- Maison de Trazegnies d'Ittre
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Pour les articles homonymes, voir Trazegnies (homonymie).
Beaucoup de grandes maisons féodales d'ancienne chevalerie telles les Ligne, les Arenberg, les Lannoy, les Croÿ, les du Chastel de la Howarderie, les Lalaing, sont originaires du Hainaut en Belgique.
Parmi celles-ci, les Trazegnies, une des plus célèbres de l’Europe[1]. On rencontre le sceau de Gilles de Trazegnies, seigneur de Cassel, dès 1199. Le fait pour les Trazegnies de posséder un sceau héraldique appartenant encore au XIIe siècle doit être signalé comme rarissime[2].
Sommaire
Armes
Les armes portées actuellement par les Trazegnies peuvent se décrire comme suit : écartelé, au premier et quatrième bandé d'or et d'azur de six pièces, à l'ombre de lion de sable, brochant sur le tout, à la bordure engrêlée de gueules, qui est Trazegnies , au deuxième et troisième de gueules, à la fasce d'argent, accompagnée de trois losanges d'or, deux en chef et un en pointe, qui est de Wissocq . L'écu surmonté d'une couronne à cinq fleurons d'or, soutenu de deux lions de même[3], et couvert d'un manteau, le revers aux armes ci-dessus, fourré d'hermines[4].
A noter : L'ombre de lion, qui charge cet écu actuellement encore, ne s'est ajoutée qu'en 1374, dans le blason d'Oste de Trazegnies. C'était la première fois que l'on employait semblable meuble héraldique; l'ombre de lion[5] est d'origine hennuyère[2].
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Othon II
Seigneur de Trazegnies
(v.1150-1192)
Troisième croisade † -
Gilles le Brun
Connétable de France à partir de 1250
(1199-1276)
Septième et Huitième croisade -
Jean III
Baron de Trazegnies
(v. 1470 - † 1550)
Chevalier de l'ordre Illustre de la Toison d'Or.
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Eugène-Gillion
Marquis de Trazegnies d'Ittre depuis octobre 1777
(1739 - 1803)
Origines
Les Trazegnies sont une très vieille famille féodale. La dernière représentante de la première race, Agnès, épousa Eustache du Roeux qui prit le nom et les armes de son épouse. Plus tard, la dernière de leurs descendants épousa un Hamal [6] dont le fils reprit le nom et les armes de sa mère. Pairs du Hainaut, marquis dès 1614[7], tous les représentants actuels portent le titre de marquis et marquises (ce qui est rare)[8].
Diplômes anciens
« Par diplômes anciens, il faut entendre ceux qui sont antérieurs à l'inscription de la famille dans la noblesse du royaume de Belgique[9]. »
- 17 avril 1598 : octroi de la chevalerie par le roi Philippe II en faveur de Charles de Trazegnies, qualifié de baron
- 8 février 1614 : érection en marquisat de la baronnie de Trazegnies titre transmissible par ordre de primogéniture par les archiducs Albert et Isabelle en faveur de Charles de Trazegnies, précité
- 26 octobre 1777 : concession du titre de marquis de Trazegnies par ordre de primogéniture par l'impératrice Marie-Thérèse en faveur d'Eugène-Gillion
- 11 mars 1786 : concession du titre de baron de Tongre-Saint-Martin en faveur d'Eugène-Gillion, précité
- 10 avril 1811 : concession du titre de comte personnel par l'empereur Napoléon Ier en faveur de Georges (marquis) de Trazegnies
- 23 juillet 1818 : concession du titre de comte en faveur de Gillion (marquis) de Trazegnies et d'Ittre
Représentants
Gilles Ier, premier seigneur de Trazegnies à part entière
Othon Ier
Seigneur de Silly, de Blicquy et de Trazegnies
Selon le Marquis de Trazegnies, (Corroy-le-Château), l'histoire des Trazegnies commence au XIe siècle, il prend comme base de départ : 1092, date à laquelle Fastrede, Siger et Wauthier de Silly scellent la donation d'Hellebecq à l'abbaye d'Ename, qui partage ainsi la Pairie de Silly.
Othon Ier (probablement le fils de Siger) devient, par cet acte, Seigneur de Silly[10], de Blicquy et de Trazegnies.
Pour consolider son "mini-royaume" (environ 30.000 hectares) il y vient bâtir un premier château sur des anciennes fondations romanes qui existaient probablement déjà au Xesiècle.
Il avait épousé Helvide de Rève (décédée en 1138). De son mariage, il eut 2 fils : Gilles Ier et Anselme.
Othon Ier
(° ? † 1136)
x Helvide de Rève
° ? † 1138Gilles Ier
(° 1134 † 1161)
x Gerberge de Landen
° ? ap. 1195Anselme
(? † ?)Othon II
(° v 1150 † 1192)
x Mathilde de l'Alleu
° ? ap. 1214-1218
- Gilles Ier de Trazegnies (° 1134 - † 1161) qui épouse Gerberge de Landen est le premier seigneur de Trazegnies à part entière. Tombé en contradiction avec l'Abbaye de Floreffe, il fut excommunié trois fois et commit plusieurs malveillances à l'encontre des moines. Les seigneurs des environs furent excédés par son comportement et ses actes et firent le siège de son château. Il fut tué sur ses propres remparts. Son frère, Anselme[11], seigneur de Péronnes-lez-Binche, chanoine et trésorier du chapitre collégial de Soignies, qui fonde l'abbaye de Cambron en 1148.
