- Métro léger de Rouen
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Tramway de Rouen
Tramway de Rouen Situation Rouen, Seine-Maritime
FranceType Tramway Entrée en service 17 décembre 1994 Longueur du réseau 18,2 km Lignes 2 Stations 31 Rames Alsthom TFS Fréquentation 65 000 passagers par jour (2009)[1] Écartement des rails 1 435 mm Propriétaire Agglomération de Rouen Exploitant TCAR Vitesse moyenne 19,125 km/h Vitesse maximale 70 km/h Réseaux connexes TEOR
Métro de Rouen
Réseau de busLe tramway de Rouen, localement dénommé métro de Rouen, est un réseau de tramway circulant intégralement en site propre. Sur une idée de Jean Lecanuet[2] (maire de Rouen de 1968 à 1993) et financé par l'Agglomération de Rouen, il dessert la ville de Rouen en France et quatre autres communes de son agglomération. Rouen est l'une des plus petites agglomérations françaises à être équipée d'un transport en commun urbain en partie souterrain.
Le tramway de Rouen transporte en moyenne 65 000 voyageurs par jour, et contribue à l'offre globale des transports en commun de l'agglomération rouennaise, assurée également par le réseau de TEOR, des lignes de bus et des taxis collectifs.
L'exploitation du réseau est confiée à la société TCAR, filiale de Veolia Transport.
Sommaire
Généralités
Données de 2009
- Nom du réseau : Métro
- Année d'ouverture : 1994
- Dernière extension : 1997
- Nombre de ligne : 2 (une ligne en patte d'oie)
- Vitesse commerciale : 19,125 km/h
- Exploitant : TCAR (filiale de Veolia Transport)
- Type de conduite : Manuelle avec conducteur, à vue sauf en tunnel
- Matériel roulant : TFS (GEC Alsthom - 1993)
- Nombre de stations : 31 (5 souterraines, 1 en viaduc, 25 aériennes)
- Longueur : 18,2 km (1,7 km en partie souterraine, 16,5 km en partie aérienne)[3]
- Espace moyen entre deux stations : 550 m
Ligne Parcours Mise en
serviceDernière
extensionLongueur
en kmNombre de
stationsRames
(en pointe)Technopôle Boulingrin ↔ Technopôle 1994 1997 9,8[4] 20 14 Georges Braque Boulingrin ↔ Georges Braque 1994 -- 8,4[5] 18 13 Origines de l'appellation
Le terme « Métro » employé par la société exploitante est ambigu : en 1994, le mot « tramway » semblait encore avoir des sonorités archaïques pour les Rouennais (avant la disparition des anciens réseaux français, celui de Rouen était en assez mauvais état). Les élus du SIVOM de l'agglomération rouennaise décident alors de développer un réseau de tramway, sous l'identité d'un métro, n'hésitant pas à le comparer au « métro de Grenoble » (en réalité, un tramway) en parlant du futur matériel roulant (Alsthom TFS)[réf. nécessaire].
- les rames circulent en majorité à l'air libre et la plupart des stations sont aériennes (26 stations aériennes sur 31 stations au total), ce qui évoque un système de tramway par opposition aux stations souterraines (5 stations souterraines sur 31 stations au total) d'un réseau de métro[6].
- le réseau n'a pas les caractéristiques d'un métro léger ni d'un prémétro[7]. Il est parfois qualifié de « Semimétro »[8].
À l'origine, le métro avait l'appellation officielle de « Métrobus », qui s'est rapidement vu abrégée en « Métro ».
Bien qu'il s'agisse d'un tramway, les habitants de l'agglomération rouennaise se plaisent à l'appeler « Métro », ce qui est d'ailleurs sa dénomination officielle. Ce nom de métro est également utilisé dans les messages commerciaux, sonores, indicatifs ainsi que sur les panneaux de signalisation routière.
