- Reserve du PSG
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Paris Saint-Germain Football Club
« PSG » redirige ici. Pour les autres significations, voir PSG (homonymie). Paris Saint-Germain FC Généralités Nom complet Paris Saint-Germain Football Club Surnom(s) PSG Nom(s) précédent(s) Stade Saint-Germain Date de fondation 1904 ; PSG FC depuis 1970 Statut professionnel juillet 1971-mai 1972,
puis depuis juillet 1974Couleurs Rouge, bleu et blanc Stade Parc des Princes
(45 500 places)Siège 24, rue du Commandant-Guilbaud
75016 ParisChampionnat actuel Ligue 1 Président Robin Leproux Entraîneur Antoine Kombouaré Joueur le plus capé Jean-Marc Pilorget (435) Meilleur buteur Pedro Miguel Pauleta (109) Site web www.psg.fr Palmarès National[1] Championnat de France (2)
Coupe de France (7)
Coupe de la Ligue (3)International[1] Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes (1) Maillots Domicile Extérieur Actualités Pour la saison en cours, voir :
Saison 2009-2010 du Paris Saint-Germainmodifier Le Paris Saint-Germain FC (couramment abrégé en Paris SG ou PSG), est un club de football français fondé en 1904 sous le nom de Stade Saint-Germain. L'équipe première est entraînée par Antoine Kombouaré (depuis le 1er juin 2009), évolue en Ligue 1. Il est présidé par Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital, actionnaire majoritaire.
Le Paris Saint-Germain joue à domicile au Parc des Princes depuis juillet 1974 et s'entraîne au Camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye. Le club a remporté deux titres de champion de France, sept Coupes de France, trois Coupes de la Ligue et une Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes.
Présent en première division depuis 1974, le PSG est le club français y évoluant depuis le plus grand nombre de saisons consécutives, avec 35 saisons, celle à venir comprise (le record absolu étant détenu par le FC Nantes avec 44 saisons d'affilée en D1 entre 1963 et 2007).
Le PSG fut notamment dirigé par Daniel Hechter (1974-1978) et Francis Borelli (1978-1991), avant d'être acheté par Canal+ (1991-2006). La chaîne cryptée se sépare de sa filiale sportive en juin 2006. Le PSG devient alors la propriété de fonds d'investissement américain (Colony Capital), français (Butler Capital Partners) et d'une banque américaine (Morgan Stanley). Le 30 juin 2009, Colony Capital rachète l'ensemble des parts de Morgan Stanley pour devenir actionnaire à hauteur de 95%.
Sommaire
Histoire
Repères historiques
Le Stade Saint-Germain voit le jour le 21 juin 1904[2]. Le club sangermanois du président Henri Patrelle accède en Division 2 en 1970[3]. Une fusion s'opère alors avec le Paris Football Club, club virtuel, pour donner naissance au Paris Saint-Germain Football Club dès juin 1970. Le protocole de fusion est signé le 10 juin 1970[4] et le conseil d'administration extraordinaire du 26 juin 1970 porte Pierre-Étienne Guyot (ex-PFC) à la présidence. Guy Crescent (ex-PFC) lui succède le 4 juin 1971[5], puis Henri Patrelle retrouve sa place de président le 17 décembre 1971[6].
Sportivement, la première saison du club en D2 se termine par un titre de champion de France et une promotion en D1. Suite à des pressions de la mairie de Paris qui refuse de subventionner un « club banlieusard[7] », le club est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle passe sous les couleurs du Paris FC et reste en D1, tandis que les amateurs du PSG sont relégués en Division 3, là où évoluait l'équipe réserve. Le mariage avec le PFC aura tenu moins de deux ans[8].
Le club amateur décide cependant de conserver son nom de PSGFC et réalise deux promotions consécutives, synonymes de retour en Division 1 en juin 1974. Dans le même temps, le Paris FC est relégué en D2. Le PSG passe alors sous la direction de Daniel Hechter[9] qui remplace Henri Patrelle. Just Fontaine devient l'entraîneur du PSGFC qui accède à la Division 1 lors d'un match de barrage au parc pendant lequel Just Fontaine fera un arrêt cardiaque sans gravité suite à la victoire du club. Depuis cette date, le club n'a plus quitté la première division (1974), ce qui en fait l'actuel doyen de la Ligue 1.
En janvier 1978, Daniel Hechter cède sa place de président à Francis Borelli suite au scandale de la double billetterie au Parc des Princes[10]. Le PSG remporte sous la présidence de Francis Borelli ses deux premières coupes de France (1982 et 1983), ainsi que son premier titre de champion de France (1986).
En 1991, Canal+ investit dans le PSG et Michel Denisot devient président-délégué du club[11]. Durant l'« ère Canal+ », le Paris Saint-Germain remporte un championnat de France (1994), cinq coupes de France (1993, 1995, 1998, 2004 et 2006), deux coupes de la Ligue (1995 et 1998), une coupe d'Europe des vainqueurs de coupes (1996) et une coupe Intertoto (2001).
En juin 2006, Canal+ revend le club à des fonds d'investissement américain (Colony Capital), français (Butler Capital Partners) et à une banque américaine (Morgan Stanley). Alain Cayzac est nommé président du club le 20 juin 2006[12]. Les deux saisons qui suivent (2006-2007 et 2007-2008) sont les plus difficiles du club, tant sur le plan sportif qu'extra-sportif, avec notamment les incidents à l'issue du match de coupe UEFA contre Hapoël Tel-Aviv à l'origine du décès par balle d'un supporter parisien.
Le premier titre de l'ère Colony Capital est remporté le 29 mars 2008 : c'est une victoire en Coupe de la Ligue, la troisième pour le club.
Article détaillé : Bilan saison par saison du Paris Saint-Germain.Date de fondation du club
Trois écoles défendent des dates de fondation différentes : 1904, 1970, et 1973.
1970 : la théorie officielle
1970 est la date de fondation officielle du Paris Saint-Germain. La fusion opérée entre le Stade Saint-Germain et le Paris FC sert ici clairement de base à cette datation. Le service communication du PSG précise même le 12 août 1970. Avant l'an 2000 ce même service de communication du PSG annonçait la date du 27 août 1970 sur le bulletin de naissance du club, en se référant à une publication du journal officiel annonçant la fusion.
Cependant, cette date ne pouvait être considérée comme marquant la naissance du PSG, puisque le club avait disputé un match de D2 quatre jours avant la publication au JO. Cette incohérence ne fut corrigée qu'une décennie plus tard en adoptant la date du 12 août 1970 comme nouvelle date de fondation, décision qui ne résout pas totalement la question puisque le club disputa sous ce nom deux matchs amicaux lors de la première semaine d'août et que le PSG est inscrit sous ce nom sur les tablettes de la FFF depuis le 30 mai 1970[3].
L'article « Fusion » du récent Dictionnaire officiel du Paris Saint-Germain précise que le PFC était une « association de personnalités regroupées pour la création d'un grand club de football à Paris »[13].
1973 : l'école Hechter
Jusqu'à l'arrivée de Canal+ au sein de la direction du PSG, la date de fondation officielle du club était 1973. Les trois premières saisons sous le label PSG sont oubliées afin de mettre en lumière la prise en main du club par Daniel Hechter. Cette datation qui pour beaucoup est aujourd'hui difficilement défendable est soutenue par certains journalistes (Larqué sur TF1 notamment).
Ainsi, le quotidien L'Équipe du 3 mai 2005 qui annonce que le club fut fondé en 1973, précise : « Il y a eu une scission débouchant sur deux clubs, d'un côté un nouveau Paris SG, et de l'autre le Paris FC. » La « scission » date de mai 1972 et Hechter ne devient président du club qu'après le 9 juin 1974, date du retrait réel du président Henri Patrelle.