Les seigneurs de Trazegnies qui s'illustrèrent aux croisades
- Otton II de Trazegnies (v.1150-v.1192). Il fit vers 1186 un pèlerinage en Terre Sainte et ramena en 1187 un morceau de la Vraie Croix qu'il offrit à l'abbaye de Floreffe (le splendide reliquaire réalisé à cette occasion est conservé au musée du Louvre). Une autre tradition prétend qu'il en aurait ramené le plan des moulins à vent, dont chacun sait qu'il connut quelque succès aux Pays-Bas. En 1189, il repartit en croisade (sans doute avec Philippe d'Alsace, comte de Flandre) pour tenter de délivrer Jérusalem que Saladin avait prise après la bataille de Hattin (1187). Il combattit entre Jaffa et Ascalon le 6 novembre 1191 et fut aidé par Richard Coeur de Lion lui-même. En avril 1192, c'est lui qui, avec Henri, comte de Champagne, et Guillaume de Cayeux, fut désigné pour offrir la couronne du royaume de Jérusalem à Conrad de Montferrat. Mais Conrad fut assassiné le 26 avril et Otton assista au mariage du comte de Champagne avec la reine Isabelle. Probablement fut-il tué en 1192 devant Saint-Jean d'Acre.
- Gilles II de Trazegnies de Silly[12] (v.1174 - † 1204) En qualité de connétable de Flandre, il accompagna le comte de Hainaut à la quatrième croisade. Cependant il emprunta un itinéraire distinct, traversant la France et l'Italie. Arrivé à Plaisance, il trouva des messagers de Baudouin qui l'enjoignaient de le rejoindre à Venise, mais Gilles préféra s'embarquer à Brindisi et gagner directement la Terre Sainte. Ce que Villehardouin considère comme une défection fut très mal ressenti par le comte et surtout par le doge de Venise, Dandolo, qui refusa dès lors de faire crédit aux croisés et exigea d'eux qu'ils payassent la flotte vénitienne en nature, c'est-à-dire qu'ils prissent la ville byzantine de Zara. De fil en aiguille la défection du connétable de Flandre amena à la prise de Constantinople en 1204. Petite cause qui allait changer le cours de l'histoire occidentale! Quant à Gilles, il fut tué par les Turcomans au combat de Ribla sur l'Oronte alors qu'il partait secourir le prince d'Antioche, Bohémond IV. Dès 1199, on rencontre déjà son sceau. Le fait pour les Trazegnies de posséder un sceau du type héraldique appartenant encore au XIIesiècle doit être signalé comme rarissime[2]. Son frère Siger " Pesteaus " l'accompagna à la quatrième croisade, mais rallia le camp flamand à Venise. Fait prisonnier à Andrinople (en même temps que Baudouin, devenu empereur de Constantinople), il put obtenir sa libération et revint en Occident avec le roi de Portugal qu'il aida ensuite dans sa croisade contre les Maures au Maroc.
- Othon III de Trazegnies (v. 1198 - † v.1241) eut plus de dix enfants issu de deux lits. Il avait épousé en premières noces Agnes de Hacquegnies mais après veuvage il épousa la troisième fille du comte de Chiny : Isabelle qui apporta en apanage des terres dont un lieu-dit célèbre : Florenville[13]. Les enfants de ce mariage seront surnommés : Les Ardennois. - Marmande 1219
- Gilles de Trazegnies dit le Brun[14] (° 1199 - † 1276) conseiller et connétable[15] du roi Saint-Louis en 1250 - Septième et Huitième croisade
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Gilles le Brun
Connétable de France à partir de 1250
(1199-1276)
Septième et Huitième croisade
La légende de Gillion de TrazegniesOn ne peut parler des Trazegnies sans mentionner la légende de Gillion de Trazegnies, le chevalier bigame, et de ses deux femmes[16]. Très populaire dans le Hainaut et bien connue de tous les amateurs de littérature médiévale[17], cette histoire se forma au XIVesiècle, où elle fut mise en vers par un anonyme sur le modèle des lais de Marie de France. En 1458, le Grand Bâtard de Bourgogne, fils de Philippe le Bon, Antoine, comte de Laroche, etc., très soucieux de mettre en exergue les gloires de sa maison[18], commanda au sire de Willerval (en fait c’était là le nom d’emprunt d’un anonyme, peut-être bien le grand Georges Chastellain) de recomposer la légende et d’en faire un roman. Il demanda au célèbre miniaturiste David Aubert[19] d’illustrer ce dernier.
