- Gisors
-
Pour les articles homonymes, voir Gisors (homonymie).
Gisors
Vue de Gisors depuis la terrasse du château
DétailAdministration Pays France Région Haute-Normandie Département Eure Arrondissement Les Andelys Canton Gisors
(chef-lieu)Code commune 27284 Code postal 27140 Maire
Mandat en coursMarcel Larmanou
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Gisors-Epte-Lévrière Démographie Population 11 677 hab. (2007) Densité 700 hab./km² Gentilé Gisorsiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 47 m — maxi. 142 m Superficie 16,67 km2 Gisors est une commune française, située dans le département de l'Eure et la région Haute-Normandie.
Cette ancienne cité située à la lisière du Vexin normand témoigne par son patrimoine architectural de la lutte acharnée entre souverains Capétiens et Plantagenêts durant une partie du Moyen Âge. Élément important du paysage urbain, son château fort se dresse depuis lors sur une éminence dominant la ville. Principal lieu touristique de l'agglomération, il est également au centre de diverses légendes ayant trait à l'ordre du Temple.
Les habitants de Gisors sont appelés les Gisorsiens et les Gisorsiennes.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune de Gisors se situe dans la partie orientale du département de l'Eure, à proximité immédiate du département de l'Oise. Formant un ensemble de 1667 hectares s'inscrivant dans les limites du Vexin normand, elle s'étend sur un plateau calcaire entaillé par la rivière Epte.
Une zone boisée, connue sous le nom de Bois de Gisors, s'étend dans la partie septentrionale du territoire communal[1]. Une forêt de moindre importance, dite Forêt de Boisgeloup s'étend également au sud de l'agglomération, à proximité du hameau éponyme[2].
Communes limitrophes
Gisors est située (à vol d'oiseau) à 28 km de Beauvais, 53 km de Rouen, 54 km d'Évreux et 62 km de Paris[3]. Gisors est le centre d'une unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) s'étendant sur l'Eure et l'Oise regroupant les communes de Trie-Château et Trie-la-Ville[4].
Hydrographie
Deux cours d'eau de moindre importance, la Troesne et le Réveillon, viennent se jeter dans l'Epte après un parcours de 27,1 kilomètres pour le premier[5], de 11,2 kilomètres pour le second[6].
Plusieurs étangs, dits « Étangs des Ballastières » sont situés à l'Ouest de la commune, en bordure de la vallée de l'Epte.Axes de communication
Gare de Gisors-Embranchement : Gisors est située sur la ligne de Paris-Saint-Lazare à Dieppe aujourd'hui limitée à Serqueux. Gisors est le terminus des trains de banlieue et de nombreux habitants des communes environnantes viennent prendre le train à Gisors pour effectuer leurs migrations pendulaires.
Climat
La ville bénéficie d'un climat océanique.
Ville Ensoleillement
(h/an)Pluie
(mm/an)Neige
(j/an)Orage
(j/an)Brouillard
(j/an)Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40 Beauvais (Gisors)[7] 1650 657 17 18 54 Paris 1 630 642 15 19 13 Nice 2 668 767 1 31 1 Strasbourg 1 633 610 30 29 65 Brest 1 492 1 109 9 11 74 La moyenne des températures les plus basses de l'ensemble de l'année est de 6,0 °C. La moyenne des températures les plus élevées de l'année est de 14,5 °C (sur la période 1945 - 2007). Les quatre mois de juin, juillet, août et septembre, connaissent en moyenne des températures supérieures à 20 °C. Météo-France a relevé la température la plus élevée de 37,2 °C le 28 juillet 1947 et la température la plus basse de -19,7 °C le 28 janvier 1954.