À l'occasion du décès de Francis Borelli en octobre 2007, l'AFP utilise l'expression « co-fondateur du club », reprenant ainsi la thèse de la fondation en 1973. Quelques médias, dont Canal+, utilisent également la formule « co-fondateur » à propos de Borelli.
1904 : le Stade Saint-Germain
En 1970, le Stade Saint-Germain reçoit l'appui du Paris FC, qui ne possède alors ni joueurs, ni encadrement, ni installations, ni même le droit de disputer la moindre compétition. Aujourd'hui, on parlerait de « groupe d'investisseurs ». Le second des mariés est le club du Stade Saint-Germain, tout frais promu en D2 désormais « open ». Ce club qui ne compte pas moins de 26 équipes est, depuis l'effondrement des têtes d'affiches parisiennes professionnelles, le troisième club francilien derrière le Red Star et le CS Fontainebleau, trois fois finaliste du CFA.
Certains contestent le terme de « fusion » entre un club et un groupe d'investisseurs, et considèrent que le Stade Saint-Germain et le Paris Saint-Germain depuis 1970 constituent le même club. Ainsi, le quotidien sportif L'Équipe propose depuis 2006 sur son site internet un historique du club prenant en compte le Stade Saint-Germain.
Personnalités historiques du club
Joueurs emblématiques
Capitaine de l'équipe de France, le défenseur Jean Djorkaeff rejoint le PSG dès juin 1970. Il est capitaine pendant deux saisons avant d'assister au divorce du club en mai 1972. Outre les 16 sélections en équipe de France [14] de Tchouki entre 1970 et 1972, le défenseur Jean-Paul Rostagni connaît 6 sélections[15] lors de son passage au PSG.
Sous la présidence de Daniel Hechter (1974-1978), l'attaquant international algérien Mustapha Dahleb est recruté à Sedan en 1974 pour 1,35 million de francs, montant record pour un transfert en France à l'époque.[16] Avec 85 buts inscrits en Ligue 1 de 1974 à 1984, meilleur buteur de l'histoire du club en championnat (troisième meilleur buteur toutes compétitions confondues avec 98 buts[17]), « Moumous » anima l'attaque parisienne aux côtés du milieu de terrain international français Jean-Pierre Dogliani et de l'attaquant international congolais François M'Pelé. Dogliani, qui désirait absolument évoluer sous la direction de Just Fontaine finança en partie son transfert. M'Pelé marqua 97 buts[18] toutes compétitions confondues, entre 1973 et 1978. Le Goleador argentin Carlos Bianchi rejoint le club en 1977 et y passe deux saisons au cours desquelles il inscrit 71 buts avec deux trophées du meilleur buteur de D1 à la clé. Lors de la saison 1977-1978, il marque 37 buts en 38 matchs de championnat.[19]
Sous la présidence de Francis Borelli, Dominique Baratelli, Luis Fernandez, Dominique Bathenay, Nabatingue Toko, Dominique Rocheteau, Ivica Surjak puis Safet Susic, Joël Bats, et Gabriel Calderon sont les principaux joueurs du club. Ils sont tous des cadres de leur sélection nationale. Les gardiens Baratelli et Bats furent ainsi les portiers de l'équipe de France, tandis que Bathenay, Fernandez et surtout Rocheteau en furent des joueurs emblématiques. Luis Fernandez, qui achève sa formation au club, quitte le PSG après le titre de champion de France de 1986, recruté à grands frais par le rival du Matra Racing. Luis reviendra plus tard au PSG en tant qu'entraîneur. L'ex-stéphanois Bathenay rejoint le club en 1978 et devient le chef de la défense parisienne et le capitaine de l'équipe jusqu'en 1985. Mais c'est en 1980 que le club réussit son transfert le plus tonitruant en recrutant l'autre idole du football français (après Michel Platini), l' "Ange Vert" Dominique Rocheteau, meilleur attaquant français de l'époque. Il marquera 100 buts sous le maillot du PSG, s'inscrivant de façon indélébile dans l'histoire du club [20]. Outre ces cadres de l'équipe de France, citons également le milieu défensif Jean-Claude Lemoult (1976-1986) et le défenseur Jean-Marc Pilorget (435 matchs[21] disputés avec le PSG ; Record du genre). Lemoult a connu deux[22] sélections en équipe de France tandis que la carrière internationale de Pilorget fut brisée par un accident de la route qui faillit lui couter la vie le 18 décembre 1983 [23]. Parmi les autres internationaux français de l'ère Borelli, citons Christian Perez (17 sélections lors de son passage au PSG[24]), Fabrice Poullain (10[25]), Daniel Xuereb (4[26]), Amara Simba (3[27]), Michel Bibard (3[28]), William Ayache (3[29]), Yvon Le Roux (3[30]), Jocelyn Angloma (2[31]), Philippe Jeannol (1[32]) et Alain Couriol (1[33]).
Concernant les meilleurs joueurs étrangers de la présidence Borelli, Safet Susic s'impose comme le plus emblématique. Jamais blessé, jamais suspendu, ce milieu de terrain offensif international yougoslave marque 85 buts et délivre 61 passes décisives (record du genre au PSG) entre 1982 et 1991. Il est écarté de l'effectif suite à la reprise du club par Canal+. Derrière Safet, l'international tchadien Nabatingue Toko, l'international yougoslave Ivica Surjak, qui délivre notamment les deux passes décisives lors de la finale de la Coupe de France 1982, et l'international argentin Gabriel Calderon, méritent une mention spéciale. Outre ces quatre joueurs, citons d'autres joueurs étrangers ayant été sélectionnés lors de matches internationaux lorsqu'ils jouaient au PSG : les Algériens Salah Assad et Liazid Sandjak, le Yougoslave Zlatko Vujovic et les Sénégalais Jules Bocandé, Saar Boubacar et Oumar Sène.
Avec l'arrivée de Canal+ à la tête du club en 1991, de nombreux joueurs de premier plan signent au club : les internationaux français Laurent Fournier, David Ginola et Paul Le Guen et les internationaux brésiliens Ricardo et Valdo sont ainsi recrutés dès 1991 et rejoignent notamment les internationaux français Daniel Bravo (joueur du club depuis 1989) et Antoine Kombouaré (joueur du club depuis 1990), principaux joueurs à connaître la fin de l'ère Borelli et le début de l'ère Canal. Joël Bats effectue également une saison pendant que Canal + possède le club, mais il se retire en 1992 et est remplacé par Bernard Lama, qui devient dans la foulée le gardien de buts de l'équipe de France. Lama fait partie d'une deuxième vague d'arrivées comprenant également les internationaux français Vincent Guérin et Alain Roche et l'international libérien George Weah. Raí, capitaine de l'équipe du Brésil, arrive en 1993. La quasi totalité de ces joueurs forment l'ossature de l'équipe jusqu'en 1998. D'autres joueurs viennent compléter l'effectif comme l'international français Youri Djorkaeff (1995-1996), l'international brésilien Leonardo (1996-1997) et l'international italien Marco Simone (1997-1999) notamment.
Après la présidence de Michel Denisot, le recrutement du club devient plus décousu mais comprend quelques joueurs notables tels l'international nigérian Jay-Jay Okocha (1998-2002), les internationaux argentins Gabriel Heinze (2001-2004) et Juan Pablo Sorin (2003-2004), l'international brésilien Ronaldinho (2001-2003) et le buteur portugais Pedro Miguel Pauleta (2003-2008), qui devient en 2007 le meilleur buteur de l'histoire du PSG. Tous sont des cadres de leur sélection nationale respective. Le cas de l'international français Nicolas Anelka est légèrement différent. Formé au club, il quitte le PSG en 1997 pour rejoindre Arsenal FC. À la recherche d'une politique recentrée sur l'Île-de-France, le club rachète l'attaquant originaire de Trappes alors en contrat au Real Madrid pour la somme record alors de 33,2 millions d'euros, mais ce retour est un échec, le joueur n'arrivant jamais à s'imposer, il le quitte à nouveau au bout d'un an et demi.