En voici l’histoire très résumée :
Gillion, sire de Trazegnies cadet de Bourgogne, avait épousé Marie d’Ostrevant, nièce du comte de Hainaut. Malheureusement, ce mariage était resté stérile. Un beau jour, Gillion surprit Marie, son épouse, qui se lamentait à son balcon, navrée de voir dans l’eau des fossés s’ébattre une carpe et ses carpillons. Gillion, ému, fit le voeu de partir en pèlerinage à Jérusalem si Dieu lui donnait postérité. On ne sait si ce fut la bonté divine ou l’exemple de la carpe mais, quelques jours plus tard, Marie était enceinte. Gillion n’avait qu’une parole. Il partit. Le texte raconte longuement son voyage et son pèlerinage. Au retour, le bateau fut attaqué par les pirates du Soudan de Babylone[20] (l’émir du Caire) Gillion fit grand carnage autour de lui mais sa bravoure ne l’empêcha pas d’être capturé et traîné jusque Babylone.
On le jeta dans un cul de basse fosse et le soudan, irrité, s'apprêtait à la faire percer de flèches en grande cérémonie, lorsque sa fille Gratianne, Pocahontas avant la lettre, voyant le« crestien nud et que on le lioit a lestache, dapart elle veoit les archiers prests pour tirer, moult piteusement prist a regarder Gillion, car advis lui estoit que oncques plus bel homme ne mieulx forme elle n’avait veu et comme il pleut a dieu que ainsi linspira elle vey sa belle face coulourée, les beaux yeulx quil avoit ou chief pour regarder, la bouche vermeilles pour baiser, en son cuer le print a amer et desir de croire en Jhesu Christ afin que de lui peust estre amee »
A quelque temps de là, Babylone fut attaquée par une théorie de féroces rois ennemis. Le soudan, vaincu, fut capturé. Gratianne au désespoir vint trouver Gillion et le revêtit de l’armure de son père. Gillion avec quelques fidèles assaillit le camp des confédérés, trancha la tête de tous les méchants rois et sauva le Soudan qui vit en lui un représentant d’Allah. Gillion revint stoïquement dans sa prison, mais, peu après, Gratianne avoua tout et le Soudan, ému jusqu’aux larmes, nomma Gillion son Premier ministre.
Entre-temps, en Hainaut, Marie d’Ostrevant avait donné le jour à deux jumeaux, Jean & Gérard. De nombreuses années passèrent. Jean & Gérard étaient maintenant des chevaliers accomplis qui remportaient les prix de tous les tournois. Malgré la paternelle insistance du comte de Hainaut son oncle, Marie exclut toujours de se remarier, refusant de croire à la mort de son mari. Les beaux partis, attirés par sa beauté et sa noblesse, ne faisaient pourtant pas défaut. Un chevalier français exilé, nommé Amaury des Maires et que Marie avait éconduit, décida de se venger. Il partit en Orient et, par recoupements, parvint à savoir où était Gillion de Trazegnies. Il se rendit à Babylone, se présenta à Gillion et lui annonça que sa femme était morte. Ce félon ne tarda pas à mourir ignominieusement peu après. Gillion, plein de chagrin, se crut libre et put épouser Gratianne selon le rite chrétien. Le Soudan le nomma son héritier au trône.
Cependant, en Hainaut, voyant leur mère inconsolable, Jean et Gérard décidèrent de partir à la recherche de leur père. Ils firent un voyage plein d’aventures à l’occasion duquel Gérard eut une idylle avec la princesse Nathalie, fille du roi Mombrant d’Esclavonie. Avec l’armée chypriote, ils allèrent guerroyer contre les Maures. Après bien des péripéties, ils furent capturés par les troupes du Soudan de Babylone. Gillion inspectait les prisonniers lorsqu’il aperçut deux jeunes gens dont l’armure était ornée de ses armes. Il les questionna, découvrit leur identité, se fit reconnaître et apprit que sa femme était toujours vivante. Très ému, il obtint de son beau-père de pouvoir rentrer en Hainaut. Gratianne et Hertan partirent avec lui ainsi qu’une escorte chargée de joyaux. Ils traversèrent l’Italie, où le pape les reçut et où Hertan mourut, puis la France et le Hainaut. Marie, prévenue, manqua de se trouver mal. Mue par une admirable abnégation, elle décida d’entrer au couvent pour laisser la place à Gratianne. Sur quoi Gratianne, douce et soumise, entra avec elle à l’abbaye de l’Olive. Gillion se retrouva donc bigame, mais tout seul. Un peu plus tard, appelé au secours par son beau-père, il repartit en Egypte avec l’élite de la chevalerie hennuyère et périt devant les murs de Babylone. Son fils Jean fit ramener son coeur à l’abbaye de l’Olive, où il fut enterré entre ses deux épouses.
Le personnage qui inspira cette légende est très vraisemblablement Gilles le Brun[21], connétable de France, qui eut deux épouses, se croisa, fut le bras droit de Saint Louis etc On retrouve aussi des éléments de la vie de Saint Louis, de celle de Gilles Ier et d’autres personnages également.
Le Grand Bâtard de Bourgogne eut des émules, et Philippe de Clèves, sire de Ravenstein, son cousin, fut en possession d’un manuscrit qui aboutit à l’université d’Iéna. L’histoire fut populaire en Allemagne puisqu’elle donna naissance à la légende, beaucoup plus célèbre, mais copiée sur celle de Gillion, des deux femmes du comte de Gleichen.
