- Groupe des 20
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Le Groupe des 20 (ou G20) est un groupe de 19 pays plus l'Union européenne dont les ministres, les chefs des banques centrales et les chefs d'États se réunissent régulièrement. Il a été créé en 1999, après la succession de crises financières dans les années 1990[1]. Il vise à favoriser la concertation internationale, en intégrant le principe d'un dialogue élargi tenant compte du poids économique croissant pris par un certain nombre de pays.
Le G20 représente 85 % du commerce mondial, les deux tiers de la population mondiale et plus de 90 % du produit mondial brut (somme des PIB de tous les pays du monde)[1].
Le 15 novembre 2008, pour la première fois de son histoire et à l'initiative de Nicolas Sarkozy et de Gordon Brown[2], les chefs d'État ou de gouvernement se sont réunis. Actuellement, le G20 se décline sous trois formes : les G20 regroupant des chefs d'État et de gouvernement, les G20 finance regroupant les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales et, depuis les 20-21 avril 2010, des G20 sociaux, réunissant les ministres de l'emploi.
Création
Le G20 a été créé en marge du G7 du 25 septembre 1999 de Washington, à l'initiative du ministre de l'économie canadien Paul Martin, lors d'une réunion des ministres des finances du groupe[3]. Le but de ce nouveau groupe est alors de favoriser la stabilité financière internationale et de créer des possibilités de dialogues entre pays industrialisés et pays émergents, ce que les réunions des ministres des finances du G7 ne permettaient pas.
L'autre facteur d'extension du G8 (G7 + la Russie, admise pour des raisons politiques) est la baisse relative du poids économique dans le monde de ses membres. En effet, leur importance dans le PIB mondial est passé de 69% en 1989 à 55% en 2009[4].
Pour Fareed Zakaria[5], « la gouvernance mondiale ne pourra évoluer qu'à travers le G20 ». Plusieurs raisons expliquent ce point de vue. D'une part, le Conseil de sécurité des Nations unies est paralysé par le droit de veto. Ses missions pourraient être mieux remplies par le G20 assez représentatif des rapports de force mondiaux. D'autre part, si les États-Unis n'ont plus la force d'imposer seuls leurs vues, ils peuvent par le biais de cette instance jouer un rôle positif de catalyseur.
Pays et organisations membres
En 2010, le G20 compte 20 membres : dix-neuf pays plus l'Union européenne. Il est à noter que l'Espagne et les Pays-Bas ont participé aux trois dernières réunions sans en être membres[6]. L'Union européenne est représentée par le Président du Conseil européen et celui de la Banque centrale européenne, ce qui explique que le G20 rassemble 21 personnes.
Le G20 accueille également les institutions de Bretton Woods : le directeur général du FMI, le président de la Banque mondiale, celui du comité monétaire et financier international et celui du comité de développement du FMI et de la Banque mondiale[3].
Le G20 regroupe les membres G8, dix pays à économies émergentes[7] plus l'Australie et la Corée du Sud. L'Espagne, et à un degré moindre les Pays-Bas, la Pologne, la Belgique, la Suède et la Suisse bien que leur PIB soient parmi les vingt premiers mondiaux n'ont pas été retenus. Parmi les principaux pays émergents non retenus nous pouvons citer l'Iran, la Thaïlande, la Malaisie, le Chili, le Nigéria, etc. Toutefois, certains pays comme l'Espagne, l'Éthiopie, Singapour, sont "invités permanents" du G20.
Si on regarde la situation en fonction de critères géographiques, le G20 compte trois États de l'ALENA, deux États du MERCOSUR, quatre États de l'Union européenne (sans compter l'Union qui siège également en sa propre qualité) et trois États membres de l'Organisation de la conférence islamique. Le continent asiatique est relativement bien représenté avec des pays comme la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Japon mais aussi la Turquie et l'Arabie saoudite ; l'Afrique du Sud est la seule représentante du continent africain au G20.
Si l'on considère les membres en fonction du régime politique, il est possible de compter : 1 union de type confédérale, 14 républiques (dont 7 républiques fédérales et 1 république populaire) et 5 monarchies[Note 1].