Article détaillé : Liste des joueurs du Paris Saint-Germain.Dirigeants
Le premier président du Stade Saint-Germain fut Félix Boyer (1904). Entre cette première présidence et l'arrivée au poste présidentiel d'Henri Patrelle (1958), aucun nom ne peut être clairement cité, à part celui de Georges Aubry (président en 1921), faute de sources. Pris par ses fonctions à la Fédération française de football dont il était l'un des vice-présidents, Henri Patrelle abandonna provisoirement sa présidence à M. Dour (1962-1963) puis à Roger Legigand (1963-1964) avant de reprendre son poste de 1964 à 1970. C'est Patrelle qui négocie l'union avec le Paris FC menant au changement de nom pour le club en Paris Saint-Germain Football Club.
Le 26 juin 1970, l'assemblée générale extraordinaire du club porte un trio à la tête du PSG : Pierre-Étienne Guyot (président virtuel), Guy Crescent (vice-président, administratif) et Henri Patrelle (vice-président, sportif). Le 4 juin 1971, Guy Crescent devient président tandis que Henri Patrelle est désigné vice-président. Nouvelle modification à la tête du club avant le divorce de mai 1972 avec le retour d'Henri Patrelle au poste de président à partir du 17 décembre 1971.
Le PSG reçoit l'appui du couturier Daniel Hechter en mai 1973. Ce dernier devient le président du comité de gestion mais Henri Patrelle conserve la présidence. Les rapports entre les deux hommes sont houleux. Patrelle quitte le club au lendemain du retour en Division 1, le 9 juin 1974[34], laissant à Hechter le poste de président jusqu'au 9 janvier 1978. Le scandale de la double billetterie du Parc des Princes provoque le retrait d'Hechter qui est remplacé par l'un des membres de son équipe, Francis Borelli. Le souriant président Borelli reste en poste durant treize saisons et demie avant de transmettre le relais au groupe Canal+ le 31 mai 1991. La chaîne cryptée assure la direction du PSG jusqu'au 20 juin 2006 par l'intermédiaire de présidents-délégués : Michel Denisot (31 mai 1991 - 11 mai 1998), Charles Biétry (11 mai 1998 - 21 décembre 1998), Laurent Perpère (22 décembre 1998 - 5 juin 2003), Francis Graille (5 juin 2003 - 2 mai 2005) et Pierre Blayau (2 mai 2005 - 20 juin 2006).
Canal+ se désengage du PSG en juin 2006 ; Alain Cayzac, membre du comité de direction du club depuis 1987, est nommé président le 20 juin 2006. Les deux saisons suivantes sont compliquées pour le PSG, avec notamment l'affaire PSG - Hapoël Tel Aviv et des résultats décevants en championnat. Alain Cayzac démissionne le 21 avril 2008, à quatre journées de la fin, alors que le PSG est en position de rélégable[35]. Il est provisoirement remplacé par Simon Tahar, auquel succède Charles Villeneuve[36], ancien directeur du service des sports chez TF1 le 27 mai 2008, quelques jours après le maintien en Ligue 1 acquis lors à la dernière journée puis la défaite en finale de Coupe de France contre l'Olympique lyonnais. Charles Villeneuve est remplacé par Sébastien Bazin le 3 février 2009 suite à une crise liée à la gouvernance du club. Bazin accepte le poste en précisant d'emblée qu'il n'est pas « dirigeant » du club, faute de temps[37]. Philippe Boindrieux est nommé directeur général délégué temporaire pour diriger le club dans l'attente de la nomination du titulaire du poste.
Le 9 septembre 2009, Robin Leproux devient le nouveau président du PSG.
Entraîneurs
Dates Nom (nationalité) Matches entraînés Victoires Nuls Défaites données manquantes avant 1957 juillet 1957 - juin 1969 Roger Quenolle 331 127 76 128 juillet 1969 - juin 1972 Pierre Phelipon 105 45 32 28 juillet 1972 - juin 1973 Robert Vicot 35 20 9 6 juillet 1973 - août 1975 Just Fontaine et Robert Vicot 96 45 24 27 septembre 1975 - juin 1976 Just Fontaine 41 15 12 14 juillet 1976 - mai 1977 Vélibor Vasovic 38 18 6 14 mai 1977 - juin 1977 Ilja Pantelic et Pierre Alonzo 5 3 2 0 juillet 1977 - août 1978 Jean-Michel Larqué 48 17 11 20 septembre 1978 - novembre 1978 Pierre Alonzo 11 3 3 5 novembre 1978 - octobre 1979 Vélibor Vasovic 34 12 8 14 octobre 1979 Pierre Alonzo et Camille Choquier 3 2 0 1 novembre 1979 - juin 1983 Georges Peyroche 169 84 38 47 juillet 1983 - avril 1984 Lucien Leduc 38 17 12 9 avril 1984 - mars 1985 Georges Peyroche 41 17 8 16 avril 1985 - juin 1985 Christian Coste 16 5 3 8 juillet 1985 - octobre 1987 Gérard Houllier 106 49 28 29 octobre 1987 - février 1988 Erick Mombaerts 10 1 4 5 février 1988 - juin 1988 Erick Mombaerts et Gérard Houllier 16 6 5 5 juillet 1988 - juin 1990 Tomislav Ivić 86 41 21 24 juillet 1990 - juin 1991 Henri Michel 41 15 12 14 juillet 1991 - juin 1994 Artur Jorge 144 78 44 22 juillet 1994 - juin 1996 Luis Fernandez 113 68 21 24 juillet 1996 - mai 1998 Raymundo Ricardo Gomes et Joël Bats 106 54 24 28 juillet 1998 - octobre 1998 Alain Giresse 11 4 2 5 octobre 1998 - mars 1999 Artur Jorge 23 6 9 8 mars 1999 - décembre 2000 Philippe Bergeroo 75 35 16 24 décembre 2000 - juin 2003 Luis Fernandez 131 57 40 34 juillet 2003 - février 2005 Vahid Halilhodžić 80 36 27 17 9 février 2005 - 26 décembre 2005 Laurent Fournier 36 17 7 12 26 décembre 2005 - 15 janvier 2007 Guy Lacombe 54 18 20 16 15 janvier 2007 - 31 mai 2009 Paul Le Guen 129 57 32 40 depuis le 1 juin 2009 Antoine Kombouaré 9 4 4 1 Dates Nom (nationalité) Matches entraînés Victoires Nuls Défaites Palmarès
Joueurs Matchs Jean-Marc Pilorget 435 Safet Susic 343 Paul Le Guen 343 Bernard Lama 315 Mustapha Dahleb 306 Joueurs Buts Pedro Miguel Pauleta 109 Dominique Rocheteau 100 Mustapha Dahleb 98 François M'Pelé 97 Safet Susic 85 Raí 72 Carlos Bianchi 71 - Coupe de France (7)
- Coupe Intertoto (1)
- Vainqueur : 2001
- Championnat de France D2 (1)
- Champion : 1971
- Championnat DH Paris
- Champion : 1957
- Divers saisonnier :
- Jeunes
Classements IFFHS
En 1994, le PSG est classé club numéro 1 mondial de l'année par l'IFFHS[43]. Le PSG est le seul club français à avoir été classé à ce rang. Outre cette première place, le PSG se classa 9e en 1993, 6e en 1995, 10e en 1997 et 8e en 1998, soit cinq années consécutives dans le top 10 mondial. Depuis 1991 et la création de ce classement, 4 autres clubs français ont atteint le top 10 : Lyon 2 fois (7e en 2005 et 8e en 2006), Marseille (3e en 1991), Auxerre (7e en 1996) et Monaco (8e en 2004). L'IFFHS publie de plus un classement mensuel prenant en compte les résultats sur les douze derniers mois. Le PSG fut 5 fois premier de ces classements mensuels[44]. Sur la période 1991-2007, le PSG est classé 23e club mondial et premier club français[45].
