la première fois le premier constructeur par le nombre d'avions livrés, avec 305 livraisons et 52% du marché mondial.
En sept 2006, EADS rachète les 20% de British Aerospace[5].
Voici maintenant les principales caractéristiques des produits Airbus proposés à l'heure actuelle :
AIRBUS Modèle Nombre de places[6] Rayon d'action en km[6] Vitesse[6] Nombre de réacteurs[6] Motorisation choix 1[7] Motorisation choix 2[7] Motorisation choix 3[7] Date de lancement[8] Premières livraisons[8] Prix en millions de dollars US, début 2011[9] Nombre de commandes fermes à fin 2010[10] A318 107 places 5750 km Mach 0.82 2 CFMI CFM56-5 Pratt&Whitney PW600 avril 1999 octobre 2003 65.2 83 A319 124 places 6650 km Mach 0.82 2 CFMI CFM56-5 IAE V2500 juin 1993 avril 1996 77.7 1502 A320 150 places 5950 km Mach 0.82 2 CFMI CFM56-5 IAE V2500 mars 1984 mars 1988 85.0 4502 A321 185 places 5500 km Mach 0.82 2 CFMI CFM56-5 IAE V2500 novembre 1989 janvier 1994 99.7 857 A330-200 253 à 293 places 12500 km Mach 0.86 2 General Electric CF6-80E1 Pratt&Whitney PW4000-100 Rolls-Royce Trent 700 juin 1987 décembre 1993 200.8 556 A330-300 295 à 335 places 10500 km Mach 0.86 2 General Electric CF6-80E1 Pratt&Whitney PW4000-100 Rolls-Royce Trent 700 juin 1987 décembre 1993 222.5 482 A330-200F fret, 109 tonnes 7400 km Mach 0.86 2 Pratt&Whitney PW4000-100 Rolls-Royce Trent 700 juin 1987 décembre 1993 203.6 68 A340-200 261 à 300 places 12400 km Mach 0.86 4 CFMI CFM56-5C4 juin 1987 janvier 1993 246 A340-300 295 places 13700 km Mach 0.86 4 CFMI CFM56-5C4/P juin 1987 janvier 1993 222.5 A340-500 313 places 16670 km Mach 0.86 4 Rolls-Royce Trent 500 juin 1987 janvier 1993 261.8 36 A340-600 380 places 14600 km Mach 0.86 4 Rolls-Royce Trent 500 juin 1987 janvier 1993 275.4 97 A350-800 270 places 15400 km Mach 0.85 2 Rolls-Royce Trent XWB novembre 2006 prévue mi 2016[11] 236.6 158 A350-900 314 places 15000 km Mach 0.85 2 Rolls-Royce Trent XWB novembre 2006 prévue fin 2013[11] 267.6 350 A350-1000 350 places 14800 km Mach 0.85 2 Rolls-Royce Trent XWB novembre 2006 prévue mi-2017[11] 299.7 75 A380-800 525 places 15200 km Mach 0.89 4 Rolls-Royce Trent 900 Engine Alliance GP7200 décembre 2000 octobre 2007 375.3 234 A380F fret, 252.2 tonnes 10400 km Mach 0.89 4 Rolls-Royce Trent 900 Engine Alliance GP7000 décembre 2000 version suspendue[12] 0[12] Airbus a lancé fin 2010 le programme NEO (New Engine Option) pour sa famille de moyen-courriers, qui consiste à remotoriser les A319, A320, A321 et leur adjoindre des sharklets aux extrémités des ailes, afin de réduire leur consommation de carburant de 15%, leurs émissions de NOx, de bruit, et réduire également les frais de maintenance. Les compagnies aériennes auront le choix pour la motorisation entre le LeapX de CFM International et le PurePower PW1100G de Pratt & Whitney[13],[14].
Ces nouvelles versions devraient être mises en service en octobre 2015[11], le prix de l'option NEO est de 6.2 millions de dollars US.
- CFMI = CFM International, coentreprise détenue à parité par General Electric (USA) et Safran (France)[7].
- Engine Alliance, coentreprise détenue à parité par General Electric (USA) et Pratt & Whitney (USA)[7].