Historique
L'ancien réseau (1877-1953)
Article détaillé : Ancien tramway de Rouen.Le premier tramway à vapeur de Rouen fût mis en service le 29 décembre 1877. Électrifié à partir de 1896, il traversait les communes de Rouen, Sotteville-lès-Rouen, Grand-Quevilly, Bonsecours, Amfreville-la-Mivoie, Darnétal, Déville-lès-Rouen, Maromme, Petit-Quevilly, Mont-Saint-Aignan, Bois-Guillaume, Notre-Dame-de-Bondeville, Saint-Étienne-du-Rouvray, Le Mesnil-Esnard et Bihorel, le tout sur une distance de 70 km, ce qui en fait l'un des plus longs réseaux de tramway de l'époque.
La dernière rame de tramway fût retirée de la circulation le 28 février 1953 suite aux dégâts matériels dus aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale et laissa place aux trolleybus et aux bus.
Un premier projet de VAL
Dans les années 1980, il devient évident que la saturation des rues rouennaises nécessite la création d'un système de transports en commun lourd. Un premier projet de métro automatique à gabarit léger de technologie VAL émerge en 1989. Le projet est finalement abandonné dû aux faibles capacités financières du SIVOM de l'agglomération rouennaise.
La réinsertion du tramway
Dans les années 1970-1980, après diverses tergiversations au cours desquelles est évoquée la construction d'un réseau de VAL, de trolleybus guidé, de bus-tram ou de tramway, c'est ce dernier mode qui est retenu, sous forme d'un tramway en partie souterrain, par le SIVOM de l'agglomération rouennaise, ancêtre de la Communauté de l’agglomération rouennaise. L’examen de la mise en place d’un mode de transport lourd fut confié, en 1986, au CETE (Centre d’étude technique et de l’équipement) qui rendit des conclusions favorables à la construction d’un tramway moderne[9]. Deux avant-projet sommaires (APS) sont approuvés par les élus, l'un en septembre 1988, l'autre en janvier 1990[10]
- 1989 : L'idée d'un nouveau réseau de tramway émerge dans la tête de Jean Lecanuet alors maire et président du SIVOM de l'agglomération rouennaise. Yvon Robert est désigné comme maître d'œuvre du réseau Métrobus de l'agglomération rouennaise[11]
- Octobre 1990 : Le District (aujourd'hui la Communauté de l'agglomération rouennaise) lance un appel d'offres européen à la construction d'un nouveau réseau de transport en commun destiné à compléter le réseau de bus déjà existant.
Un contrat de concession est signé le 29 juin 1991[12] entre le SIVOM de l'agglomération rouennaise et la SOMETRAR[13] pour la construction, l'exploitation et le financement du réseau Métrobus pendant 30 ans. L'investissement initial s'élève à 2,1 milliards de francs, financés par le SIVOM et les autres partenaires publics, les actionnaires de la SOMETRAR et des emprunts bancaires[10],[14].
- 22 avril 1991 : Déclaration d'utilité publique
- Juin 1991 : Début des travaux de voirie sur la rive gauche à Sotteville, Grand-Quevilly et Petit-Quevilly.
- Février 1992 : Construction de l'atelier-dépôt des rames à Petit-Quevilly.
- Juillet 1993 : Début des travaux sur la rive droite, notamment le percement de nouveaux tunnels afin de ne pas encombrer d'avantage les rues étroites de Rouen. Ce chantier représente :
- Février 1994 : Premiers essais sans voyageurs.
- 16 décembre 1994 : Inauguration du Métrobus sur la place Bernard Tissot (où se trouve la station Gare rue verte). Les deux lignes ont reçu l'appellation de Métrobus en raison de sa configuration mixte : "métro" car souterraine sur 1,7 km et "bus" car intégrée à la voirie de surface sur 9,9 km. Au fil du temps, l'abréviation « Métro » a remplacé l'appellation officielle « Métrobus »
- Le premier voyage est constitué uniquement de VIP[15].
- Le réseau de bus est entièrement restructuré à l'occasion de cette inauguration.
- La tarification se fait sous forme de billetterie magnétique, des titres de transport à valider à chaque montée dans un véhicule.
- Environ 1 million de titres de transports ont été distribués gratuitement le jour de l'inauguration [16].