Classement UEFA
En 1998, le PSG est classé à la première place du Classement UEFA. C'est le seul club français ayant eu cet honneur.
Saison 2009-2010
Article détaillé : Saison 2009-2010 du Paris Saint-Germain.L'équipe première est entrainée par Antoine Kombouaré, accompagné par Yves Bertucci (adjoint), Nicolas Dehon (gardiens) et Raphaël Fèvre (préparateur physique). Le staff médical est composé d'Eric Rolland (médecin) et de Bruno Le Natur et de Jérôme Andral (kinés).
Effectif actuel
Couleurs et logos
Historique des couleurs
De 1970 à 1973 Le Stade Saint-Germain évolua principalement en blanc jusqu'en 1970, [48] aussi, après la fusion avec le PFC, le club adopte les couleurs rouges et bleues de Paris associés au blanc sangermanois. Le premier maillot du PSG en 1970 est rouge avec short blanc et bas bleus.[49] Les couleurs blanches et bleues sont rappelées au col et aux poignets. Le logo du club est placé sur le cœur. En 1970-1971 le logo de l'équipementier (Le Coq Sportif) n'est le plus souvent pas visible (certains maillots sont floqués, d'autres ne le sont pas) tandis que la saison suivante, le logo de l'équipementier est toujours visible. Autre évolution par rapport au maillot de la saison précédente, le col est désormais en V et uniformément bleu. De même, les poignets sont uniquement bleus. Les shorts blancs et les bas bleus restent inchangés.
De 1973 à 1981, 1994 à 2000 et de 2005 à 2006
Le couturier Daniel Hechter entre au club en mai 1973 et dessine un maillot qui devient un symbole fort du club. Il se compose d'une barre verticale centrale rouge encadré par des liserés blancs, le reste du maillot étant bleu. Ce maillot dit « historique » est arboré dès la saison 1973-1974 en Division 2.[50] Les tons du rouge et du bleu ont évolué, et la dimension de la bande centrale rouge également. Ce maillot est toujours en usage aujourd'hui, mais il a connu nombre de tentatives de modifications, toutes rejetées par les supporters. Une version inversée à dominante rouge avec barre verticale centrale bleu, fut en usage comme deuxième maillot à la fin des années 1970.De 1981 à 1990
Francis Borelli, successeur de Daniel Hechter, fut le premier à tenter de remplacer le maillot d'Hechter par un ensemble blanc ornée de deux fines bandes rouge et bleue.[51] D'abord deuxième maillot, cet ensemble blanc fut promu premier maillot en 1981, le maillot d'Hechter étant dans le même temps relégué au rang de deuxième maillot. Evolution graphique en 1990, avec une Tour Eiffel stylisée remplaçant les deux barres rouge et bleue. Ce maillot reste en usage deux saisons et assure la transition entre l'ère Borelli et l'ère Canal. En 1992-1993, le club adopte un maillot blanc avec des touches de bleu sur les épaules.De 2002 à 2005 Le blanc est abandonné en 1993 avec un maillot à dominante rouge et bleu et une barre verticale rouge centrale qui se démultiplie sur les côtés. Surnommé « la couverture » par les supporters, ce maillot est vite remplacé dès 1994 par une réplique du maillot d'Hechter. Le col connaît des variations, mais les couleurs restent identiques jusqu'en 2000. À cette date, le bleu devient marine et les liserés blancs disparaissent, provoquant la colère des supporters.[52] Ignorant les demandes de ses supporters, le club modifie encore le maillot en 2001 en réduisant drastiquement la largeur de la barre rouge qui est décalée sur la gauche. En 2002, les liserés blancs font leurs réapparitions autour de la bande rouge toujours réduit et placée à gauche. Ce maillot est conservé trois saisons. En 2005, retour au maillot « historique », à la grande joie des supporters. En 2006, la bande centrale rouge est réduite.
Le deuxième maillot fut principalement blanc avant 1981 puis après 1993, entre ces deux dates, le maillot « historique » fut utilisé comme tel. À noter l'utilisation d'un maillot gris et blanc (1999 à 2001) puis d'un maillot gris en 2001-2002, d'un maillot rouge en 2004-2005 et enfin d'un maillot marron en 2006-2007, en tant que deuxième maillot.
Le Coq Sportif reste l'équipementier du PSG de 1970 à 1975, puis Adidas prend le relais pour la saison 1975-76, avant un retour du Coq sportif en 1976-1977. Pony équipe le PSG en 1977-78, mais Le coq sportif récupère le contrat du PSG de 1978 à 1986. Adidas devient alors l'équipementier du club jusqu'en 1989, date de la signature avec Nike.[53]
Historique du logo
- ¹ Ce logo fait son apparition dès la saison 1972-1973 (avant l'arrivée d'Hechter).
- ² Ce logo apparaît dès le milieu des années 1970 (merchandising) mais n'est adopté comme emblème du club qu'en 1982.
- ³ Ce logo figure sur le maillot du PSG durant la saison 1986-87. Ce n'était pas le logo du club mais celui de la candidature de Paris à l'organisation des Jeux Olympiques d'été de 1992.
- ⁴ Ce logo est l'emblème principal du club de 1992 à 1996 mais il est parfois utilisé par la direction du club dans sa communication. Cependant, le logo "tour Eiffel" figure sur les maillots, en concurrence avec celui-ci
Le logo « tour Eiffel » comprend une Tour Eiffel rouge et berceau blanc (berceau royal de l'écu de Saint-Germain-en-Laye où naquit Louis XIV) sur fond bleu.
Structures du club
Finances
La publication du bilan financier de la saison 1970-1971 laisse apparaître 205 200 francs de pertes pour 1 776 950 Francs de recettes.[5] Comme nombre d'autres clubs français, le PSG devra le plus souvent composer avec des finances déficitaires. Daniel Hechter puis Canal+ mettront ainsi la main à la poche pour permettre au club de conserver son standing. Suite à l'affaire de la double billetterie du Parc des Princes qui coûte son poste de président à Daniel Hechter en janvier 1978[10], le PSG est mis sous contrôle serré des autorités financières. Ceci permet dans un premier temps de limiter les déficits, mais la concurrence du Matra Racing pousse le PSG à la faute entre 1986 et 1990. Le Racing abandonne son statut professionnel en juin 1990 et laisse le PSG avec un déficit de 50 millions de francs[54]. Les mauvais résultats financiers et sportifs ont raison du président Borelli et le PSG est racheté par Canal + le 31 mai 1991[11].
La prise de contrôle du club par Canal+ s'effectue progressivement. Après l'intervention de 1991, on procède le 21 avril 1997 à une modification au capital de la SAOS « Paris Saint-Germain Football ». Le poids de l'association loi 1901 du PSG passe de 51 % du capital de la SAOS à 34 %. Canal+ est désormais actionnaire majoritaire[55]. Nouvelle modification en juin 2001 : l'association type 1901 du PSG cède l'ensemble de ses parts de la SAOS devenue SASP (34 %) à Canal+. Fin août 2005, Canal+ rachète les 1,8 % détenus par Alain Cayzac ; le PSG est alors à 100 % sous le contrôle de la chaîne cryptée[56].
