Montmagny (Val-d'Oise)

Montmagny (Val-d'Oise)
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48° 58′ 00″ N 2° 21′ 00″ E / 48.9667, 2.3500

Montmagny
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Canton Enghien-les-Bains
Code commune 95427
Code postal 95360
Maire
Mandat en cours
Michel Roy
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency
Site web http://www.ville-montmagny.fr
Démographie
Population 14 112 hab. (2009)
Densité 4 849 hab./km²
Gentilé Magnymontois
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 00″ Nord
       2° 21′ 00″ Est
/ 48.9667, 2.3500
Altitudes mini. 36 m — maxi. 115 m
Superficie 2,91 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Montmagny est une commune du département du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France, en France.

Ses habitants se nomment les Magnymontois(es).

Sommaire

Géographie

Géographie générale

Montmagny est une commune du Val-d'Oise qui se situe dans la Vallée de Montmorency, à environ 10 km au Nord des portes de Paris.

La commune jouxte Épinay-sur-Seine, Deuil-la-Barre, Groslay, Sarcelles, Pierrefitte-sur-Seine et Villetaneuse.


Géologie

Les caractéristiques paysagères du territoire communal résultent essentiellement de son sous-sol immédiat et de la géomorphologie locale.

Deux unités se distinguent :

  • La Butte-Pinson au Nord-Est, qui est en fait une avant-butte précédant le massif de Montmorency. Les flancs de coteau présentent un dénivelé marqué selon une pente de 12 à 16 % en moyenne ;
  • La plaine centrale reliant la Butte Pinson à celle de Montmorency, s'incline vers le Sud de la cote 60 à 40 mètres NGF.

Ces deux unités correspondent à une succession de couches géologiques formant deux couples de terrains perméables / imperméables :

* La butte se compose de sables et grès de Fontainebleau (g2b) épais d'une vingtaine de mètres reposant sur les argiles et marnes supragypseuses, marnes vertes, glaises à cyrènes et marnes à huîtres : g1a et g2a épaisses de 15 mètres. Les formations géologiques présentes sur ce secteur renferment également d’importantes masses de gypse. Cette roche sédimentaire est présente sur l’ensemble du massif de Montmorency ;
  • Le second ensemble rassemble les terrains localisés sur la partie basse de la plaine, le long du Ru des Haras. L’érosion a dégagé les formations géologiques les plus anciennes composées de calcaire de Saint-Ouen et de sables verts. Cependant, la présence de la Seine et du Ru des Haras a favorisé le dépôt de remblais et de colluvions. Ces formations superficielles se sont déposées récemment au cours de l’ère quaternaire. Par ailleurs, ce secteur, proche du fleuve, est sous-tendu par un ensemble aquifère important.

La plaine centrale magnymontoise repose sur la superposition des sables de Monceau comportant des résidus marneux et de gypse provenant des première, seconde et troisième masses (e7b) sur le marno-calcaire de Saint-Ouen semi-perméable.

De ces caractéristiques géologiques découlent plusieurs conséquences ayant des incidences sur la mécanique des sols :

  • La première contrainte correspond à des risques d'effondrement liés à la présence de gypse. Ces risques découlent d'une part de l'exploitation d'anciennes carrières, aujourd'hui abandonnées. Le gypse est, en effet, un des éléments indispensables entrant dans la composition du plâtre. D'autre part, cette roche possède des propriétés favorisant sa dissolution au contact de l'eau entraînant des possibilités d'effondrement.
  • La seconde contrainte correspond, quant à elle, à des risques de tassements différentiels des terrains. Ces risques découlent de la nature même de ces formations superficielles et de leur composition géologique (silt plus ou moins tourbeux bordant les thalwegs et éboulis sablo-marneux dans la plaine centrale). Ainsi, ces formations caractérisées par leur forte compressibilité sont en même temps aquifères, renforçant d'autant plus leur sensibilité à une surcharge pondérale.

[réf. nécessaire]


Hydrographie et hydrogéologie

Le territoire présente une dénivellation progressive du Nord vers le Sud, des versants du plateau de Montmorency en direction de la Seine. Trois ruisseaux s'écoulent sur le territoire communal : le Ru des Econdeaux à l'Ouest , en limite de Deuil-la-Barre, le ru de Deuil et le Ru des Haras.

Chacun des ruisseaux draine les eaux pluviales tombées sur l’emprise de leur bassin versant. Aujourd’hui, compte tenu du développement urbain de Montmagny et des communes environnantes, la plupart des eaux recueillies par ces ruisseaux ont été canalisées de manière à réguler les fluctuations de débits et faciliter le traitement des eaux polluées.

Des aménagements complémentaires sont prévus de manière à protéger les zones urbaines concernées par un débordement éventuel de ces rus lors des orages de forte intensité (bassin de retenue - ZAC de la Jonction).

Méridienne verte

La Méridienne Verte passe par Montmagny, principalement à l'ouest de la ville.

Urbanisme et caractéristiques des logements

La commune dans l'agglomération parisienne

Au carrefour de deux départements, la Seine-Saint-Denis et le Val-d'Oise, la ville résidentielle a su conserver pour l'essentiel un certain charme de village. L'urbanisation des années 1960 et 1970 a cependant plus touché Montmagny que les autres communes de la vallée de Montmorency.

Ville du Canton d'Enghien-les-Bains, Montmagny se situe dans le département du Val-d'Oise, à une quinzaine de kilomètres au nord de Paris, et à une vingtaine de kilomètres de la préfecture, Cergy-Pontoise.