- IAE = International Aero Engines, coentreprise détenue à 32.5% par Pratt & Whitney (USA), à 32.5% par Rolls-Royce (UK), à 23% par Japanese Aero Engines Corporation (Japon) et à 12% par MTU Aero Engines (Allemagne)[7].
Boeing
Boeing a été fondé à Seattle (Washington) le 15 juillet 1916 par William E. Boeing et George Conrad Westervelt. Nommée d'abord B&W, l'entreprise est ensuite rebaptisée Pacific Aero Products puis Boeing Airplane Company. La première commande de l'entreprise est un ensemble de cinquante hydravions pour l'US Navy en 1917 lors de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Mais à l'issue de la guerre, l'entreprise, suite à la réduction des commandes militaires, doit se diversifier : elle se lance dans la construction d'avions pour le transport postal et le transport de passagers, des activités naissantes. Son activité militaire permet alors de faciliter le développement et la construction de ces nouveaux avions.
En 1927, Boeing crée la filiale Boeing Air Transport, pour s'occuper du transport aérien et de la liaison aéropostale San Fransisco-Chicago. Boeing Air Transport fusionne en 1928 avec Pacific Air Transport.
En 1929, Boeing se rapproche du motoriste Pratt & Whitney et forment ensemble la United Aircraft and Transport Corporation, l'UATC. UATC rachète ensuite d'autres acteurs du secteur aéronautique, tels que Stearman Aircraft Co, Boeing Aircraft of Canada, Chance Vought, Sikorsky, Northrop, Standard Steel, Propeller, Varney Airlines... et suite à cette concentration verticale, UTAC devient présent dans tous les domaines de l'aéronautique, depuis la fabrication des aérostructures aux moteurs en passant par les compagnies aériennes.
En 1933, le révolutionnaire 247 est lancé. C'est le premier avion de ligne moderne : il est beaucoup plus rapide, plus sûr, plus facile à piloter que les autres avions.
En 1934, une réglementation anti-trust se met en place et force l'éclatement de l'UATC : la loi Black-McKellar sur l'US Air Mail interdit à une même entreprise d'être présente à la fois dans le transport aérien et dans la construction des avions. Une compagnie aérienne doit ainsi être indépendante de tout constructeur pour obtenir l'autorisation de transport postal[15]. En septembre 1934, United Aircraft and Transport Corporation se scinde donc en 3 sociétés indépendantes[15] :
- United Air Lines dans le transport aérien
- Boeing Airplane Company qui regroupe les activités à Seattle, au Canada et Stearman à Wichita (Kansas)
- United Aircraft Corp regroupe Hamilton Aero, Pratt & Whitney, Sikorsky Aircraft, Chance Vought, Standard Steel Propeller
Lors de la concentration de l'industrie aéronautique et de défense américaine des années 1990, Boeing a racheté les activités défense et espace de Rockwell International en 1996, Mc Donnell Douglas en 1997, le britannique Hawker en 2000 et De Havilland Australia la même année. Boeing est alors leader mondial dans les secteurs de l'aéronautique civile et militaire. Les avions commerciaux ne sont donc aujourd'hui qu'une filiale d'un vaste groupe présent dans l'aéronautique militaire, les hélicoptères, les satellites, les missiles, les fusées. Boeing est également un acteur du programme International Space Station[5].
Mais Boeing doit maintenant faire face à la concurrence accrue d'Airbus et à l'apparition de nouveaux intervenants en Chine, Russie, Canada, Japon, Brésil[5].
Le siège social de Boeing est à Chicago (Illinois), ses deux plus grandes usines sont à Wichita (Kansas), et Everett, près de Seattle (Washington).