- Le réseau est conçu en patte d'oie : un tronçon souterrain unique[17] sur la rive droite se sépare au sud de la Seine en deux lignes :
- Boulingrin (Rouen) <> Hôtel de Ville de Sotteville (Sotteville).
- Boulingrin (Rouen) <> Georges Braque (Grand-Quevilly) en traversant Petit-Quevilly.
- 1er septembre 1997 : Prolongement du métro jusqu'au Technopôle à Saint-Étienne-du-Rouvray en traversant Sotteville[18]. Sur la rive droite est inaugurée la station Palais de Justice en centre ville de Rouen, entre les stations Gare-Rue Verte et Théâtre des Arts.
- Avril 2008 : Renouvellement des distributeurs automatiques de titres de transport
- 21 juin 2008 : Prolongement du service du métro jusqu'à 1h40 du matin à l'occasion de la Fête de la musique.
- Juillet 2008 : Installation de nouveaux valideurs sans contact dans les rames et du nouveaux SAEIV (Système d'Aide à l'Exploitation et à l'Information Voyageurs).
- Du 5 au 14 juillet : A l'occasion de l'Armada, prolongement du service des lignes TEOR et métro jusqu'aux abords de 2h du matin afin de permettre aux visiteurs de se déplacer après les concerts visibles sur les quais.
- Août 2008 : Lancement de la carte « Astuce », une carte à puce servant de titre de transport rechargeable. Cette technologie « sans-contact » permet de valider son titre de transport en le plaçant à proximité des valideurs installés a l'entrée des rames, ce qui permet un gain de temps en station. Une rame est pelliculée aux couleurs d'Astuce à cette occasion.
Le métro au cœur de discordes politiques
À l'instar du TEOR mis en service dans les années 2000, le métro de Rouen est connu pour avoir été au cœur de nombreux conflits politiques[11].
Jean Lecanuet, alors président du SIVOM de l'agglomération rouennaise et maire de Rouen, avait lancé l'idée du métro avant 1989, avec l'appui des maires communistes de la banlieue et malgré le scepticisme des socialistes. Après avoir longtemps bloqué le projet métro[19], Laurent Fabius, devenu en mars 1989 président du SIVOM, reprend contre toute attente le projet de Jean Lecanuet. Ce dernier imagine mille chausse-trapes pour retarder la réalisation du nouveau transport en commun. Jean Lecanuet finira par trouver avec Laurent Fabius les termes d'un consensus pour la poursuite normale des travaux. Les tergiversations rouennaises auront suffi à provoquer un retard de près de trois ans pour l'achèvement de la station centrale Palais de Justice), qui ne sera ouverte qu'en 1997, soit 3 ans après la mise en service du réseau.
Les extensions programmées du réseau Métrobus sont au cœur des préoccupations des écologistes, eux qui critiquent encore la coûteuse mise en souterrain du tramway dans la rue Jeanne-d'Arc à Rouen. Ils contestent, en particulier, les opérations d'urbanisme réalisées en centre-ville, « qui constituent de véritables aspirateurs à voitures, au lieu de les dissuader ».
D'importantes dérives financières ont également été soulignées après la construction du réseau. Alors qu'en 1991, le projet avait un coût estimé à 1,7 milliards de francs, la montant final s'est élevé à 2,5 milliards. Ces dérives ont lourdement pesé dans la gestion des finances de l'Agglomération de Rouen.[20]
Financement
Outre les emprunt et l'autofinancement du SIVOM (ancêtre de la Communauté de l'agglomération rouennaise), le réseau Métrobus a reçu diverses subventions[21] :
Chiffres exprimés en millions de francs hors taxes
- État : 350
- Département de Seine-Maritime : 120
- Région Haute-Normandie : 60
Le montant total de la construction du métro s'élevait à 2,5 milliards de francs en 1994 (en excluant la station Palais de Justice et le prolongement vers Technopôle, à Saint-Étienne-du-Rouvray).
