Henri Désiré Landru

Henri Désiré Landru
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Henri Désiré Landru

Photo de police de Landru en 1921
Information
Surnom(s) : Le Barbe-Bleue de Gambais
Naissance : 12 avril 1869
Paris, (France)
Décès : 25 février 1922 (à 52 ans)
Versailles, (France)
Cause du décès : Décapitation
Condamnation : 30 novembre 1921
Sentence : Guillotine
Meurtres
Nombre de victimes : 11
Période : Février 191513 janvier 1919
Pays : France
État(s) : Gambais, Havre, Orne, Bordeaux
Arrestation : 12 avril 1919

Henri Désiré Landru, né le 12 avril 1869 à Paris (XIXe arrondissement), guillotiné le 25 février 1922 à Versailles, est un célèbre tueur en série et criminel français. Il fut surnommé « le Barbe-Bleue de Gambais ».

Sommaire

Origines

Henri Désiré Landru est le fils cadet de Julien Landru (suicidé au Bois-de-Boulogne le 28 août 1912), chauffeur, et de Flore Henriquel (décédée en 1910), couturière à domicile. Le couple avait déjà une fille, Florentine Marguerite Landru (née en 1854).

Il fréquente l'école des Frères à Paris, et officie comme sous-diacre à l'église Saint-Louis-en-l'Île. Il y rencontre Marie-Catherine Rémy, qu'il épouse le 7 octobre 1893 après son service militaire, accompli au 87ème régiment d'infanterie de Saint-Quentin. Le couple aura quatre enfants :

  • Henriette (24 juin 1891), que Landru reconnaîtra à l'issue de son service militaire (1893) ;
  • Maurice Alexandre (4 mai 1894), qui, importuné, devra changer à trois reprises son patronyme ;
  • Suzanne (7 avril 1896) ;
  • Charles (1er avril 1900).

Escroqueries

De 1893 à 1900, il pratique une dizaine de métiers (comptable, entrepreneur de travaux, cartographe…) puis fonde une prétendue fabrique de bicyclettes à pétrole avec laquelle il commet sa première escroquerie : il organise une campagne de publicité nationale, spécifiant que toute commande doit être accompagnée d'un mandat représentant un tiers du prix. Les commandes affluent alors, et il disparaît avec l'argent sans jamais livrer les bicyclettes.

Allant d'escroquerie en escroquerie, dissimulé sous de faux noms, il collectionne les condamnations à des peines d'amende et de prison (deux ans en 1904, treize mois en 1906) mais parvient à sortir de détention grâce aux expertises de médecins psychiatriques qui le déclarent dans « un état mental maladif qui, sans être de la folie, n'est plus du moins l'état normal ».

En 1909, il est condamné à trois ans de prison ferme pour escroquerie : à la suite d'une annonce matrimoniale, il avait fêté ses fiançailles avec une certaine Jeanne Izoret, puis s'était fait remettre les titres de celle-ci avant de disparaître.

Dès sa sortie de prison, il monte une nouvelle escroquerie, une carambouille : il achète un garage, qu'il revend immédiatement après sans avoir payé le précédent propriétaire. La justice l'identifie assez vite comme étant l'auteur de ce délit, et il prend la fuite. En 1914, il est condamné par défaut pour cette affaire à quatre nouvelles années de prison. S'agissant de sa quatrième condamnation à une peine de plus de trois mois, le verdict est assorti de la peine accessoire de relégation, c'est-à-dire qu'il est condamné à être déporté à vie au bagne de Guyane. Landru, qui a déjà connu la prison, sait que la détention en Guyane se passe dans des conditions extrêmement difficiles avec un taux de mortalité très élevé parmi les détenus. Il est dès lors possible, mais ce n'est là qu'une conjecture, que cette condamnation ait joué un rôle dans sa transformation en assassin : il ne pouvait tout simplement plus se permettre d'être reconnu par l'une de ses victimes.

L'affaire Landru

Pour se procurer des revenus, Landru va, à partir de 1915, franchir le pas qui le conduira à l'échafaud. Se faisant passer pour un homme veuf, esseulé et disposant d'une certaine aisance, il entreprend de séduire des femmes seules qui, sans être véritablement riches, possèdent quelques économies et surtout, mènent une vie suffisamment isolée de leur entourage. Simulant une prospérité qui n'est que de façade, il leur fait miroiter le mariage et les invite à séjourner brièvement dans une villa isolée qu'il loue, d'abord à Vernouillet, puis à Gambais (Seine-et-Oise, actuel département des Yvelines).