BOEING Modèle Nombre de places[16] Rayon d'action en km[16] Vitesse[16] Nombre de réacteurs[16] Motorisation choix 1[7] Motorisation choix 2[7] Motorisation choix 3[7] Date de lancement[16] Premières livraisons[16] Compagnie de lancement[16] Prix en millions de dollars US début 2011[17] Nombre de commandes fermes à fin 2010[18] 737-600 110 à 132 places 5970 km Mach 0.82 2 CFMI CFM56-7 mars 1995 3e trimestre 1998 SAS 56.9 69 737-700 126 à 149 places 6370 km Mach 0.82 2 CFMI CFM56-7 novembre 1993 décembre 1997 Southwest 67.9 1522 737-800 162 à 189 places 5765 km Mach 0.82 2 CFMI CFM56-7 septembre 1994 printemps 1998 Hapag-Lloyd 80.8 3614 737-900ER 180 à 215 places 6045 km Mach 0.82 2 CFMI CFM56-7 juillet 2005 2007 Lion Air 85.8 275 767-200ER 181 à 224 places 12195 km Mach 0.80 2 General Electric CF6-80C2 Pratt&Whitney PW4000-14 décembre 1982 mars 1984 El Al 144.1 121 767-300ER 218 à 350 places 11070 km Mach 0.80 2 General Electric CF6-80C2 Pratt&Whitney PW4000-14 mars 1987 mars 1988 American Airlines 164.3 569 767-400ER 245 à 375 places 10 415 km Mach 0.80 2 General Electric CF6-80C Pratt&Whitney PW4000-14 mars 1997 septembre 2000 Continental Airlines 180.6 38 767-300 Freighter fret, 185 tonnes 6025 km Mach 0.80 2 General Electric CF6-80C2 janvier 1993 octobre 1995 United Parcel Service 167.7 84 787-3 290 à 330 places 4650 à 5650 km Mach 0.85 2 Rolls-Royce Trent 1000 General Electric GEnx-1B avril 2004 annulé 787-8 210 à 250 places 14200 à 15200 km Mach 0.85 2 Rolls-Royce Trent 1000 General Electric GEnx-1B avril 2004 prévue 3ème trimestre 2011[19] 185.2 613 787-9 250 à 290 places 14800 à 15750 km Mach 0.85 2 Rolls-Royce Trent 1000 General Electric GEnx-1B avril 2004 prévue 3e trimestre 2011[19] 218.1 234 777-200 305 à 440 places 9700 km Mach 0.84 2 General Electric GE90-77B Pratt&Whitney PW4000-112 Rolls-Royce Trent 800 octobre 1990 mai 1995 United Airlines 777-200ER 301 à 440 places 14305 km Mach 0.84 2 General Electric GE90-94B Pratt&Whitney PW4000-112 Rolls-Royce Trent 800 octobre 1990 février 1997 British Airways 232.3 429 777-200LR 301 places 17445 km Mach 0.84 2 General Electric GE90-110B1 février 2000 février 2006 Pakistan International Airlines 262.4 56 777-300 368 à 550 places 11120 km Mach 0.84 2 General Electric GE90-94B Pratt&Whitney PW4000-112 Rolls-Royce Trent 800 juin 1995 mai 1998 Cathay Pacific Airways 60 777-300ER 365 places 14594 km Mach 0.84 2 General Electric GE90-115B février 2000 avril 2004 Air France 284.1 451 777 Freighter fret, 103 tonnes 9038 km Mach 0.84 2 General Electric GE90-110B1 mai 2005 février 2009 Air France 269.1 79 747-8 Intercontinental 467 places 14815 km Mach 0.85 4 General Electric GEnx-2B67 novembre 2005 prévue fin 2011[12] Lufthansa 317.5 33 747-8 Freighter fret, 140 tonnes 8130 km Mach 0.85 4 General Electric GEnx-2B67 novembre 2005 prévue fin 2010[12] Cargolux 319.3 74 Les nouveaux arrivants
De nouveaux intervenants développent actuellement des moyen-courriers : le canadien Bombardier, la holding d'aéronautique russe OAK et la société aéronautique chinoise COMAC. Ce sont des entreprises qui développent ou ont déjà développé des avions régionaux.
- Bombardier
Bombardier développe actuellement la gamme CSeries, avec le CS-100 et le CS-300, qui se positionnent en concurrents des Boeing 737-600 et Airbus A318 ou A319. La société a déjà reçu des commandes de Lufthansa dès juillet 2008 pour 30 CS-100 et de Lease Corporation International pour 3 CS-100 et 17 CS-300. Le premier vol est prévu pour 2012 avec une mise en service en 2013 pour le CS-100 et en 2014 pour le CS-300[20].
