- Lirac (AOC)
-
Pour l’article homonyme, voir Lirac.
Côtes du Rhône méridionales Le vignoble de Lirac est implanté sur des sols loessiques et sableux squelettiques. Désignation(s) Côtes du Rhône méridionales Appellation(s) principale(s) lirac Type d'appellation(s) AOC Reconnue depuis 1947 Pays France Région parente vignoble de la vallée du Rhône Sous-région(s) vallée du Rhône méridionale Localisation Gard rhodanien Saison deux saisons sèches (hiver et été),
deux saisons pluvieuses (automne et printemps)Climat tempéré méditerranéen sous influence du mistral Ensoleillement
(moyenne annuelle)2 700 heures/an Sol sable, lœss et terrasses rouges de galets roulés (quartzite) Superficie plantée 715 hectares Nombre de domaines viticoles 53 dont 44 caves indépendantes Cépages dominants grenache blanc B, grenache N, syrah N, mourvèdre N, cinsault N, carignan N, bourboulenc B Vins produits 80 % rouges, 15 % rosés et 5 % blancs[1] Production 20 000 hl Pieds à l'hectare 4 000 pieds par ha,
soit maximum 2,5 m² par piedRendement moyen à l'hectare 41 à 43 hl/ha[2] modifier Le lirac[3] est un vin d'appellation d'origine contrôlée produit sur les communes de Lirac, de Roquemaure, de Saint-Geniès-de-Comolas et de Saint-Laurent-des-Arbres, dans le département du Gard.
Sommaire
Histoire
Antiquité
Sur la commune de Roquemaure, la grotte du Crâne Noir a livré des tessons de céramique chalcolithique ainsi que des vestiges des âges du bronze et du fer. Un oppidum fut occupé par les Ligures[4] qui commercèrent avec des négociants étrusques.
Moyen Âge
Les quatre paroisses, constituant le terroir viticole de l'appellation, faisaient partie de l'enclave de la Provence et appartenaient à la mense épiscopale d'Avignon, en vertu d'une donation faite à l'évêque Fulcherius en 911 par Louis III l'Aveugle, roi et empereur d'Italie.
Au cours du Moyen Âge, de 1006 au début du XIIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon est propriétaire de l’église paroissiale (Sancti Petri de Alheraco), qui lui est cédée par l’évêque d’Avignon, et en perçoit les revenus[5].
Au cours du XIIe siècle, Gervais de Tilbury, nota à propos des vignes de Roquemaure : « Il y a sur le Rhône le château de Roquemaure. Sur le territoire de ce château, sont des vignes que le peuple appelle brumestes, qui ont de fort gros raisins. Ces vignes fleurissent normalement, font des grappes et trompent l'espérance de celui qui les cultive : quand en effet arrive la fête de la saint Jean-Baptiste, les fruits de toutes les vignes disparaissent, et l'on n'y trouve rien qui donne des fruits »[6]. Il s'agissait de la coulure.
Période moderne
La viguerie d'Uzès fut divisée en deux. Il y eut la viguerie haute ou Cévennes, et la viguerie basse qui prit le nom de la Côte du Rhône[7]. Un premier édit royal daté du 27 septembre 1729 tenta de donner une identité vinicole à cette petite région. Il fut insuffisant et modifié en 1731 en ces termes :
« Tous les tonneaux de vin destinés pour la vente et transport du cru tant de Roquemaure que des lieux et paroisses voisines et contiguës : Tavel, Lirac, Saint-Laurent-des-Arbres, Saint-Geniès-de-Comolas, Orsan, Chusclan, Codolet et autres qui sont de qualités supérieures seront marqués sur l'un des fonds, étant pleins et non autrement, d'une marque de feu qui contiendra les trois lettres C D R signifiant Côte du Rhône avec le millésime de l'année[8] »
.
Période contemporaine
En 1866, le phylloxéra anéantit le vignoble. Particulièrement virulent il est surnommé « les taches de Roquemaure »[4].
Après la crise du phylloxéra, Henri de Régis, propriétaire du château de Ségriès, pour mettre en valeur ses terres, décida, en 1925, de replanter un vignoble. Dans la décennie suivante, il entreprit de suivre l'exemple du combat que menait sur la rive gauche du Rhône le baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié. Avec quelques amis convaincus, il décida de faire classer le terroir de Lirac en appellation d’origine contrôlée (A.O.C.). La demande en fut faite auprès d'un tribunal.