Le territoire communal jouxte de grandes zones de développement urbain constituées d'Ouest en Est par :

  • La ville nouvelle de Cergy-Pontoise (20 km à l'ouest);
  • La vallée de Montmorency ;
  • L'ensemble urbain et universitaire de Deuil-la-Barre, Épinay-sur-Seine, Villetaneuse[Quoi ?], limitrophe ;
  • Le centre de Stains-Saint-Denis-Pierrefitte[Quoi ?], (3 km au sud),
  • L'ensemble de Sarcelles, limitrophe,
  • Le futur pôle d'excellence de l'aéroport international de Roissy-Charles-de-Gaulle[Quoi ?],

La ville se positionne ainsi dans le croissant urbanisé du Val-d'Oise reliant la ville nouvelle de Cergy-Pontoise à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. A ce titre, elle occupe une position stratégique[Pourquoi ?] au carrefour des liaisons et des grands secteurs de développement du nord de l'agglomération parisienne identifiés dans le Schéma directeur de la région Île-de-France révisé en avril 1994.


Une mutation rapide et profonde de sa structure urbaine et paysagère
Le paysage magnymontois a subi de profondes mutations depuis ces quarante dernières années, passant d'une structure rurale à une composition urbaine dense sous l'effet de la pression foncière engendrée par la croissance de la région parisienne.

Ainsi l'ancien village qui s'est développé à l'origine autour de la rue Carnot s'est étoffé à la suite de plusieurs vagues d'urbanisation successives :

  • première vague d'urbanisation pavillonnaire, au début du XXe siècle, caractérisée par un habitat individuel isolé, implanté le long des voies de communication (rue d'Épinay et rue de la Gare) ;
  • seconde vague d'urbanisation pavillonnaire, à partir des années 1980, sous forme de lotissements, îlots autonomes sans recherche d'intégration ni de liaison avec la structure urbaine préexistante.

Un second type de tissu urbain, composé de grands ensembles collectifs réalisés dans les années soixante-dix en centre ville, aux quartier des Lévriers, des Pintars et des Carrières, s'est développé indépendamment des trames urbaines structurant le paysage communal ; leur silhouette est d'autant plus perceptible que le site sur lequel s'est développée la commune est un paysage de plaine.

Ces multiples opérations d'aménagement ont accentué la déstructuration de la composition urbaine en perturbant la lisibilité de l'axe majeur Nord-Sud communal.

[réf. nécessaire]


L'existence et la préservation d'importants espaces naturels sur le territoire.

La superficie des espaces naturels correspond à plus du tiers (35%) de la superficie totale de la commune. Ces éléments non bâtis du paysage se décomposent en deux ensembles distincts :

Le premier rassemble les anciens espaces agricoles, consacrés à l'arboriculture et à présent en friches. Ces zones sont essentiellement localisées sur la partie centrale de la commune à l'intérieur de la plaine sur près de 14 hectares de terrains. Leur position et leur importante superficie leur confèrent un rôle essentiel pour la préservation et le développement futur de la commune.

Le second s'organise autour du Domaine Régional de la Butte-Pinson, localisé sur une butte-témoin surplombant le nord-est de la commune partagée entre la ville, Villetaneuse et Pierrefitte-sur-Seine. Ce parc de 111 hectares dont 70,5 hectares se situent sur Montmagny, occupe le quart de la superficie communale. En cours[Quand ?] d'aménagement progressif, il contribue à la biodiversité et l'agrément des habitants ; il est cependant très marqué par le passage d'un réseau de lignes électriques haute tension très présent dans le paysage local.

Article détaillé : Butte-Pinson.
Le logement.
  • Il y a 4 259 logements à Montmagny[Quand ?] : 91% de résidences principales, 1,5% de résidences secondaires et 7,5% de logements vacants.
  • Les maisons individuelles représentent 44,7% du parc immobilier Magnymontois, les appartements 52,7% et les autres types de logements 2,7%.
  • 57,6% des magnymontois sont propriétaires, 39,6 % sont locataires et 2,7% sont hébergés gratuitement.
  • Les logements à Montmagny sont globalement spacieux : les studios et deux pièces sont sous-représentés (4,6% et 11,2% du total des logements contre une moyenne de 11,8% et 20,4% dans la région). A contrario, les 4 pièces représentent 30,1% du parc immoblier suivis des 3 pièces (28,3%) et des 5 pièces et plus (25,8%).
La ville respecte les dispositions de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains de 2000, qui impose un parc minimum de 20% de logements sociaux

[réf. nécessaire].

Le Centre-ville de Montmagny fait l'objet d'un projet de renouvellement urbain[Quoi ?] (2009-2014), impliquant la démolition/reconstruction de 72 logements sociaux, la création d'équipements publics (places publiques, liaisons piétonnes...) et l'apport de logements diversifiés.

[réf. nécessaire]

Les démolitions de plusieurs bâtiments de logements, situés entre l'église Saint-Thomas et l'Hôtel de Ville ont débuté en 2010.

Transports

La ville est tangentée par d'importantes voies de communication et services de transports en commun :

Les transports en commun

La ville dispose de deux gares du Transilien Paris-Nord :

  • gare d'Épinay - Villetaneuse, qui assure une correspondance avec les lignes Paris-Pontoise et Paris-Valmondois. Les liaisons vers Paris sont assurées avec une moyenne de 7 à 8 minutes aux heures de pointe.
  • gare de Deuil - Montmagny, desservie à raison d'un train omnibus tous les quarts d'heure aux heures de pointe et d'un omnibus toutes les demi-heures le reste de la journée. Il faut de 13 à 15 minutes de trajet pour atteindre la gare de Paris-Nord.
  • De nombreuses lignes de bus : RATP 156, 254, 256, 354, 356, 556 et Noctilien N51 ; et TVO 37 (ligne exclusivement magnymontoise).
  • Un service de car est géré par la Ville de Montmagny afin de permettre le ramassage scolaire des collégiens.