- CS-100 : 100 à 125 passagers
- CS-300 : 119 à 145 passagers
Ces avions seront motorisés par Pratt & Whitney. Le rayon d'action prévu est de 4000 km en version standard, une version ER à rayon d'action étendu (5 500 km) est également prévue[21].
- OAK
OAK ou United Aircraft Corporation est une holding d'État créée en 2006 pour regrouper les différents constructeurs aéronautiques russes : Sukhoï, MiG, Irkut, Iliouchine, Tupolev, Yakovlev, Beriev. C'est via ses filiales Irkout et Yakovlev que le holding développe et produira l'appareil russe moyen courrier : le MS-21. L'Irkout MS-21 doit remplacer les Tupolev Tu-154 et concurrencer le B737 et l'A320. Trois versions sont prévues : le MS21-200 de 150 places, le MS21-300 de 180 places et le MS21-400 de 210 places. Chaque modèle devrait être proposé en version standard (STD) et en version à rayon d'action étendu (ER), voire en version à très long rayon d'action (LR) pour le -200. Les premiers vols sont prévus pour 2014 avec des premières livraisons en 2016. L'investissement total nécessaire est estimé à 3 milliards de dollars et les avions devraient être assemblés dans l'usine Irkout de Irkoutsk. Deux offres de réacteurs devraient être proposées, à savoir le réacteur russe PD-14 d'Aviadvigatel et un réacteur étranger, le PW1400G de Pratt & Whitney[20]. Il est prévu d'exporter 75% de la production et de gagner 10% de parts de marché sur le marché mondial des 150-220 sièges[22].
- COMAC
Commercial Aircraft Corporation of China (COMAC), basée à Shanghaï, a été fondée le 11 mai 2008 pour développer, produire et commercialiser un avion de ligne moyen-courrier, le Comac C919. L'État chinois est l'actionnaire majoritaire de la Comac, avec 58% du capital ; 26% sont par ailleurs possédés par AVIC[23].
Le Comac C919 est un avion de 168 à 190 passagers qui doit concurrencer l'A320 et le B737. Les premières livraisons sont prévues pour 2016. Deux versions sont prévues, une version standard de 4 000 km de rayon d'action et une version à rayon d'action étendu (5 500 km)[24]. Les ambitions sont de capter un tiers du marché mondial, à égalité avec Boeing et Airbus. Les chinois comptent d'abord sur leur immense marché domestique[23]. Ce projet a été décidé lors du 11ème plan quinquennal pour la période 2006-2011. Le C919 doit effectuer son premier vol en 2014. Il sera d'abord motorisé par le Leap-X de CFMI en attendant un réacteur chinois[20]. COMAC a signé un protocole d'accord avec le motoriste allemand MTU Aero Engines en janvier 2010 en vue de produire ce réacteur d'ici 2020[25].
Les courts courriers
Encore appelés avions de transport régionaux, les courts courriers se décomposent en deux catégories[26] :
- les turbopropulseurs avec le franco-italien ATR et le canadien Bombardier ;
- les jets à turboréacteurs avec le brésilien Embraer, le canadien Bombardier, et nouvellement Sukhoï, qui développe le premier avion commercial russe depuis la fin de l'ère soviétique, le chinois ACAC et le japonais Mitsubishi Heavy Industries.
Les différents modèles d'avions régionaux commercialisés en 2008
- Le ARJ-21 est le premier avion commercial chinois. Il est produit par AVIC Commercial Aircraft Corporation (ACAC), une entreprise d'État chinoise détenue à 57% par l'Etat[23]. Cet avion de 78 à 105 passagers est décliné en plusieurs versions, l'ARJ21-700 de 78 à 90 places, l'ARJ21-900 de 98 à 105 places, et une version cargo de charge utile maximale de 10 tonnes[27]. L'ARJ21-700 a effectué son premier vol le 28 novembre 2008 et réunit début 2011 340 commandes[28].