Un autre écrivain, que cette légende inspira, fut Maurice Barrès, dans son histoire des deux femmes du bourgeois de Bruges. Le prénom de Gillion, qui est en fait une mauvaise traduction de Gilonem, accusatif du prénom latin Gilo (Gilles) est depuis un nom de famille traditionnel que les Trazegnies portent tous, au moins dans leurs prénoms secondaires.De Othon IV à Arnould de Hamal
Othon IV † v. 1300 ép. Jeanne d'Awans | Gilles IV[22] † 11 mars 1317 ép. Philippine de Limal | Jean Ier † 1336 ép. Jeanne de Marbais | Othon VI[23] † v. 1384 ép. 1) Catherine de Hellebecque | 2) Isabelle de Chatillon Anselme Ier † 1418 ép. Mahaut de Lalaing | Anne ép. Arnould de Hamal
La lignée des Trazegnies-Hamal
- Le baron Arnould de Hamal († 1456) épouse Anne, dame héritière de Trazegnies et de Silly, fille de Anselme Ier et de Mahaut de Lalaing. Les Hamal sont riches et illustres et l'origine de leur famille se perd dans la nuit des temps[24]. Arnould partage ses biens à Trazegnies et leur second fils, Anselme II[25] († 1490) de Trazegnies, baron de Trazegnies, qui épousa le 12 février 1435, Marie d'Armuyden[26], continue la filiation de la Maison de Trazegnies[27].
- Jean II de Trazegnies
Jean II († 1513), sire et baron de Trazegnies qui épousera Sibylle de Ligne le 3 août 1463. - Jean III de Trazegnies
baron de Trazegnies, comte d'Autreppes, (v.1470 - † 1550), conseiller et grand chambellan de Charles Quint, gouverneur et châtelain d'Ath de 1540 à 1550, grand-bailli du roman pays de Brabant, capitaine général du pays et comté de Hainaut, chevalier de l'ordre illustre de la Toison d'or[28], est envoyé au Portugal pour épouser Isabelle de Portugal au nom de l'empereur[29]. - Charles Ier de Trazegnies
baron de Trazegnies, décédé le 17 mars 1578 et Marie-Madeleine de Pallant-Culembourg, décédée le 18 juillet 1566. Charles Ier de Trazegnies, fut inhumé dans l'église Saint Juliers de Ath, mais à ce jour, il n'y a plus de traces de sa sépulture. Il est le père de Charles II de Trazegnies.
Les Marquis de Trazegnies
- Charles II de Trazegnies
né le 5 avril 1560, décédé le 26 novembre 1635, Pair du Hainaut, époux d'Adrienne de Gavre, est sénéchal héréditaire de Liège. Charles II était Prince des Francs-fiefs de Rognons[30], comte d'Autreppe, Vicomte d'Armuyden, baron de Silly, etc. Il participa à presque toutes les batailles de son temps, sous les ordres du Prince de Parme et du comte de Fuentes. Il est le petit-fils de Jean III de Trazegnies, le fils de Charles Ier de Trazegnies et le père de Gillion-Othon de Trazegnies. - Gillion-Othon Ier de Trazegnies
(2 juin 1598 - 3 septembre 1669), marquis de Trazegnies, gouverneur de Philippeville, d'Artois et de Tournai, gentilhomme de la chambre de l'archiduc Léopold et de don Juan d'Autriche. Il fut un grand seigneur. Il conclut une belle alliance le 2 janvier 1631, en épousant Jacqueline de Lalaing, comtesse de Middelbourg, fille de Charles de Lalaing, chevalier de la Toison d'Or et gouverneur d'Artois. Jacqueline de Lalaing est née en 1611 et décédée à Trazegnies, le 9 avril 1672. Son quatrième fils Octave Joseph, comte de Fléchin, vicomte d'Armuyden (1637 - 1696) épousa Marie Anne Françoise de Wissocq[31]. (voir : Liste des seigneurs de Bomy en Artois) - Philippe-Ignace de Trazegnies (1685 - 1739), marquis de Trazegnies, dernier fils d’Octave-Joseph et de Marie-Anne de Wissocq .
Sa condition de cadet lui fit chercher fortune à l’étranger. Dans un premier temps, il fut lieutenant-colonel et chambellan de l’Electeur de Bavière, puis colonel d’un régiment de dragons au service impérial. Il est le père de Eugène-Gillion de Trazegnies qui épouse le 7 octobre 1769, Marie-Victoire de Rifflart (1750 - 1806), marquise d'Ittre. - Georges Philippe, marquis de Trazegnies (1762-1849), président de la députation du collège électoral du département de la Dyle, créé comte de l'Empire par lettres patentes de 1811, marié le 13 mai 1805 à Bruxelles, avec Marie Louise, comtesse de Maldeghem (1785-1844), dont postérité ;
- Gillion de Trazegnies d'Ittre (1772-1847) , 10e marquis de Trazegnies, comte de Bohême, Off Inf Autrichienne, chambellan du roi de Bavière, chambellan du roi Guillaume Ier des Pays-Bas, épouse Constance de Nassau-Corroy le 6 janvier 1803.