En 2014, cette offre de transport en commun sera complété par la Tangentielle Nord, qui assurera la réouverture au service voyageur de la ligne de Grande Ceinture, avec une station de correspondance à Épinay-Villetaneuse et une nouvelle gare à Villetaneuse-Université, à proximité de la ville.

En 2011, le quartier du barrage disposera de la station Butte-Pinson sur la ligne 5 du tramway d'Île-de-France.

Les accès routiers

La ville est aisément accessible par deux anciennes routes nationales, qui la relient à l'ensemble du réseau routier du nord de l'agglomération parisienne :

  • au nord-est, dans le quartier du Barrage, par un grand axe de transit très fréquenté[Combien ?], l'ancienne RN1 (actuelle RD 301), qui donne accès à l'autoroute A1 et à Paris.
  • par l'ancienne RN 328 (actuelle RD 928), appelée localement Route de Saint-Leu, et qui supporte également une circulation de transit.

Par ailleurs, pour remédier à une déficience de dessertes et d'échanges entre Cergy-Pontoise et le pôle de développement de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, une artère de circulation interurbaine reliant ces deux pôles est programmée depuis de nombreuses années à quelques centaines de mètres au nord de Montmagny, sur la commune de Groslay. Cette voie, dénommée Boulevard Intercommunal du Parisis (B.I.P.) ou, plus récemment, avenue du Parisis, doit relier à terme l'autoroute A1 et l'autoroute A104 à l'autoroute A15. La future voie sera reliée à Montmagny par les voies départementales du nord-ouest de la commune.

Héraldique

Armes de Montmagny

Les armes de Montmagny se blasonnent ainsi :

D'or à la fasce d'azur chargée de trois molettes du champ et accompagnée de trois coquerelles de gueules, à la bordure du même chargée de huit pivoines d'argent

Devise : acta non verba (des actes plutôt que des mots)

Histoire

Une carrière de Montmagny
Une des guinguettes de la Butte-Pinson

Le nom provient de l'appellatif roman "mont" issu du latin mons, montagne, accolé à un toponyme gallo-romain préexistant du type Magny, composé avec l'anthroponyme latin Manius ou moins probablement Magnus, avec le suffixe -acum, pour le domaine de.

La commune fut citée pour la première fois en 1291 dans un acte de Mathieu IV de Montmorency[1].

Un château occupait le centre du bourg. Il fut édifié par un seigneur Huault (gouverneur de la Nouvelle-France et fondateur de Montmagny au Québec) au XVIe siècle. Le château changea plusieurs fois de propriétaires. On relève les noms de Toume de Richebourg, d'Arboulin ("pourvoyeur de la bouche du Roi", en vin de Montmagny), Malebranche (frère du philosophe) et enfin Chavaudon de St Maure. Ce château fut détruit à la Révolution [2].

Au XIXe siècle, les activités viticoles qui s'exerçaient notamment sur le coteau du Bois de Richebourg régressent au profit de vergers et d'activités maraîchères. Des entreprises s'y installent, notamment des carriers qui exploitaient la pierre à plâtre, mais également une distillerie et une fabrique de pianos, aujourd'hui disparues[3].

Au XXe siècle, il faut noter la présence de nombreuses guinguettes sur la Butte-Pinson, située à la limite de Montmagny et de Pierrefitte-sur-Seine.

Du 20 au 30 septembre 1914, Montmagny est protégé et sert de cantonnement au 2e bataillon du 2e régiment de Fusiliers Marins, basé à Lorient et commandé par le capitaine de vaisseau Varney, l'amiral Ronarc'h étant le chef de la Brigade de fusiliers marins[4]. Début octobre 14, Montmagny est protègé par le 1er régiment de Fusiliers Marins,Les officiers logent au presbytère de Montmagny occupé alors par le Supèrieur du Séminaire .


Économie

  • Le revenu fiscal par ménage est nettement plus faible à Montmagny que dans les autres communes de la Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM) ainsi que par rapport à la moyenne du Val d’Oise et de l’Ile-de-France. Ainsi, selon l’INSEE, la valeur médiane des revenus fiscaux des ménages en 2005 est de 16 025 euros pour Montmagny contre 21 687 euros pour l’ensemble de la CAVAM, 18 066 euros pour le Val d’Oise et 19 402 pour l’Ile-de-France[5]. Il convient toutefois de faire une distinction entre le Nord et le Sud de la ville, le Sud étant nettement plus aisé[6].
  • En 2004, 18,6% des ménages magnymontois n’avaient pas de voiture, 55,6% en avaient une et 25,8% en avaient deux ou plus.[réf. nécessaire]
  • Le tissu économique de Montmagny est composé de 411 entreprises[Quand ?]. Ces unités économiques sont principalement de petites entreprises (P.M.E. - P.M.I.) industrielles ou de services. Seules 13 d’entre elles ont un effectif dépassant les vingt salariés, soit 3,2% du total[réf. nécessaire]. Ces dernières se localisent principalement sur la partie méridionale du territoire communal, le long des principales voies de circulation (rue Jules Ferry et rue d’Épinay) ou près de la Gare d'Épinay - Villetaneuse sur le Parc Technologique de Montmagny. Elles emploient environ 600 personnes.
La Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), dont l'une des principales compétences est le "développement économique" a déposé un permis de construire pour le projet de construction d'une "Pépinière d'entreprises", comprenant quarante bureaux et trois ateliers locatifs. La nouvelle structure d'environ 1 800 m2, sera opérationnelle en 2012 et permettra d'encourager la création d'entreprises, en profitant de sa proximité avec l'Université Paris Nord (Institut Galilée comportant de nombreux laboratoires de recherche scientifique). Plus généralement, l'activité économique connaît un renouveau important sur le site du Parc Technologique de Montmagny, alors que les activités dispersées sur le reste du territoire ont tendance à décliner. L'offre commerciale présente sur le territoire communal, relativement modeste compte tenu de la population de la commune, pourrait être développée dans les prochaines années dans le secteur du Centre-ville, faisant l'objet d'un projet de renouvellement urbain.