Le projet se concrétisa après la seconde guerre. Le 11 octobre 1945, l’appellation fit l’objet d’une reconnaissance judiciaire par le Tribunal d’Uzès. Après deux années d’enquêtes complémentaires sur le terrain (terroir, types de vins, etc.) les experts de l’INAO achevèrent la délimitation de l’aire d’appellation sur les communes de Lirac, Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres et Saint-Geniès-de-Comolas. Ce qui aboutit à la reconnaissance de l’AOC Lirac définie par le décret du 14 octobre 1947. La nouvelle appellation devenait le premier cru des côtes-du-rhône à produire des vins de trois couleurs : rouge, rosé, blanc.
Situation géographique
Orographie
Géologie
Climatologie
Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :
- Le mistral assainit le vignoble
- La saisonnalité des pluies est très marquée
- Les températures sont très chaudes pendant l'été.
Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[9].
Relevés météorologiques de la région d'Avignon mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6 Température moyenne (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7 Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,75 dont pluie (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34,0 465,4 Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à 2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de 660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30° selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de 40,5 °C lors de la canicule européenne de 2003 le 5 août (et 39,8 °C le 18 août 2009) et -12,8 °C le 5 janvier 1985. Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon.
- Le mistral
Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne[10]. Le tableau suivant indique les différentes vitesse du mistral enregistrées par les stations d'Orange et Carpentras-Serres dans le sud de la vallée du Rhône et à sa fréquence au cours de l'année 2006. La normale correspond à la moyenne des 53 dernières années pour les relevés météorologiques d'Orange et à celle des 42 dernières pour Carpentras[11].
« = » : idem à la normale ; « + » : supérieur à la normale ; « - » : inférieur à la normale.
Mistral. Jan. Fev. Mars. Avril. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec. Vitesse maximale relevée sur le mois 96 km/h 97 km/h 112 km/h 97 km/h 94 km/h 100 km/h 90 km/h 90 km/h 90 km/h 87 km/h 91 km/h 118 km/h Tendance : jours
avec une vitesse >
16 m/s (58 km/h)-- +++ --- ++++ ++++ = = ++++ + --- = ++ Vignoble
Présentation
Le vignoble s'étend sur quatre communes dans le département du Gard : Lirac, Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres et Saint-Geniès-de-Comolas. Il est situé sur la rive droite du Rhône et il est une des composantes des côtes-du-rhône gardoises.
Vinification
Comme de nombreux vignobles en dessous du 45e parallèle, les côtes-du-rhône méridionales, dont fait partie l'appellation, sont des vins assemblant plusieurs cépages. Ceci est justifié par les caractéristiques climatiques régionales avec des été très chauds, sinon torrides, et la présence du mistral, vent excessif, qui participent à la surmaturation des cépages. Tous les essais de vinification mono-cépage ont démontré que ces vins ne peuvent atteindre une qualité élevée et donner la véritable expression du terroir. Par contre l'assemblage de plusieurs variétés permet d'obtenir un parfait équilibre entre acidité, alcool et tannins[12].
- Vinification en rouge
Article détaillé : Vin rouge.C'est le grenache noir qui représente la plus importante proportion, il est assemblé avec le mourvèdre et la syrah. Un peu de cinsault permet d'apporter la finesse. Les trois premiers cépages permettent d'obtenir un parfait équilibre et donnent des grands vins de garde qui truffent en vieillissant. En fonction des parcelles et des micro-climats, l'assemblage peut varier entre 80% de grenache, syrah et mourvèdre entrant en part égale pour le pourcentage restant, et 50% de grenache, la syrah et le mourvèdre représentant chacun 25%[13].
- Vinification en rosé
Article détaillé : Vin rosé.Majoritairement réalisée par saignée, le jus s'écoulant sous le poids de la vendange, la vinification est faite par un assemblage dans lequel le grenache noir reste majoritaire. Le cinsault apporte ici toute son expression ainsi que le mourvèdre s'il ne dépasse pas 10%[14].
- Vinification en blanc
Article détaillé : Vin blanc.Tout comme pour les rosés, la maîtrise des températures lors de la vinification a permis d'obtenir par un moyen uniquement physique une parfaite expression des vins de ce terroir. La base de l'assemblage se fait avec la clairette et le bourboulenc. Le grenache blanc ne doit pas exéder les 20%. De plus en plus s'y ajoutent le viognier, la roussanne et la marsanne, en proportions différentes, mais le maximum qualitatif est atteint avec des apports de 10%[14].