Région Membres Chef d'État ou de gouvernement Ministre des finances Gouverneur de la Banque centrale PIB (nominal·PPP)
$Million USDPIB par tête
$USDPopulation Afrique Afrique du Sud Président Jacob Zuma Ministre des finances Pravin Gordhan Gill Marcus 354 414 524 341 7 101 49 320 500 Amérique du Nord Canada Premier ministre Stephen Harper Ministre des finances Jim Flaherty Mark Carney 1 563 664 1 330 106 45 888 34 088 000 Mexique Président Felipe Calderón Secrétaire des finances et du crédit public Ernesto Cordero Arroyo Agustín Carstens 1 004 042 1 549 671 9 566 111 211 789 États-Unis Président Barack Obama Secrétaire au trésor Timothy Geithner Ben Bernanke 14 624 184 14 624 184 47 132 309 173 000 Amérique du Sud Argentine Présidente Cristina Fernández de Kirchner Ministre de l'économie Amado Boudou Mercedes Marcó del Pont 370 269 632 223 9 138 40 134 425 Brésil Présidente Dilma Rousseff Ministre des finances Guido Mantega Alexandre Tombini 2 023 518 2 181 677 10 816 193 088 765 Asie de l'Est Chine Président Hu Jintao Ministre des finances Xie Xuren Zhou Xiaochuan 5 745 133 10 084 369 4 283 1 338 612 968 Japon Premier ministre Yoshihiko Noda Ministre des finances Jun Azumi Masaaki Shirakawa 5 458 872 4 308 627 42 820 127 390 000 Corée du Sud Président Lee Myung-bak Ministre de la stratégie et des finances Yoon Jeung-hyun Kim Choong-soo 1 007 084 1 457 000 20 591 48 875 000 Asie du Sud Inde Premier ministre Manmohan Singh Ministre des finances Pranab Mukherjee Duvvuri Subbarao 1 430 020 4 001 103 1 176 1 180 251 000 Asie du Sud-est Indonésie Président Susilo Bambang Yudhoyono Ministre des finances Agus Martowardojo Darmin Nasution 695 059 1 027 437 2 963 231 369 500 Asie de l'Ouest Arabie saoudite Roi Abdallah d'Arabie saoudite Ministre des finances Ibrahim Abdulaziz Al-Assaf Muhammed Al-Jasser 434 440 619 826 16 641 25 721 000 Eurasie Russie Président Dmitry Medvedev Ministre des finances Alexeï Koudrine Sergey Mikhaylovich Ignatyev 1 476 912 2 218 764 10 521 141 927 297 Turquie Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan Ministre de finances Mehmet Şimşek Erdem Başçı 729 051 956 576 10 206 72 561 312 Europe Union européenne Président du Conseil européen[8]
Herman Van Rompuy
Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires Olli Rehn Mario Draghi 16 106 896 15 150 667 32 283 501 259 840 France Président Nicolas Sarkozy Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie François Baroin Christian Noyer 2 555 439 2 146 283 40 591 65 447 374 Allemagne Chancelière Angela Merkel Ministre fédéral des finances Wolfgang Schäuble Axel A. Weber 3 305 898 2 932 036 40 800 81 757 600 Italie Président du Conseil Silvio Berlusconi Ministre de l'économie
et des financesGiulio Tremonti Ignazio Visco 2 036 687 1 771 140 32 828 60 325 805 Royaume-Uni Premier ministre David Cameron Chancelier de l'échiquier George Osborne Mervyn King 2 258 565 2 181 069 36 298 62 041 708 Océanie Australie Première ministre Julia Gillard Trésorier de l'Australie Wayne Swan Glenn Stevens 1 219 722 882 344 54 869 22 328 632 Présidences et sommets
Chronologie des présidences
- en 1999 : Allemagne
- en 2000 : Canada
- en 2001 : Canada
- en 2002 : Inde
- en 2003 : Mexique
- en 2004 : Allemagne
- en 2005 : Chine
- en 2006 : Australie
- en 2007 : Afrique du Sud
- en 2008 : Brésil
- en 2008 : États-Unis
- en 2009 : Royaume-Uni
- en 2009 : États-Unis
- en 2010 : Canada
- en 2010 : Corée du Sud
- en 2011 : France
Chronologie des sommets (G20 des chefs d'État et de gouvernement)
- 1999 : Berlin, Allemagne
- 2000 : Québec, Canada
- 2001 : Ottawa, Canada
- 2002 : New Delhi, Inde
- 2003 : Morelia, Mexique
- 2004 : Berlin, Allemagne
- 2005 : Pékin, Chine
- 2006 : Melbourne, Australie
- 2007 : Le Cap, Afrique du Sud
- 2008 : São Paulo, Brésil
- 2008 : Washington, États-Unis (15 novembre)
- 2009 : Londres, Royaume-Uni (2 avril)
- 2009 : Pittsburgh, États-Unis (24 et 25 septembre)
- 2010 : Toronto, Canada (26 et 27 juin)
- 2010 : Séoul, Corée du Sud (11 et 12 novembre)
- 2011 : Cannes, France (3 et 4 novembre)
Présidence des États-Unis en 2008
Sommet de Washington
D'après le communiqué final[9], la crise financière de 2008 résulterait d'un manque de coopération économique, de problèmes d'évaluation des risques, de normes comptables peu adaptées et disparates, et de déficiences quant à la surveillance des marchés[10]. Le sommet du G20 a condamné la tentation protectionniste et recommande dans son communiqué final « des mesures budgétaires pour stimuler la demande interne avec des résultats rapides », il souligne aussi « L'importance du soutien que la politique monétaire peut apporter dans les conditions appropriées à chaque pays »[11].
