Preaux (Mayenne)

Preaux (Mayenne)

Préaux (Mayenne)

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Préaux
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Laval
Canton Grez-en-Bouère
Code Insee abr. 53184
Code postal 53340
Maire
Mandat en cours
Roland Foucault
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez
Démographie
Population 170 hab. (2006 [1])
Densité 18 hab./km²
Gentilé Préauxois, Préauxoise
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 12″ Nord
       0° 27′ 54″ Ouest
/ 47.9366666667, -0.465
Altitudes mini. 47 m — maxi. 82 m
Superficie 9,58 km²

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Préaux est une commune française, située dans le département de la Mayenne et la région Pays de la Loire.

Sommaire

Géographie

Histoire

En 802, Charlemagne rend et confirme à l’Eglise du Mans. Préaux : De villa Pradellis [2]. En 832, Charles le jeune, son fils, en assure les revenus au clergé : De villa Pradellis [3].

On trouve le nom de Préaux dans une foule de titres et documents anciens ; mais l’attribution des textes à la paroisse de Préaux paraît difficile.

S'il faut en croire l’avocat de M. de Hardouin, partie adverse de M. René de Chantepie, voici quelle serait l'origine du titre des seigneurs de Préaux que les membres de cette famille s'attribuaient, 1706. [4]

Les seigneurs de Laval ont été les premiers seigneurs de Préaux, et qu'ils vendirent leurs droits aux de Chantepie. Les de Chantepie portaient depuis longtemps le titre de sieurs sinon de seigneurs de Préaux. Au cours du XVIe siècle ils avaient fait construire une chapelle attenante à leur château, joignant d'un autré côté l’église, avec laquelle on l'avait mise en communication, et qui leur servait de lieu de sépulture. Ils étaient seigneurs de paroisse avec les droits honorifiques que ce titre suppose, et avaient la haute justice.

L'abbé Angot ne sait si la famille de Chantepie qui se trouve à Préaux aux XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles tire son nom du fief voisin de Chantepie en Saulges. Il ignore également si Jean de Chantepie qui rend aveu en 1464 au seigneur des Trées de la même paroisse, était sieur dudit lieu, et s'il est un des ancêtres des sieurs de Préaux. Celui-ci eut pour héritiers Lancelot, Colin et Jean Chantepie qui figurent en 1484 dans un aveu au fief de Pincesme en Ballée.

Ce sont les registres paroissiaux qui fournissent les premiers renseignements certains que l'abbé Angot connaît sur les Chantepie, sieurs du Bu et de Préaux.


Administration

Maires

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2001 2008 Roland Foucault
Toutes les données ne sont pas encore connues.

N. Chantelou 1791-René Painnetier 1793,1795-Jean Baillif 1798-René Chanteloup-Durocher 1801,1808-René Ledoux 1808-1813 - André ledoux 1813-1817 - Joseph Delhommeaux 1817,1830 - Nicolas Chantelou 1832,1843 - Michel Lebaillif 1843, 1859 - Liboire Cussot 1858-1866 - Joseph Delhommeaux 1865,1897 - Trouillard 1900 -

Curés


Vicaires, Sacristains, Chapelains


Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[30])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
141 189 160 135 130 156
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Eglise

L'église actuelle de Préaux occupe l'emplacement de l'ancienne, elle a les mêmes proportions à quelque peu près. Avant la reconstruction entreprise et parfaite par M. Huaumé, elle présentait l'aspect d'une simple nef et d'un chœur roman, reconstruit au XVIIIe siècle.

La chapelle du château placée un peu irrégulièrement avait été après coup mise en communication avec l'église ; elle datait du commencement du XVIe siècle, d'après une inscription gravée sur une pierre blanche encastrée dans la muraille.

L'abbé Angot a retranscrit les notes trouvées sur les registres paroissiaux ; elles donneront l'idée des réparations qui, à diverses époques du XVIIIe siècle, furent faites à l'édifice primitif :

Cimétière

Les sépultures dans l'église étaient rares jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Les prêtres eux-mêmes étaient inhumés au cimetière. L'usage prit à cette époque, à Préaux comme presque partout, d'enterrer un grand nombre de personnes dans l'église, même en dehors du clergé et des seigneurs ; cet usage dura jusque vers l'an 1760.

  • Cimetières : Le cimetière a toujours été une dépendance de l'église et primitivement il en était une annexe. Il y en avait presque partout deux, soit qu'un seul fût devenu insuffisant, soit pour marquer la séparation des sépultures d'enfants. À Préaux, il n'y en eut jamais qu'un seul ; il entourait l'église en partie. Il fut remplacé par un nouveau, qui sert encore aujourd'hui, à la fin du XVIIIe siècle [34]

Un monument placé d'abord dans l'ancien cimetière, transporté dans le nouveau, a été conservé à sa place jusqu'à nos jours, et mérite d'être signalé. C'est une croix de Malte en fer forgé et massif préparée pour recevoir son épitaphe et pour surmonter sa tombe, par un pieux et industrieux maréchal de Préaux, membre de cette famille Bouvier dont il a été question dans la liste du clergé [35].