[réf. nécessaire]

  • A l’opposé, les entreprises de moins de 6 salariés sont au nombre de 367[Quand ?], soit 89,3% du total.[réf. nécessaire]

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[7] et INSEE[8])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
580 577 562 599 587 572 583 607 593
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
586 615 626 662 746 826 1 073 1 099 1 208
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 349 1 419 1 512 1 791 2 610 3 504 3 666 3 650 4 434
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2009  
5 493 6 584 7 382 8 977 11 505 13 090 14 037 14 112  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


La population magnymontoise a continué à augmenter légèrement (13 485 hab. en 2005, 13 700 hab. en 2008) pour atteindre en 2009 le chiffre de 14 112 habitants. En dépit du vieillissement naturel de la population, cette dernière devrait être d'environ 15 000 habitants en 2015 grâce à la création, faible mais constante, de nouveaux logements.

Administration et services publics

Montmagny fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[9],[10].

La commune de Montmagny a intégré la Communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency (C.A.V.A.M.), créée le 1er janvier 2002 regroupant également 7 autres communes : Andilly, Deuil-la-Barre, Margency, Groslay, Montmorency, Saint-Gratien et Soisy-sous-Montmorency.

Cette communauté représente un territoire de 24,8 km² comportant 107 731 habitants, 46 240 logements (dont 8 367 logements sociaux), 3 700 entreprises pour la plupart des PME-PMI employant moins de 50 salariés, 235 km de voirie...[réf. nécessaire]


Maires successifs de Montmagny

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1976 1983 René Cochelin PCF Maire honoraire
1983 1995 Jean Trinquet RPR  
1995 2001 Hervé Beaumanoir PS  
2001   Michel Roy[11] UMP Mandat en cours 2008-2014
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Sécurité

Le taux de criminalité de la circonscription de police de Deuil-la-Barre (incluant Montmagny et Groslay[12]) est de 81,11 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui le situe sous les moyennes nationale (83/1000) et départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police n'est en revanche que de 28,06%, sous la moyenne du département de 28,83%[13].

Sites et monuments

La chapelle Sainte-Thérèse

La chapelle a été construite dans le Sud de la commune qui s’urbanisait alors, par Auguste Perret en 1926-27, sur la commande de l’abbé Léon Garnier, curé de Montmagny, commande à Auguste Perret la construction d’une nouvelle église . Il décide de lui donner le nom de Sainte-Thérèse de Lisieux, désignée par le pape Pie X comme la « plus grande sainte des temps modernes ».

Le style adopté par les frères Perret tranche avec celui de leurs prédécesseurs dans le domaine de l’architecture religieuse puisqu’ils ont utilisé le béton armé comme matériau principal. Grâce à l’emploi du béton et à la répétition des éléments coulés à l’avance dans un nombre limité de moules, la chapelle a été construite pour un prix relativement bas pour l’époque et la taille de l’édifice.

La chapelle Sainte Thérèse mesure 36 mètres de longueur, 13 mètres de largeur et 11 mètres de hauteur, le clocher mesurant à lui seul 30 mètres de hauteur. La surface bâtie représente 470 mètres carrés. Pour éviter que l’édifice ne s’enfonce dans le sol alors très humide, les frères Perret ont construit la chapelle sur un revêtement en béton armé évitant les infiltrations d’eau. La nef de la chapelle occupe presque toute la surface de l’édifice. Elle ne comporte qu’un petit nombre de points d’appui constitués par huit colonnes réunies par des poutres qui servent de chaînage. Les parois de la nef sont constituées d’un treillis en béton armé à mailles carrées remplies de formes géométriques variées : cercles, triangles et surtout croix. L’ensemble forme de véritables verrières qui donnent une impression de légèreté et qui offrent à la nef un éclairage à la fois clair et coloré (bleu et jaune). La chapelle est couverte d’une voûte plate très mince qui constituait en 1927 l’une des caractéristiques remarquables et innovantes de cette construction. Situé en saillie de la façade principale, le clocher est de section carrée. Il repose à l’avant sur deux piliers principaux, et en arrière sur une poutre maîtresse qui en reporte la charge sur les colonnes latérales de la nef. La partie supérieure du clocher est composée de lames de persienne en béton armé. Derrière la nef, l’édifice se prolonge par une construction rectangulaire agrandie par un décrochement et qui abrite la sacristie. Celle-ci est éclairée par une ligne d’éléments ajourés qui rappellent ceux des façades latérales de la nef. Le plafond de la sacristie était surmonté à l’origine d’un lanterneau couvert dont les côtés étaient ajourés. Toutes les structures accessoires de l’édifice sont en ciment armé, notamment l’escalier en colimaçon menant à la tribune située au-dessus du porche. Les bénitiers, les fonts baptismaux, l’ancienne grille du chœur (aujourd’hui disparue) et la balustrade de la tribune ont également été construit en ciment armé et comportent des forment ajourées qui rappellent les motifs des verrières.