Le château de Trazegnies
Château-forteresse du XIe siècle incendié en 1554 et reconstruit en château de plaisance aux XVIe et XVIIe siècles. Façade de style Louis XIII. Châtelet d'entrée très élégant dont la partie inférieure est du XIIIe siècle. Caves romanes et gothiques[33].
A la mort d'Alexandre[34], dernier marquis de Trazegnies de la branche aînée, en 1862, le domaine passa à sa nièce puis à la société charbonnière de Bascoup qui le morcela avant de le vendre à des particuliers qui, à leur tour en 1913, le cédèrent à l'Etat.
L'église Saint-Martin à Trazegnies
L'église Saint-Martin est un monument classé par arrêté royal du 13 juin 1944 avec son environnement : la cure et son portique, le porche d'entrée, le calvaire et l'ancien cimetière.
Située sur un promontoire, dans un élégant écrin de pierres et de verdure que complète un presbytère datant de 1757 bordé d'un haut mur de briques, l'église Saint-Martin flatte le regard par sa prestance.
L’édifice, de type hennuyer, date du XVIe siècle. Il a connu plusieurs remaniements, notamment au niveau de la nef avec ses ogives de grandeurs inégales, la construction d’une tour en 1849 et la réfection du plafond du chœur au XIXe siècle.
Parmi les particularités remarquables du lieu, on note le monument funéraire de Jean III de Trazegnies, décédé en 1550, chevalier de la Toison d'or, et de son épouse Isabeau de Werchin. Unique en Europe, ce monument à deux ponts avec gisants et transi a été sculpté par un carrier de la région du Centre dans des pierres extraites du banc du Centre (Ecaussines, Feluy et Arquenne).
On y trouve également le monument funéraire mural de Charles, marquis de Trazegnies, décédé en 1635 et de son épouse Adrienne de Gavre, avec son manteau héraldique complet (armes et cimier).
On peut enfin y admirer le monument funéraire de Gillion-Othon (mort en 1669), marquis de Trazegnies, et de Jacqueline de Lalaing, œuvre du sculpteur malinois Lucas Fayd'herbe, élève de P.P. Rubens.
Voir les monuments funéraires de l'église Saint-Martin-
Gisant[35] de Jean III de Trazegnies et de son épouse Isabeau de Werchin (1550).
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Partie haute du gisant de Jean III de Trazegnies et de son épouse Isabeau de Werchin (1550).
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Partie basse[36] (transi) du Gisant de Jean III de Trazegnies et de son épouse Isabeau de Werchin (1550).
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Gisant de Gillion-Othon Ier de Trazegnies et de son épouse Jacqueline de Lalaing sculpté par Lucas Fayd'herbe (1669).
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Gisant de Gillion-Othon Ier de Trazegnies et de son épouse Jacqueline de Lalaing sculpté par Lucas Fayd'herbe (1669).
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Monument funéraire de Charles de Trazegnies II et de son épouse Adrienne de Gavre
La collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles
La collégiale Sainte Gertrude est une église romane située dans la ville de Nivelles en Belgique. Elle fut consacrée en 1046 en présence de l'empereur Henri III et de l’évêque de Liège Wazon. Après l’incendie de l’an 1000, la communauté religieuse fondée par Sainte Gertrude rebâtit l’église actuelle ou peu s’en faut. Son caractère s’affirme dans le plan basilical à deux chœurs, mis au point par les Carolingiens s’inspirant à la fois de Rome et de Byzance. L’église a des dimensions importantes : plus de 100 m d’un chœur à l’autre, 25m de large au vaisseau plus de 44 au transept oriental. La pointe du clocher culmine à 50 m.
Aujourd’hui l’église est devenue paroissiale: les bâtiments conventuels ont disparu dans les bombardements allemands lors de la Campagne des 18 jours en mai 1940.
Le clocher de l’église de Nivelles était avant les destructions de la guerre surmontée d’une flèche gothique. On remplaça le clocher par une tour octogonale de style roman tardif, telle qu’elle aurait pu couronner un avant-corps avant le XIIe siècle. La querelle entre experts à ce sujet fut tranchée par la population consultée par référendum.
Parmi les particularités remarquables du lieu, on note, entre autres, le monument funéraire de la famille de Trazegnies.
Albert-François (° 1633 - † 1699), vicomte de Clermont et de Bilsteyn, prévôt de Nivelles, chanoine de Tournai fera élever ce monument mural le représentant avec son frère Ferdinand-François (° 1636 - † 1684). Ils sont les frères de Eugène-François (° 1631 - † 1688) et les fils de Gillion-Othon Ier(° 1598 - † 1669).
Voir le monument funéraire de la collégiale Sainte-Gertrude-
Mausolée de la famille de Trazegnies à Nivelles
Collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles
XVIIesiècle -
Albert-François (° 1633 - † 1699) et
Ferdinand-François (° 1636 - † 1684) de Trazegnies
Collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles
Le château de Corroy
Au milieu du XIXe siècle, suite à un héritage, les marquis de Trazegnies ont quitté leur demeure ancestrale[37] et se sont installés au château de Corroy-le-Château, situé à proximité de Gembloux et de Namur. Ce château fait partie des demeures remarquables[38] de Belgique et est le cadre de réjouissances médiévales tous les printemps.