À force d'éloquence, il fait signer à ses victimes des procurations lui permettant ensuite de faire main basse sur leurs comptes bancaires. Il ne lui reste plus qu'à assassiner ces dames imprudentes, puis à faire disparaître les corps. On supposera par la suite qu'il les brûlait dans le fourneau des villas qu'il louait : bien qu'étant assez isolée, la maison de Gambais est suffisamment proche des autres habitations pour qu'à plusieurs reprises, l'attention du voisinage ait été attirée par certaines odeurs nauséabondes s'échappant de la cheminée à des périodes où le chauffage intensif n'était pas indispensable. Toutefois, comme Henri Landru se montre assez discret dans l'accomplissement de ses crimes, ces faits resteront dans l'ombre tant que n'éclatera pas l'affaire. De plus, il bénéficie du contexte trouble de la Première Guerre mondiale ; ainsi, alors qu'il est fiché comme escroc en fuite pour sa précédente condamnation, il peut se permettre sans vrai risque d'être arrêté, de rentrer de temps en temps auprès de sa femme et de ses enfants, qui le croient brocanteur, et qu'il fait profiter du produit de ses crimes. Landru utilise une multitude de pseudonymes. Lorsque l'une de ses victimes lui demande des papiers d'identité afin d'organiser le mariage promis, il prétend être originaire des régions occupées par les Allemands, ce qui rend impossible la vérification de son identité. Qui plus est, la guerre augmente le nombre de femmes seules susceptibles d'être ses victimes.

Début de l'affaire

À la fin de 1918, le maire de Gambais reçoit une lettre d'une certaine Mme Pellat, lui demandant des nouvelles d'une Mme Anne Collomb qui, fiancée à un M. Dupont, s'était établie avec lui à Gambais ; le maire répond qu'il ne connaît pas cette personne. Quelque temps plus tard cependant, l'édile reçoit une lettre d'une certaine Mlle Lacoste, qui lui demande des nouvelles de sa sœur, Célestine Buisson, laquelle se serait également installée à Gambais avec un M. Frémyet.

Frappé par la similitude de ces demandes, le maire met en contact les deux familles qui se rendent compte que Dupont et Frémyet semblent être la même personne, et s'unissent pour porter plainte contre X auprès du parquet de la Seine.

Une enquête de police permet alors d'établir que la villa en question baptisée « l'Ermitage », appartient à un certain Monsieur Tric, qui la loue à un Monsieur Frémyet, résidant à Rouen. Les recherches sur cette personne demeurent vaines jusqu'à ce que, le 11 avril 1919, la parente de l'une des disparues reconnaisse le mystérieux homme sortant d'un magasin de faïences rue de Rivoli à Paris. Alertée, la police parvient à localiser l'individu, nommé Lucien Guillet ; celui-ci est arrêté à son domicile rue Rochechouart, le 12 avril 1919, jour de ses cinquante ans, par les policiers Braunberger et Belin l'accusant d'escroquerie et d'abus de confiance.

Instruction

L'examen des papiers personnels de Landru – et en particulier son carnet de comptes, méticuleusement tenu – révèle une vaste opération d'escroquerie au mariage : pas moins de 283 femmes sont entrées en contact avec Landru suite à des annonces matrimoniales passées par celui-ci dans des journaux. Dans le carnet, la découverte par le commissaire Dautel des noms de dix femmes déclarées officiellement disparues, conduit le juge Bonin à inculper Landru de meurtres en mai 1919.

Dessin de la cuisinière dans laquelle Landru aurait brûlé ses victimes dessiné par Landru lui même.

Des perquisitions ont lieu chez Landru mais aussi dans les deux villas qu'il louait successivement, à Vernouillet puis à Gambais, conduisant à la découverte de débris humains dans un tas de cendres retrouvé dans un hangar, dans la cheminée, dans la cuisinière ; on trouve également des agrafes, des épingles, des morceaux de corset, des boutons en partie brûlés. En tout, la police retrouve 4,176 kg de débris d'os calcinés, dont 1,5 kg provenant de corps humains, ainsi que 47 dents ou fragments de dents.

Le 28 juin 1919, les enquêteurs Kling et Beyle font brûler dans la cuisinière une tête de mouton et un gigot de 7 livres : ils constatent que le tirage est excellent et que la graisse de la viande assure une parfaite combustion.