Le décor a réalisée par Valentine Reyre, artiste symbolisant le renouveau de l’art sacré en France dans l’entre-deux guerres. La fresque murale ornant le fond du chœur était composée à l’origine de trois panneaux peints, d’un entourage composé de carrés décorés et d’un fond bleu avec inscriptions sur feuillage jaune. La fresque – aujourd’hui partiellement masquée – représente dans sa partie centrale la Crucifixion du Christ et Sainte-Thérèse au pied de la croix.
Dix ans après l’achèvement des travaux, Valentine Reyre réalisa les quatorze stations du chemin de croix dans des teintes qui rappellent parfois celles du Fauvisme, avec une dominante de rouge.

Le 5 avril 1993, l’Association Diocésaine de Pontoise, qui en était propriétaire, céda la chapelle pour le franc symbolique à la commune de Montmagny. Aussitôt, des démarches furent entreprises par la Municipalité auprès du Ministère de la Culture pour faire classer cet édifice au titre des Monuments historiques afin d’en garantir la pérennité. A l’heure actuelle[Quand ?], d’importants travaux sont prévus pour consolider l’édifice qui montre quelques signes de faiblesse.

[réf. nécessaire]

La chapelle est classée monument historique depuis 1997[14].

L'Église Saint Thomas

Cette église a été souvent représentée par Maurice Utrillo.

Bien avant l'édification de l'église actuelle, une première chapelle avait été construite au même emplacement vers 1180, probablement sur ordre des Bouchard, seigneurs de Montmorency. En 1184, l’évêque de Paris consacre la paroisse de Montmagny et la dédie à Saint Thomas de Cantorbéry.

De cette église primitive, il ne subsisterait que la base gothique du clocher.
Le bâtiment actuel repose sur les fondations de cette chapelle primitive et a été maintes fois remanié. En 1737, l’église fut interdite d’accès car elle tombait en ruine. Grâce aux largesses de Louis IV Henri de Bourbon-Condé, prince de Condé, l’église Saint-Thomas de Montmagny fut reconstruite en 1740. Le prince de Condé avait déjà témoigné un certain attachement à la paroisse de Montmagny en assistant à la bénédiction de la nouvelle cloche de l’église, le 24 août 1736. Le souvenir du Prince se lit toujours à travers son blason qui orne le portail latéral de l’église et qu’accompagne le blason des seigneurs de Montmagny.

Au cours des travaux de restauration de 1740 furent retrouvées trois pierres tombales, appartienant à deux chevaliers de Huault, seigneurs de Montmagny, et à un couple de vignerons. Ces dalles ont été restaurées au XIXe siècle par un entrepreneur de maçonnerie à Montmagny et sont exposées aujourd’hui au fond de la nef.

En 1875, des travaux furent entrepris pour assainir l’édifice rongé par l’humidité. En 1876, le sol du chœur fut bétonné et recouvert d’un pavement « imitation de tapisserie ». En 1880 fut posée une nouvelle grille en fer forgé séparant le chœur du déambulatoire. Malgré ces travaux, l’état de l’église restait préoccupant. En 1884, l’architecte Cailleux fut choisi pour diriger de nouveaux travaux de restauration. Les travaux commencèrent le mardi 15 avril 1884. Ils furent confiés à des entrepreneurs de la région. La pose officielle de la première pierre donna lieu à une bénédiction solennelle le samedi 10 mai à 7 heures du matin. On utilisa pour les travaux de maçonnerie le plâtre des carrières de Montmagny situées sur la butte-Pinson, des pierres de Montmorency et des briques creuses de Sannois. Une autre caractéristique technique est à signaler : les couvreurs ont utilisé une nouvelle sorte de clou inventée vers 1864 qui permettait de maintenir chaque ardoise sur ses quatre faces. Au sommet du clocher fut placé un coq reposant lui-même sur une croix de trois mètres de haut pesant 100 kg : il fallut huit hommes pour la hisser au sommet du clocher. Une nouvelle horloge fabriquée dans l’Oise fut installée à la fin du mois de juillet 1884. Le nouveau clocher – rehaussé de 6 mètres – fut inauguré le 19 octobre 1884, en présence du Conseil Municipal, de l’instituteur, du Grand Vicaire, des curés de Deuil-la-Barre, Groslay, Montmorency et Villetaneuse. Une dizaine de musiciens accompagnèrent les chœurs pour entonner une marche composée spécialement à cette occasion par Camille Prilipp. L’hebdomadaire chrétien La semaine religieuse de Versailles rapporte que plus de 400 personnes assistèrent à cette émouvante cérémonie. À cette occasion, l’abbé Edelin écrivit une poésie mise en musique par Camille Schubert en hommage à l’abbé Tessier, curé de Montmagny, qui milita activement pour la restauration du clocher. Le texte de cette chanson fut offert aux 164 souscripteurs qui participèrent financièrement aux travaux. Enfin, Le 29 juin 1888 eu lieu la pose du nouveau portail, restauré notamment grâce au soutien du Conseil Général de Seine-et-Oise.

[réf. nécessaire]

Enfin, dans les années 1970, d’importants travaux ont été entrepris par la municipalité pour réhabilité les habitations anciennes situées autour de l’actuelle place du Québec. C’est dans l’une d’elles qu’a été aménagée la nouvelle sacristie. Aujourd’hui[Quand ?], des concerts de musique classique sont donnés chaque année dans cette église.