Le marquis de Trazegnies et William Ubregts écrivent:
« Les épaisses courtines portent un chemin de ronde continu, passant par les tours et traversant le châtelet, les logis, voire la tribune de la chapelle. Le parapet est formé de merlons entre les fenêtres archères, garnies de volets en temps de paix. En période de conflit, ces mantelets étaient remplacés par un hourd de bois dont les boulins sont facilement discernables. Corroy a quatre tours d'angle voûtées, désignées vers 1500 par les points cardinaux; la plupart flanquent la muraille. Ces tours ont de remarquables archères de deux mètres de haut (agrandies et retaillées en canonnières en 1477), un parapet hourdé comme les courtines. Les portes des hourds peuvent servir d'entrée aux latrines en bois. Le châtelet d'entrée (ou "chambre de Vianden"), est un véritable poste d'observation et de commandement. Il est constitué de deux demi-tours (ou tourettes), semi-circulaires et très militaires (archères, voûtes, fentes d'observation) en serrant un passage bien protégé (pont-levis, herse, assommoir, deux portes à doubles vantaux) [39]. »
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- Paul Janssens & Luc Duerloo. Armorial de la noblesse belge du XVe au XXe siècle. Crédit communal. N-Z, p. 653-654. Planche n° 530, armoiries n° 2643.
- Cl-R Paternostre de la Mairieu, TABLETTES DU HAINAUT Tome I, VII. - Les TRAZEGNIES p.111-112, 1955
- Oscar Coomans de Brachêne, État présent de la noblesse belge. Annuaire de 1999, seconde partie. T - U.
- Olivier, marquis de Trazegnies, Les Trazegnies, 1970
- Roger Brunet, Généalogie et histoire de la famille de Trazegnies, Préfacée par le marquis de Trazegnies, 1996
- Roger Brunet, Les fresques de la salle des chevaliers du château de Trazegnies, Préfacée par le marquis de Trazegnies, 2000
- Michèle Lemaigre, Le château de Trazegnies, 1995
- Roger Brunet, La Misère des Riches, 1997
- Roger Brunet, Les Fresques de la Salle des Chevaliers - 2000 - 2006 (2e édtion)
- Roger Brunet, Gillion-Othon 1er, deuxième Marquis de Trazegnies - 2003
- Jean-Claude Derzelle, Trazegnies : Petite histoire d'un château en terre franche, 2005
Voir aussi
Voir la catégorie : Maison de Trazegnies.Principales alliances
Articles connexes
- Salles des Croisades[42]
- Liste des chevaliers de l'ordre de la Toison d'or
- Tournoi de Trazegnies (1251)
- Tournoi de Chauvency (1285)
- Eustache du Roeux
- Château de Corroy-le-Château
- Corroy-le-Château
- Château de Trazegnies
- Eglise Saint-Martin (Trazegnies)
- Collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles
- Liste des seigneurs de Bomy[43], en Artois
- Seigneurs de Lallaing
- Famille de Wissocq
- Liste des châteaux belges par région
- Lucas Fayd'herbe
- François Duquesnoy[2]
- Gisant
- Transi
- Marquisat[44]
- Maison (généalogie)
- Silly (Belgique)
- Abbaye de Cambron
- Cambron-Casteau
- Bomy
- Arnemuiden
- Le Quesnoy
- Rebecq
- Rognon (Hameau de Rebecq)
- Tongre-Saint-Martin
- Ittre[45]
- Irchonwelz[46]
- Ath[47]
- Chapelle-lez-Herlaimont[48]
- Trazegnies
- Liste de devises de familles belges
- Devises (héraldique) voir : Devises de familles
Liens externes
Châteaux de Belgique
« Lorsqu’en 1769, Marie-Victoire de Rifflart, petite-fille de Dorothée, épousa le marquis Eugène de Trazegnies, chambellan de Joseph II, Ittre entra dans cette Maison. »
« Les Trazegnies sont propriétaires de ces murs antiques depuis 1809. Leur dynastie avait été remise en selle par la germanique baronne Eléonore von Bode, jeune et riche veuve dans la trentaine, qui épousa in illo tempore à Vienne le grand-père de Gillion de Trazegnies, Philippe-Ignace, officier dans un régiment hongrois, à l’époque le seul rejeton Trazegnies restant. »
« Le plus ancien propriétaire des lieux serait Jean Ier de Trazegnies, époux de Jeanne de Heppignies, qui léguèrent le domaine à leur fils, Othon VI de Trazegnies, au XIVe siècle. En 1443, Anne de Trazegnies, seule héritière de la maison de Trazegnies après la mort de son frère Jean, hérite du domaine, qui devient ainsi propriété de la famille de son époux, Arnould de Hamal, seigneur d’Elderen. »
Divers
- Les salles des Croisades (vidéo présentant les cinq salles du musée du château de Versailles)
- Le château de Trazegnies Diaporama des parties extérieures du château
- Vue satellite du château de Corroy sur WikiMapia
- (en) corroylechateau.com
- (de) Maison de Hamal
- Les gisants de la famille de Trazegnies
- Histoire de Bomy
- Chateau de Bomy
- earlyBlazon.com [49]
- Toponymie de Trazegnies
- Historique de Rognon
- (de) Haus Hamal
- (nl) Nassau-Corroy
- Le marquis de Trazegnies rachète «son» château
- Diaporama des parties extérieures du château de Trazegnies
- Olivier de Trazegnies, Le lis et le sanglier - Louis de Bourbon et Guillaume de La Marck[50]
Notes et références
- Kervyn de Lettenhove, Froissart, tome 23, page 208.