Sur la question de la nouvelle architecture financière internationale, le G20 a décidé de se réunir à Londres fin mars début avril et de lancer un certain nombre d'études visant :
- à améliorer la transparence et les systèmes comptables au niveau notamment de l'IASB;
- à renforcer le contrôle prudentiel par une révision des normes régissant les agences de notation et par un examen des risques liés aux Credit Default Swap;
- à améliorer la gestion du risque en mettant au point de nouveaux modèles et en révisant les modes de rémunération des traders;
- à améliorer la supervision des marchés en renforçant la coopération entre les instances nationales et en renforçant la surveillance des grandes sociétés financières internationales,
- à améliorer la régulation en demandant au FMI (Fonds Monétaire international) et au Forum de stabilité financière de formuler des recommandations pour limiter les effets cycliques de la finance,
- à renforcer la capacité des institutions financières internationales à aider les économies en difficulté[12].
Présidence du Royaume-Uni en 2009
Sommet de Londres
Article détaillé : G20 de Londres du 2 avril 2009.Les principaux résultats:
- 1000 milliards de dollars supplémentaires pour le FMI et la Banque mondiale
Le G20 s'est engagé à augmenter de 1000 milliards de dollars les ressources du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Selon le communiqué final, les dirigeants des deux institutions seront désormais nommés au mérite.
En pratique, le FMI verra notamment ses moyens tripler, avec 500 milliards de dollars supplémentaires, a précisé Gordon Brown au cours d'une conférence de presse. Ces fonds seront constitués par de « l'argent nouveau » et par des droits de tirages spéciaux (DTS) du FMI.
Le Fonds va également pouvoir vendre de l'or pour financer son aide aux pays les plus pauvres. Et 250 milliards de dollars seront consacrés à aider le financement du commerce pour relancer les échanges mondiaux.
- Une liste noire des paradis fiscaux
« Le temps du secret bancaire est révolu », s'est félicité Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse à l'issue du sommet. Le principe d'une liste noire des pays fiscalement non-coopératifs a en effet été entériné par le G20. L'OCDE devrait publier dans les heures qui viennent la liste de ces États qui ne sont pas en conformité avec les règles mondiales d'échange d'informations fiscales.
Une liste de sanctions est également prévue pour ces places non coopératives : « dans la déclaration, elles vont de l'alourdissement des contraintes administratives à l'interdiction des organisations internationales à placer de fonds dans ces États. Et une palette de sanction doit être définie par les ministres des Finances même si un certain nombre sont prévues dans la déclaration », a précisé Nicolas Sarkozy.
- De « nouvelles règles » de gouvernance des marchés financiers
Par ailleurs, les pays du G20 se sont mis d'accord pour mettre en œuvre de « nouvelles règles » sur les salaires et les bonus au niveau mondial, a annoncé le Premier ministre britannique à l'issue du sommet.
Les dirigeants ont adopté des principes communs et des sanctions sont déjà prévues pour les faire respecter : « ceux qui auront des politiques risquées en supporteront le prix en termes d'exigences en capital. Pour faire clair, les superviseurs pourront imposer à des banques qui n'auront pas des politiques de rémunération des traders raisonnables des obligations en termes d'augmentation de leurs fonds propres. Là aussi c'est du jamais vu », a déclaré Nicolas Sarkozy.
Les Hedge funds et les fonds seront eux aussi encadrés par des superviseurs. L'activité des banques elle aussi sera contrôlée, notamment tout ce qui concerne les activités de titrisation et de hors-bilan qui devront être plus transparentes. Un nouvel organisme de la finance mondiale doit également voir le jour pour prévenir les crises.
Présidence des États-Unis en 2009
Sommet de Pittsburgh
Article détaillé : G20 de Pittsburgh de septembre 2009.Sur proposition des États-Unis, soutenus par les participants au G20 lors de sa dernière réunion à Londres[13], le G20 se réunit de nouveau, à Pittsburgh, en Pennsylvanie, le 24 et 25 septembre 2009, afin de réformer les régulations bancaires et financières, de faire face aux séquelles de la crise des subprimes[14], et de se préparer à la reprise modérée ou à la faible croissance indiquée par les différentes organisations compétentes. Il s'agira notamment d'élargir les dernières réformes sur les paradis fiscaux du dernier G20, exceptionnellement le système de gouvernance du G20, favoriser la transparence, intégrer le dispositifs de bonus-malus, et légiférer sur des règles de provisionnement en fonds propres pour les banques. D'autre part, il s'agira aussi de réguler des hedge funds puis des instruments dérivés, sur la surveillance des agences de notation.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne restent hésitants et partagés sur les initiatives du couple franco-allemand, afin de sauvegarder la compétitivité des grandes places financières respectives. Néanmoins, en raison de la crise des subprimes depuis 2007, de l'affaiblissement des banques, et de la mobilisation de l’opinion publique, les gouvernement des États-Unis et de la Grande-Bretagne tendent à rejoindre les initiatives du couple franco-allemand[15] sous coalition européenne ou de l'UE[15]. Néanmoins, les États-Unis proposent d'accroître les fonds propres des banques, présentés comme des garanties, parce qu'ils ont plus aisément accès aux fonds propres que l'Europe, afin d'éviter la régulation des risques, notamment les incitations des traders, alias les fameux bonus.