La redoute de la Butte-Pinson

Conçue après la guerre de 1870 par Séré de Rivières au sommet de la Butte-Pinson afin de compléter la ligne de défense de la place forte de Paris, elle a été rapidement dépassées par l'évolution technologique de l'artillerie, et n'a pas eu de rôle significatif pendant les deux conflits mondiaux. Elle a été démilitarisée en 1954.

L'ancien Séminaire des vocations tardives Notre-Dame de Lourdes

En 1893, l’abbé Théodore Garnier achète l’ancien rendez-vous de chasse des ducs d’Enghien derrière l’actuelle mairie, pour y fonder la Maison du Sacré-Cœur, conçue comme un lieu de retraite spirituelle. Débordant d’activités, l’abbé Garnier confie la direction de l’établissement à son frère Léon qui deviendra curé de Montmagny en 1908.

En 1902, celui-ci accepte de recueillir un élève pour le préparer aux études du Grand Séminaire qui forme les futurs prêtres. D’autres lui emboîtent le pas. Une décision s’impose : il faut ouvrir une école. En 1908 est officiellement créée l’École Notre-Dame de Lourdes, établissement d’enseignement supérieur préparant des jeunes gens à la prêtrise. Les enseignements prodigués touchent non seulement à la théologie mais aussi aux mathématiques, à la philosophie, au Français, au Latin, au Grec, à l’histoire, à la géographie et aux sciences. À la fin de leur formation, les élèves partent achever leur cursus dans d’autres séminaires de France.

Les premiers élèves gardent le souvenir d’une vie rude à l’École Notre-Dame de Lourdes : ni électricité, ni chauffage central, ni eau courante dans les chambres. Après la construction de la première classe et de quelques chambres, une chapelle est édifiée en 1912-1913. Dotée d’un autel offert par les Frères des Écoles chrétiennes, elle reçoit la châsse contenant le corps entier du martyr Saint Théodore, tiré des catacombes de Rome en 1838.

Le 26 septembre 1925, les bâtiments et le parc de 2,5 hectares sont officiellement offerts au Syndicat des prêtres catholiques du diocèse de Versailles et l’école Notre-Dame de Lourdes devient le séminaire des vocations tardives de Montmagny.

Tandis que l’abbé Léon Garnier, toujours curé de la paroisse, fait construire à Montmagny la chapelle Sainte-Thérèse, le séminaire se dote de nouveaux bâtiments afin d’accueillir des élèves toujours plus nombreux. Les services communs sont désormais assurés par des religieuses, les servantes du Sacré-Cœur.

L’abbé Léon Garnier, décédé en 1927, est remplacé à la tête du séminaire par l’abbé Joseph Gallerey qui réussit à organiser un cadre matériel convenable et surtout à codifier les méthodes d’enseignement. Après l’installation de l’électricité, de l’eau courante et du chauffage central, un nouveau bâtiment de deux étages est construit en 1930 avec en son rez-de-chaussée un réfectoire de cent couverts.

En 1931 est édifié un nouveau bâtiment qui abrite la salle de gymnastique et le nouveau parloir. Le cloître nouvellement construit crée une sorte d’unité entre l’ensemble des bâtiments. En 1934, une sacristie s’adosse à la chapelle. Un mur d’enceinte clôture le parc et l’ensemble de ces bâtiments.

En septembre 1939, les tilleuls du parc du séminaire sont abattus pour boiser les abris de défense passive de l’école communale. Sous l’Occupation, le séminaire de Montmagny accueille des élèves du grand séminaire de Beauvais et voit se dérouler plusieurs ordinations. Le 27 août 1944, un détachement de la 2e DB du Général Leclerc stationne dans les bâtiments du séminaire avant de repartir en campagne.

En mai 1945, le séminaire compte 60 élèves originaires de plusieurs pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Italie, Royaume-Uni, Suisse, Tchécoslovaquie, Yougoslavie) mais aussi de Russie et du Liban. Dans les années 1960, le nombre de nouvelles vocations diminue : l’évêché se voit contraint de fermer les lieux. Au total, plus de 400 élèves furent formés dans cet établissement. Parmi eux, certains entrèrent dans des ordres religieux, tels les Trappistes, les Franciscains ou les Cordeliers. D’autres partirent enseigner et prêcher en Argentine, au Cameroun, en Inde, au Japon et au Vietnam.

L'ancien séminaire en travaux (été 2008)
En 1974, la commune de Montmagny rachète le séminaire et son parc au Syndicat des prêtres catholiques du diocèse de Versailles. Immédiatement, des travaux sont entrepris afin d’ouvrir le parc au public et de loger dans ces vastes bâtiments des services municipaux et diverses activités sportives et culturelles. Depuis fin 2006, d’importants travaux de réhabilitation ont débuté afin de faire du séminaire un nouveau lieu entièrement dédié à la culture dans sa plus grande diversité. La chapelle est utilisée pour des expositions.

[réf. nécessaire]

Le Parc de la Mairie
Le kiosque du parc de la Mairie

Ce parc se trouve à l'arrière de la Mairie et occupe une partie du parc de l'ancien séminaire. Il est agréablement aménagé : Kiosque, fontaine et aires de jeux.

Principaux équipements

L’hôtel-de-Ville, installée 10 rue du 11 novembre 1918, regroupe l’essentiel des services administratifs de la commune. Certains services municipaux sont également installés à proximité, dans l’Ancien Séminaire.