De même, les enquêteurs retrouvent dans un garde-meubles loué par Landru des meubles ayant appartenu à l'une des victimes.

Les papiers personnels de Landru sont examinés, en particulier sa comptabilité, qui révèle l'achat de plusieurs scies à métaux et scies à bûches ; les noms des fiancées y sont même associés à des heures qui paraissent, pour les enquêteurs, constituer les heures des crimes (« 12 avril 1917 Mlle Babelay 4 h soir ; 1er septembre 1917 Mme Buisson 10 h 15 ; 26 novembre 1917 Mme Jaume 5 h ; 5 avril 1918 Mme Pascal 17 h 15 »).

L'un des éléments les plus accablants est fourni par des reçus de billets de train : Landru achetait, lors de ses déplacements en train à Vernouillet ou Gambais, un aller-retour (pour lui) et un aller simple (pour la fiancée).

Il semble aujourd'hui acquis, tant par les analystes que par les historiens, que les victimes étaient découpées et que les corps (tronc, jambes, bras) étaient soit enterrés dans des bois, soit jetés dans des étangs tandis que les têtes, mains et pieds étaient incinérés (vraisemblablement dans la cuisinière de la villa)[1].

Le 19 décembre 1919, Mme Landru et son fils Maurice sont inculpés de recel qualifié ainsi que de faux et usage de faux. Internée à la prison Saint-Lazare pour avoir aidé son époux à réaliser des titres ayant appartenu à[1]une des victimes, Mme Landru obtient finalement un non-lieu.

Le 18 août 1920, le juge Bonin récapitule toutes les charges : le dossier est si volumineux que le substitut Gazier, chargé d'établir le réquisitoire définitif, profite des vacances du juge Bonin pour l'étudier dans le cabinet du magistrat. Le dossier contient en tout plus de 5 000 pièces sans preuve.

Les victimes

Landru est accusé du meurtre de 11 personnes :

  1. février 1915 : Jeanne-Marie Cuchet née Jamast, lingère, veuve d'un commerçant, 39 ans, disparue à Vernouillet ;
  2. février 1915 : André Cuchet, fils de Jeanne Cuchet, 17 ans, vendeur dans une lingerie, disparu à Vernouillet ;
  3. juin 1915 : Thérèse Laborde-Line, née le 12 août 1868 à Chascomus (Argentine), séparée d'un mari aubergiste, disparue à Vernouillet ;
  4. 3 août 1915 : Marie-Angélique Guillin, née Pelletier le 15 avril 1863 à Bellavilliers (Orne), ancienne gouvernante, disparue à Vernouillet ;
  5. décembre 1915 : Berthe-Anna Héon, 55 ans, née au Havre, veuve, femme de ménage ;
  6. 27 décembre 1916 : Anne Collomb, 44 ans, veuve, secrétaire dans une compagnie d'assurances, disparue à Gambais ;
  7. 12 avril 1917 : Andrée-Anne Babelay, 19 ans, domestique chez une cartomancienne, disparue à Gambais ;
  8. 19 août 1917 : Célestine Buisson, veuve, femme de ménage, disparue à Gambais ;
  9. 26 novembre 1917 : Louise-Joséphine Jaume, 38 ans, séparée de son époux et en instance de divorce, disparue à Gambais ;
  10. 5 avril 1918 : Anne-Marie Pascal, 33 ans, divorcée, couturière, disparue à Gambais ;
  11. 13 janvier 1919 : Marie-Thérèse Marchadier, née le 7 octobre 1881 à Bordeaux, ancienne prostituée tenancière d'une maison de passes rue Saint-Jacques, à Paris, connue sous le nom de la belle Mytèse, disparue à Gambais (la police retrouvera les cadavres de ses trois chiens, étranglés).

Le procès

Landru à son procès quand il doit témoigner

Le procès qui passionna les contemporains s'ouvre le 7 novembre 1921 devant la cour d'assises de Seine-et-Oise siégeant à Versailles. La cour est présidée par le président Gilbert assisté de MM. Schuler et Gloria, assesseurs ; M. Godefroy officie comme avocat général ; Landru choisit comme avocat Maître Vincent de Moro Giafferi, assisté de Maître Auguste Navières du Treuil tandis que les parties civiles sont représentées par Maîtres Lagasse et Surcouf.

Le procès attire le Tout-Paris : Mistinguett, Raimu, Berthe Bovy ou Colette.

La cuisinière dans laquelle il était supposé avoir fait brûler les corps de ses victimes est même transportée dans la salle d'audience.