Entre 1991 et 1998, le PSG conserve des finances saines et les dépenses du club s'établissent aux alentours de 50 millions d'euros par saison en profitant de la montée en puissance des droits télé, du doublement du nombre de spectateurs au Parc des Princes ainsi que de profitables performances en coupes nationales ou européennes. Depuis le départ de Michel Denisot, le club accumule au fil des saisons des dettes importantes : 96 millions d'euros d'endettement cumulé en juin 2002[57]. En recapitalisant le club, cet endettement net tombe à 8 millions d'euros en juin 2004. Les finances courantes restent pourtant dans le rouge. Ainsi, pour la saison 2004-2005, le club déclare à la DNCG des dépenses de 87,037 millions d'euros pour un déficit de 17,801 millions d'euros et un chiffre d'affaire réel de 69 millions d'euros. Les chiffres publiés par la DNCG font état de 20,823 de millions d'euros de billetterie, 13,793 millions d'euros en provenance des sponsors, 31,270 millions d'euros de droits télé, 2,371 millions d'euros de subventions et 1,117 millions d'euros de merchandising. Hors transferts, les autres sources de revenus sont inférieures au million d'euros. Côté dépenses, les salaires des joueurs et du personnel sont chiffrés à 40,655 millions d'euros dont 9,012 de charges. Les autres impôts et taxes s'élèvent à 5,806 millions d'euros. [58]
En 2005-2006, le PSG reste le seul club français largement déficitaire avec une perte de 13,456 millions d'euros. Malgré l'absence du PSG en coupes d'Europe, le chiffre d'affaire réel du club était de 80,364 millions d'euros (en hausse de 16% par rapport à la saison précédente). Les chiffres publiés par la DNCG font état de 19,179 de millions d'euros de billetterie (-8%), 17,440 millions d'euros en provenance des sponsors (+21%), 34,331 millions d'euros de droits télé (+9%), 2,357 millions d'euros de subventions (-1%) et 0,833 millions d'euros de merchandising (-34%). Côté dépenses, les salaires des joueurs et du personnel sont chiffrés à 50,064 millions d'euros (+19%) dont 9,927 de charges (+10%). Les autres impôts et taxes s'élèvent à 5,391 millions d'euros (-8%)[59].
De source AFP le montant de la vente du club en 2006 aux investisseurs Colony Capital, Butler Capital Partners et Morgan Stanley serait de 41 millions d'euros pour un montant initial demandé par Canal + de 80 millions d'euros ; la dette cumulée du club est assumée par la chaîne cryptée, remettant ainsi les compteurs financiers du club à zéro. Il faut se contenter d'estimations concernant le budget de la saison en cours qui serait d'environ 65 millions d'euros.
Stades
Parc des Princes
Le Parc des Princes est depuis juillet 1974 le stade principal du club. La nouvelle enceinte inaugurée le 25 mai 1972[60] fut utilisée par le PSG pour la première fois dès le 10 novembre 1973 à l'occasion d'un match de championnat de Division 2 face au Red Star joué en lever de rideau d'un match de Division 1, Paris FC-FC Sochaux[61].
Le PSG partage le Parc avec d'autres clubs de football (Paris FC en 1978-1979 et Matra Racing de 1984 à 1990) et les équipes nationales de football et de rugby à XV jusqu'en février 1998, date d'inauguration du Stade de France. Le transfert du PSG au Stade de France est un temps évoqué, mais finalement abandonné. Le club, toujours locataire du Parc, s'approprie toutefois un peu plus le stade en installant notamment son siège dans un nouveau bâtiment inauguré le 18 février 2002[62]. Les couleurs des sièges, bleus, rouges ou jaunes depuis 1972, sont rouges ou bleus depuis 1998.
Article détaillé : Parc des Princes.Stade Georges Lefèvre
Le Stade Georges Lefèvre du Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye fut, de 1904 à 1974, le stade principal du club. Il est désormais utilisé par les équipes réserves du PSG. Ce stade fut rebaptisé « Stade Georges Lefèvre » en 1945, du nom d'un joueur du Stade Saint-Germain mort au front en 1940.
Autres stades utilisés
Durant la saison 1970-1971, l'équipe fanion joua quelques matches au Stade Jean-Bouin, mais les affluences enregistrées étaient inférieures à celles du Stade Georges Lefèvre, aussi, le club préféra jouer le plus souvent à Saint-Germain. Lors de la saison en Division 1 en 1971-1972, le PSG joua ses matches à domicile au Stade de Paris, à Saint-Ouen. Après l'installation au Parc des Princes en 1974, le PSG dut jouer encore quelques matches au Stade Olympique Yves-du-Manoir à Colombes (une fois en 1974-1975[63]) et au Stade de Paris (une fois en 1977-1978[64] et deux fois en 1978-79[65]) car le Parc était indisponible pour cause de travaux concernant la pelouse.
Le Paris Saint-Germain dans la culture populaire
Supporters
Article détaillé : Supporters du Paris Saint-Germain.Le Kop of Boulogne (KOB) est né le 2 août 1978 suite à une modification de tarification au Parc des Princes. Depuis le 18 septembre 1976[66], les jeunes supporters du PSG étaient massés en tribune K et formaient le Kop K. Ce dernier rassembla jusqu'à 500 jeunes supporters. La localisation de ce Kop en tribune K puis en tribune Boulogne est liée à l'existence d'une carte de « jeune supporter » bon marché et donnant accès à cette tribune, mais aussi au fait que les joueurs s'échauffaient alors systématiquement devant la tribune Boulogne. Cette tradition est née le 10 novembre 1973 à l'occasion du premier match du PSG dans la nouvelle enceinte du Parc.
Les problèmes de violence de certains supporters de la tribune Boulogne marquent l'histoire du club depuis le début des années 1980. L'adoption du modèle hooligan anglais à la fin des années 1970[67] et de son avatar continental des hools (après 1985) rend la situation difficile dès la présidence de Francis Borelli. Avec l'arrivée de Canal+ aux commandes en 1991, le « problème Boulogne » est clairement en tête de liste. Afin de casser l'esprit rebelle du KOB, Canal propose aux Ultras un repli à Auteuil, y conditionnant l'octroi de subventions[68]. Supras (1er groupe d'Auteuil, dès le 26 octobre 1991)[68], Lutece Falco (après un crochet par la tribune K Bleu à l'automne 1991) et autres Dragons (absorbés plus tard par les Tigris Mystic) en profitent pour voir le jour[68].
Mis à part de sporadiques incidents notamment au cours du match PSG-SM Caen en 1993, au cours du match PSG-Galatasaray en Mars 2001 et à l'occasion de la classique opposition PSG-OM, les problèmes de violence sont rares jusqu'en 2003. En mai 2003, éclate une rivalité entre les Tigris Mystic et le KOB[69]. Pendant la saison 2004-2005, des mesures sont prises par la direction pour enrayer cette violence. Pour défendre alors des intérêts qu'ils considèrent menacés, les groupes de supporters de la capitale s'unissent, et laissent de côté leurs différends. Durant le match PSG - Metz de décembre 2004, les supporters expriment leur colère en interrompant la partie par un usage massif de fumigènes[70], ce qui condamnera le Paris SG à disputer un match à huit clos au Parc des Princes[71]. Malgré cette union temporaire, les incidents reprennent. Les Tigris Mystic sont alors contraints de mettre leur association en sommeil en janvier 2006, ce qui ne permet pas d'éviter les incidents[72]. La mise en sommeil se transforme finalement en dissolution officielle de l'association fin juillet 2006.