Fabrique

Il a été question des ressources de la fabrique dans les notes de M. de Villeneuve au sujet de la nouvelle construction et organisation des bancs de l'église. La municipalité fit faire sur l'ordre du district de Château-Gontier, en 1790, le dépouillement de tous les titres existants dans la paroisse. Ce travail donna pour la fabrique le résultat suivant [36].

Cure et prebytère

La déclaration que M. J. Héroux, curé de Préaux, fit à la municipalité le 25 février 1790 des revenus et charges de sa cure, et l'inventaire qui fut fait des titres le 30 octobre suivant donneront sur cette partie tous les renseignements voulus [37].

André René Le Paige estime la cure à 600 livres. Les archives départementales de la Mayenne contiennent des pièces suivantes concernant le presbytère de Préaux et le temporel de la cure [38]

Chapelles

Il y avait à Préaux deux chapelles fondées sur lesquelles les renseignements suivants tirés sont presque tous du Pouillé du diocèse.

  • LA CHAPELLE DE SAINT-RÉMI, dite de la Tousche, dont le temporel consistait en la terre de ce nom, située en la paroisse du Buret. Elle était desservie dans la chapelle du château du Pin. Le présentateur était le seigneur du Pin, le collateur, l'évêque. Le chapelain était tenu à deux messes par semaine. La première nomination à ce bénéfice mentionnée au pouillé du Mans est de 1658. En 1757 le titulaire était François Defay, principal du collège de Chantenay.
  • LA CHAPELLE DE LA GOUYARDIÈRE, dite la chapelle de Préaux. Le seigneur de paroisse présente, l'évêque confère. Elle fut fondée en 1517 par Jean Edin, prêtre. En 1664 et 1673, Gervaise François, prêtre de Préaux, était titulaire ; en 1746 on trouve comme chapelain Guillaume Salbert, d'Angers ; en 1781 M. de la Barre, du même diocèse. Le lieu de la Gouyardière qui dépendait de cette chapelle était en Préaux. Les charges étaient aussi de deux messes par semaine.

Il y avait à Préaux plusieurs autres fondations de moindre importance qui se trouvent signalées çà et là dans ce travail. Les Templiers possédaient à Préaux un lieu nommé la Templerie, qui devint la propriété de la commanderie de Thévalle.

Cicé

Cicé est actuellement une ferme sur la route de Préaux à Chemeré, sur la gauche. On y voit encore l'ancienne chapelle accolée au bâtiment principal, qu'on ne reconnaît qu'à la forme de son toit aigu. L'intérieur très élevé avait autrefois une sorte de voûte en lattis. Cet antique sanctuaire sert au début du XXe siècle de cellier et de grenier, grâce à un plancher qui en divise la hauteur. La terre et le fief de Cicé appartient à une des branches de la famille de Guérin. Les sieurs de Cicé étaient recommandés au prône du dimanche, nommément Jean de Guérin.


Le Pin

Article détaillé : Château du Pin de Préaux.

Le Plessis

Article détaillé : Logis du Plessis de Préaux.