Projets
Projets d'amélioration
Acquisition de nouvelles rames
Le succès de ce système de transport dépassant de loin toutes les attentes de l'Agglomération de Rouen (environ + 60 % en 10 ans) [22], le réseau ferroviaire est sur-fréquenté depuis plusieurs mois. L'administration des transports urbains cherche depuis une solution pour désengorger les rames ou projette d'acquérir de nouveaux véhicules. L'Agglomération de Rouen a mandaté le 1er septembre 2008 la société SETEC afin qu'elle étudie les solutions afin d'améliorer la situation, soit en commandant du matériel de plus forte capacité, soit en couplant les rames actuelles et en commandant du matériel supplémentaire.
C'est la première solution qui a été retenue. Pour un budget évalué à 70 millions d'euros, l'agglo va acheter 27 nouvelles rames (13 nouvelles rames de 35 mètres et 14 rames de 45 mètres). Les rames devraient êtres livrées en 2012.[23][24]
Agrandissement de la station Saint-Sever
La Communauté de l'agglomération rouennaise projette d'agrandir la station Saint-Sever, fréquemment saturée dans les deux sens de circulation.[25]
Refonte du terminus Technopôle
L'arrivée de nouvelles rames plus longues donneront lieu à la refonte totale ou partielle du terminus Technopôle[26].
Refonte du terminus Boulingrin
La place du Boulingrin (terminus des deux lignes) sera réaménagée pour accueillir des rames plus longues. Il est également prévu de créer un parc relais pour les usagers du métro ou du TEOR[27].
Renforcement du Pont Jeanne d'arc
La structure du pont Jeanne-d'Arc sera renforcé pour accueillir les nouvelles rames[28].
Adaptation de l'atelier-dépôt Saint-Julien
L'arrivée de nouvelles rames devraient donner lieu à une adaptation des infrastructures existantes du dépôt Saint-Julien[29].
Abris vélos
La Communauté de l'agglomération rouennaise projette d'installer vingt abris à vélos sécurisés à proximité des principales station de métro. Ce projet devrait être mis en place d'ici 2010.[30] Une première station a déjà été ouverte à proximité de la station François Truffaut.
Projets de prolongement
Desserte du Zénith
Il est prévu de démarrer des études sur la faisabilité de l'extension du métro au Zénith se trouvant à Grand-Quevilly, à proximité du terminus de la ligne de bus 7.[31]
Future gare Saint-Sever
L'annonce de la reconstruction d'une gare TGV sur la rive gauche de Rouen pour 2020, placée dans le quartier Saint-Sever pourrait permettre une extension des lignes de métro vers cette gare, les bus n'ayant pas la capacité de transporter la même quantité de voyageurs que des rames de tramway. Des études sont en cours pour établir un nouvel axe nord-sud afin de desservir la future gare et l'écoquartier Flaubert.[32] [33] Cependant, aucune annonce n'a été faite jusqu'à présent.
Exploitation
Matériel roulant
Article détaillé : TFS.Les 28 rames du réseau rouennais sont identiques à celles du T1 d'Île-de-France et à la première série de rames du tramway de Grenoble.
Ce matériel, de type TFS de 2de génération, construit par GEC Alsthom en 1993 et numéroté de 800 à 828, a les caractéristiques suivantes :
- Constructeurs : GEC Althom, De Dietrich
- Couleur : bleu acier
- Rames articulées de 2 motrices à plancher bas
- Longueur : 29,50 m
- Largeur : 2,30 m
- Hauteur : 3,37 m
- Vitesse maximale : 70 km/h
- Nombre de voiture : 2
- Alimentation électrique : Courant continu 750 V par caténaire.
- Puissance : 2 moteurs de 275 kW
- Masse à vide : 44,2 tonnes
- 3 bogies : 2 monomoteurs, un médian porteur au niveau de l'articulation entre les deux caisses
- Freinage : électrique à récupération, mécanique électro-hydraulique, électromagnétique pour freinage d'urgence[34]
Une rame permet d'accueillir environ 178 voyageurs (dont 46 places assises), environ 250 dans de mauvaises conditions de confort[35]. Afin d'assurer le confort des voyageurs et de permettre l'accès aux voyageurs à mobilité réduite, les rames sont dotées de planchers plats partiels à la hauteur des quais et de palettes coulissantes évitant toute lacune entre le quai et la rame. Ces palettes coulissantes sont déployables sur simple commande située sur les deux portes centrales des rames.