- Le MRJ (Mitsubishi Regional Jet) est un avion régional à turboréacteurs disponible en deux versions : le MRJ-70 de 78 à 80 passagers et le MRJ-90 de 86 à 96 passagers. Cet avion est construit par Mitsubishi Aircraft Corporation, une société détenue à 80% par Mitsubishi Heavy Industries. Le MRJ est motorisé par le PurePower PW1000G de Pratt & Whitney[29]. Les premières livraisons doivent se faire en 2014 avec pour compagnie de lancement All Nippon Airways. C'est le premier avion civil commercial fabriqué par le Japon depuis les années 1960 et un petit jet qui ne parvint jamais à être rentable, le NAMC YS-11[30]. Le MRJ est fabriqué à partir d'alliages d'aluminium et s'appuie sur des fournisseurs tels que Rockwell Collins pour l'avionique, Hamilton Sundstrand pour les systèmes électriques et les équipements de contrôle de l'air, Spirit pour des éléments d'infrastructure, ou encore Boeing qui assistera Mitsubishi Aircraft Corporation pour la commercialisation et la maintenance de l'avion[31].
- La holding aéronautique d'État russe OAK propose le SuperJet 100 (SSJ-100) via sa filiale Sukhoï et la société Sukhoï Civil Aircraft Company (SCAC) et les bureaux d'études Iliouchine et Yakovlev. NPO Saturn a créé une joint-venture avec le français SNECMA, Powerjet, pour produire les réacteurs SaM-146 affectés au SSJ-100. NPO Saturn est déjà le motoriste de tous les chasseurs de Sukhoï. Le SSJ-100 doit remplacer les vieux appareils en service sur les lignes régionales russes : les Yakovlev Yak-40 et Yak-42 et les Tupolev Tu-134. Trois versions sont proposées : le SSJ100-75 de 78 passagers, le SSJ100-95 de 98 passagers, et une version de 110 places encore à l'étude. Son principal concurrent sur son marché domestique est le Tupolev Tu-334[32]. Le premier vol commercial a été effectué en avril 2011.
Les différents modèles proposés en 2008 sont[33] :
- ATR : 42, 72 (46 à 72 places)
- Bombardier à turbopropulseurs : Q100, Q200, Q300, Q400 (37 à 78 places)
- Bombardier à réacteurs : CRJ200, CRJ700, CRJ900, CRJ1000 (50 à 100 places)
- Embraer : Embraer 170, Embraer 175, Embraer 190, Embraer 195, ERJ145 (50 à 122 places)
- ACAC : ARJ 21-700 (78 à 90 places)
- Sukhoï : SuperJet 75, SuperJet 100 (86 à 98 places)
- Antonov : Antonov 148 (70 à 80 places)
- Mitsubishi Aircraft Corporation : MRJ70, MRJ90 (70 à 96 places)
Livraisons de turbopropulseurs régionaux
Pays Constructeur 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 France Italie ATR 20 19 9 13 15 24 44 55 Canada Bombardier 54 29 18 19 28 48 66 54 Livraisons de jets régionaux
Pays Constructeur 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Canada Bombardier 148 180 214 142 113 64 62 56 Brésil Embraer 153 121 87 134 120 102 130 162 Avions remarquables
À la fin de la Seconde guerre mondiale, les compagnies aériennes ont souvent démarré leurs lignes en exploitant des Douglas DC-3 militaires reconvertis et dont la production avait dépassé les 10 000 exemplaires.
L'apparition des Douglas DC-4, puis DC-6 en concurrence avec les Lockheed Constellation et Super Constellation, propulsés par quatre moteurs à pistons, a permis l'ouverture des lignes transcontinentales puis transatlantiques (avec escales). Ils restent associés à l'image d'un transport aérien de luxe réservé à l'élite en concurrence avec le transport maritime.
Le Boeing 707, quadriréacteur pouvant emporter jusqu'à 180 passagers sur plus de 6 000 km, n'est pas le premier avion de ligne à réaction, mais c'est le premier dont le succès commercial a ouvert la voie au transport aérien de masse et aussi à la suprématie de Boeing sur le marché. Il a permis le développement d'une famille d'avions dont le Boeing 727, triréacteur court/moyen courrier, qui est longtemps resté l'avion le plus vendu au monde. Les autres constructeurs américains, Douglas avec les DC-8, DC-9 et DC-10 et Lockheed avec le Lockheed L-1011 TriStar n'ont jamais pu réellement concurrencer Boeing sans parler de la Caravelle construite par le constructeur français SNIAS-Aérospatiale dont le succès très relatif n'a jamais mis les constructeurs américains en péril mais a permis le maintien d'une capacité qui sera, plus tard, à l'origine d'Airbus.