Terroir et vin
Des bancs de calcaire dur, dont les failles ont été comblées par les alluvions anciennes du Rhône (sable, galets, argile rouge), charpentent ce terroir. Les cépages, dont le rendement est limité à 42 hl / ha, sont le grenache, le cinsault, la syrah et le mourvèdre pour les rouges et les rosés ; le grenache blanc, le bourboulenc et la clairette pour les blancs.
Avec leur belle robe profonde et intense, les rouges charnus, riches et bien structurés exhalent un bouquet fruité agrémenté d’épices délicates. La robe rose vif soutenue et brillante des rosés met en valeur un vin élégant aux arômes de petits fruits rouges d’une belle persistance. Les blancs, qui se vêtent d’un jaune pâle et lumineux, ont au nez des arômes frais et floraux. En bouche, ce vin tonique et harmonieux se révèle tout en longueur et en rondeur.
Millésimes
Ils correspondent à ceux du vignoble de la vallée du Rhône. Ils sont notés : année exceptionnelle , grande année , bonne année ***, année moyenne **, année médiocre *.
Millésimes 2000 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 Caractéristiques *** *** *** Millésimes 1990 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 Caractéristiques *** *** ** *** ** ** ** *** Millésimes 1980 1989 1988 1987 1986 1985 1984 1983 1982 1981 1980 Caractéristiques *** ** *** Millésimes 1970 1979 1978 1977 1976 1975 1974 1973 19722 1971 1970 Caractéristiques ** *** *** ** ** Millésimes 1960 1969 1968 1967 1966 1965 1964 1963 1962 1961 1960 Caractéristiques ** * *** *** ** ** *** Millésimes 1950 1959 1958 1957 1956 1955 1954 1953 1952 1951 1950 Caractéristiques *** ** Millésimes 1940 1949 1948 1947 1946 1945 1944 1943 1942 1941 1940 Caractéristiques ** ** ** Millésimes 1930 1939 1938 1937 1936 1935 1934 1933 1932 1931 1930 Caractéristiques * *** ** ** ** ** Millésimes 1920 1929 1928 1927 1926 1925 1924 1923 1922 1921 1920 Caractéristiques ** ** ** Sources : Yves Renouil (sous la direction), Dictionnaire du vin, Éd. Féret et fils, Bordeaux, 1962 ; Alexis Lichine, Encyclopédie des vins et alcools de tous les pays, Éd. Robert Laffont-Bouquins, Paris, 1984, Les millésimes de la vallée du Rhône & Les grands millésimes de la vallée du Rhône Soit sur 90 ans, 24 années exceptionnelles, 26 grandes années, 16 bonnes années, 22 années moyennes et 2 années médiocres.
Liste des producteurs
Caveaux de dégustation
L'œnotourisme recouvre de nombreuses activités de découverte : dégustation des vins, visite de caves, rencontre avec les propriétaires, découverte des métiers et techniques de la vigne, connaissance des cépages, des terroirs, des appellations, de la gastronomie locale. À cet aspect festif s'ajoutent les activités sportives et de loisirs : promenades et randonnées dans les vignobles.
Pour les touristes, une charte de qualité des caveaux de dégustation a été mise en place dans la vallée du Rhône pour l'ensemble des vignobles par Inter Rhône[15]. Elle propose trois catégories différentes d'accueil en fonction des prestations offertes par les caves[16].
La première - dite accueil de qualité - définit les conditions de cet accueil. Un panneau à l'entrée doit signaler que celui-ci est adhérant à la charte. Ce qui exige que ses abords soient en parfait état et entretenus et qu'il dispose d'un parking proche. L'intérieur du caveau doit disposer d'un sanitaire et d'un point d'eau, les visiteurs peuvent s'asseoir et ils ont de plus l'assurance que locaux et ensemble du matériel utilisé sont d'une propreté irréprochable (sols, table de dégustation, crachoirs, verres)[15].
L'achat de vin à l'issue de la dégustation n'est jamais obligatoire. Celle-ci s'est faite dans des verres de qualité (minimum INAO). Les vins ont été servis à température idéale et les enfants se sont vu proposer des jus de fruits ou des jus de raisin. Outre l'affichage de ses horaires et des permanences, le caveau dispose de fiches techniques sur les vins, affiche les prix et offre des brochures touristiques sur l'appellation[15].
