Les Andelys

Les Andelys

49° 14′ 46″ N 1° 24′ 45″ E / 49.2461111111, 1.4125

Les Andelys
Vue du Petit-Andely depuis Château-Gaillard
Vue du Petit-Andely depuis Château-Gaillard
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Haute-Normandie
Département Eure (Sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement des Andelys
(chef-lieu)
Canton Canton des Andelys
Code commune 27016
Code postal 27700
Maire
Mandat en cours
Laure Dael
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Andelys et de ses environs
Démographie
Population 8 253 hab. (2008[1])
Densité 203 hab./km²
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 46″ Nord
       1° 24′ 45″ Est
/ 49.2461111111, 1.4125
Altitudes mini. 7 m m — maxi. 161 m m
Superficie 40,62 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Les Andelys [lezɑ̃dli][2] sont une commune française, située dans le département de l'Eure et la région Haute-Normandie.

Ses habitants sont appelés les Andelysien(ne)s.

Sommaire

Devise

Fecit Utraque Unum (Les deux ne font qu'un), pour le petit et le grand Andelys.

Géographie

La commune des Andelys est située dans le département de l'Eure (27), dans la région Haute-Normandie. Les Andelys se trouve encaissé dans une vallée au cœur des boucles de la Seine. Située à 100 kilomètres de Paris et 40 de Rouen, la ville est très touristique grâce notamment à la Collégiale des Andelys ou encore au Château Gaillard, classé monument historique. Le nom de la ville, les Andelys, vient du regroupement des deux bourgades le Petit Andely et le Grand Andely.

Au niveau des Andelys, les coteaux de la Seine font partie du réseau européen d'espaces protégés Natura 2000, du fait notamment de leur végétation particulière.

Panorama depuis le belvédère de Château-Gaillard


Toponymie

Le nom est attesté sous les formes Andilegum début VIIIe siècle (Bède); Andelagum vers 830 (Gesta de Fontenelle); Andeliacum vers 1045. Nom vraisemblablement apparenté aux Andilly de Haute-Savoie, Val-d'Oise et Haute-Marne, à Andelat (Cantal) et Andillac (Tarn)[3].

Archétype celtique en -āko > -ACU, formé avec l'appellatif Andal/Andel que l'on reconnait également dans le nom de l'Andelle et qui désigne des « eaux agitées ». Cf. vieil occitan andalhon, mouvement de l'eau, va-et-vient de l'eau[4], et breton anda source.

Le pluriel, les Andelys (on ne prononce pas le S final) s'explique par la présence de deux agglomérations: le Grand Andely, village d'origine et le Petit Andely, seulement attesté au XIIIe siècle comme le Nouvel Andely ou la Couture d'Andely (« couture » signifiant « culture » en ancien français).

Histoire

Éclat Levalois – collection Coutil – Muséum de Toulouse

Le territoire de la commune a été peuplé, au moins, depuis le Paléolithique moyen (Moustérien) au vu des fouilles de Léon Coutil.

L'existence de substruction d'un petit théâtre gallo-romain, témoigne de la romanisation progressive du peuple gaulois des Véliocasses, mais aucun oppidum antérieur n'a été mis au jour.

Vers le Xe siècle, une petite colonie anglo-scandinave a dû s'installer sur le territoire des Andelys, car de nombreux toponymes conservent la trace de personnes parlant le vieux norrois ou le vieil anglais, comme en témoignent Le bois des Hogues du norrois haugr, colline, puis « colline boisée », fréquemment attesté dans la toponymie normande ; Longuemare de l'anglo-norrois marra, passé en français sous la forme mare au XVIe siècle ; le Thuit (Thuit La Fontaine 1409) du vieux norrois thveit, essart, « défrichement de forêt » (cf. anglais thwaite) ; La Baguelande (Bagalunda 1200, Bagelonde 1237) du vieux norrois lundr, bois, forêt, qui a donné la Londe, précédé du nom de personne norrois Baggi (identifié aussi dans Bagby, Yorkshire), etc.

Église Saint-Sauveur du Petit-Andely
Photographie de Félix Martin-Sabon

La ville appartenait jadis aux archevêques de Rouen, mais elle fut cédée en 1197 au duc de Normandie Richard Cœur‎ de Lion, remplacé à sa mort en 1199 par son frère Jean Sans Terre, à qui Philippe-Auguste l'enleva en 1204. Henri IV la reprit aux Ligueurs en 1591.

Le Château-Gaillard

Historique et architecture

Le monument qui a fait la célébrité de la petite ville normande est sans doute le Château-Gaillard dont les ruines surplombent la vallée de la Seine. Le château est bien visible de la large vallée que forme à cet endroit un important méandre de la Seine.