Le Vau-Favry, Favry

Article détaillé : Manoir de Favry de Préaux.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=53#dep_B Populations légales 2006 publiées par l’INSEE le 1er janvier 2009
  2. Gesta Pontificum Cenomanensium.
  3. Thomas Cauvin, Géographie ancienne du diocèse du Ham.
  4. « Ledit de Chantepie, fils de bourgeois et habitant de cette ville de Laval, après le décès de sa mère, crainte d'estre imposé au sel et à la taille, comme luy et ses ancêtres avoient toujours esté, mesme d'une famille assez médiocre, pour ne pas dire basse, s'estoit retiré à la campaigne, au bourg de Préaux, où il avoit une maison et quelque peu d'héritage, où il avoit demeuré longtemps oiseux ; qu'à la fin son ambition à acquérir noblesse l’avoit porté à achepter du seigneur comte de Laval ce qu'il pouvoit avoir de droits ou fief en ladite paroisse de Préaux, s'imaginant par là aller de pair avec toute la noblesse. Estant donc revestu des droits du seigneur comte de Laval, avoit commencé à deffendre la chasse en l'estendue de ladite paroisse et lieux circonvoisins, déclaré aux habitants qu'ils eussent à lui obéir et à le reconnaistre pour premier seigneur, que autrement il les ruisneroit en procès, et qu'ils eussent à luy apporter le premier le pain benist. À quoy les habitants avoient eu la complaisance d'obéir. »
  5. Remembrances de Linières et Ballée.
  6. Ibid.
  7. Archives de la Mayenne, B 46. - Remembrances de la seigneurie de Chemeré.
  8. L'abbé Angot trouve en 1650 Adnette de Chantepie, demoiselle du But, demeurant à Laval.
  9. « Le 7 juin 1644 fut inhumé en la chapelle de Préaux le corps de vénérable et discret maistre Roland de Chantepie, prestre et seigneur de Préaux, par maistre François Raison, curé de la Cropte. »
  10. Archives de la Mayenne, B 766.
  11. Voici son acte de sépulture : « Le 17 septembre 1727 René de Chantepie, seigneur de Préaux, âgé de 55 ans, a été inhumé dans la chapelle de Préaux du côté du chœur par vénérable et discret maître Renaudeau, curé de Ballée, en présence de messieurs les curés de Beaumont, Chemeré, Saint-Loup, le Buret, la Cropte ; et de René et Pierre de la Barre, seigneurs du Teilleul, ses neveux. »
  12. Voici le fait raconté par l’avocat du sieur ou seigneur de Préaux. « René de Hardouin, sieur de la Girouardière, jaloux des prérogatives que la seigneurie de paroisse assurait à René de Chantepie, auroit cherché à luy faire querelle et affin que l'outrage fût plus grand il auroit voulu commettre l’insulte dont il s'agist en la maison et en la présence du sieur curé de ladite paroisse de Préaux ; et pour y parvenir avoit pris prétexte de luy faire un présent d'un oiseau qui ne valoit pas cinq sols, affin d'avoir lieu de dire que si le présent estoit modique, il estoit empêché de luy en faire un plus grand parce que ledit demandeur tuoit tout le gibier de son taillis de Bois-Robert. L'affectation et le dessein prémédité du deffendeur estoient très visibles, ayant envoyé son fermier chez ledit sieur curé pour s'assurer si ledit demandeur y estoit ; car c'estoit une imagination de dire qu'il avoit envoyé son fermier pour sçavoir si ledit sieur curé estoit à la maison, puisque tout le monde sçavoit que son infirmité de la goutte l’empêchoit d'en sortir depuis plus de dix ans si ce n'estoit pour aller à l’église qui joint son presbitaire. Outre cette circonstance il y en avoit une qui justifioit le dessein prémédité du deffendeur, qui ne fut pas plus tôt entré en la maison qu'il avoit commencé son compliment audit sieur curé par une apostrophe qu'il faisoit au demandeur en le traittant de petit monsieur et de petite beste ; que s'il estoit venu à la maison du sieur curé pour luy faire une visite de civilité il n'auroit pas débuté par des parolles telles qu'elles estoient informées en l'instance : « Tenez, mon curé, voilà une bécasse que je vous donne, c'est la dernière car ce petit monsieur et cette petite beste (en montrant le demandeur de la main qui estoit assis auprès du feu) a un coquin de vallet qui les tue toutes. Mais si je le luy trouve aussi bien que luy, je luy donnerai des coups de canne et luy casseray son fusil sur la teste ». Que cette insulte avoit donc esté commise avec un dessein prémédité contre le demandeur qui estoit le seigneur de la paroisse et en la maison dudit curé ; qui estoint trois circonstances qui rendoient l'outrage plus grave ; qu'à