La seconde - dite accueil de service - précise que le caveau est ouvert cinq jours sur sept toute l'année et six jours sur sept de juin à septembre. La dégustation se fait dans des verres cristallins voire en cristal. Accessible aux personnes à mobilité réduite, il est chauffé l'hiver et frais l'été, de plus il dispose d'un éclairage satisfaisant (néons interdits). Sa décoration est en relation avec la vigne et le vin, une carte de l'appellation est affichée. Il dispose d'un site internet et fournit à sa clientèle des informations sur la gastronomie et les produits agroalimentaires locaux, les lieux touristiques et les autres caveaux adhérant à la charte. Des plus les fiches techniques sur les vins proposés sont disponibles en anglais[17].
La troisième - dite accueil d'excellence - propose d'autres services dont la mise en relation avec d'autres caveaux, la réservation de restaurants ou d'hébergements. Le caveau assure l'expédition en France pour un minimum de vingt-quatre bouteilles. Il dispose d'un site Internet en version anglaise et le personnel d'accueil parle au moins l'anglais[18].
Commercialisation
L'AOC Lirac est commercialisé à 68% sur le territoire français et exporté à 38%[19] .
Les différents secteurs de commercialisation de l'AOC Lirac en France Catégorie % en volume GMS (grandes et moyennes surfaces) 50% Vente directe (foires et caveaux) 29% CHR (cafés, hôtels, restaurants) 11% Grossistes et négociants 8% VPC (vente par correspondance) 2% Pour l'exportation les principaux pays sont :
Pays % en volume % en valeur Belgique 22 00,0 Allemagne 16 00,0 États-Unis 16 00,0 Pays scandinaves ( Danemark Suède Norvège) 14 00,0 Royaume-Uni 10 00,0 Pays-Bas 7 00,0 Japon 1 00,0 Luxembourg 1 00,0 La Confrérie des Jaugeurs de Lirac
Cette confrérie bachique a été créée pour fêter le cinquantenaire de l'appellation[20].
Notes et références
- Statistiques du cru Lirac
- Décret du 28 octobre 2009
- Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
- Roquemaure sur le site nemausus.com
- ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 220 Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (
- S. E. Banks,J. W. Binns, Banks : Gervaise of Tilbury : otia Imp Omt C
- Ce nom traversa les siècles puisqu'en 1869, un journal local avait pour titre La Côte du Rhône et qu'en 1890 Frédéric Mistral parle de «Costo du Rose, renommée pour ses vins ».
- Arrêt de 1737 et prescription sur la côte du Rhône
- La climatologie du Vaucluse.
- Météo-France en 2003. Jean Vialar, Les vents régionaux et locaux, 1948 ; réédité par
- Données météorologiques concernant l'année 2006 [PDF] Source : Services techniques d'Inter Rhône à Avignon
- Pierre Charnay, op. cit., p. 172.
- Pierre Charnay, op. cit., p. 175.
- Pierre Charnay, op. cit., p. 176.
- Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône
- Charte de qualité des caveaux de dégustation de la vallée du Rhône
- Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil de service
- Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil d'excellence
- Données chiffrées sur le site du cru Lirac
- Le confrérie des Jaugeurs de Lirac
Bibliographie
- Pierre Le Roy de Boiseaumarié, Histoire de l'appellation Côtes du Rhône, Éd. Reflets Méditerranées, Avignon, 1978.
- Robert Bailly, Histoire de la vigne et des grands vins des Côtes du Rhône, Avignon, 1978.
- Pierre Charnay, Vignobles et vins des Côtes-du-Rhône, Éd. Aubanel, Avignon, 1985.
- Robert W. Mayberry, Wines of the Rhône Valley, a guide to origins, Rowman & Littlefield Publishers, Totawa, New Jersey, U.S.A. , 1987.
- Guy Jacquemont et Patrick Galant, Le Grand Livre des Côtes-du-Rhône, Éd. du Chêne, Paris, 1988.
- Charles Pomerol, sous la direction de, Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques, Éd. du BRGM, Orléans, 1990.
- Jacques Maby, Côtes-du-Rhône et Costières gardoises, cohérence spatiale et humaine d’un vignoble d’appellation, Thèse de doctorat, Université d’Aix-en-Provence, 1994.
- Jacques Maby, La trame du vignoble, géographie d’une réussite viticole en vallée du Rhône, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1995.
- Jean-Pierre Saltarelli, Vallée du Rhône : de l’appellation à la notion de cru, Vins magazine, n° 41, décembre 2001, janvier-février 2002.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Portail de la vigne et du vin
- Portail du Gard
Catégories :- Vignoble des Côtes du Rhône
- Vin AOC
Wikimedia Foundation. 2010.