Les 28 rames sont équipées de 3 caméras de surveillance à enregistrement. À noter que le Métro de Rouen possède une particularité par rapport aux autres appareils du même types présents dans d'autres villes : les freins ont une puissance légèrement accrue[36].
La rame numérotée 826 possède un aménagement intérieur offrant un espace plus dégagé avec des strapontins le long des vitres.
Voies et plateformes
Le réseau du Métro de Rouen est réalisé en totalité en rails à ornière type Broca, y compris dans les tunnels et en site propre intégral, contrairement à d'autres réseaux qui utilisent dans ce cas des rails type Vignole.
En tunnel, la voie est posée sur traverses béton reposant directement sur le tunnel, sans ballast.
En voirie, la plateforme est revêtue de matériaux variés : pavés traditionnels, pavés autobloquants, gazon en périphérie, enrobé…
Avant gare du terminus Boulingrin.
Réalisée parallèlement à la voie publique, ce terminus à trois voies a ses appareils de voie implantés en avant-gare, la voie étant noyée dans de l'enrobé rouge.Entrée du dépôt, à Petit-Quevilly où le rail à ornières (« type Broca ») sur le ballast est visible.
Signalisation
Article détaillé : Signalisation Tramway.L'exploitation se fait en marche à vue, c'est-à-dire que le conducteur adapte lui-même la vitesse de la rame aux conditions de circulation, de manière à pouvoir s'arrêter avant tout obstacle imprévu (piéton sur la plate-forme, conditions météo…). Toutefois, les carrefours sont protégés par une signalisation lumineuse lui permet de ne s'y engager que lorsque la circulation automobile est interrompue.
Ces feux, de couleur blanche, sont accompagnés d'une signalisation d'aide à l'exploitation, un triangle lumineux clignotant puis fixe signalant la prise en charge de la demande de priorité au carrefour faisable à distance. Cette priorité, activée avant l'arrivée de la rame et réduisant le temps d'arrêt, permet d'optimiser la vitesse commerciale.
Dans les zones de tunnel ou de site propre exclusif sont utilisés des signaux rouge/vert dits de zones à visibilité réduite, qui sont des signaux de cantonnement.
Fréquences
Les premiers passages ont lieu aux abords de 5h le matin et partent en direction de la rive nord. Les derniers départs (en direction de la rive sud) ont lieu vers 23h.
- En semaine :
- Tronc commun : une rame toutes les 4 minutes (une rame toutes les 3 minutes de 16h à 18h).
- Hors tronc commun : une rame toutes les 8 minutes.
- Samedi :
- Tronc commun : une rame toutes les 6 minutes jusqu'à 11h ; une rame toutes les 4 minutes jusqu'à 19h.
- Hors tronc commun : une rame toutes les 12 minutes jusqu'à 11h ; une rame toutes les 8 minutes jusqu'à 19h.
- Dimanche :
- Tronc commun : une rame toutes les 10 minutes.
- Hors tronc commun : une rame toutes les 20 minutes.
Tarification
La tarification du métro est identique à celle des autres lignes de bus et TEOR exploitées par la TCAR et elles sont accessibles avec les mêmes abonnements. Un titre de transport permet de voyager pendant une heure à partir de la première validation, quel que soit la distance allers et retours avec une à 6 correspondances avec les lignes de bus et de métro.
La politique tarifaire est déterminée par la Communauté de l’agglomération rouennaise. Les augmentations suivent l’inflation et s’inscrivent dans le cadre du développement et de la modernisation du réseau : nouveaux véhicules, entretien, développement des lignes en site propre…
- Exemple de tarifs de titres de transport :
- 1,40 € la carte « 1 voyage ».
- 11 € la carte « 10 voyages ».
Les stations
Article détaillé : Liste des stations du métro de Rouen.Les stations indiquées en gras sont des stations où les rames peuvent faire demi-tour en cas de perturbation.