l'injure et aux menaces avoint succédé les voyes de fait, car le défendeur s'était jetté incontinent sur le demandeur, et l'avait renversé dans un chaudron plein d'eau, et ne l'avoit relaissé qu'à la prière dudit curé et de ses domesticques, que ledit demandeur n'avait pas plus tôt esté relevé que le deffendeur avait continué ses menaces et fait un deffy audit demandeur de se trouver le lendemain en son taillis de Bois-Robert et qu'il y attendroit ; que ce deffy estoit de la nature de ceux que les édits du roy avoint reprouvez avec des peines très sévères et dont il avoit voulu que les autheurs fussent puniz ou de mort ou de prison perpétuelle, et concluait à ce que ledit deffendeur feust condamné réparer d'amende honorable et proffitable les injures et outrages faits audit demandeur et les voyes de fait commises en sa personne de guet apent ; ce faisant tenir prison pendant quatre mois et, après qu'il en serait sorty, il feust tenu de demander pardon au demandeur en présence de quatre personnes que le demandeur voudroit indiquer. »
  13. Celui-ci reconnaît la matérialité des faits, mais s'il est allé faire son présent au curé c'est sans dessein de vengeance, il voulait faire au curé une visite de politesse, manger même peut-être sa bécasse avec lui ; si le sieur de Chantepie était tombé dans le chaudron ce n'était pas par la violence du défendeur, qui l'avait seulement voulu ranger fort doucement du dos de la main, mais bien plutôt par peur ou par malice ; d'ailleurs le demandeur qui veut imiter la noblesse n'aurait pas dû avoir la faiblesse et la lâcheté de donner connaissance au public de cette bagatelle. Ceci se passait en 1705.
  14. Dans un acte de 1630, Me J. Portier prêtre est qualifié sieur de la Fournetière. - Registre de Bouessay.
  15. CY . GIST . LE . CORPS . DE . DEFFVNCT MISIRE . JEAN . PORTIER . PRESTRE . VI . VANT . CVRE . DE . PREAUX . QVI . A . FON . DE . EN .CETTE . CHAPELLE . NOSTRE . DAME . DE . MARIETTE . A . PERPETVITE . DEVX . MESSES . PAR . CHASQVE . SEP . MAINNE . LVNNE . AV . LVNDY . L’AV . TRE . AV . SAMEDI . AVEC . VN . COLLE . GE . A . FIN . QVE . LA . JEVNESSE . Y . SOIT . INSTRVITE . PAR . FONDATION . PASSEE . DEVANS . GVILLAVME . CHAR . DON . NOTTAIRE . ROYAL . DEMEVRANT . AV . BVRET . EN . DATTE . DV . 15me . MARS. 1638 . QVI . DECEDA . LE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VOVS . DIREZ . S.IL . VOVS . PLAIST A . SON. INTENTION .PATER . ET . AVE . REQVIESCAT . IN . PACE .
  16. MISIRE . IEHAN . PORTIER. PBRE . CYDEVAT . CVRE . DE . PREAVX . A . FONDE . A . IAMAIS . EN . CESTE . CHAPPELLE . DEVX . MESSES . PAR . SEPM . AINE . AV . LVNDY . ET . SABMEDY . PAR . FONDATION . PASSEE . PAR . GVILAVME . CHARDON . NOT . AIRE. ROYAL . DEMERANT . AV . BIEVRET . EN . DATTE . DV . 15 . IOVR . DE . MARS . MIL. SYX . CENST . TRANTE . ET . HVIT . S’IL . VOVS . PLAIST . VOVS . DIREZ. A . SON . INTENTION . PATER . ET . AVE . REQVIESCAT . IN . PACE . AMEN
  17. Voici son acte de décès et son épitaphe qu'on conserve encore gravée sur une petite plaque de cuivre et qui était placée dans l'église. « Le 21 mai 1707, Me Christophe le Breton, prestre, curé de Préaux, est décédé étant âgé de quatre-vingts ans ou environ ; dont le corps a esté inhumé au cimetière de céans, le 23 dudit mois, par moy, prestre soussigné en présence de J. Chamaret, J. Salmon et quantité d'autres habitants. N. Chantelou. »
  18. CY . GIST LE . CORPS . DE . DEFFVNCT . VENERABLE . ET . DISCRET . Me . CHISTOPHLE . LE . BRETON . PRESTRE . VIVANT . CURE . DE.CESTE . PAROISSE . DECEDDE . LE . 21 .MAY . 1707 . REQVIES- CAT . IN . PACE .
  19. « Le 9 décembre 1709 a été inhumé en l'église de Préaux la personne de Me Nicolas Chanteloup, prestre, en son vivant curé de cette paroisse, par moy Olivier Sallé, prestre habitué en ladite paroisse, en présence des parents dud. défunt. »
  20. Archives de la Mayenne, B 682.
  21. « Le 3 mars 1771, a été inhumé dans le chœur de cette église le corps de vénérable et discret maître Maurice-Joseph-Jacob Fanouillais décédé d'hier, âgé de 57 ans, en son vivant curé de cette paroisse, par nous maître Firmin Caret de Courmons, curé de Ballée ; en présence de MM. Charles Hérisson, curé de Beaumont, Jean-Baptiste Buisson, curé du Buret, Charles Monnier, curé de la Cropte, Pierre Moriceau, vic. de Ballée, F. Trigori, vic. de la Cropte, Haran Desroches, clerc tonsuré. »