Relevé météorologique de Gisors mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 0,3 0,6 2,1 4,1 7,3 10,2 12,1 11,8 9,8 7 3,1 1,1 5,8 Température moyenne (°C) 2,9 3,7 6 8,7 12,3 15,3 17,4 17,3 14,8 11,1 6,2 3,7 9,9 Température maximale moyenne (°C) 5,4 6,8 9,9 13,3 17,2 20,4 22,7 22,7 19,8 15,2 9,3 6,2 14,1 Ensoleillement (h) 54 81,2 122,1 164,9 195,7 209,2 221,1 208,4 160,5 114,9 70,7 47,2 1 649,9 Humidité relative (%) 89 85 82 81 76 74 74 72 81 86 88 90 81,5 Précipitations (mm) 57 46,4 54,2 46,6 58,5 57 50,1 51,4 51,5 60,5 63 60,4 656,8 Nombre de jours avec pluie 11,2 9,1 10,7 9,6 11 8,3 7,9 7,6 8,7 9 11,1 11 115,1 dont nombre de jours avec pluie ≥ 5 mm 4,2 3,2 4,1 3,3 4,1 4 3,2 3,1 3,3 3,7 4,4 4,5 45 Nombre de jours d'orage 0,1 0,1 0,3 1,3 3,5 3,4 3,3 3 1,7 0,9 0,2 0,2 17,8 Nombre de jours avec grêle 0,3 0,4 0,6 0,6 0,7 0,2 0,2 0,1 0 0,3 0,1 0,1 3,7 Nombre de jours avec neige 4,7 4,1 3,3 1 0,1 0 0 0 0 0 1,6 3 17,9 Nombre de jours avec gel 13,2 12,1 9,8 4 0,5 0 0 0 0 1,3 7,4 12,9 61,2 Nombre de jours avec brouillard 6,7 5,1 3,8 2,1 2,5 1,9 1,7 3,1 5,1 8,7 6,2 6,7 53,7 Record de froid (°C)
(année du record)-19,7
(1954)-16,8
(1956)-10,9
(1971)-4,3
(1956)-2,2
(1957)1,2
(1991)3,6
(1954)3,9
(1974)-0,5
(1952)-4,4
(1955)-10,9
(1956)-10,9
(1950)-19,7 Record de chaleur (°C)
(année du record)15
(1991)20,4
(1990)23,5
(1955)28,4
(1949)31,2
(1953)34,6
(1976)36,6
(1959)36,6
(1990)33,9
(1949)26,6
(1985)19,2
(1955)16,4
(1961)36,6 Record de pluie en 24 h (mm)
(année du record)22,4
(1962)27,2
(1990)30
(1989)19,8
(1989)25,5
(1985)35,2
(1987)43
(1969)46,8
(1987)35
(1986)45,6
(1979)36,9
(1968)24
(1979)46,8 Record de vent (km/h)
(année du record)115
(1990)126
(1990)104
(1982)104
(1994)101
(1987)86
(1990)79
(1994)86
(1986)83
(1983)119
(1987)122
(1983)112
(1993)126 Relevé pluviométrique en 2006 (mm) 17,6 16,4 61,4 23 83,4 76,6 36,8 103,4 35,8 47 50,6 69,4 621,4 Relevé pluviométrique en 2007 (mm) 41,4 49,2 50,6 7 59,8 95,2 112 70 41,4 60,2 35,8 53,2 675,8 Relevé pluviométrique en 2008 (mm) 19,4 32,2 99,4 65,6 83,4 18,4 59,6 52,6 24,8 65,6 66,2 28,6 615,8 Relevé pluviométrique en 2009 (mm) 59,2 31,6 27,2 39 59,2 47,8 59 17,8 16,2 53,2 91,4 49,6 551,2 Source : Météo France - Station météo de Beauvais : Relevés 1961-1990[8]Toponymie
Attestée sous la forme Gisortis en 968.
À l'époque gallo-romaine, la ville porte vraisemblablement le nom de *Gisoritum ou *Gesoritum. On y reconnaît deux éléments gaulois : le premier Giso- ou Geso- est de sens obscur. Si cet élément est bien geso-, Xavier Delamarre[9] considère qu'il reflète l'évolution régulière de *gaiso- « lance » en gēso- (cf. latin gaesum « javelot », donné comme d'origine gauloise par les auteurs romains) .
Le second élément serait rito- « gué » (cf. gallois rhyd, anciennement rit même sens), que l'on retrouve fréquemment en toponymie et qui a subi différentes évolutions phonétiques suivant les cas et les régions. En Normandie (et ailleurs), il explique probablement certaines terminaisons en -or- de noms de lieux d'origine gauloise (cf. Jort < *Divoritum « gué sur la Dives » et Lisors < *Lesoritum « gué en pente, oblique » [?]) et qui survit jusqu'à une époque plus récente dans des formations médiévales du nord de la France, sous forme de terminaisons -ray, -roi, -roy (aujourd'hui dans des toponymes : Gerberoy, Longroy, le Gué-de-Longroi, etc.). Dans ce cas, la signification de *Gisoritum serait « le gué (matérialisé par) des lances ».
A noter que l'on retrouve l'élément giso-, dans les trois Gisacum du département de l'Eure, composé avec le suffixe -acum[10], et l'élément geso- dans Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) et Gesocribate (Le Conquet).
Formation homonyme Gisors (Manche), à l'endroit probable d'un gué de la baie du Mont-Saint-Michel[11].
Héraldique
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Gisors :
« De gueules, à la croix engrêlée d'or, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or »
tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1882).