Liste des stations
Ligne Technopôle
Stations Communes desservies Correspondances o Boulingrin Rouen T1, 5, 22, 40, 67, t53 o Beauvoisine Rouen 6, 7, 20 o Gare-Rue Verte Rouen 4, 8, 11, 13, Noctambus o Palais de Justice Rouen 8, 20, Noctambus o Théâtre des Arts[37] Rouen T1, T2, T3, 8, 10, 20, 21, Noctambus o Joffre-Mutualité [38] Rouen 94, Noctambus o Saint-Sever Rouen 94, Noctambus o Europe Rouen 6 o Honoré de Balzac Rouen o Voltaire Sotteville o Garibaldi Sotteville o Hôtel de Ville de Sotteville Sotteville 10, 41, 86 o 14-Juillet Sotteville o Jean Zay Sotteville o Toit Familial Sotteville o Champ de Courses Saint-Étienne-du-Rouvray o Ernest Renan Saint-Étienne-du-Rouvray 42, 63, 79 o Le Parc Saint-Étienne-du-Rouvray o Maryse Bastié Saint-Étienne-du-Rouvray o Technopôle Saint-Étienne-du-Rouvray 27 Ligne Georges Braque
Stations Communes desservies Correspondances o Boulingrin Rouen T1, 5, 22, 40, 67, t53 o Beauvoisine Rouen 6, 7, 20 o Gare-Rue Verte Rouen 4, 8, 11, 13, Noctambus o Palais de Justice Rouen 8, 20, Noctambus o Théâtre des Arts[39] Rouen T1, T2, T3, 8, 10, 20, 21, Noctambus o Joffre-Mutualité [40] Rouen 94, Noctambus o Saint-Sever Rouen 94, Noctambus o Avenue de Caen Rouen o Jean Jaurès Petit-Quevilly o François Truffaut Petit-Quevilly 41 o Place du 8-Mai Petit-Quevilly 41 o Saint-Julien Petit-Quevilly 41 o Charles de Gaulle Petit-Quevilly 6 o Provinces Grand-Quevilly o J.F. Kennedy Grand-Quevilly 42, t54 o Léon Blum Grand-Quevilly o Paul Cézanne Grand-Quevilly 42, 63, 79 o Georges Braque Grand-Quevilly 6, 27, 31, 63 Aménagement des stations
Les stations, longues de 60 mètres, permettent d'accueillir des rames doubles (ce qui ne s'est jamais produit à ce jour).
Les stations à ciel ouvert ont été dessinées par l'architecte Jean-Michel Wilmotte en collaboration avec l'agence rouennaise Artefact. Elles comprennent deux abris d'une longueur de 12 mètres de part et d'autre de la voie, équipés d'un distributeur automatique de titres de transport à maniement analogique ou audio, d'une sonorisation et d'un bandeau d'affichage d'informations en temps réel (horaires de passage, messages commerciaux, état du réseau), ainsi que d'un espace d'affichage pour les usagers (plan de réseau, tarifs, etc.). Toutes les stations sont équipées de système de vidéosurveillance.
Les stations souterraines, très sobres, ont été conçues comme un prolongement de l'espace public. Elles possèdent l'équipement cité ci-dessus. Elles bénéficient souvent d'un puits de lumière qui permet un éclairage naturel de la station en complément de l'éclairage électrique.
L'ensemble est accessible aux personnes à mobilité réduite.
L'art et le métro
Certaines stations (principalement les stations souterraines du centre-ville de la rive droite) sont discrètement décorées par des œuvres d'art mises en lumière, placées dans les couloirs de correspondance ou proche des quais. Les 11 stations stations concernées sont Beauvoisine, Gare-Rue Verte, Palais de Justice, Théâtre des Arts, Joffre-Mutualité et Europe.
Atelier-dépôt
Sorti de terre en 1992, l'atelier-dépôt Saint Julien se trouve à Petit Quevilly entre les stations Saint-Julien et Charles de Gaulle, la surface exploitable est d'environ 35 000 m² et peut accueillir les 28 rames constituant le parc de la TCAR. L'atelier-dépôt est un bâtiment utilisé pour l'entretien technique des rames, les éventuelles réparations, les révisions ainsi que le nettoyage extérieur et intérieur. 60 employés y sont affectés. Il est en relation directe avec le PCC (Poste de Commandement Centralisé) situé en centre-ville de Rouen.