  22. La maxime suivante qu'il avait écrite lui-même ou fait écrire pour lui en lettres dorées, et qu'il voulait avoir sous les yeux encadrée sous verre avec tous les symboles qui rappellent la pensée de la mort, fait son éloge et montre la sainteté de ses dispositions et de ses intentions mieux que les épitaphes les plus louangeuses. « Un jour viendra que Dieu me faisant rendre compte de tout le bien et le mal que j'aurai fait me demandera surtout si je n'ay point eu égard à la qualité des personnes contre mon salut dans mon ministère ; et ce sera alors qu'on dira de moi comme des autres : PIERRE-CLAUDE-GEOFFROY DE VILLENEUVE EST MORT. »
  23. Il ne paraît sur les registres paroissiaux que le 2 août 1787.
  24. Son diplôme de maître ès-arts de l'Université d'Angers est du 4 janvier 1771.
  25. Ce fut son frère plus que lui qui exerça le saint ministère près de Sablé. M. Jean Heroux bientôt alla aux environs de Château-Gontier, surtout à Mesnil.
  26. M. Jean Héroux était petit, il avait surtout les jambes très courtes et semblait toujours courir. Son jeune frère lui disait de modérer cette sorte de précipitation, car il se ferait soupçonner, ayant toujours l'air de vouloir fuir. Quand il se vit reconnu il dit au jeune homme qui l'accompagnait de s'enfuir. Mais celui-ci refusa disant qu'il l'accompagnerait jusqu'à la mort. Alors M. Héroux se tourna vers ceux qui le poursuivaient et leur dit avec la dignité d'un prêtre et d'un martyr : « Je suis le curé catholique de Préaux. »
  27. On simula, paraît-il, une attaque des Chouans et les gens de l’escorte dirent aux prisonniers : On veut vous délivrer mais vous allez mourir.
  28. Il légua 14 s. à la cure et 3 s. à la fabrique sur la vigne de la Pinçonnière en Ballée, pour être recommandé au prône de chaque dimanche. Un autre Jean Guérin, prêtre, on ne sait à quelle époque, fonda un Subvenite avant la procession, léguant pour cela 20 s. de rente à la cure, l’huile pour l’entretien de la lampe pendant l’office divin, et deux cièrges d'une demi-livre pour la nuit de Noël. Il fonda également une messe par semaine affectée sur la cinquième partie du lieu de la Gremillère.
  29. Il légua 15 s. de rente à la cure et 5 s. à la fabrique, affectés sur la pièce des Fontenelles pour être recommandé tous les dimanches au prône.
  30. Préaux sur le site de l'Insee
  31. « Nous, Jacques Morice, prêtre, curé de Sauges, en vertu de la commission à nous adressée par M. de Romsecy, vicaire général de Monseigneur l'Illustrissime et Révérendissime évêque du Mans, du 29 octobre 1748, nous sommes transportés dans l'église de Préaux aux fins de visiter le chœur d'icelle nouvellement construit, et réédifié sur les anciens fondements, et comme il nous a paru sur le rapport de plusieurs paroissiens ; y avons donné la bénédiction en la forme prescrite par le rituel du diocèse, ensuite transféré le Très-Saint Sacrement de l'autel de la Sainte vierge au grand autel, ès présence et assistance de maître René Vérité, curé dudit Préaux, L. Fautrat, vicaire dudit lieu, et François Jodelais, vicaire de Chemeré-le-Roy avec nous soussignés, audit Préaus, 28 décembre 1748. » Quelques paroissiens signent avec les prêtres précités.
  32. « En l'année 1774 on a commencé à réformer et refaire à neuf les bancs de l'église ; et auparavant il n'y avait que quelques vieux bancs avec quantité de bancelles mal rangées, qui ne produisaient presque rien, au lieu que par la nouvelle construction les revenus de la fabrique ont été considérablement augmentés, puisque les bancs n'étoient payés que dix sols par an et les bancelles cinq sols et mal payées. M. P.-C. Geoffroy de Villeneuve, curé de Préaux, qui a fait cette réforme des bancs, a obtenu l'agrément de tous les paroissiens de les faire payer 10 sols chaque banc. (Registres paroissiaux.) La grande croisée du bas de cette église en entrant par le grand portail à main droite a été bâtie dans le courant du mars de l'an 1775, par les soins de Me P. Cl. Geoffroy de Villeneuve, curé de Préaux (Ibid.). Le maître autel de cette église a été fait à la romaine au mois de mars de l’an 1776 et en même temps on a fait une grande croisée en place de deux petites qu’il y avait, en entrant à main gauche dans le chœur (Ibid.). En cette même année 1776 la sacristie a été bâtie et faite par Pierre Gruau, maçon, demeurant à la paroisse de Meslay, ainsi que tous les autres ouvrages de maçonnerie (Ibid.). En la même année 1776 le lambry de la nef a été fait ainsi que la table de communion, par Michel Bouleau, menuisier, demeurant au Plessis de cette paroisse, et l'ouvrage ayant été commencé au 13e jour du mois de may a été fini le 22e jour du mois de juin. Et tous ces ouvrages ci-dessus et toutes les décorations de cette église ont été faites par les soins de Me Claude-Géoffroy de Villeneuve, curé de Préaux, et Etienne Gruau, fermier de la Sorinière étant procureur de la fabrique (Ibid.).