Au lendemain du sommet des 20, en France, BNP Paribas[16] fait un premier pas vers la réforme des régulations bancaires financières en annonçant qu'elle fermera d'ici 2010 une douzaine de filiales qui figurent sur la liste grise de l'OCDE.
François Bourguignon, de l'École d'économie de Paris, dans un article intitulé un G20 à horizon limité[17], remarque que si le communiqué final se prononce pour une croissance soutenable et équilibrée, peu de choses sont dites sur les moyens d'y arriver. En particulier il insiste sur deux points :
- rien n'est dit sur la stratégie de développement des pays ayant un commerce extérieur structurellement excédentaire comme la Chine ou le Japon. L'idée sous-jacente est que si la demande américaine a tiré la croissance avant la crise, on ne sait pas qui va soutenir la demande dans le futur proche.
- une croissance à un rythme antérieur à la crise est non soutenable du point de vue écologique. Selon cet économiste, il y aurait nécessité d'« initiatives internationales ambitieuses » pour compenser la moindre croissance qu'un développement soutenable entraînerait pour les pays émergents et en développement.
Présidence du Canada en 2010
Sommet de Toronto
Article détaillé : G20 de Toronto de 2010.Ce G20, tenu le 26 et 27 juin 2010, a abordé trois principaux points[18] :
- Déficits publics. Il est demandé de diviser par deux les déficits publics avant 2013
- Dette publique. Les pays doivent stabiliser leur dette puis la réduire avant 2016
- Déséquilibres commerciaux. Les pays excédentaires doivent accroître leur consommation intérieure et laisser leur monnaie s'apprécier. Les pays déficitaires, quant à eux, doivent exporter plus et épargner plus.
Tout ce qui concerne la régulation financière (Bâle III, problème des institutions financières systémiques doit être vu à la prochaine réunion de Séoul.
Présidence de la Corée du Sud en 2010
Sommet de Séoul
Article détaillé : G20 de Séoul de 2010.Les acquis[19] :
- transfert de 6 % des droits de vote au FMI des pays développés vers les pays émergents et,
- acceptation de principe de la réglementation de Bâle III, que chaque pays membre doit transposer dans son droit national et mettre en œuvre entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2019.
Les études à mener :
- trouver des indicateurs permettant d'évaluer la légitimité des soldes commerciaux. Il s'agit de mettre au point une série d'indicateurs qui permettraient de « faciliter l'identification en temps voulu des déséquilibres importants exigeant des mesures correctives ». Pour Martin Wolf, ici se trouve l'élément positif d'un sommet qui a vu s'opposer les pays ayant une balance commerciale excédentaire et les autres. Les premiers demandant aux seconds de mettre en œuvre des "politiques de déflation"[20].
- le Conseil de la stabilité financière doit lister les paradis fiscaux non coopératifs d'ici le printemps 2011.
Les bonnes résolutions :
- laisser les marchés établir davantage les taux de change et éviter les dévaluations compétitives ;
- lutter contre les tentations protectionnistes.
Présidence française en 2011
La présidence française s'est fixé six grandes priorités[21] :
- réformer le système monétaire international. Un rapport sur ce point a été remis par Michel Camdessus au président. Deux groupes de travail doivent être formés : un coprésidé par l'Allemagne et le Brésil sur les mouvements internationaux de capitaux et un autre coprésidé par la France et le Mexique sur la liquidité du système international c'est-à-dire sur le rôle des grandes monnaies et des DTS[22] ;
- renforcer la régulation financière. La présidence française voudrait mieux protéger les consommateurs des produits financiers[23]. Concernant les mécanismes financiers eux-mêmes, un rapport sur la prévention et la résolution des crises bancaires a été remis aux autorités françaises par la place de Paris. Toutefois, ce rapport semble s'en tenir au seul secteur actuellement régulé et paraît en retrait sur la position européenne. Si les deux parties sont d'accord sur une possible transformation de dette en capital et sur une éventuelle réduction de la valeur de la dette, la commission voudrait que les autorités de régulation puissent avoir des pouvoirs plus forts permettant notamment de supprimer le versement des dividendes ou d'évincer des dirigeants[24] ;
- la lutte contre la volatilité des prix des matières premières. En fait, ce point pose problème aux États-Unis et au Brésil, deux importants producteurs agricoles[25]. Ces deux pays s'inquiètent que par ce biais on tende à faire croire que les marchés de matières premières sont responsables des déséquilibres de l'économie mondiale. Par ailleurs, la France tend à faire un lien fort entre la volatilité des prix et les marchés financiarisés de matières premières et propose une « transposition au sein du G20 des mécanismes d'encadrement des produits dérivés sur matières premières instaurés par le Dodd-Franck Act signé le 21 juillet 2010 par Barack Obama » [22]. Or, pour des économistes comme François Bourguignon, la volatilité des prix agricoles ne viendrait pas principalement des marchés financiers mais « de variations non anticipées des fondamentaux des marchés »[26]. Une réunion est prévue à Paris au mois de juin pour faire le point sur la question[27] ;
- soutenir l'emploi et renforcer la dimension sociale de la mondialisation. Un rapport a été remis au Président de la république par l'ancien Ministre Christine Boutin à ce sujet ;
- la lutte contre la corruption. Il est à noter que quand le ministre Bruno Le Maire présente devant l'ONU le 17 février, les objectifs de la présidence française, ce point devient « Améliorer la gouvernance mondiale »[28] ;
- l'instauration de financements innovants (Paris propose un projet proche de la taxe Tobin) pour financer le développement[22].