Histoire
Durant L'Antiquité
Gisors a été fondée probablement à l'époque gallo-romaine. La voie romaine Beauvais / Chartres passait non loin de Gisors, à Moiscourt.
Moyen Âge
De nombreux accords sont signés entre la Normandie et la France, notamment en 965 où la paix de Gisors [?][12] reconnaît l'autorité de Richard Ier de Normandie sur la Normandie et préconise l'abandon de sa suzeraineté par Lothaire, roi de France.
La ville commence à se développer vers cette péroide, car elle est alors située à la frontière du duché de Normandie et du royaume de France. Elle se développe autour d'une église, aujourd'hui disparue. Gisors devient au cours des siècles suivants, un lieu de rencontre entre les rois d'Angleterre et de France.
La bataille de Gisors survient en 1110 : quelques jours avant la bataille, le roi de France avait participé à une messe en plein air sur le Champ Sacré, aux portes de la ville, champ sur lequel s’élève un orme que «quatre hommes pouvaient à peine l’envelopper de leurs bras étendus». Comme les Anglo-Normands avaient attaqué pour s’emparer des vases sacrés, un troupeau de bœufs les avaient mis en déroute et deux bœufs étaient restés en faction devant l’autel[Informations douteuses]. Une chapelle nommée Saint-Pierre-aux-Bœufs, est édifiée sur ce site[13].
Le 28 juin 1180 est signé le traité de Gisors entre Philippe II de France et Henri II d'Angleterre, qui marque la fin de la série de guerres continuelles entre le roi de France et le duc de Normandie.
Le 13 janvier 1188 : au départ de la troisième croisade à Gisors, Philippe II Auguste, Henri II d'Angleterre et Philippe d'Alsace comte de Flandre conviennent de distinguer leurs hommes par couleurs. La croix de gueules (rouge) est attribuée aux Français, d'argent (blanc) aux Anglo-Normands et de sinople (vert) aux Flamands. Le 21 janvier 1189, Philippe Auguste, Henri II d'Angleterre et Frédéric Barberousse, réunis à Gisors, prennent la croix et rassemblent les troupes pour la Troisième croisade.
Gisors devient un centre économique et commercial aux XIIe et XIIIe siècles. Philippe Auguste conquiert la ville au début du XIIIe siècle et il installe un château, avec un tribunal et une prison. À cette époque, Gisors se dote d'infrastructures: lavoir, hôpital, nouvelle église.
Époque moderne
Des couvents religieux s'installèrent à Gisors au XVIIIe siècle.
Le 19 juillet 1742, Gisors devient un duché, élevé en duché-pairie le 9 juin 1748, en faveur de Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle, maréchal de France (22 septembre 1684 - Versailles 26 janvier 1761).
Celui-ci a cédé Belle-Île-en-Mer au Roi Louis XV, en octobre 1718, en échange du comté de Gisors & des vicomtés de Vernon, "d'Andeli" (Les Andelys) et de "Lions" (Lyons-la-Forêt) & le marquisat de "Bissi près de Vernon" (Bizy)[14],[15].
A sa mort en 1761, les domaines du maréchal reviennent à la couronne.
Le 28 mars 1762, Louis Charles de Bourbon(-Maine), duc d'Aumale, échangea avec Louis XV la principauté de Dombes contre les domaines du maréchal (dont le duché de Gisors) et les terres de Gretz-Armainvilliers et de Pontcarré.
Son héritage passa à la branche collatérale des Bourbon-Penthièvre en 1775. Puis Louise Marie de Bourbon-Penthièvre, Madame Égalité, en apporta l'héritage aux Orléans. Henri, "comte de Paris", "duc de France", chef de la Maison d'Orléans, est donc implicitement, l'actuel duc de Gisors.
Révolution française
Le duc de la Rochefoucauld fut tué le 4 septembre 1792 par des volontaires de la Sarthe et de l’Orne, en route pour combattre les Prussiens qui venaient de prendre Verdun et qui menaient la chasse aux aristocrates[16]. Il fut la seule victime des massacres de Septembre dans la ville, malgré les efforts de la municipalité et de Dolomieu qui ne purent le sauver.
Époque contemporaine
Des usines s'installent au XIXe siècle, ainsi que la voie ferrée de Paris à Dieppe. La ville a été endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Amand Casimir Thierry 1936 Chales 1971 Emile Beyne 1971 en cours Marcel Larmanou PCF Conseiller général du Canton de Gisors depuis 1976 Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Gisors compte 11 677 habitants (soit une augmentation de 7 % par rapport à 1999). La commune occupe le 791e rang au niveau national, alors qu'elle était au 813e en 1999, et le 5e au niveau départemental sur 675 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Gisors depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 11 677 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 21,8 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 18,6 %, plus de 60 ans = 18,3 %) ;
- 52,6 % de femmes (0 à 14 ans = 18,1 %, 15 à 29 ans = 18,7 %, 30 à 44 ans = 18,9 %, 45 à 59 ans = 17,4 %, plus de 60 ans = 27 %).