  33. « Ce jourd'huy, trente et unième jour de mars 1608, a esté bénie une cloche par moy, Jean Portier, prestre, curé de Préaux, tenue et nommée par maistre Guillaume de Chantepie, prestre, sieur de Préaux, et par noble René de Saint-Remy, sieur du Pin, et Françoise du Tremblay, femme de M. du Plessis (Ibid.). « Le deux juillet 1754, en vertu de la permission accordée par monseigneur l'évêque du Mans, en date du 24 juin, signée Baudron, vicaire général, nous Jacques-Christophe Gasnier, curé de Ballée, nous avons béni en cette église une cloche, nommée Barbe-Suzanne-Renée, par haut et puissant seigneur messire René de la Barre, chevalier, seigneur de la paroisse et terre de Préaux, veuf de haute et puissante dame Marie-Anne-Renée de Lentivy, et par haute et puissante dame Anne-Suzanne-Henriette-Victoire de Broc, épouse de haut et puissant seigneur messire de Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière, Chantenai et autres lieux assisté de messieurs le curé et vicaire qui ont signé avec nous (Ibid.). « Le 16 septembre 1754, en vertu de la permission accordée par monseigneur l'Evêque du Mans, en date du 24 juin dernier, signée Baudron, vicaire général, nous François Thieslin, curé de Saint-Denis-du-Maine, avons béni en cette église une cloche nommée Renée-Marie par René-Louis-Pierre de la Barre, de Préaux, chevalier, sieur de la Perrière, fils de messire René de la Barre, chevalier, seigneur de Préaux, et de dame Marie-Anne-Renée de Lantivy, son épouse ; et par dame Marie-Françoise Georget de la Porles (?), épouse de René-Godefroy Thieslin-Duplessis, assisté de Me Louis Fautrat, vicaire, en l'absence de M. le curé (Ibid.). Les notes suivantes de Me Nicolas Rosée ont trait encore au même article. « Je soussigné, Nicolas Rosée, curé de Préaux, certifie avoir donné à l'église de Préaux la moitié de la belle chape à fleurs. « Plus, j'ay donné la moitié de la chasuble rouge. « Plus, j'ay donné la moitié du dais rouge pour le sacre, pour engager messieurs les curés et prestres à prier Dieu pour les… « Je reconnais que Claude Rosée, curé de Préaux, a donné Saint-Martin, et la niche où il est. « Plus, ledit Rosée a donné la clôture du chœur, et les stalles. « Plus, ledit Claude Rosée a donné vingt écus pour fonte des cloches. « J'ay marqué ceci pour prier messieurs les curés de donner à l'église. M. Rosée, curé de Préaux, fait le 25 juin 1740 » (Ibid.).
  34. « En l'année 1777 le 25e jour du mois de mai, dit M. de Villeneuve, qui était le dimanche de la Trinité, le nouveau cimetière dont le champ a été donné par messire René de la Barre, seigneur de Préaux, a été avec la permission de Mgr l'évêque du Mans, qui était M. de Grimaldi, béni par vénérable et discrète personne Me Pierre Claude Geoffroy de Villeneuve, curé de Préaux, après les vêpres, ès présence des notables de la paroisse et autres, avec les cérémonies les plus magnifiques ». (Ibid.). « La première sépulture s'y fit le 8 juin 1777, dit encore-le même curé. »
  35. CY . GIST . LE . CORPS . D'ETIENNE . BOUVIER . MARECHAL . ANCIEN . SYNDIC . DECEDE . LE . 13 . MARS . 1782 . PRIEZ . DIEU . POUR LE REPOS DE SON AME .
  36. « Une pièce unique du 25 may 1518 qui est bail à rente d’une portion de terre nommée le Vigneau, située près les terres de la Hodairie de la Cropte, pour 6 sols de rente dus à la fabrique. » On ajoute ensuite que les autres revenus de la fabrique sont constatés par les mêmes titres de la cure. On les y trouvera est effet. « De plus la fabrique possède : « 1° Une rente de 4 boisseaux de seigle affectés sur le lieu de la Chantellière. 2° Quinze livres de rente nouvellement constituée, dues par André Le Doux, dont 10 livres à la fabrique, 4 livres à la cure et 20 sols pour le vicaire pour un Subvenite. Cette constitution est inscrite dans le registre de la municipalité en date du 11 juillet 1790. 3° Les deux tiers du champ de l'Aumône de Cicé ; l’autre tiers à la cure. Le tout affermé 7 livres 15 sols. 4° Une rente de 9 sols 4 deniers affectée sur la closerie de la Petite-Touche du temporel de la cure. 5° Une autre rente de 13 sols affectée sur la métairie de la Hérissière. 6° Une autre rente de 5 sols sur la maison de la Clamaillère, du temporel de la cure. 7° Une autre rente de 5 sols sur le lieu de la Nevoyère qui fut à Guillaume le Duc (Registre rédigé par Me Roussin, vicaire de Préaux.).