La violence de certains supporters est une nouvelle fois mise en évidence en novembre 2006 : dans la nuit du 23 au 24, un groupe de supporters, en colère après la défaire 4-2, tente d'agresser un sympathisant français du club israélien après la défaite du PSG face au Hapoël Tel-Aviv en Coupe UEFA. Un supporter des Boulogne Boys est tué et un autre blessé au poumon par un policier en civil qui s'était interposé pour protéger le supporter de Tel-Aviv.[73] Suite à ces évènements, des mesures exceptionnelles sont prises par le club et la Préfecture de police de Paris pour mettre un terme au racisme et à la violence dans le stade, notamment avec la fermeture complète de la partie basse de la tribune Boulogne pour plusieurs matches. Ces problèmes de violence qui monopolisent l'attention des médias ne sont cependant pas permanents, comme en témoigne par exemple la fraternisation des supporters du PSG et de Derry City FC quelques jours avant les évènements qui marquèrent le match PSG-Tel Aviv [74].
Le PSG est également soutenu par un grand nombre de personnalités, qui fréquentent la « corbeille », surnom donné au quartier VIP de la tribune présidentielle du Parc des Princes.
En finale de la coupe de la Ligue 2008 contre le RC Lens, des supporters de la tribune Boulogne déploient une banderole anti-ch'ti, devant le président de la République qui plus est. Quelques jours plus tard, la ministre de l'intérieur annonce officiellement la dissolution du groupe de supporters des Boulogne Boys après qu'une enquête ait tiré les conclusions visant à dire que la confection de la banderole ait lieu dans le local des Boulogne Boys du Parc des Princes.
Le Paris Saint-Germain et les médias
Selon des sondages Ipsos (2006) puis TNS Sofres (2007), le PSG est le troisième club français le plus populaire en France derrière l'OL et l'OM[75],[76]. En 2009, le club remonte à la deuxième place en matière de popularité en France, derrière l'OM et à égalité avec l'OL. Selon cette étude IFOP d'août 2009, le PSG est le club préféré de 11% des Français[77].
Les joueurs et dirigeants du PSG font partie des cibles récurrentes des Guignols de l'info sur Canal+. Certains comiques de music hall utilisent également le PSG dans leurs spectacles, par exemple le duo Élie et Dieudonné à la fin des années 1990, dans le sketch « les supporters »[78]. Pourtant supporter patenté du club, Fabien Onteniente a également joué sur le registre parisianiste dans son film 3 zéros (2000). Dans d'autres films ou romans, des personnages sont simplement supporters du PSG. C'est notamment le cas de Patrick Timsit et Dany Boon dans Paparazzi (2002) et Mon meilleur ami (2006). Renaud, le plus parisien des supporters de l'OM, cite le PSG dans sa chanson Les Bobos en 2006.
Les médias tiennent une place importante dans la vie du club en raison du grand nombre de rédactions dans la capitale. Cette pression médiatique, unique en France, entretient un climat parfois malsain. Des journaux comme Le Parisien et L'Équipe tiennent une chronique quotidienne du club à grands renforts de déclarations anonymes et autres supputations au conditionnel... Les médias présents à Paris n'ont toutefois pas franchi le rubicon du traitement à la britannique qu'appelait de ses vœux Olivier Rey pour relancer France Soir. Face à cette déferlante médiatique, la réplique du PSG est minimaliste. Le club dispose d'un site internet officiel, psg.fr[79], et d'un magazine mensuel, « 100% PSG », ciblant plutôt les plus jeunes supporters. Cependant, il n'existe pas encore de chaîne de télévision dédiée au PSG, tandis que d'autres clubs français, comme l'OM ou l'OL, ont déjà lancé la leur. Le 3 août 2007, le club annonce le lancement d'une web tv, PSG TV[80], proposant la diffusion de matches récents et anciens ainsi que des reportages sur la vie du club[81]. Le premier match du PSG diffusé en direct par la télévision fut la finale de Coupe de France 1982, le 15 mai 1982. Depuis lors, plus de 600 matchs furent diffusés (644 au 12 mars 2007).
Galerie de photos
Parc des Princes vu de l'extérieur
Autres équipes
Équipe réserve
En 2009-2010, l'équipe réserve du PSG évolue en Championnat de France Amateurs dans le groupe C. Elle a remporté le championnat du Groupe Nord de Division 3 en 1987[82] et fut vainqueur de la Coupe de Paris en 1972[83], 1973[84] et 1980[85], désormais jouée par l'équipe 3 du club.
Sections jeunes
Le Paris Saint-Germain comprend nombre de formations de jeunes, de l'école de football aux juniors. Ces derniers disputent depuis 1963 la Coupe Gambardella. Ils ont remporté l'épreuve en 1991[86], atteint la finale en 1978[87], 1989[88] et 1998[89] et disputé les demi-finales en 1972[90],[91], 1975[92], 1986[93], 1990[94] et 2001[95].
Les cadets du club ont remporté le titre de champion de France cadets en 1988[96]. Le parcours des cadets du PSG est stoppé en finale en 1980[97] et en demi-finale en 1985[98] et 1989[99]. Entre 1990 et 2002, le championnat de France est éclaté en deux championnats : moins de 17 ans et moins de 15 ans. Chez les moins de 15 ans, le PSG est demi-finaliste en 1992[100], 2001[101] et 2002[102] et quart de finaliste en 1994[103], 1997[104], 1998[105] et 1999[106]. Chez les moins de 17 ans, le PSG est quart de finaliste en 1991[107], 1996[108], 2001[109] et 2002[110]. Depuis 2002, trois catégories d'âge sont concernées par un championnat de France : moins de 18 ans, moins de 16 ans et moins de 14 ans. Poussif chez les moins de 18 ans, le PSG est quart de finaliste en 2003[111] chez les moins de 16 ans puis demi-finaliste en 2004[112]. Pas de tournoi final chez les moins de 14 ans, mais le PSG remporte son groupe en 2003 et termine deuxième à la différence de buts en 2004.
2006[113] marque une première dans l'histoire des sections de jeunes du Paris Saint-Germain avec le titre de champion de France remporté par les 18 ans nationaux entrainés par David Bechkoura.
Section féminine
Depuis 1971[114], le Paris Saint-Germain comprend une section féminine. L'équipe fanion dispute en 2007-2008 sa 17e saison en championnat de Division 1. Les filles du PSG furent championnes de France de Division 2 en 2001[115] et vice-championnes de France de Division 2 en 1983[116] et 1985[117].
Article détaillé : Féminines du Paris Saint-Germain.Notes et références
- ↑ a et b Seules les compétitions officielles sont indiquées ici
- ↑ Berthou Thierry, Histoire du Paris Saint-Germain Football Club (1904-1998), Saint-Maur, Pages de Foot, 1998, détails sur les débuts du Stade Saint-Germain p. 27-29
- ↑ a et b France Football, N°1261 du 2 juin 1970, p. 3. Liste des clubs qualifiés pour la D2 1970-71 annoncée le 30 mai au Conseil fédéral de la FFF
- ↑ Paris Football Club, N°8 de juin 1972, p.21
- ↑ a et b Paris St-Germain, N°1 de septembre 1971, PV de l'assemblée générale ordinaire du 4 juin 1971, p.12-13
- ↑ Paris Football Club, N°8 de juin 1972, p.7
- ↑ Paris Football Club, N°8 de juin 1972, p.19
- ↑ Paris Football Club, N°8 de juin 1972, PV des réunions et conseil d'administration du PSG
- ↑ Dans Le football business, Paris, Ramsay, 1979. Daniel Hechter y raconte sa version de sa présidence.
- ↑ a et b France Football, N°1657 du 10 janvier 1978, « La semaine qui fait vaciller Paris », article pleine page signé Gérard Ernault, p.6.