Économie
Gisors bénéficie d'une économie locale attrayante, notamment grâce aux divers grandes surfaces, magasins de renom - et magasins bon marché - qui y sont implantés. Même si petit à petit le centre ville perd de sa vie à cause des nombreuses implantations de banques en lieu et place des petits commerces, Gisors propose toujours un beau marché toute la journée les lundis et tous les vendredis matin.
Monuments et lieux touristiques
Le château de Gisors
Article détaillé : Château de Gisors.Le château de Gisors est une construction du XIe siècle (1096) décidée par Guillaume II d'Angleterre et confiée à Robert II de Bellême dont le donjon occupe une motte castrale. Il est célèbre par la légende populaire du trésor des Templiers qui y serait caché, mais les templiers n'en ont eu la responsabilité qu'entre 1158 et 1160 (30 ans après la création de l'ordre) puis 4 dignitaires de l'ordre du Temple y ont été brièvement prisonniers en 1314 lors de la chute de l'ordre. Dans les années 1950, le gardien du château, Roger Lhomoy, entreprit le creusement de nombreux souterrains qui finirent par déstabiliser la motte et provoquer des fissures dans le donjon. L'homme assura avoir découvert des salles souterraines ainsi qu'une chapelle contenant le fabuleux trésor. Le maire ainsi que plusieurs habitants se rendirent sur les lieux mais le souterrain était tellement profond que personne ne voulut descendre. Le gardien reçut l'ordre de reboucher les creux, et personne ne put vérifier ses dires[22].
Un souterrain relierait le château à la tour de la Reine Blanche située à Neaufles-Saint-Martin, à 3 km du château.Église Saint-Gervais-Saint-Protais
Article détaillé : Église Saint-Gervais-Saint Protais de Gisors.La collégiale Saint-Gervais-Saint-Protais constitue un monument à l'architecture tout à fait remarquable, fruit des styles de différentes époques : Moyen Âge gothique et Renaissance. Cette église est classée aux Monuments historiques.
Consacrée par Calixte II, cette église voit sa nef ravagée par un incendie. Elle est reconstruite dès 1160. Grâce au financement de la reine Blanche de Castille, un chœur gothique est consacré en 1249. Il est élevé selon le modèle chartrain, avec une élévation à trois niveaux : grandes arcades, triforium et fenêtres hautes percées d'oculi. À l'aide des financements des confréries de charité et des corporations de métiers, l'église connaît de nombreuses transformations dès la fin du XVe siècle, avec l'ajout de chapelles rayonnantes et d'un déambulatoire au niveau du chœur. Confiés ensuite aux Grappins, une famille d'architectes du Vexin, les travaux se poursuivirent au XVIe siècle avec la reconstruction de la nef et des chapelles des bas-côtés en style gothique flamboyant puis de la façade ornée de motifs Renaissance.
À l'intérieur se trouve un escalier à vis caractéristique de la Renaissance. À l'extérieur, la Grosse Tour (1542-1590) alterne étages dorique et ionique. C'est l'église principale de la paroisse de Gisors-Vallée d'Epte.
Ayant subi d'importantes destructions pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a été patiemment restaurée[23].
Chapelle Saint-Luc
Ce monument est l'un des principaux vestiges de la léproserie Saint-Lazare, fondée en 1210 par Jean de Gisors. De plan très simple, elle se compose d'une nef rectangulaire en pierre calcaire, complétée d'un chevet à pans de bois. L'ensemble, entièrement charpenté au XVIe siècle, mesure approximativement 110 mètres carrés. Transformée en maison de charité pour les nécessiteux au cours du XVIIIe siècle, elle est transformée en grange au moment de la révolution. Devenue propriété privée, elle est finalement vendue à la ville de Gisors en 1967.
Son classement aux monuments historiques est intervenu en 1992 ; elle est actuellement en cours de restauration. Depuis 1998, le peintre contemporain Dado travaille à la réalisation d'une peinture représentant le jugement dernier, prévue pour orner le chevet de l'édifice.Lavoir de la rue des Argillières
Les origines de ce lavoir remontent au XVe siècle. Situé en bordure de la rivière l'Epte, cette construction intègre des pierres calcaires et des pans de bois, tandis que la toiture est entièrement recouverte d'ardoises.