Le Boeing 747, quadriréacteur pouvant emporter jusqu'à près de 500 passagers dans les versions à pont supérieur allongé ou capable de parcourir plus de 10 000 km dans les versions raccourcies, est, jusqu'en 2007 (où il sera rejoint sur le marché commercial par l'Airbus A380), le seul très gros porteur depuis 1968. Il est encore en service aujourd'hui et toujours construit dans des versions modernisées (séries -400 et prochainement -800).
En 1969, le Concorde, des constructeurs français, Aérospatiale, et anglais, British Aerospace, effectue son premier vol. Il s'agit du seul quadriréacteur capable d'emporter 100 passagers sur un vol transatlantique à Mach 2. Seules deux compagnies, Air France et British Airways, l'exploiteront, essentiellement sur les lignes Paris/Londres-New York jusqu'à son dernier vol en 2003. Des vols « charter » seront également affrétés.
En Europe, la création du consortium Airbus, qui regroupe les constructeurs français, britanniques, allemands et espagnols, permet de lancer l'Airbus A300, un bi-réacteur moyen/long courrier gros porteur, puis l'Airbus A310. Ils sont suivis de l'Airbus A320 et de ses dérivés : Airbus A321 (rallongé), Airbus A319 (raccourci) et enfin Airbus A318 (encore plus raccourci). Cette famille (autour de l'A320) constituait le premier appareil à disposer de commandes entièrement numériques ou « Fly-By-Wire ». La famille Airbus s'élargit ensuite avec l'Airbus A330 et l'Airbus A340. L'année 2005 voit le premier vol expérimental de l'Airbus A380, quadriréacteur long courrier et très gros porteur qui peut emporter jusqu'à 800 passagers sur deux ponts superposés. Ce dernier a effectué son premier vol commercial sous les couleurs de Singapore Airlines le 25 octobre 2007.
Utilisation des avions de ligne
Les avions de lignes sont conçus et développés pour le transport des passagers sur des bases commerciales. La plupart d'entre eux appartiennent ou sont loués à des compagnies aériennes qui les utilisent pour exploiter un réseau de lignes régulières. De nombreuses compagnies utilisent les mêmes appareils, ou souvent des appareils d'occasion, pour l'affrètement de vols au profit des organisateurs de voyages de groupes (compagnies charter).
La plupart des avions de lignes sont aussi vendus en version cargo pour le transport du fret ou en version combiné passagers-cargo. Pour des raisons économiques, le marché du transport du fret utilise surtout des avions de ligne d'occasion transformés.
Les premiers avions de ligne sont souvent issus de versions militaires destinées au bombardement ou au transport de troupes. Cette situation a duré jusqu'après la Seconde guerre mondiale lorsque l'essor du transport aérien a été suffisant pour soutenir le développement d'appareils spécifiques. Le Boeing 707 a fait l'objet d'un développement militaire simultané comme avion ravitailleur, le KC-135. Il servira ensuite de plateforme au développement de l'avion radar EC 135. En contrepartie les avions de ligne font maintenant l'objet de versions militaires basées sur la version civile.
Quelques avions de ligne sont aussi utilisés comme avion d'affaire, c'est-à-dire pour le transport de quelques passagers dans des conditions souvent luxueuses. Certains gouvernements utilisent un avion de ligne au profit de leurs dirigeants. Le plus célèbre est probablement le Boeing 747 du président des États-Unis connu sous le nom d'Air Force One.
Caractéristiques d'un avion de ligne
Les constructeurs effectuent une étude de marché pour décider le lancement d'un nouvel appareil. Les décisions principales portent sur la capacité (nombre de passagers) et la distance franchissable. À partir de là la définition de l'appareil doit prendre en compte les contraintes techniques, opérationnelles et économiques.