- ↑ a et b Pierre-Louis Basse, PSG. Histoire secrètes 1991-1995, Paris, Solar, 1995. Châpitre « La révolution était codée » sur l'arrivée de Canal+ au PSG, p.27-57.
- ↑ Le Parisien du 21 juin 2006, p.26
- ↑ Michel Kollar, Dictionnaire officiel du Paris Saint-Germain, Paris, Hugo Sport, 2007, p. 103 (ISBN 9782755601848)
- ↑ Cazal JM, Cazal P. et Oreggia M., L'intégrale de l'équipe de France, Paris, First Edition, p.427
- ↑ ibid, p.478
- ↑ Chevit Frédéric et Rey Olivier, Le Roman vrai du Paris SG, Paris, Fayard, 1977, p.103
- ↑ Article du site officiel du PSG
- ↑ Article du site officiel du PSG ; à noter que certaines sources annoncent 95 buts pour M'Pelé
- ↑ RSSSF - meilleurs buteurs du championnat de France
- ↑ Article sur le site officiel du PSG : « Rocheteau quitte le PSG. Après sept saisons et un total de 100 buts officiels pour le club »
- ↑ Article du site officiel du PSG
- ↑ Cazal JM, Cazal P. et Oreggia M., op. cit., p.455
- ↑ France Football, N°1967 du 20 décembre 1983, p.11 : « La route brisée de Pilorget »
- ↑ Cazal JM, Cazal P et Oreggia M, op. cit., p.470
- ↑ ibid, p.473
- ↑ ibid, p.494
- ↑ ibid, p.482
- ↑ ibid, p.406
- ↑ ibid, p.399
- ↑ ibid, p.455
- ↑ ibid, p.397
- ↑ ibid, p.466
- ↑ ibid, p.420
- ↑ Chevit Frédéric et Rey Olivier, op. cit., p.88 : « Le 9 juin, pourtant, à l'hôtel de ville de Saint-Germain, Henri Patrelle annonce qu'il quitte le présidence du Paris Saint-Germain »
- ↑ « Foot - L1 - PSG - Cayzac démissionne », L'Équipe, 21 avril 2008.
- ↑ Charles Villeneuve nommé Président (psg.fr)
- ↑ Le Parisien, N°20035 su 4 février 2009, p.16
- ↑ Le PSG est vice-champion d'un championnat sans champion suite au déclassement de l'Olympique de Marseille (Affaire VA-OM). Canal+ a refusé le titre de champion pour le PSG car la chaîne cryptée ne voulait pas se fâcher avec ses abonnés de province. On lira sur cette affaire, Jean-François Pérès et Daniel Riolo, OM-PSG, PSG-OM. Les meilleurs ennemis, enquête sur une rivalité, Paris, Mango Sport, 2003, p.131-133 : « Dans cette affaire, le PSG va plutôt choisir l'« intérêt supérieur de Canal+ » et s'obstiner dans son refus. »
- ↑ France Football, N°1788 du 15 juillet 1980, p.13. PSG bat l'AS Saint-Étienne en finale
- ↑ Palmarès du Trophée de Palma de Majorque sur RSSSF
- ↑ France Football, N°2416 du 28 juillet 1992, p.15. PSG bat le FC Metz au tirs au but en finale
- ↑ (it)Calcio: sconfitte per Milan e Fiorentina sur corriere.it, 29 juillet 2009. Consulté le 2 août 2009
- ↑ IFFHS - Palmarès annuel des meilleurs clubs mondiaux
- ↑ IFFHS - Clubs premiers des classements mensuels des meilleurs clubs mondiaux
- ↑ IFFHS - Classement des meilleurs clubs mondiaux sur la période 1991-2007
- ↑ Certains joueurs comme Sammy Traoré, par exemple, ont une double nationalité, mais un même joueur ne peut jouer que pour une seule sélection nationale.
- ↑ Seule la sélection la plus importante est indiquée
- ↑ Les guides de L'Équipe, Football 1969, p.129
- ↑ Paris Saint-Germain, N°2 de février 1971, photo officielle de l'effectif, p.16
- ↑ France Football, N°1145 du 11 décembre 1973, p.16
- ↑ Le maillot blanc de Borelli est utilisé pour la première fois comme maillot principal lors du match PSG-Valenciennes du 6 octobre 1981. cf. programme de match PSG-Nantes du 27 octobre 1981, p.8
- ↑ Paris Foot, N°3 de novembre-décembre 2001, p.12 : « Décidément, les supporters du PSG n'ont pas digéré le nouveau maillot de leur équipe ! Dernière manifestation de mauvaise humeur en date, cette banderole affichée lors du match PSG-Lyon : Le maillot ne prend pas »
- ↑ Noms des équipementiers et modifications des couleurs basés sur les photos officielles de l'effectif de chaque saison. La version 2006-2007 est en ligne sur le site officiel du PSG tandis que les versions de 1970 à 2006 furent publiées notamment dans les programmes de match du club.
- ↑ France Football, N°2356 du 4 juin 1991, p.36-37
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- ↑ Le Parisien du 30 août 2005, p.17
- ↑ DNCG - bilan financier de la saison 2003-2004, page 49 PDF
- ↑ DNCG - bilan financier de la saison 2004-2005, page 72 PDF
- ↑ DNCG - bilan financier de la saison 2005-2006, page 83 PDF
- ↑ France Football, N°1365 du 30 mai 1972, double page sur le match inaugural France olympiques-URSS, p. 24-25
- ↑ PSG.fr, détails sur ce premier match du PSG au nouveau Parc des Princes.
- ↑ Le Parisien du 17 février 2002, p. 20-21
- ↑ France Football, N°1506 du 11 février 1975, p.8-9 : PSG-Lyon du 9 février 1975
- ↑ France Football, N°1674 du 9 mai 1978, p.18 : PSG-Nancy du 2 mai 1978
- ↑ France Football, N°1686 du 1er août 1978, p.5 et 16 : PSG-Metz du 25 juillet 1978 et France Football, N°1715 du 20 mai 1979, p.14 : PSG-Angers du 18 février 1979
- ↑ Programme de match PSG-Reims du 18 septembre 1976, p.21
- ↑ Premiers incidents de ce type lors du déplacement du PSG à Nancy le 16 janvier 1977 comme le rapporte notamment le programme de match de la rencontre PSG-Nimes du 30 janvier 1977, p.22
- ↑ a , b et c Berthou Thierry, op. cit., p.300
- ↑ La querelle débute le 20 mai 2003, à l'occasion de l'anniversaire des Tigris Mystic. Ces derniers déploient une bâche « L'avenir est à nous » qui est percue comme une provocation par les autres supporters. La violence débute dès le match suivant (Auxerre-PSG du 24 mai 2003 : Le Parisien du 25 mai 2003, p.17 : « De violents incidents ont éclaté dans le quart de tribune du stade réservé aux visiteurs. le bilan de cette bagarre entre supporters parisiens est de 13 blessés. »
- ↑ Le Parisien du 24 février 2005, p.17 : « De spectaculaires jets de fumigènes avaient interrompu la rencontre pendant une minute et quinze secondes ».
- ↑ Le Parisien du 26 février 2005, p.14 : « Dans un Parc vide ». match PSG-Bastia en Ligue 1 du 26 février 2005
- ↑ Lors du déplacement à Nantes en février 2006, une centaine de Tigris, venus en voitures, attaquent à la hache une vingtaine d'indépendants du Kop de Boulogne. cf Le Parisien du 27 février 2006, p.17 : « des portes ont été attaqués à coup de haches, j'ai cru mourir »
- ↑ http://www.lequipe.fr/Football/20061124_001402_01.html Article sur L'Équipe.fr
- ↑ PSG.fr, « Ambiance fraternelle », 28 septembre 2006
- ↑ Sondage IPSOS effectué les 17 et 18 mars 2006 pour Stade 2
- ↑ Sondage TNS Sofres effectué de 2 au février 2006. Publié par France Football, N°3178 du 6 mars 2007, p.12 : PSG 3e club préféré des Français derrière l'OM et l'OL
- ↑ « L'OM, équipe de football préférée des Français », le 7 août 2009, sur le siet du Point. Consulté le 11 août 2009.