Sommet de Cannes
Article détaillé : G20 de Cannes de 2011.Le sommet de 2011 dont la France est la présidente s'est tenu à Cannes les 3 et 4 novembre 2011 ; 33 délégations officielles de pays et d'organisations internationales, soit près de 15 000 personnes dont 6 000 délégués, sont attendues. Plus de 3 000 journalistes ont été accrédités pour la couverture de l'évènement[29].
Le Sommet a été marqué par l'annonce de la volonté du premier ministre grec d'organiser un referendum sur le plan élaboré quelque jour plus tôt par les pays de la zone euro. La France et l'Allemagne ainsi que le FMI ont fait preuve de fermeté et l'hypothèse d'une sortie de la Grèce de la zone euro n'est plus un sujet tabou. Les pressions excercées sur la Grèce ont été un des éléments qui a conduit à un changement de gouvernement en Grèce.. Concernant toujours la Crise de la dette dans la zone euro, les BRICS par l'intermédiaire de la présidente brésilienne ont fait savoir qu'ils n'avaient « pas la moindre intention de financer le Fonds européen de stabilité financière »[30]. Enfin, face aux divergences ntre les mesures annoncées par le gouvernement de Silvio Berlusconi et la éalité des mesures prises, les pays du G20 ont exercés des pressions pour qu'il demande au FMI de « procéder à une vérification publique de la mise en oeuvre de ses politiques sur une base trimestrielle ». Ce qui a été fait et ce dont le G20 s'est félicité dans son communiqué final.
Selon un éditorial du journal Le Monde, ce G20 « a consacré comme jamais la nouvelle carte de la géo-économie mondiale...la dette est au Nord, les ressources au Sud »[31]. Sur ce point, tant l'éditorial du Monde des 6 et 7 novembre 2011[32]qu'un article du journal Les Echos font état d'une certaine condescendance des grands émergents envers l'Europe et les Etats-Unis [33]
Concernant la régulation financière, les dirigeants du G20 ont décidé que les vingt-neufs "banques systémiques", c'est-à-dire ont la faillite pourrait menacer le système financier mondial devraient être mieux capitalisées. En France, quatre banques entrent dans cette catégorie : BNP Paribas , Société générale, Crédit agricole, et BPCE [34].
La réforme du système monétaire international n'a guère avancé. Le renforcement des fonds du FMI n'a pas abouti faute d'accord sur la méthode [35]. Par contre les pays qui font face à des afflux de devises ont été autorisés à prendre des mesures de contrôle des changes.)[36]
Le projet de taxe sur les transactions financières mis en avant par la France et l'Allemagne n'a pas avancé et le communiqué final laisse les pays de faire ce qu'ils veulent en la matière. Concernant la sous-évaluation de la monnaie chinoise de vagues promesses ont été faites [37].
G20 des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales
Les G20 Finances sous présidence coréenne
- Les 22 et 23 avril 2010 s'est tenue à Washington, une réunion de ce groupe pour traiter de la façon de réguler et de surveiller le système financier. Le sommet s'est conclu sur un constat de désaccord quant aux moyens à utiliser[38].
- Le sommet du G20 qui s'est tenu des 3 au 5 juin 2010 à Pusan en Corée du Sud devait préparer le G20 des chefs d'États qui doit se tenir les 26 et 27 juin à Toronto. Il aurait « enterré »[39] le projet de taxe bancaire internationale voulue par les États-Unis, l'Allemagne et la France même si le FMI doit présenter à Toronto deux types de taxe bancaire[39]. Par ailleurs, il y aurait eu des divergences sur la priorité donnée aux finances publiques viables. Pour Timothy Geithner, il s'agirait d'un objectif de moyen-terme. Pour le FMI de façon assez proche, il faut se méfier des effets négatifs des politiques d'austérité et les politiques de rigueur doivent être accompagnées de réforme des marchés intérieurs. Pour Jean-Claude Trichet, la politique de réduction des déficits n'aurait pas d'effet négatif et restaurerait la confiance[40].
- Les 22 et 23 octobre 2010 s'est tenu à Gyeongu (Corée du Sud), un G20 des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales. Les États-Unis ont proposé de limiter à 4 % du PIB les excédents et les déficits de la balance courante[41]. Par ailleurs, les pays développés ont cédé 6 % des droits de vote aux pays émergents[42].