La notion de famille est très importante pour les compagnies. Deux des postes les plus importants du coût d'exploitation sont la maintenance et la formation des équipages. En développant des appareils ayant un grand nombre de caractéristiques communes aussi bien sur le plan matériel que logiciel les principaux constructeurs cherchent à s'assurer de la fidélité de leurs principaux clients. C'est ainsi que les constructeurs développent systématiquement des versions de leurs appareils utilisant, au choix de la compagnie, un propulseur conçu par l'un des trois fabricants mondiaux (Pratt & Whitney, SNECMA-GE ou Rolls-Royce) ou qu'Airbus a été le premier constructeur à utiliser une logique de pilotage et une planche de bord commune à tous ses modèles d'avions (grâce aux commandes numériques).
Vitesse de quelques avions commerciaux Date de mise en service Type d'avion Vitesse maximale en km/h Nombre de sièges 1925 Fokker F-VI 152 8 1928 Ford Stout 4-AT-B 179 14 1933 Boeing 247D 321 10 1934 Douglas DC-2 325 14 1936 Douglas DC-3 370 21 1942 Douglas DC-4A 443 55 1946 Lockheed L-049 504 55 1950 Lockheed 1049 595 95 1952 DH Comet 1 789 48 1959 Boeing 707 981 150 1970 Boeing 747 1070 350 1976 Concorde 2179 100 L'évolution du parc d'avions de ligne aux États-Unis entre fin 2000 et mi-2006
Ces données ne concernent que les compagnies membres de l'Air Transport Association of America et comprend les versions fret des appareils utilisé par celles-ci.
Type d'avion Fin 2000 Mi-2006 Airbus A320 217 337 Airbus A321 0 28 Airbus A330 6 29 Boeing 717 15 36 Boeing 727 505 152 Boeing 737 1 247 1 201 Boeing 747 171 126 Boeing 757 571 612 Boeing 767 326 323 Boeing 777 98 123 DC-8 117 65 DC-9 339 177 DC-10 146 52 MD-10 0 47 MD-11 52 79 MD-80 639 467 MD-90 21 16 Embraer 190 0 17 Fokker 100 115 0 Lockeed L-1011 34 4 TOTAL 4 881 4 315 Notes et références
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- La rivalité entre Boeing et Airbus, 1987-1998 sur Institut Pierre-Renouvin, septembre 2000
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- Industrie aéronautique et la Chine, décembre 2009
- Industrie aéronautique et la Chine, décembre 2009
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- « Avions de plus de 150 places : qui motorise quoi ? », dans Air & Cosmos, no 2176S, 12 juin 2009, p. 102
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- Airbus relève ses prix, celui de l'A380 grimpe de 8% sur lesechos.fr. Consulté le 18/01/2011
- Airbus, Passenger Aircraft sur airbus.com. Consulté le 18/01/2011
- Airbus : report de livraison pour deux versions du futur A350 sur lesechos.fr, juin 2011
- « le nouveau Boeing 747 prend son envol », dans La Tribune, no 4403, 8 février 2010, p. 18
- Airbus a décidé de remotoriser l'A320 pour une mise en service en 2016 sur lesechos.fr
- Airbus fête sa 10.000ème commande ! sur latribune.fr. Consulté le 18/01/2011
- Catherine et Jacques Legrand, Chronique de l’Aviation, Éditions Chronique – ACROPOLE, 2000, 1991
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- Russia's aerospace revival sur asianaviation.com, novembre 2010
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- « MTU prêt à aider la Chine à créer un constructeur de moteurs d'avions », dans La Tribune, no 4379, 5 janvier 2010, p. 20
- « {{{title}}} », dans Air&Cosmos, no 2166, 3 avril 2009, p. 10 à 15 Erreur dans la syntaxe du modèle Article
- ACAC ARJ21 sur avionique.free.fr, octobre 2009
- Le premier avion régional de conception chinoise a commencé ses essais par temps froid sur french.china.org.cn, janvier 2011
- Mitsubishi : Début de l'assemblage du MRJ sur aeroweb-fr.net, avril 2011
- Mitsubishi MRJ sur avionique.free.fr, octobre 2009
- Le MRJ, avion régional nippon, est entré en production sur lefigaro.fr, octobre 2010
- Famille SuperJet 100 sur avionique.free.fr, mai 2008
- « {{{title}}} », dans Air&Cosmos, no 2176S, 12 juin 2009, p. 52 Erreur dans la syntaxe du modèle Article
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