Landru nie jusqu'au bout être l'auteur des crimes dont on l'accuse, concédant toutefois avoir volé et escroqué ses supposées victimes. Il fait preuve à diverses reprises d'une éloquence souvent provocante devant la Cour, allant, par exemple, jusqu'à s'exclamer : « Montrez-moi les cadavres ! ». Landru est également renommé pour certaines de ses réparties [réf. nécessaire] :

  • À l'huissier chargé de lui remettre la liste des jurés : « il n'est pas vraiment utile de se déranger surtout un dimanche, pour si peu de choses ».
  • Au président : « Ma mémoire est surmenée par ces longs débats » — « Chaque fois qu'on voit sur mon carnet un chiffre en haut d'une page, on en déduit que ce fut l'heure où j'accomplissais un crime ! » — (le président) « Voyons Landru, toutes ces femmes ... vos enfants ne disaient rien ? » — (Landru) « Quand je donne un ordre à mes enfants, moi, monsieur le Juge, ils obéissent. Ils ne cherchent pas le pourquoi ni le comment. Je me demande comment vous élevez les vôtres ! »
  • « Vous parlez toujours de ma tête, Monsieur l'avocat général. Je regrette de n'en avoir pas plusieurs à vous offrir ! »
  • « Moi ? J'ai fait disparaître quelqu'un ? Et ben ça alors ! Si vous croyez ce que racontent les journaux ! »
  • (Le président) « Vous pleurez Landru : vous éprouvez le besoin de libérer votre conscience ? » — (Landru) « Oui, je pleure mes fautes, je me repens... j'ai des remords... je pleure parce que je pense qu'avec tout le scandale fait autour de mon nom, on a appris à ma pauvre femme que je l'avais trompée. »
  • « Si les femmes que j'ai connues ont quelque chose à me reprocher, elles n'ont qu'à déposer plainte !  »
  • Alors que Landru vient de déclencher l'hilarité du public par une nouvelle repartie, le président menace : « Si les rires continuent, je vais demander à chacun de rentrer chez soi ! », ce à quoi Landru réplique : « Pour mon compte, monsieur le Président, ce n'est pas de refus ».

Son avocat maître Moro Giafferi le défend avec talent. Une scène mémorable eut lieu pendant sa plaidoirie, où il affirma que des victimes avaient été retrouvées et allaient venir se présenter devant la Cour d'Assises. Le public et les jurés tournèrent la tête vers la porte que le « ténor du barreau » avait alors désignée, et après avoir laissé planer le suspense, souligna le fait que tous ceux qui avaient tourné la tête vers la sortie avaient ainsi démontré leur manque de conviction concernant la réalité des assassinats imputés à son client, mettant en évidence l'absence de preuves formelles contre Landru, faute de cadavre retrouvé. L'avocat général rétorqua du tac au tac que Landru, lui, n'avait pas tourné la tête vers la porte…[1]

Mais, face à une série de témoignages accablants et un faisceau de présomptions convaincantes, Giafferi ne peut lui éviter d'être condamné à mort le 30 novembre 1921.

Le 24 février 1922, Alexandre Millerand, président de la République, rejette le recours en grâce déposé.

Landru est guillotiné à l'entrée de la prison de Versailles à l'aube du 25 février 1922 par le bourreau Anatole Deibler.

Landru a demandé comme dernière volonté de pouvoir se laver les pieds, ce qui lui a été refusé par peur d'un suicide. A son avocat qui, au pied de l'échafaud, lui demandait si, finalement, il avouait avoir assassiné ces femmes, Landru répondit : « Cela, Maître, c'est mon petit bagage... »

Divers

Les survivants

Fernande Segret, dernière maîtresse de Landru, avec laquelle il vivait conjugalement lors de son arrestation, artiste lyrique, fit carrière dans un cabaret parisien puis partit travailler comme institutrice au Liban.

Château de Flers

Le 22 février 1972, 50 ans jour pour jour après l'exécution de Landru, elle se jeta dans les douves du château de Flers, non loin de la maison de retraite où elle s'était retirée. Dans sa chambre, il y avait deux photos : l'une de sa mère, l'autre de Landru.

La famille Landru dut changer de nom pour mener une vie tranquille. Maurice Landru, victime d'un maître chanteur, dut en changer trois fois.

Reliques

La Villa Tric de Gambais fut pillée par la foule puis vendue à un restaurateur qui la rebaptisa Au Grillon du Foyer et aménagea une partie de la bâtisse en musée. Le restaurant ferma ses portes en 1940 et la maison fut ensuite revendue à des particuliers.