- Cl-R Paternostre de la Mairieu, TABLETTES DU HAINAUT Tome I, Les TRAZEGNIES p.111-112, 1955
- Pour les troisième et quatrième branches, les lions des supports ne sont pas regardants.
- XVe au XXesiècle, Crédit Communal de Belgique, Bruxelles, 1992. Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge du
- site internet qui ne donne pas ses sources. Certains disent que la présence d’un lion aurait pour origine les prétentions de cette famille sur des terres en Brabant, ce qui justifierait la présence d’un lion brabançon, projet contré par le duc de Brabant de l’époque. Cette assertion n'est toutefois citée que sur un
- Les armes des Hamal sont de gueules, à la fasce de cinq fusées d'argent.
- Le 8 février 1614, la terre de Trazegnies est érigée en marquisat.
- « Noblesse belge d'aujourd'hui », Les cahiers nobles, 1967.
- Oscar Coomans de Brachêne, Etat présent de la noblesse belge.
- Maison de Ligne). Le dernier baron et pair de Silly est le marquis Ferdinand-Octave de Trazegnies en 1740. Silly passe ensuite dans la famille de Ligne (
- Clairvaux arrivent à Cambron en 1148. Ils sont envoyés par Saint Bernard, abbé de Clairvaux, sur invitation de Anselme, seigneur de Péronnes-lez-Binche, chanoine et trésorier du chapitre collégial de Soignies, qui, pour la fondation d’une abbaye, leur offre une terre au bord de la Dendre. Douze moines de
- Maison de Ligne). La pairie de Silly est entrée très tôt dans la Maison des Trazegnies, probablement par alliance. Les premières chartes datent de 1095 avec Fastré ou Fastrede, Siger et Wautier ou Walter de Silli ou Siligio qui scellent la donation d'Hellebecq à l'abbaye d'Ename et qui partagent ainsi la pairie de Silly. Le dernier baron et pair de Silly est le marquis Ferdinand-Octave de Trazegnies en 1740. Silly passe ensuite dans la famille de Ligne (
- Florenville-le-Château du Tournoi de Chauvency C'est la dame de
- "Le Brun" n’était pas un patronyme, mais un surnom personnel (lié à la couleur de ses cheveux). Une de ses filles fut d’ailleurs surnommé "Marie la Brune". Elle épousa Thomas de Mortagne, seigneur de Pottelles, second fils d’Arnould, prince de Tournai, et de Yolande de Coucy-Vervins.
- Au moyen âge, c’est le grand officier de la couronne qui est le chef des armées. Gilles le Brun est le seul connétable dans l'histoire de France qui n'a pas été français!
- Olivier, marquis de Trazegnies, Les Trazegnies
- Henri Bordeaux, dans son histoire de Saint-Louis, raconte cette légende sans se douter que le connétable Gilles le Brun de Trazegnies, qu’il cite abondamment par ailleurs, est probablement celui qui inspira la légende même d’auteurs français, puisque
- n’oublions pas qu’à l’époque les Trazegnies étaient considérés comme des cadets de Bourgogne
- XVesiècle, devint plus tard la propriété des Trazegnies (probablement par le biais de la fille d’Antoine de Bourgogne qui épousa le sire de Culembourg ; Son arrière-petite-fille, Marie de Pallant-Culembourg épousa Charles, baron de Trazegnies). Il resta dans notre famille jusqu’à la mort d’Alexandre de Trazegnies, en 1862, qui le légua à sa nièce Nathalie de Ligne, duchesse de Croÿ-Dülmen. Un autre manuscrit, commandé par Louis de Bruges-Gruuthuse (fils de Marguerite de Trazegnies, princesse de Steenhuyse) appartient actuellement au duc de Devonshire. Calligraphe attitré des ducs de Bourgogne (1456-1479) fixé à Bruges, puis attaché à la Cour de Philippe le Bon en tant que copiste, remanieur-manuscrit, auteur de mise en prose, éditeur de textes. Originaire de Hesdin en Artois. Le manuscrit, merveilleux ouvrage enluminé du
- Ville de l'Egypte près du Nil ; le grand Caire s'est formé de ses ruines.
- Gillion était le 16e connétable de France.
- Il guerroya quelque peu. C’est à cette époque que l’influence du Brabant commença à peser très fortement sur la terre indépendante de Trazegnies.
- Il joua un très grand rôle à la Cour de Mons sous la régence d’Albert de bavière. Wenceslas de Luxembourg, duc de Brabant, tint cependant à se concilier l’amitié de ce petit prince indépendant à ses frontières. Il convia plusieurs fois le sire de Trazegnies à des fêtes fastueuses.
- Roger Brunet, Généalogie et histoire de la famille de Trazegnies, Préfacée par le marquis de Trazegnies, 2006
- Anseau de Trazegnies est le principal héritier des biens de sa mère et prend le nom et les armes de Trazegnies.