  37. « Je soussigné, Jean Héroux, prêtre, curé de Préaux, y demeurant, déclare avec vérité devant messieurs les officiers municipaux de Préaux que ma cure consiste : 1° Dans une maison composée d'une salle, cabinet à côté, une cuisine, une laverie, un caveau, trois cabinets au-dessus, une grange, une étable, deux cours, une écurie, un toit à porcs, un pressoir, un jardin dans lequel il y a une étude ; lesquels objets j'estime de ferme 100 livres. 2° Une closerie composée d'une maison, un cellier, un grenier, une grange, deux vastes jardins, une cour, une cave, une étude, un toit à porc, quinze ou seize journaux de terre, quatre pommées de pré ; laquelle closerie est affermée 100 écus ; mais il faut remarquer que le closier ne paie point de dîmes, ladite closerie a un droit dans les landes de Clérice. 3° Quinze journaux de terre labourable, trois hommées de pré, une portion de bois taillis dont la coupe produit 200 fagots tous les neuf ans. Lesquels objets je fais valoir et j'estime de ferme cinquante écus. 4° Une petite maison et une petite portion de jardin, situé paroisse de la Cropte, affermé 18 livres. 5° Une portion de dîmes de gros grains que je perçois avec le prieur de Bouère et l'abbesse d'Etival, les novales, toutes vertes dîmes, presque tous les grains, seize boisseaux de méteil pris sur le monceau commun, pesant 72 livres, pour l'entretien de l'huile de la lampe qui doit être toujours allumée pendant qu'on dit le service de l'église et les réparations et reconstructions de la grange dîmeresse, six boisseaux de froment, un de méteil, pris sur le monceau de l'abbesse d'Etival, pour les mêmes charges, lesquels boisseaux pèsent chacun 65 ou 66 livres, six boisseaux que fait à la cure la ferme de Vaufavry, quatre que fait à ladite cure la ferme de la Chantellière, lesquels dix boisseaux doivent être de seigle et pèsent chacun 70 ou 72 livres ; une petite portion de champ affermée 52 ou 53 sols ; vingt livres de rente que le seigneur de Préaux fait à la cure pour des services et messes chantées, lesquelles portions de dîmes et rente j'estime valoir quinze cents livres. Charges dont madite cure est grevée : 1° Un boisseau et demi de seigle, 72 livres le boisseau ; deux boisseaux d'avoine, mesure de Laval ; une demi poule blanche, rétribué 12 sols ; un rachat de ladite maison et portion de jardin ; un rachat aussi de six boisseaux de seigle de Vau-Favry, à chaque prise de possession de curé, une reconnaissance desdites rentes. Le tout auxdits seigneurs. 2° Cinquante écus de décimes ; quatre-vingts livres pour une rétribution volontaire à M. le vicaire ; trente cinq sols que je dois à la fabrique. 3° Vingt personnes différentes que je recommande au prône tous les dimanches. Car il est à remarquer que le terrain attaché à ma cure a été donné principalement pour ces recommandations. » Les autres décimateurs de la paroisse étaient l'abbesse d'Etival-en-Charnie, pour une part que je ne connais pas ; et l'abbaye de Marmoutier, ou plutôt le prieur du prieuré de Bouère, membre de cette abbaye, qui estimait la sienne neuf cents livres. L'inventaire des titres de la cure fit connaître les pièces suivantes : 1° Une liasse de trente-deux pièces, qui sont les titres de la rente des six boisseaux, mesure de Ballée, affectée sur le lieu de Favry. - Consentement des habitants de Préaux pour la démolition de la vigne de la cure. - Titre de 20 s. de rente légués à la cure par Pierre Britais et Jeanne Halgrin. - Autre titre de 17 sols 6 deniers de rente à la cure et 5 sols à la fabrique, légués par Léonard Tezé. - Déclaration à la châtellenie de Meslay par laquelle appert que la cure de Préaux a droit de pacage dans les landes de Clérisse, paroisse du Buret, à la charge de payer un boisseau d'avoine à ladite châtellenie. 2° Une autre liasse de quatre pièces qui sont des testaments à temps et exécutés. 3° Une autre liasse contenant quinze pièces qui sont aveux de partie du domaine de la cure au fief des Courbes. 