- Arquenay
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Arquenay Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Mayenne Arrondissement Laval Canton Meslay-du-Maine Code commune 53009 Code postal 53170 Maire
Mandat en coursGustave Langlois
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez Démographie Population 637 hab. (2008) Densité 25 hab./km² Gentilé Arquenaysien Géographie Coordonnées Altitudes mini. 68 m — maxi. 107 m Superficie 25,25 km2 Arquenay est une commune française, située dans le département de la Mayenne et la région Pays de la Loire, peuplée de 637 habitants[1] (les Arquenaysiens).
Sommaire
Géographie
Arquenay est située à 19 kilomètres de Laval et à 4 kilomètres de Meslay-du-Maine.
Économie
Histoire
Étymologie
Arquenay conserve un nom de forme gallo-romaine, emprunté au domaine d'Arcanus. Sa cure est citée en 1050, sous le nom d’Ecclesia d'Erkania. À cette date, la famille d'Arquenay — qui possédait l'église à titre héréditaire — en fit don à l’abbaye de Marmoutier de Tours ; ce don fut confirmé par Hildebert en 1125. La paroisse s'est appelée A. de Arcaniaco en 1094, G. de Herquené en 1216, Arquené en 1312 : elle aurait accoté son appellation définitive en 1706.
Féodalité
La seigneurie paroissiale relevait de Laval par la châtellenie de Meslay-au-Maine, sous la redevance « d'un chevalier d'ost pendant quarante jours et quarante nuits », Dès la première moitié du XIe siècle, ses seigneurs gravitaient autour des barons de Laval et ils jouèrent souvent un rôle dans la plupart des événements qui ont marqué l'histoire de la maison de Laval. Hugues d'Arquenay qui assista à la fondation du prieuré de Saint-Martin de Laval. Puis, en 1094, Anquetil se trouve citée dans un accord concernant Laval, entre l’abbaye de Marmoutier et l’abbaye de la Couture. De 1190 à 1205, Guillaume et Hugues apparaissent dans des actes nombreux, actes qui furent reconnus par les seigneurs de Laval et des seigneurs de Mayenne. Au commencement du XIVe siècle, cette famille d'Arquenay a pu subir quelques revers de fortune. En effet, Pierre d'Arquenay semblait avoir un rang inférieur à celui de Pierre de Mathefelon qui lui donnait à Azé, en 1327, « une gratification pour ses agréables services ». Du XIVe au XVIe siècle, cette famille est connue, sans interruption, avec une filiation très suivie. Au cours de son histoire, la seigneurie d'Arquenay vit son union à la terre de Champfleury dont le château devint la résidence habituelle de ses seigneurs. Elle s'augmenta des seigneuries de Maisoncelles, du Bignon, de Baubigné et de Daviet.
XVIe siècle
Elle jouissait de la haute, moyenne et basse justice. Par lettres patentes, datées d'avril 1570, Charles IX l'érigea en châtellenie, à la suite du mariage de Nicolas d'Angennes avec Julienne d'Arquenay, la dernière représentante du nom qui était alors âgée de quinze ans. Mais ces lettres ne furent entérinées que le 21 juillet 1570 car, avant de les enregistrer au parlement, le procureur général du roi voulut avoir l'avis du comte de Laval « afin que l'on ne fit une châtellenie par lettres, sans l'ouïr et sans son consentement, vu qu'il y avait un trop grand intérêt ». Par ce mariage, la châtellenie devint la propriété de la Maison de Rambouillet. Au XVIIIe siècle, les seigneurs de la Jupelière profitèrent de ses ventes successives pour acquérir les seigneuries paroissiales de Maisoncelles et du Bignon.
XVIIe et XVIIIe siècles
Les registres paroissiaux conservent des notes intéressantes sur les saisons. En 1628, il y eut une grande abondance de pommes et la pipe de cidre ne coûtait que quatre livres. Par contre, en 1767, la pipe se vendait 105 livres et le vin fut de très mauvaise qualité. Des pluies diluviennes compromirent les récoltes de l'année 1768 et on dut se résoudre à faire les battages dans les granges, dans les maisons et même dans les églises. Les semailles ne purent avoir lieu et on ne récolta que ce qui pouvait assurer la subsistance des habitants de la paroisse pendant trois mois. En 1770, Arquenay connut une nouvelle disette et une abondance générale l'année suivante. On y note une épidémie de dysenterie en 1779. En 1789, les habitants de la commune souhaitaient que le tabac, devenu une nécessité pour les trois-quarts de la population, cesse d'être d'un prix excessif et d'une qualité nuisible. Ils voulaient également que les adjudications des grandes routes ne soient plus faites que devant la municipalité de Laval, après convocation de tous les syndics des paroisses concernées.
Révolution française
Le 11 avril 1791, des commissaires vinrent pour modifier la circonscription de la localité. En voulant fermer plusieurs chapelles, ils se heurtèrent à un attroupement général qui s'était formé pour s'y opposer. L'arrêt du Directoire du 4 juin 1794 prescrivit la fermeture des églises non desservies par des prêtres assermentés. Duchêne, chirurgien à Meslay, arriva à Arquenay, accompagné de dix gardes nationaux, pour exécuter cette mesure. Le 6 mars 1796, un combat assez sérieux dans lequel les deux partis voulurent s'attribuer l'avantage, se déroula dans le bourg entre les Chouans commandés par Claude-Augustin de Tercier (° 1752 - † 1823) et une compagnie républicaine.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1982 en cours Gustave Langlois[3] Agriculteur
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints.Démographie
Graphique de l'évolution de la population 1794-1999
Lieux et monuments
- Château de la Motte-Henry. Une motte et son enceinte sont inscrites aux Monuments historiques[6].
- Château de Champfleury.
- Église Saint-Germain.
Activité, label et manifestations
Label
La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[7].
Sport
L'Association sportive d'Arquenay fait évoluer une équipe de football en divisions de district[8].
Personnalités liées à la commune
- Nicolas d'Angenne (1533-1611), capitaine des gardes de Charles IX, chambellan d'Henri III et vice-roi de Pologne, fut propriétaire du château de Champfleury.
- Jean Rousson († 1630), religieux et écrivain, originaire d'Arquenay.
- Sœur Sainte Monique (Marie Lhuillier, 1744 à Arquenay - 1794), guillotinée sous la Terreur, béatifiée.
- Les familles d'Angennes et de Farcy sont liées au château de Champfleury.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Sources
- Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[9].
Bibliographie
- « Arquenay », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 [détail de l’édition]
Notes
- Population municipale 2008 (site de l'Insee)
- Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée
- Liste des maires de la Mayenne actualisée au 25 juin 2009, site de la préfecture de la Mayenne, consulté le 6 août 2009 Réélu en 2008 :
- Notice communale - Arquenay », École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Consulté le {{{datecons}}} Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «
- Insee : historique des populations par commune depuis le recensement de 1962
- Château de la Motte-Henry, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Palmarès du concours des villes et villages fleuris. Consulté le 24 novembre 2010
- Site officiel de la Ligue du Maine – AS Arquenay. Consulté le 24 novembre 2010
- Site de l'IGN.
Catégorie :- Commune de la Mayenne
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