Culture
La ville sert de cadre à une nouvelle de Guy de Maupassant : Le Rosier de Madame Husson.
Équipements et services
Éducation
Établissements scolaires
- L'école maternelle Eugène Anne,
- L'école maternelle Jacques Prévert,
- L'école primaire Jean Moulin,
- L'école maternelle et école primaire Joliot Curie,
- L'école primaire Paul Eluard,
- L'école maternelle et école primaire et collège privé catholique Jeanne d'Arc,
- Le collège Victor Hugo,
- Le collège Pablo Picasso,
- Le lycée général et technologique Louise-Michel, et
- Le lycée professionnel Louis Aragon.
Santé
L'hôpital se situe sur la route de Rouen. Bien qu'il soit toujours appréciable pour une ville de taille moyenne comme Gisors de bénéficier d'un hôpital sur son territoire ;
Hotel Dieu au Moyen Age, les sœurs ont été présentent à l' hôpital-hospice durant 250 ans Les bâtiments de l'hospice datent de 1860 sur le terrain de l'ancien couvent des Ursulines C'est aujourd'hui une annexe de l'Hôpital, l'EHPAD les Champs Fleuris, maison de retraite publique pour personnes âgées dépendantes. Le souvenir de l'hospice perdure également avec la rue de l'hospice qui va de la poste aux Champs fleuris
Vie locale
Gisors appartient au diocèse catholique d'Évreux, lui-même intégré à la province ecclésiastique de Rouen. La ville compte une paroisse catholique : la paroisse Saint-Gervais-Saint-Protais.
Gisors compte également une église évangélique ainsi qu'une communauté de Témoins de Jéhovah.
Personnages célèbres
- Jean de Gisors, fondateur de la ville de Portsmouth.
- Daniel Lapp, bassiste de Sortilège.
- Pablo Picasso a vécu au château du Boisgeloup, au début des années 1930.
- Au XVIIIe siècle, le château du Boisgeloup avait abrité une famille d'amateurs de musique, les Roualle de Boisgelou, liés avec le parlementaire et poète Jean Serré de Rieux (Oise).
Nés à Gisors
- Jules de Guersens (1543-1583), poète
- Marie Pierre Isidore de Blanmont, baron de Gisors (1770-1846) ; Lieutenant-général. La ville lui a érigé une statue.
- Jean-Baptiste-Joseph Duchesne (1770-1856), miniaturiste
- Famille Passy, qui a donné des hommes politiques, des scientifiques et des économistes
- Albert Forcinal, homme politique français
- Didier Digard, footballeur ;
- Sophie Aubry (1974-), actrice française.
Morts à Gisors
- Louis Alexandre de La Rochefoucauld d'Enville (1743-1792), grand seigneur de l'Ancien Régime
- Fernand Bignon (1888-1969), photographe
Notes et références
- Vue satellite du Bois de Gisors sur annuaire-mairie. Consulté le 2 avril 2010
- Vue satellite de la Forêt de Boisgeloup sur maplandia. Consulté le 2 avril 2010
- Calcul d'orthodromie sur lion1906.com. Consulté le 2 avril 2010
- Composition communale de l'agglomération de Gisors sur Insee. Consulté le 2 avril 2010
- La Troesne sur sandre.eaufrance
- Le Réveillon sur sandre.eaufrance. Consulté le 2 avril 2010
- Fiche sur Beauvais, L'Internaute Magazine. Consulté le 14 mars 2010
- Relevés météorologiques de Beauvais 1961-1990 sur infoclimat. Consulté le 14 mars 2010
- Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance. p. 173.
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981, 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3) (OCLC 9675154)
- François de Beaurepaire, Op. cité.
- Le lieu où ce traité a été conclus fait discussion.
- Gérard De Sède, Les templiers sont parmi nous., Paris, Julliard, 1962 (ISBN 2-259-00116-5), p. 190
- Article "Gisors" du "Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et Historique", Tome II, p. 198, par M.D.L.C.D.B., 1757.
- http://www.heraldique-europeenne.org/Regions/France/Duche_Gisors.htm
- Frédéric Bluche, Septembre 1792. Logiques d'un massacre, Paris, Robert Laffont, 1986 (ISBN 2-221-04523-8), p. 103
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 3 novembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Évolution et structure de la population à Gisors en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population de l'Eure en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Ville de Gisors, Le mythe des Templiers sur Site officiel de la Commune. Consulté le 2 avril 2010
- Documentation du Conseil Régional de l'Eure
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Commune de l'Eure
- Toponyme indiquant un gué
Wikimedia Foundation. 2010.