La cuisinière de la villa de Gambais aurait été acquise par un collectionneur américain (d'après plusieurs journaux en revanche, Paris-Presse du 17/04/1956 ou Franc-Tireur du 1/03/1957, elle a été vendue aux enchères le 23 janvier 1923 au palais de justice de Versailles pour 4 200 francs, à Anglade, directeur du Musée Grévin (la fonction du commissaire-priseur étant tenu par Béguin, receveur des Domaines en Seine-et-Oise). Depuis, elle a été rachetée par l'animateur, producteur et humoriste Laurent Ruquier[2]. Passionné par le personnage, il a écrit une pièce sur le sujet, en 2005, mise en scène par Jean-Luc Tardieu au Théâtre Marigny avec Régis Laspalès dans le rôle principal.

Les cendres retrouvées dans le jardin de Gambais furent inhumées au pied d'un saule pleureur du Jardin des Plantes de Paris.

Dans les œuvres de fiction

Chanson

  • L'artiste comédien et chanteur Francis Blanche composa une chanson, aux airs bucoliques et humoristiques « Idylle en Forêt » faisant allusion à Landru :
  • Le chanteur Renaud dans Le tango de Massy-Palaiseau de son album Ma Gonzesse (1979) fait directement allusion à Landru :
  • Le groupe de thrash (sic) métal français ADX dans Souvenis de Gambais de leur album Division Blindée (2008) fait référence à Landru :
  • Le groupe new wave français No Unauthorized a écrit une chanson intitulée « Landru » en 1987 :
  • Desire Landru est également le nom d'un groupe punk-garage expérimental qui officia à Reims de 1980 à 1983
  • Le groupe " Les frères Brothers" L'évoque dans leur chanson : "Le collectionneur".

Livres

  • Son cas a aussi inspiré le roman El chalet de las rosas (1923) de l'écrivain espagnol Ramón Gómez de la Serna.
  • Le philosophe fictif Jean-Baptiste Botul a entretenu une correspondance (également fictive) avec Landru, publiée en 2001 sous le titre Landru, précurseur du féminisme.

Théâtre

  • En 2003, le personnage et ses facéties ont encore inspiré une pièce de théâtre Landru et Fantaisies de Christian Siméon, aux éditions de l'Avant-scène Théâtre. Elle met en scène sous forme de flash-back les rencontres de Landru avec ses victimes et Fernande Segret, sa maîtresse. Mais on assiste surtout à l'aube de sa mort à la confrontation avec son bourreau, Anatole Deibler, un autre tueur « public ».

TV

BD

  • L'auteur de bande dessinée Christophe Chabouté publie en 2006 un ouvrage intitulé Henri Désiré Landru où il fait apparaître le personnage comme victime d'une odieuse et complexe machination.
  • Henri-Désiré Landru apparait également dans la bande-dessinée Le Codex Angélique de Thierry Gloris et Mikaël Bourgouin, il est le majordome de la famille Devisse.
  • Dans la bande dessinée Iznogoud, le personnage-titre donne vie à une statue de cire de Landru, qui s'en va séduire une autre statue animée de Lucrèce Borgia. Dans un autre album, Iznogoud se rend en Enfer où il rencontre Landru et Hitler. Landru l'invite à manger en lui vantant sa cuisinière, ce à quoi Hitler rétorque qu'un four est plus pratique qu'une cuisinière.
  • Dans la bande dessinée la Foire aux Cochons de Ptiluc, Landru apparaît, comme "étant de passage" dans l'espèce du purgatoire qu'est le statut de cochon, et, voyant que la plupart des pénitents cochons sont des "foudres de guerre" à l'instar de Napoléon, du général de Gaulle), il estime qu'il ne restera pas longtemps, et se contente de regarder le spectacle des disputes de ses compatriotes porcins.

Cinéma

  • Charlie Chaplin s'inspira de l'affaire Landru pour composer le personnage principal de son film Monsieur Verdoux (1948), ajoutant à l'histoire originale une trame sociale inspirée de la crise économique de 1929. Il présentait son héros comme une sorte de victime de la crise et lui donnait même des dehors sympathiques.
  • Dans le film Un singe en hiver, le brocanteur se fait appeler Landru, car il a eu deux femmes qui sont mortes prématurément.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Liens internes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Henri Désiré Landru de Wikipédia en français (auteurs)

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