Les G20 Finances sous présidence française
Trois réunions sont prévues : les 18 et 19 février à Paris, le 15 avril à Washington et le 15 octobre à Paris[43]. Il est par ailleurs prévu un séminaire en Chine fin mars 2011[44],[45].
- 18 et 19 février, Paris. Comme prévu par le sommet de Séoul de la fin 2010, les discussions ont notamment porté sur des indicateurs permettant de mesurer les déséquilibres mondiaux. Les indicateurs retenus sont la dette et le déficit public ; le taux d'épargne et l'endettement privé ; les déséquilibres extérieurs à travers la balance commerciale, les flux nets de revenus des investissements et les transferts[46].
- Séminaire de Nankin du 31 mars. Un des points forts de ce séminaire est que les pays ont commencé à parler de la réforme du Système monétaire international. Pourtant « chacun est resté sur ses positions..et il faudra du temps et de la confiance pour faire émerger des concessions réciproques »[47]. La Chine n'est pas encline à réévaluer le Yuan comme le lui demande les américains notamment et semble réticente à en faire une monnaie internationale. En effet, pour Christian de Boissieu cela impliquerait des avantages et des devoirs que la Chine comme auparavant l'Allemagne et le Japon ne semble pas vouloir assumer actuellement. Lors du séminaire, il a été aussi question faire des DTS une monnaie de réserve internationale[47]
- Réunion du 15 avril à Washington. En raison des risques financiers qu'ils représentent pour l'économie mondiale, la France et six autres pays dont l' Allemagne, la Chine, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Inde et le Japon, seraient mis sous surveillance par le Groupe des vingt car chacun "pèse" au moins 5% du PIB du G20[48]. Trois séries d'indicateurs serviront pour la surveillance[49]
- Déficit public et dette publique
- Taux d'apargne privé et dette privée
- Balance extérieure.
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- La période de référence utilisée sera 1990-2004 car, elle est considérée comme antérieure aux grands déséquilibres mondiaux
- Réunion des 14 et 15 octobre à Paris. Dans le communiqué final, les ministres insistent sur le fait que le FESF doit être doté d'un pouvoir de levier. Par ailleurs, ils soulignent la nécessité pour les pays exportateurs de dynamiser leur demande intérieure afin soutenir l'économie mondiale. Plus généralement, il leur semble nécessaire que les pays procédant à des réformes structurelles destinées à accroître la croissance potentielle. Ils insistent pour que les pays fassent des efforts en matière d'équilibre budgétaire et se félicitent du renforcement du pouvoir de surveillance du FMI, un organisme où, pour eux, le rééquilibrage des pouvoirs en faveur des pays émergents doit se poursuivre[50] .
G20 social
Article détaillé : G20 social.En avril 2010 s'est tenu le premier G20 social dont l'objectif, selon la secrétaire américaine au travail, était « de placer l'emploi au centre de la coordination des politiques économiques »[51]. Les ministres du Travail ou des Affaires sociales des pays du G20 étaient réunis les 26 et 27 septembre 2011 à Paris pour préparer le volet social du sommet de Cannes. Médecins du monde et Oxfam France les ont interpellés, via un happening, sur l’importance de la protection sociale. Cotons-tiges, consultations d’ORL gratuites, et ordonnances devant le ministère des Affaires étrangères, les ONG ont tout prévu pour qu’ils ne restent pas sourds à un thème jusqu’ici marginalisé[52].
G20 agricole juin 2011
Le 23 juin un accord a été trouvé portant sur plusieurs thèmes : l'augmentation de la production, un meilleur fonctionnement des marchés.
- concernant la production l'accent est mis sur les investissements nécessaires pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 9 milliards en 2050[53]
- Concernant la régulation des marchés, plusieurs points sont à souligner :
- Il prévu de créer « une banque de données internationales recensant la production, la consommation et les stocks agricoles »[53] et d'améliorer la concertation entre pays afin de mieux gérer les crises
- les pays vulnérables en matière alimentaire sont invités à constituer des réserves d'urgence[53]
- Concernant les marchés financiers, si pour l'essentiel, ce point est renvoyé au G20 finances, il est question malgré tout de limiter les positions spéculatives sur les transactions portant sur les produits agricoles[53].