A la fin du XIIe siècle, la Normandie fait partie de l'empire Plantagenêt et les rois de France lorgnent depuis toujours sur ces terres riches qui leur permettraient le contrôle de la Seine et un accès à la mer. Aussi, les Ducs de Normandie ont depuis longtemps cherché à protéger cette position stratégique et leur frontière, en construisant une série de châteaux forts (Louviers, Malassis, Vernon, Gasny, Pacy-sur-Eure, Baudemont, Ecos, Château-sur-Epte, etc.) et ainsi, défendre l'accès à la capitale normande, Rouen.

En arrière de Vernon et des premiers points fortifiés sur l'Epte, tombés en partie aux mains du roi de France, Richard Cœur de Lion lance la construction de château Gaillard en 1196 sur une falaise de craie surplombant la vallée de la Seine. Cette position est considérée comme inexpugnable. Pour empêcher toute descente du fleuve par la flotte française, il fait planter trois rangées de pieux dans le lit de la Seine en contrebas. La construction de Château Gaillard aurait duré un an et, selon la légende, Richard Cœur de Lion aurait déclaré en 1197 : « Qu'elle est belle, ma fille d'un an » et il serait aussi l'auteur de : « Que voilà un château gaillard ! » .

Le Château à proprement parler est précédé d'un ouvrage avancé, sorte de barbacane triangulaire cernée d'imposants fossés - 20m en largeur, plus de 10m en profondeur - creusés dans la craie. Cet ouvrage protège l'entrée unique. Château Gaillard est tout en longueur car il colle à la falaise. Une forme allongée oblige à étirer la défense ; c'est un inconvénient mais il est compensé par la sécurité qu'offre l'escarpement. Sur plusieurs dizaines de mètres, un mur rideau descend jusqu'à la ville fortifiée du Petit Andely. L'enceinte (« la chemise ») du donjon est l'élément le plus original du château, elle est faite de murs incurvés permettant le rebond des projectiles (pierres projetées par les catapultes). Au sommet du donjon, qui est en partie arrondi (ce qui constitue une évolution par rapport aux anciens donjons carrés), des mâchicoulis ont été aménagés pour défendre le pied des murailles, sauf sur sa face sud ouest (côté falaise) où sont percées deux fenêtres. Sur ce point, Château-Gaillard est en avance sur son temps - la technique du mâchicoulis ne se répandra qu'au XIVe siècle, car auparavant on utilisait pour jeter sur l'ennemi, poix[5] et projectiles de toutes sortes, des petits ouvrages de bois en surplomb appelés hourds. La tour dans laquelle on entre par le premier étage forme un bec orienté vers le plateau, afin de dévier les projectiles des machines de guerre.

Siège et prise

Dès 1203, au début du siège, le gouverneur de la place Roger de Lacy fera expulser les habitants de la couture (le petit Andely) au nombre d'environ 1200, qui sont réfugiés au château depuis quelques mois, le but principal étant d'épargner les vivres, dont la garnison dispose pour soutenir au moins deux ans de siège. Une bonne partie d'entre eux se retrouvera dans les fossés au pied des murailles et y passera plusieurs semaines au cœur de l'hiver, les Français leur refusant le passage à travers leurs lignes constituées de retranchements, de palissades et de tours de bois. Le chroniqueur Guillaume le Breton en rejettera la faute sur Roger de Lacy et ses Normands, coupables à ses yeux d'avoir abandonné des proches et des amis, disculpant de la sorte Philippe Auguste dont il est le chapelain. Un tableau de grande dimension, œuvre du peintre Francis Tattegrain, illustrant cet épisode du siège se trouve dans la salle d'instance de la mairie des Andelys. Philippe Auguste mènera une campagne en règle contre le Château Gaillard.

En février 1204, c'est l'assaut à partir du plateau. Pour prendre la barbacane (l'ouvrage avancé), les mineurs descendront dans le fossé et creuseront une galerie sous la tour maîtresse. Cette mine sera étayée par des troncs que l'on incendiera. Ses fondations sapées, la tour s'écroulera et les défenseurs se replieront par un pont mobile à l'abri de l'enceinte de la basse cour.

Au moment de la campagne de Normandie menée par le roi de France, Richard est déjà mort depuis 1199 et a fait place à Jean sans terre son propre frère. Ce dernier a fait construire une chapelle dont les fenêtres donnent sur la muraille sud[6]. Une poignée de soldats français s'introduit par là et à la faveur d'un incendie, actionnent le pont mobile de l'intérieur. Les défenseurs devront refluer vers l'ultime refuge : le Donjon.