Les établissements scolaires

Montmagny compte sept écoles maternelles et élémentaires regroupées en quatre groupes scolaires :

  • Groupe scolaire Les Lévriers (situé à l’ouest de Montmagny);
  • Groupe scolaire Frères Lumière (situé en centre-ville);
  • Ecoles Eugénie Cotton et Jules Ferry (située au sud de la commune);
  • Groupe scolaire Jean-Baptiste Clément (située au nord de Montmagny).

Pour l’année scolaire 2008-2009, les écoles préélémentaires et élémentaires de Montmagny rassemblent 1709 élèves. 662 sont inscrits dans les quatre écoles maternelles de la commune tandis que le solde, soit 1047 élèves, se répartit dans les quatre écoles primaires.[réf. nécessaire]

L’analyse de la répartition géographique des effectifs scolaires montre le poids des groupes scolaires Frères Lumière et des Lévriers dans l’organisation de la carte scolaire communale. Ces deux établissements regroupent près de 65% de la totalité des élèves inscrits en maternelle et de ceux recensés dans les écoles élémentaires.[réf. nécessaire]

Deux collèges, situés le long de l’axe structurant nord-sud, rassemblant près de 1131 élèves pour l’année scolaire 2008-2009, sont recensés sur Montmagny :

  • Le premier, dénommé Nicolas Copernic et installé ruelle Marianne au nord de la commune regroupe, pour l’année scolaire 2008/2009, près de 652 élèves pour quinze salles de classes ;[réf. nécessaire]
  • Le second construit plus récemment et dénommé Maurice Utrillo, localisé le long de la rue Jules Ferry regroupe 24 salles de classes pour 479 collégiens[réf. nécessaire].


Le lycée intercommunal Camille Saint-Saëns rassemble les effectifs lycéens des communes de Deuil-la-Barre, Groslay, Montmagny et Saint-Brice. Ouvert depuis la rentrée scolaire 1995-1996, il accueille près de 1270 élèves pour l’année scolaire 2008-2009[réf. nécessaire], soit légèrement plus que sa capacité totale théorique initialement fixée à 1200 places. Vingt-quatre classes dispensent des enseignements généraux de la seconde à la terminale ainsi que des enseignements supérieurs dans le cadre de BTS.

Localisé près de la gare de Deuil - Montmagny, il bénéficie, en outre, d’une bonne accessibilité par les transports en commun.


Les équipements sportifs

La géographie des équipements sportifs magnymontois montre une forte concentration des installations en centre-ville sur le complexe multisport Charles Grimaud situé le long des rues Pelletier et de Villetaneuse. Ce complexe regroupe à la fois des équipements de plein air et d’intérieur. D’une superficie totale de 18 400 m2, le stade municipal comprend :

  • Un terrain de football en herbe pour les compétitions et un terrain stabilisé (transformé en synthétique durant l'été 2009);
  • Une piste d’athlétisme, entièrement rénovée en 2001 ;
  • Six courts de tennis de plein air et deux d’intérieur ;
  • Une salle omnisports sur deux niveaux de surface totalisant quelque 3042 m². Trois salles distinctes permettent de pratiquer de nombreux sports d’intérieur ;
  • Un skatepark et un plateau polyvalent réalisés en 2005 pour une surface de 1 500 m².

Les équipements sportifs présents sur le stade municipal sont complétés :

  • D'une part, par la construction récente du gymnase Jules Ferry. Cet équipement dispose d’une surface de 1 337 m2. Il est associé aux activités sportives du collège Maurice Utrillo;
  • D’autre part, à proximité immédiate du collège Nicolas Copernic, il convient de signaler la présence d’un gymnase municipal et d’un terrain d’évolution du Rouillon qui permettent la pratique d’activités sportives en lien ou non avec les activités physiques et sportives du collège.
  • Le lycée intercommunal Camille Saint-Saëns dispose d’équipements sportifs Alain Mimoun (gymnase et terrain de football) dont la vocation première est de permettre l’exercice d’activités physiques et sportives des lycéens. Toutefois, des accords ponctuels peuvent être passés entre la Ville de Montmagny et le Syndicat Intercommunal, propriétaire des infrastructures, pour leur mise à disposition dans le cadre des activités municipales ;
  • La piscine intercommunale de Montmorency, gérée par le Syndicat du centre nautique intercommunal (qui regroupe sept communes, dont Montmagny). La Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM) réalise un nouveau centre nautique intercommunal ;
  • Une patinoire municipale est présente à Deuil-la-Barre, ville voisine.
  • Enfin, de nombreuses associations sportives apportent un réel dynamisme sportif à la commune en permettant la pratique de nombreux sports (Aïkido, Badminton, Danse rythmique, Football, GRS, Handball, Judo, Karaté, Tennis, Tennis de table, Tir, Tir à l’arc, Yoga, VTT…).

Les équipements culturels

La commune dispose d’une bibliothèque associative localisée au cœur du Centre-ville, place du Québec, et s’inscrit dans le dispositif culturel municipal.

L’ancien Séminaire, également situé en Centre-ville, regroupe plusieurs activités :

  • L’école municipale des musiques ;
  • Certains cours et ateliers dispensés par le centre culturel.

Un projet de réhabilitation de l'Ancien Séminaire est piloté par la ville sur une partie des bâtiments[Quand ?], avec le soutien d’un contrat régional et de subventions départementales.

Les équipements associés aux manifestations culturelles sont au nombre de trois :

  • La Salle des Fêtes ;
  • La Chapelle de l’Ancien Séminaire qui accueille des manifestations ponctuelles (expositions de peintures, de photos, etc.) ;
  • La Chapelle Sainte-Thérèse, et l’église Saint-Thomas sont des édifices privilégiés pour les concerts de musique classique ou les récitals organisés par le service culturel de Montmagny.