4° Une autre liasse de six pièces qui sont titres au soutien de la rente de 20 livres due à ladite cure par M. de la Barre pour prières qui se doivent dire en l’église de Préaux. Il y a reconnaissance du 29 juillet 1656. 5° Liasse de quatre pièces. Testament de Gervais Chardon, prêtre. Testament de Pierre Britais qui fonda trois messes chantées avec vigile, un pain à bénir, et sa recommandation tous les dimanches. La rétribution en est affectée sur le lieu des Loges. Transaction sur les novales entre le curé de Préaux et celui de Beaumont. 6° Liasse de huit pièces ; - testament de Nicolas Chaloigne pour 10 s. à la cure et 5 mailles à la fabrique sur un closeau de terre près la Chauvinière.- Idem de M. Le Breton, curé de Préaux, pour 12 sols 6 deniers de rente à la cure et 10 s. à la fabrique, sur deux clotaux de terre nommés les Richardières, en la Bazouge, pour sa recommandation. - Idem de Pierre Guérin, prêtre, qui lègue 14 sols à la cure et 3 sols à la fabrique sur la vigne de la Pinsonnière, en Ballée, pour sa recommandation. - Les autres sont reconnaissances de la rente de 16 sols. 7° Liasse de six pièces. - Droit de passage sur les terres du Plessis pour exploitation des prés de la cure. Il paraît par le même titre que les propriétaires du Plessis doivent à la fabrique un boisseau de froment ou seigle, fournissent les rameaux pour la Fête-Dieu et pour Pâques, et exemptent des droits féodaux les terres de la cure et de la fabrique sous la réserve d'une maille de devoir. - Les aultres sont reconnaissance de 10 s. de rente à la fabrique, et une livre de cire jaune pour accroissement d'un banc et 20 sols à la cure. 8° Déclaration faite au roi du temporel de la cure. 9° Testament de Me Jean Guérin, prêtre, qui fonde un Subvenite pour 20 sols à la cure, l'huile pour la lampe pendant l'office divin ; et deux cierges de chacun demi-livre pour la nuit de Noël ; le tout affecté sur le lieu de la Bourgeaiserie ; et une messe par semaine sur la cinquième partie de la Grémillère. 10° Onze pièces qui sont titres de propriété du domaine de la cure, et des droits du prieuré de Bouère et de l'abbaye d'Etival. 11° Sept pièces qui sont déclarations de la cure à la commanderie de Thévalle. 12° Trente-six pièces concernant la rente de six boisseaux de froment ou de blé à défaut de froment, due à la cure sur la dîmerie de la Guyonnière, de Chemeré-le-Roy, dépendant de l'abbaye d'Etival. 13° Neuf pièces concernant la rente de quinze livres due à la cure de Préaux par les cidevant seigneurs du Pin, affectée sur la Chantellière. - Bail à ferme des dixmes et rentes en blé et en argent dues à la cure. 14° Quarante-quatre anciens titres, aveux du domaine de la cure aux anciens seigneurs de fief. 15° Liasse de dix pièces concernant la propriété d'une maison et jardin au village de la Clamaillère, à la Cropte. 16° Testament de Marguerite de Lhommeau qui lègue 10 sols à la cure pour une messe chantée. Aveux du curé de Préaux aux fiefs de Bazougers, de Préaux et du Pin. - Titre de propriété d'une pièce de terre nommée l'Aumône ou Yvron. - Bail de la Petite-Touche. - Reconnaissance de la rente d'une livre et cinq sols de pain à bénir due à la cure. 17° Testament de Me Jacques Rousseau, prêtre, curé de Préaux. 18° Instruction pour ce qui est dû à la cure.- Rentes foncières dues à la cure. 19° Quittances de la rente de 16 sols sur la Pinsonnière. Tous ces titres qui formaient des archives assez respectables furent envoyés au district, lequel sans doute les envoya au feu.
  38. Série B, 19 (1755-1759). Remontrances du procureur du roi contre le curé de Préaux au sujet de la réparation de sa cure. M. Fanouillais prit possession en 1756 et resta jusqu'en 1771. B 163 (1752-1756). Rapport d'expert concernant l'état de lieux du presbytère de Préaux. B 165 (1762-1765). Montrée du temporel de la cure de Préaux. B 462 (1759). Le procureur fiscal du comté de Laval contre le curé de Préaux : demande de réparation au temporel de la cure. B 682 (1746). Le procureur fiscal contre Nicolas Rosée, curé de Préaux : demande de réparation au presbytère. B 887 (1762-1776). Demande et réception de réparation à la cure de Préaux.
  39. Il y a une terre de ce nom en Ballée.
  40. Registres paroissiaux. - Remembrances de Ballée. - Archives de la Mayenne.

Bibliographie

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