- Sénéchal héréditaire de Liège que les Trazegnies conserveront jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Ce mariage lui apporta la dignité de
- Source : Roger Brunet, Généalogie et histoire de la famille de Trazegnies, Préfacée par le marquis de Trazegnies, 1996
- en 1515 (brevet n°149)
- Charles Quint se marie le 11 mars 1526 avec sa cousine l'infante Isabelle de Portugal (1503-1539), sœur du roi Jean III de Portugal
- En 1200, alors que Rebecq est possession des seigneurs d’Enghien, Rognon est une terre franche appartenant aux Trazegnies. Les Trazegnies étaient les Seigneurs du franc fief de Rognon et devinrent les Princes « DES FRANCS STAULX » de Rognon.
- de Wissocq, apporta Bomy en 1669 à son mari Octave Joseph de Trazegnies, comte de Fléchin, vicomte d'Armuyden (1637-1696), quatrième fils de Gillion Othon, marquis de Trazegnies, et de Jacqueline de Lalaing Marie Anne Françoise
- Les platanes ont une durée de vie assez longue (plusieurs centaines d'années, voire 10 siècles et plus).
- XIesiècle Note : De la demeure fortifiée construite par Gilles Ier, il subsiste les caves romanes, témoignages rares du
- Arnould de Hamal en 1414 se termine à Bruxelles le 26 avril 1862. Cependant la lignée des Trazegnies-Ittre continuera grâce à l'union du fils de Philippe-Ignace, Eugène-Gillion qui épousera le 17 octobre 1769 : Marie de Rifflart. Avec Alexandre, mort sans alliance, finit la branche des Trazegnies-Hamal. La lignée commencée par les fruits des noces de Anne de Trazegnies et d'
- On remarquera les colonettes du gisant, avec les quartiers de noblesse des défunts. Ce gisant, dont l'auteur est inconnu, est remarquable par la finesse réalisée par le sculpteur.
- Entre les colonnettes, s'allonge un cadavre mi-décharné, un squelette. Il est entouré d'inscriptions en caractères gothiques: elles servent de commentaires.
- château de Trazegnies. Il s'agit du
- Bouillon, de Beersel, de Gand, de Horst, de Lavaux et de Vêves, il constitue un des plus beaux châteaux médiévaux de la Belgique. Avec les châteaux de
- Région wallonne, Namur 1993, p. 426 Le Patrimoine majeur de Wallonie, éd; de la
- Gravure armoriée Trazegnies-Lalaing, voir aussi Gillion-Othon de Trazegnies
- 1750, un château dans le style néoclassique. Possédant près du tiers du territoire, les seigneurs confortent leurs privilèges, et sont les principaux bénéficiaires de la rente foncière à laquelle participent encore d'autres nobles (les Hoston, les Fléchin de Wamin), quelques établissements religieux et hospitaliers et des bourgeois de Saint Omer. Signe de la prospérité revenue, les seigneurs de la famille de Trazegnies, purent élever, un peu après
- château de Versailles créées par Louis-Philippe en 1843 comportent les armoiries et noms des principaux chefs croisés. Voir : les croisés de la cinquième salle : Gilles, dit Gillion, seigneur de Trazegnies Les salles des Croisades du
- de Wissocq, apporta Bomy en 1669 à son mari Octave Joseph de Trazegnies, comte de Fléchin, vicomte d'Armuyden (1637-1696), quatrième fils de Gillion Othon marquis de Trazegnies, et de Jacqueline de Lalaing. Marie Anne Françoise
- 1614 La terre de Trazegnies fut érigée en marquisat le 8 février
- 1769, Marie-Victoire de Rifflart, petite-fille de Dorothée, épousa le marquis Eugène de Trazegnies, chambellan de Joseph II, Ittre entra dans cette Maison. Marquis de Trazegnies d'Ittre en 1777. En 1855, le domaine fut vendu par Charles-Maximilien de Trazegnies à Jean-Baptiste t’Serstevens. Lorsqu’en
- 1721, aux Trazegnies. Au XIIIesiècle, cette famille implante, à proximité de la localité, une forteresse cernée d’un mur d’enceinte de forme irrégulière. Il s’agit d’une forteresse secondaire de la famille de Trazegnies située loin du village, avec qui elle n’a pas de lien, et loin de la seigneurie principale, dont elle dépend. La seigneurie principale d’Irchonwelz appartient, jusqu’en
- Jean III de Trazegnies fut gouverneur et châtelain d'Ath de 1540 à 1550
- Ancienne parcelle de la seigneurie de Trazegnies
- les vassaux des comtes de Hainaut
- d'Arenberg, descendant direct de Guillaume de La Marck. Le marquis Olivier de Trazegnies est né en 1943. Juriste, économiste et passionné d'histoire, il œuvre depuis vingt-cinq ans à la protection du Patrimoine au sein de plusieurs associations européennes. Il habite dans une des dernières forteresses du XIIIe siècle : le château de Corroy le Château. Son ouvrage, le premier du genre, a été, écrit en collaboration avec le prince
Catégories :- Famille originaire du duché de Brabant
- Maison de Trazegnies
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