Critiques contre le G20
Les paradis fiscaux : une pratique pas réellement remise en cause par le G20
En réalité, le G20 fait l’impasse sur des questions importantes : notamment l’opacité financière et le poids des paradis fiscaux dans l’économie mondialisée. Les pays du G20 avaient décrété en 2009 le démantèlement des paradis fiscaux. Mais ils ne se sont pas donné les moyens de le faire. Les entreprises multinationales profitent de la discrétion offerte par les paradis fiscaux pour y localiser fictivement les profits qu’elles génèrent. Les pratiques d’évasion fiscale se sont banalisées. Toutes les entreprises et banques françaises du CAC 40 sont implantées dans les paradis fiscaux et plus de 20% des filiales des 50 plus grandes entreprises européennes se situent dans des territoires dits « opaques ». Ces manipulations coûtent cher aux pays riches, mais ce sont bien les pays pauvres qui en sont les premières victimes. Les multinationales exploitent leurs ressources mais y déclarent rarement leurs profits, et donc la plupart du temps n’y paient pas leurs impôts. Ce pillage prive chaque année les budgets des États des pays en développement de 125 milliards d’euros. Autant d’argent qui ne sera pas investi dans la lutte contre la faim, l’éducation, ou les infrastructures. Le recours aux paradis fiscaux aboutit à des statistiques aberrantes : ainsi 70% des investissements étrangers en Chine proviennent de cinq petits paradis fiscaux ; l’Ile Maurice est le premier investisseur en Inde ; les Iles vierges britanniques comptent 34 entreprises par habitant quand l’Allemagne en compte seulement 0,02 ; l’île anglo-normande de Jersey est le premier exportateur de bananes en Europe !
Les contestations contre le G20
La contestation contre les G20 de 2009 et 2010
En 2009, des milliers de personnes ont manifesté à Londres, notamment aux abords de la Banque d’Angleterre, pour s’opposer au G20. La police anti-émeutes a arrêté une vingtaine de personnes. Dans la foule des manifestants, des anarchistes, des chômeurs, des écologistes, des pacifistes… En 2010, environ 2 000 manifestants ont défilé à Toronto (Canada), pour que les G8 et G20 prennent davantage en compte les droits de l'homme. L’ambiance était tendue, du fait de la présence de nombreux policiers. La police a réagi à ces manifestations, plus de 1 000 personnes ont été arrêtées[réf. nécessaire].
La contestation contre le G20 de 2011
Pôle associatif
Un pôle large est organisé autour du CRID (association d’aide au développement) et d’ATTAC, rassemblant de très nombreuses associations[54] altermondialistes ou humanitaires, mais aussi des syndicats[54] (Solidaires, FSU, CGT), et des organisations politiques[54][55] en soutien. Ce pôle a créé le site mobilisationsG8G20.org pour organiser et coordonner les actions, notamment les grandes manifestations à l’occasion du G8, du G20 et d’un « sommet des peuples ».
Lors du forum social mondial de Dakar en février 2011 a été adopté « l’appel de Dakar[56] à la mobilisation face aux G8 et G20 ». Il affirme : « Le G20 est constitué de 20 pays parmi les plus riches au mépris de tous les autres. Il s’est autoproclamé garant de la stabilité économique et financière mondiale au lendemain de la tempête financière de 2008, mais n’a en rien protégé les peuples de cette grande crise. Au contraire, il a maintenu la dictature de la finance qui déploie son emprise sur tous les aspects de notre existence : logement, travail, éducation, agriculture, climat, retraites, connaissance, biodiversité… Par son action, il renforce les acteurs et les mécanismes à l’origine de ces crises, tout en faisant payer la note aux citoyens. »[57].
Pôle Dissent
Un pôle plus radical se constitue autour de « Dissent » (réseau de contestation des institutions internationales). Observant que les contre-sommets se heurtent de plus en plus à la répression policière, ce réseau estime qu’il est plus pertinent d’organiser des rencontres loin des lieux des sommets. Il envisage donc l’organisation d’un village alternatif[réf. nécessaire] pendant plusieurs semaines au cours de l’été. Ce pôle a notamment mobilisé les organisations de jeunesse pour l'organisation d'un contre-sommet lors du G8 des universités en mai 2011 à Dijon, ce malgré l'annulation du sommet international des universités[58]. Ce contre-sommet a abouti à la déclaration du contre-sommet « éducation-recherche », qui “[dénonce] la marchandisation planifiée de l'éducation, de la recherche et de la culture”[59].
Notes et références
Notes
- Régime politique. Voir l’article :
Références
- Harper contre une refonte globale du système financier, Le Devoir (samedi 15 et 16 novembre 2008). Consulté le 2008-11-15. Alexandre Shields :
- The G-20 Summit: What’s It All About?, from the Brookings Institute
- Université du Québec à Montréal : Du G10 au G20 (PDF)
- La France à la tête du G20 », Carto n°3, Décembre 2010-Janvier 2011. Consulté le 2 novembre 2011 Julien Arnoult, «
- Les Echos,du 14/09/2009, Interview de Fareed Zakaria par Pierre de Gasquet
- What is the G-20, G20.org. Consulté le 2010-06-27
- Russie, membre du G8, est parfois considérée comme une économie émergente. La
- The Council president speaks on foreign policy and security matters, while the Commission president speaks on other matters.
- Text - Statement From G-20 Summit NYTimes.com,
- Voir l'article de Pierre-Yves Dugua, Le G20 prône la relance par tous les moyens, Le Figaro économie du 17/11/2008
- Les citations sont extraits de l'article de Pierre-Yves Dugua, Le G20 prône la relance par tous les moyens, Le Figaro économie du 17/11/2008
- Jean-Pierre Robin, La nouvelle architecture financière internationale continuera de séparer le superviseur et le régulateur, le FMi et le FSF, Le Figaro économie du 17/11/2008
- Sommet du G20 les 24 et 25 sept 09 à Pittsburgh (USA)
- Angela Merkel confiante avant le sommet du G20 à Pittsburgh, L'Express, publié le 19 septembre 2009.