- ↑ Texte intégral du sketch
- ↑ Site officiel du PSG
- ↑ WebTV officielle du PSG
- ↑ L'Équipe N°19 391 du 4 août 2007, p.5
- ↑ Championnat de France de D3 sur RSSSF et France Football, N°2149 du 16 juin 1987, p.27 - PSG éliminé en demi-finale de la phase finale du championnat de France de D3 : Châtellerault 2-1 PSG
- ↑ France Football, N°1369 du 27 juin 1972, p.21 - PSG 0-0 Malakoff (finale à rejouer) et France Football, N°1370 du 4 juillet 1972, p.21 - PSG 2-1 Malakoff
- ↑ France Football, N°1420 du 19 juin 1973, p.24 - PSG 1-0 AS Poissy
- ↑ L. Billac et P. Le Brech, DT Foot 2001-2002, St-Germain-en-Laye, DT Sport International, 2001, p.402. France Football ne couvrait plus la Coupe de Paris en 1980
- ↑ France Football, N°2354 du 21 mai 1991, p.34 - PSG 1-1 Auxerre (PSG vainqueur aux TAB 3-1)
- ↑ France Football, N°1680 du 20 juin 1978, p.40 - PSG 1-3 INF Vichy
- ↑ France Football, N°2252 du 6 juin 1989, p.34 - PSG 0-0 Le Havre AC (HAC vainqueur aux TAB 4-2)
- ↑ France Football, N°2717 du 5 mai 1998, p.11 - PSG 1-1 AS St-Étienne (ASSE vainqueur aux TAB 5-3)
- ↑ France Football, N°1362 du 9 mai 1972, p.25 - 1/2 finale aller : US Toulouse 5-0 PSG
- ↑ France Football, N°1365 du 30 mai 1972, p.17 - 1/2 finale retour : PSG 1-0 US Toulouse
- ↑ France Football, N°1521 du 28 mai 1975, p.29 - Sochaux 4-2 PSG
- ↑ France Football, N°2089 du 22 avril 1986, p.27 - Auxerre 0-0 PSG (AJA vainqueur aux TAB 3-1
- ↑ France Football, N°2299 du 2 mai 1990, p.28 - Grenoble 1-2 PSG
- ↑ France Football, N°2874bis du 11 mai 2001, p.23 - Caen 3-3 PSG (Caen vainqueur aux TAB 7-6)
- ↑ France Football, N°2202 du 21 juin 1988, p.42 - PSG 2-0 Nîmes
- ↑ France Football, N°1785 du 24 juin 1980, p.28 - PSG 0-1 Lyon
- ↑ France Football, N°2045 du 18 juin 1985, p.26 - PSG 0-0 Lens (Lens vainqueur aux TAB 3-4)
- ↑ France Football, N°2253 du 13 juin 1989, p.49 - PSG 0-1 Lille
- ↑ France Football, N°2411 du 24 juin 1992, p.39 - PSG 0-2 Le Havre
- ↑ France Football, N°2879 du 12 juin 2001, p.32 - PSG 0-3 INF
- ↑ France Football, N°2929 du 28 mai 2002, p.91 - PSG éliminé en poule demi-finale
- ↑ France Football, N°2513 du 7 juin 1994, p.27 - PSG 0-2 Lens
- ↑ France Football, N°2671 du 17 juin 1997, p.77 - PSG 1-1 Rennes (Rennes vainqueur aux TAB 4-5
- ↑ France Football, N°2720 du 26 mai 1998, p.37 - PSG 1-1 Le Havre AC (HAC vainqueur aux TAB 4-5)
- ↑ France Football, N°2771bis du 21 mai 1999, p.19 - PSG 2-2 Le Havre AC (HAC vainqueur aux TAB 4-5)
- ↑ France Football, N°2356 du 4 juin 1991, p.39 - PSG 0-1 Nantes
- ↑ France Football, N°2618 du 11 juin 1996, p.52 - PSG 0-0 Nantes (Nantes vainqueur aux TAB 3-4)
- ↑ France Football, N°2878 du 5 juin 2001, p.25 - PSG éliminé en poule quart de finale
- ↑ France Football, N°2929 du 28 mai 2002, p.91 - PSG éliminé en poule quart de finale
- ↑ France Football, N°2983 du 10 juin 2003, p.59 - PSG 1-1 Lille (Lille vainqueur aux TAB)
- ↑ PSG.fr - PSG éliminé en poule demi-finale
- ↑ PSG.fr - PSG 2-0 Monaco
- ↑ Paris Football Club, N°8 de juin 1972, p.9. Le PV de l'assemblée générale du 16 mai 1972 précise que 33 féminines sont licenciées au club et une équipe sénior féminine est inscrite en championnat de Paris. Le club comptait quelques licenciées féminines avant la saison 1971-1972 comme l'indique le PV de l'assemblée générale du 4 juin 1971, publié dans Paris St-Germain, N°1 de septembre 1971, p.13, mais il n'y avait pas d'équipe féminine.
- ↑ Championnat de France féminin 2000-2001 sur RSSSF
- ↑ Championnat de France féminin D2 1982-1983 sur RSSSF : finale de D2 le 12 juin 1983, PSG 1-3 Condé-sur-Noireau
- ↑ Championnat de France féminin D2 1984-1985 sur RSSSF : finale de D2 le 23 juin 1985, PSG 2-3 Boran-sur-Oise
Voir aussi
Liens externes
- (fr) Site officiel
- Catégorie Paris Saint-Germain Football Club de l’annuaire dmoz
Bibliographie et sources
- Riolo Daniel, L'Histoire du Paris Saint-Germain, Paris, Hugo sport, 23 novembre 2006, ISBN 2-7556-0115-9
- Albert Rodolphe, Les secrets du PSG, Paris, Éditions Privé, 1er juin 2006, ISBN 2-35076-028-6
- Bouchard Jean-Philippe, Le roman noir du PSG, de Canal+ à Canal-, Paris, Calman-Lévy, mai 2000, ISBN 2-7021-3107-7
- Berthou Thierry, Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998), St-Maur, Pages de Foot, juin 1998, ISBN 2-913146-00-7
- Dautrepuis Anne et Gilles Verdez, PSG, nouvelles histoires secrètes (1995-1998), Paris, Solar, janvier 1998, ISBN 2-263-02653-3
- Basse Pierre-Louis, PSG, histoires secrètes (1991-1995), Paris, Solar, septembre 1995, ISBN 2-263-02317-8
- Grimault Dominique et Luis Fernandez, le Parc de mes passions, Paris, Albin Michel, 1995; ISBN 2-226-07790-1
- Balédant Fabrice et Leiblanc Alain, Paris S.G. champion!, Luxembourg, RTL Éditions, 1986, ISBN 2-87951-157-7
- Le Goulven Francis et Ichah Robert, Paris SG 81/82, Paris, PAC, 1981 ISBN 2-85336-158-2
- Hechter Daniel, Le football business, Paris, Ramsay, 3e trimestre 1979, ISBN 2-85956-118-8
- Chevit Frédéric et Rey Olivier, Le roman vrai du Paris SG, Paris, Fayard, 4e trimestre 1977, ISBN 2-213-00520-6
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