Incidents notables
Collision entre rame et bus
Le 7 avril 2006 survient une violente collision entre le tramway et un bus de la ligne 41 à l'intersection de la rue de la Libération et de l'avenue Jean-Jaurès à Sotteville-lès-Rouen à proximité de la station Hôtel de Ville de Sotteville. La cause est probablement due à un moment d'inattention de la part de l'un des deux conducteurs qui aurait pu être fatale. Le bus a été poussé sur six mètres, les quelques voitures alentours ont des dégâts minimes. La rame et le bus en revanche n'ont pas été remis en circulation, cependant une nouvelle rame à la disposition intérieure a été achetée suite à cet incident. Le bilan fait état de 14 blessés légers, dont les deux conducteurs, ils ont été hospitalisés au CHU Charles Nicolle et à la clinique de l'Europe à Rouen.[41]
Violence dans le métro
Le lundi 31 décembre 2007 vers 13h, dans le métro de Rouen, trois mineurs de 14 et 15 ans ont jeté de l'acide chlorhydrique au visage d'une jeune fille de 16 ans. Les trois jeunes sont montés dans la rame à la station Maryse Bastié à Saint-Étienne-du-Rouvray en sortant d'un supermarché où il avait acheté du lait, de l'eau et de l'acide chlorhydrique prévus pour fabriquer des bombes artisanales à l'occasion du jour de l'an. Ils engagent la conversation avec la jeune fille qui les ignore. À la station suivante, les trois jeunes descendent de la rame en projetant de l'acide chlorhydrique en direction du visage de la jeune fille. Celle-ci a été brûlée au torse, au visage et à l'œil. Toute la scène a été filmée par une caméra de surveillance et l'identification des agresseurs a pu être possible, ils ont été placés sous contrôle judiciaire. La jeune fille quant à elle, est hospitalisée à Rouen[42] .
Jets de pierre
Les rames de métro sont parfois sujettes à des jets de pierre intervenant principalement vers le quartier Château-Blanc (à hauteur de la station Maryse Bastié) à Saint-Étienne-du-Rouvray.[réf. nécessaire]
La gratuité, un projet aujourd'hui abandonné
Suite à plusieurs réclamations de rouennais qui mettaient en valeur que les transports en commun étaient destinés à remplacer les voitures, la gratuité du métro entre les stations Boulingrin et Joffre-Mutualité fut un argument lors des élections municipales de Rouen en 2001, mais aucune suite n'y a été donnée.[43]
Annexes
Notes, sources et références
- ↑ Dossier de Presse du 23/03/2009 sur agglo-rouennaise.fr.
- ↑ Maire et rien d'autre, article de L'Express.
- ↑ Dossier Développer les transports collectifs
- ↑ [1]
- ↑ [2]
- ↑ Le tramway est en effet en souterrain sur la rive droite de Rouen, en partie dans le quartier Saint-Sever et sur une courte distance à Petit Quevilly, soit moins de 15% du tracé total.
- ↑ Pour se voir attribuer la dénomination de métro léger, il faudrait que la totalité de son parcours soit en site propre intégral alors que cette situation ne se retrouve que sur 15% de la longueur du réseau ([pdf]Fiche technique sur les systèmes de transports collectifs). Il est d'ailleurs classé comme tramway par Jean Tricoire, Le Tramway en France, La Vie du Rail, 2007 (ISBN 978-2915034738).
- ↑ Semimétro, Stadtbahn : Rouen.
- ↑ Hervé Bertin, Petits trains et tramways haut-normands, p. 196.