Les équipements éducatifs et de santé =

Les structures municipales « petite enfance », chargées d’accueillir les très jeunes enfants de 3 mois à 3 ans, sont au nombre de trois sur Montmagny :

  • La crèche collective, dénommée aussi mini crèche, d’une capacité maximale de 22 enfants est installée rue Maurice Berteaux ;
  • La crèche familiale, rue des Vergers assure le lien entre les assistantes maternelles municipales et les familles. Dix-huit assistantes maternelles municipales accueillent un total de 43 enfants en février 2009[réf. nécessaire] ;
  • La halte garderie des Sablons permet l’accueil d’une vingtaine d’enfants en même temps. Cette structure offre aux parents des possibilités de garde occasionnelle pour des demi-journées ou des journées entières ;
  • Un Relais d’Assistance Maternelle (RAM).

A ces équipements municipaux, il convient de signaler la présence d’une structure de protection maternelle et infantile (P.M.I) dépendante du Conseil général du Val d’Oise. Installée rue Maurice Berteaux, à côté de la crèche collective, cette P.M.I. accueille principalement des enfants de Montmagny et Groslay.


Les équipements de loisirs et récréatifs

D’une superficie de 111 hectares dont plus des 2/3 sur la commune de Montmagny, le Domaine régional de la Butte-Pinson occupe un site exceptionnel au nord-est de la commune. Dès 1983, en raison de ses caractéristiques géographiques dégageant de vastes vues vers Paris et la Plaine de France et du poids de ses espaces non urbanisés, la Butte-Pinson a bénéficié d’une attention particulière de la part des pouvoirs publics[non neutre]. La Région Ile-de-France a rapidement[Quand ?] classé ce site parmi la ceinture verte régionale[Quoi ?] et en a fait un objectif pour l’amélioration du cadre de vie des habitants environnants cette zone verte[réf. nécessaire].

L’aménagement de la Butte Pinson est en cours[Quand ?]. L’Agence des Espaces Verts de la Région Ile-de-France, missionnée à cet effet, procède à l’acquisition des terrains concernés par ce projet en vue de leur aménagement[réf. nécessaire].

La commune finance, avec le Conseil général du Val d'Oise, l’entretien des terrains au fur et à mesure des acquisitions.

En 2008, le bilan des acquisitions effectuées par l'Agence des Espaces Verts de la Région Ile-de-France se montait à 47,5 hectares.[réf. nécessaire]

Plusieurs projets culturels et récréatifs gravitent autour de l’aménagement du Domaine Régional de la Butte Pinson.

La présence de la Redoute Pinson, fortification édifiée vers 1870 pour protéger la capitale, est un atout important et un élément du patrimoine local qu’il convient de mettre en valeur[non neutre]. La réflexion sur sa réhabilitation et la vocation culturelle à lui attribuer par la suite, est actuellement en cours au sein des services municipaux et du Syndicat Intercommunal d’Etude et d’Aménagement de la Butte Pinson (S.I.E.A.B.P.) qui regroupe les communes de Groslay, Pierrefitte-sur-Seine et Villetaneuse[réf. nécessaire].

Jumelages

Personnalités liées à la commune

Fêtes et animations

  • Fête médiévale en mars.
  • Brocantes de printemps et d'automne.
  • Fête de la musique le 21 juin avec scène ouverte et tête d'affiche en seconde partie.
  • Journées du patrimoine le 3e week-end de septembre.
  • Ludofolies fin septembre (festival de jeux).
  • Foire aux poires en automne. (plus organisée depuis 2008 ou 2009)
  • Marché de Noël en décembre.

Informations diverses

  • La commune a donné son nom à une espèce de pissenlit le « Vert de Montmagny amélioré » dont la culture était très développée au XIXe siècle[15].
  • Il existe également une variété de haricot dénommée crochu de Montmagny.
  • Au XXe siècle la culture dominante était les poires, dont la commune a conservé une fête en automne.


Notes et références

  1. Montmagny (Val-d'Oise) - Fiche - Quid.fr (Archive, Wikiwix, que faire ?)
  2. http://www.ville-montmagny.fr/montmagny.swf
  3. Source : Atlas du patrimoine du pays de Roissy, par l'Association du pays de Roissy-CDG, 2006
  4. Source : [PDF] http://cecile_meunier.club.fr/historiques/RM-002-2-270814-050615.pdf J.M.O. du 2e bataillon du 2e régiment de marins
  5. Montmagny - Val-d'Oise (Code postal - 95360)
  6. Qu’apporte l’échelon infracommunal à la carte des inégalités de richesse en Île-de-France?
  7. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  8. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  9. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
  10. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
  11. Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires (doc pdf)
  12. Préfecture et services de l'État dans le Val-d'Oise
  13. Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 du Val-d'Oise
  14. Notice no PA00125477, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  15. nouvelobs.com

Voir aussi

Articles connexes

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Bibliographie

  • Robert Bethencourt, Montmagny, de ses origines aux 900 millions de Maurice-Utrillo-Valadon, 1969. Publié à compte d'auteur, épuisé.
  • Maurice Gachelin, Histoire de Montmagny. Edité par le Centre culturel de Montmagny en 1978, épuisé.
  • René Cochelin et Marie-France Lecuir, Montmagny en 1900. Editions du Valhermeil. 1997.
  • François Legallais, Montmagny au fil des rues. Annuaire thématique et patrimonial des rues de Montmagny, 2007. Publié aux éditions du Valhermeil, ISBN 978-2-35467-005-4

Lien externe


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