- G20 de Pittsburgh : Gordon Brown se rallie au couple franco-allemand
- BNP Paribas ferme ses filiales dans les paradis fiscaux
- Article de François Bourguignon dans les Échos du 30/09/2009
- Article de Richard Hiault, "Quatre sommets du G20 ont tenté avec plus ou moins de succès de remodeler le fonctionnement de l'économie mondiale" Les Echos des 10 et 11 novembre 2010
- R.H et Y.R, "les quelques avancées du sommet coréen", Les échos du 15/11/2010
- Martin Wolf, "une lueur d'espoir", Le Monde du 23/11/201
- Site officiel de la présidence française consulté le 20/02/2011
- Richard Hiault, Les principaux dossiers sur la table des négociations, Les Échos des 18 et 19 février 2011
- Nin0n Renaud, La protection du consommateur au cœur du G20 pour Bercy, Les Echos du 9/02/2011
- Caroline Lechantre et Laura Berny, Paris prône des solutions a minima pour la résolution des crises bancaires, Les Échos des 11 et 12 février 2011
- Lysiane J.Baudu, Les États-Unis et le Brésil s'inquiètent des initiatives du G20, La Tribune du 9/02/2011
- François Bourguignon, Sous la volatilité des prix agricoles, Les Échos du 2/02/2011
- Lysiane J.Baudu, « Les États-Unis et le Brésil s'inquiètent des initiatives du G20 », La Tribune du 9/02/2011
- Site officiel de la délégation française à l'ONU (consulté le 20/02/2011)
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- Alain Faujas, " au G20, la zone euro laissée seule à ses tourments", Le Monde des 6 et 7 novembre 2011
- Editorial, "A Cannes, le festival des nouvelles puissances", Le Monde des 6 et 7 novembre 2011
- Editorial, "A Cannes, le festival des nouvelles puissances", Le Monde des 6 et 7 novembre 2011
- Richard Hiault, "G20 de Cannes : un demi-échec sur un fonds de crise, Les Echos du 7/11/2011
- Alain Faujas, " au G20, la zone euro laissée seule à ses tourments", Le Monde des 6 et 7 novembre 2011
- Alain Faujas, " au G20, la zone euro laissée seule à ses tourments", Le Monde des 6 et 7 novembre 2011
- Véronique Le billon et Pierre-Alain Furbury, "Les progrès moins nombreux que prévus", Les Echos du 7 novembre 2011
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- Richard Hiault, "Régulation financière : constat de désaccord au G20", Les Echos du 26/04/2010
- Frédéric Ojardias et Robert Jules " Le G20 enterre la taxe bancaire internationale" La Tribune du 7 juin 2010
- Frédéric Ojardias et Robert Jules " Washington redoute l'impact de l'austérité" La Tribune du 7 juin 2010
- Alain Faujas, "Adversaires et solidaires, les États-Unis et la Chine doivent concilier leurs intérêts" Le Monde du 9 novembre 2010
- Richard Hiault' interview de Christine Lagarde, Les Échos du mardi 26 octobre 2010
- think tank proche de DSK critique Nicolas Sarkozy Les Echos des 18 et 19 février, un
- dépêche Reuter consultée le 20/02/2011 Voir
- Le G20 s'accorde en évitant de froisser la Chine - Yahoo! France Finance
- Dépêche Reuter, consultée le 20/02/2011
- Christian de Boissieu, "Après la conférence monétaire de Nankin" Investir du 9 avril 2011
- La Tribune du 16/ 4/2011,[1]
- http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201307258026.htm] Les Echos
- [2]
- Le G20 social d'avril 2010.
- Images et vidéos sur la protection sociale défendue lors du G20 social d'avril 2010.
- "Le plus concret, une banque de données internationales" L.Boisseau, Les Echos des 24 et 25 juin 2011
- http://www.mobilisationsg8g20.org/la-coalition/les-signataires/
- http://www.eurocitoyenne.fr/content/g-20-nice#node-1454
- http://www.peuples-solidaires.org/appel-de-dakar-a-la-mobilisation-face-aux-g8-et-g20-en-france-en-2011/
- http://local.attac.org/13/aix/spip.php?article1389
- http://www.gazetteinfo.fr/2011/04/25/g8-universites-le-contre-sommet-maintenu-a-dijon/
- http://www.contreg8db2011.lautre.net/wp-content/uploads/Déclaration-finale-contreg8-éducation-recherche.pdf
Bibliographie
- Texte de la déclaration du sommet de Séoul Lire en ligne
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel du G20
- «Sommets G8-G20 : le Canada se la joue "Big"». Bilan satirique du G8 et du G20 en Ontario.
Catégories :- Organisation internationale à vocation économique
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