- ↑ a , b et c Jean Tricoire, op. cité
- ↑ a et b Spécial municipales de Rouen
- ↑ [doc] Délibération N°5 – C03297 du Conseil communautaire approuvant l'avenant N°14
- ↑ SOMETRAR : Société du métro de l'agglomération rouennaise, qui regroupe notamment les entreprises BORIE-SAE, CEGELEC, CGA-HBS, Devaux, Dezellus, Montcocol, Quillery et Spie Batignolles, société d'exploitation et pool bancaire dominé par Paribas et comprenant la Caisse centrale des banques populaires et le Crédit industriel de Normandie
- ↑ Dominique Aubin, « CEGELEC et SAE construiront le métro-bus de Rouen », dans Les Échos, 1er mars 1991 [texte intégral (page consultée le 30 septembre 2008)]
- ↑ Article En cadeau de Noël : Un Métro de Paris-Normandie.com
- ↑ Article En cadeau de Noël : Un Métro de Paris-Normandie.com
- ↑ C'est probablement du tronçon souterrain sous Rouen qui donne au réseau l'appellation de "Métro"
- ↑ Ce prolongement de 6 700 m a été déclaré d'utilité publique en octobre 1993, et les travaux préliminaires ont commencé début 1995.
- ↑ [pdf]Étude de cas des élections municipales de 2001
- ↑ Les Echos-Archives.
- ↑ Avec le Métrobus, Rouen joint ses deux rives sur Libération du 16 décembre 1994
- ↑ Chiffre de Veolia Transport
- ↑ Richard Goasguen, « Rouen multiplie les initiatives en attendant de booster son métro », dans Ville & Transports - Magazine (groupe La Vie du Rail, 17 septembre 2008
- ↑ Article "L'Agglo trace sa route" de Paris-Normandie.com
- ↑ [pdf]Contrat d'agglomération de Rouen 2007-2013
- ↑ [pdf]Contrat d'agglomération de Rouen 2007-2013, p. 81.
- ↑ [pdf]Contrat d'agglomération de Rouen 2007-2013, p. 81.
- ↑ [pdf]Contrat d'agglomération de Rouen 2007-2013, page 81.
- ↑ [pdf]Contrat d'agglomération de Rouen 2007-2013, p. 81.
- ↑ Article Quoi de neuf en 2009 ? sur le site Paris-Normandie.com
- ↑ [pdf]Contrat d'agglomération de Rouen 2007-2013. Cette extension pourrait probablement permettre un prolongement du service de transport dans la soirée
- ↑ François Enver, « Une nouvelle gare et un tram-train ? », dans Ville & Transports (ISSN 1774-3869), 1er octobre 2008
- ↑ Article La priorité c'est le Métro de Paris-Normandie.com
- ↑ Données issues du site MétroPole
- ↑ Selon une étude de la RATP mentionnée sur le site MétroPole
- ↑ Information provenant du tableau comparatif des TFS Français sur le site de http://www.metro-pole.net/expl/materiel/tfs MétroPole].
- ↑ Renommée Théâtre des Arts - Armada Nord lors de l'Armada 2008.
- ↑ Renommée Joffre-Mutualité - Armada Sud lors de l'Armada 2008.
- ↑ Renommée Théâtre des Arts - Armada Nord lors de l'Armada 2008.
- ↑ Renommée Joffre-Mutualité - Armada Sud lors de l'Armada 2008.
- ↑ Article de Paris-Normandie du 10 avril 2006
- ↑ Reportage de France 2
- ↑ Selon le bilan municipal du site Grand Rouen
Bibliographie
- Jean Tricoire, Le tramway en France, La Vie du Rail, 2007 (ISBN 978-2-915034-73-8)
- Pascal Godon et Charles Crespolini, m-é-t-r-o-b-u-s. Un métro léger pour l'agglomération rouennaise, La Vie du Rail, 1995 (ISBN 2-902808-55-0)
- [pdf] Jean-Luc Bayeux, Transports en commun dans l'agglomération rouennaise, Agglomération de Rouen, 2005 (ISBN 2-913914-66-7)
Articles connexes
Liens et documents externes
- TCAR, l'exploitant
- Le métro sur le site de la Communauté de l'agglomération rouennaise
- Le métro de l'agglomération rouennaise sur le site du Rail Club Sottevillais
- Courte présentation du métro de l'agglomération rouennaise
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