Ironie de l'histoire : les fiers mâchicoulis ne serviront pas. Philippe Auguste attaquera par l'entrée, à laquelle on accède via un pont dormant taillé dans la craie. Les Français tenteront de miner l'enceinte sans succès. Puis, grâce au pont, ils avanceront un engin de jet pour fendre la muraille. À l'intérieur, des 180 défenseurs normands au départ, il n'en reste plus que 123 dont 36 chevaliers. Quatre chevaliers ont trouvé la mort. Pas de baroud d'honneur pour eux : le 6 mars 1204, ils se rendront avec leur gouverneur.

La conception du château n'aura permis qu'une défense passive : lorsqu'un point était pris, seule la retraite était possible. L'absence d'une seconde entrée a interdit toute contre-attaque. Face à un ennemi puissant, Château Gaillard devait tomber.

La chute de Château Gaillard a créé les conditions psychologiques de la prise de Rouen et de toute la Normandie par le roi de France, car elle provoqua un choc dans tout le duché. Par contre, sur le plan stratégique, elle n'eut pas tant d'impact, car la Seine était libre, ainsi que la route de Rouen, bien avant sa prise. La capitale normande tomba quelques mois plus tard, le duché devenait donc partie intégrante du Royaume de France, après 293 ans (depuis 911) d'indépendance.

Dans les années qui suivirent, Château Gaillard fut restauré, servit de prison, puis finalement pris par les Anglais après seize mois de siège au cours de la guerre de Cent Ans, lors de l'invasion de la Normandie au XVe siècle. La garnison dut se rendre car la dernière corde pour tirer l'eau du puits avait rompu. Devant les progrès de l'artillerie, il fut ensuite laissé à l'abandon, devenant le refuge de brigands et de factions diverses. Son démantèlement fut ordonné par Henri IV, la plupart des pierres servirent à la construction du château de Gaillon[7].

Période moderne

Héraldique

Blason des Andelys

Blasonnement des armes traditionnelles de la ville des Andelys :

« Parti, au premier d'argent, à deux grappes de raisin de sable, dont une en pointe défaillante à senestre ; au deuxième d'azur, à deux tours d'argent, dont une en pointe défaillante à dextre ; au chef de gueules, chargé de trois fleurs de lis d'or, » avec la devise : « FECIT UTRAQUE UNAM. »
tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1882).

Blason du Grand Andelys

Malte-Brun signalait en outre qu'on rencontre parfois ce blasonnement sous une forme simplifiée (il s'agit du blason du Grand Andely):

« D'argent, à trois grappes de raisin de sinople, deux en chef et une en pointe. »

Blason du Petit Andelys

Blasonnement du Petit-Andely :

« D'azur, à trois tours d'argent, au chef cousu de gueules chargé de trois fleurs de lys d'or. »

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 - Joachim de La Barre de Nanteuil - -
1886 - Bizet - -
1936 - Hugot - -
1965 1983 René Tomasini UDR -
1986 1989 Paul Baty . maire
1989 1995 Freddy Deschaux-Beaume PS député
1995 2008 Franck Gilard UMP député, conseiller général
2008 2014 Laure Dael PS conseillère générale
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Jumelages

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Les Andelys compte 8 208 habitants (soit une diminution de 9 % par rapport à 1999). La commune occupe le 1 140e rang au niveau national, alors qu'elle était au 992e en 1999, et le 8e au niveau départemental sur 675 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Les Andelys depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1999 avec 9 044 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 5 140 5 160 5 048 5 016 5 168 5 085 5 345 5 000 5 161
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 5 026 5 137 5 161 5 379 5 574 5 474 5 423 6 040 5 923
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 5 715 5 514 5 530 5 237 5 396 5 366 5 529 5 238 5 648
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 6 090 7 053 8 196 8 124 8 455 9 044 8 318 8 208 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[9], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[10],[11]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 22 %, 15 à 29 ans = 21,5 %, 30 à 44 ans = 18,9 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 17,2 %) ;
  • 52,1 % de femmes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 17,7 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 24,4 %).
Pyramide des âges à Les Andelys en 2007 en pourcentage[12]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,2 
5,6 
75 à 89 ans
9,9 
11,2 
60 à 74 ans
13,3 
20,5 
45 à 59 ans
18,9 
18,9 
30 à 44 ans
17,7 
21,5 
15 à 29 ans
19,3 
22,0 
0 à 14 ans
19,7 
Pyramide des âges du département de l'Eure en 2007 en pourcentage[13]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
5,2 
75 à 89 ans
8,1 
12,1 
60 à 74 ans
12,8 
21,5 
45 à 59 ans
20,7 
21,5 
30 à 44 ans
20,9 
18,4 
15 à 29 ans
17,1 
21,1 
0 à 14 ans
19,5 

Économie

Monuments et lieux touristiques

Personnalités liées à la commune

Sport

Voir aussi

Bibliographie

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Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Les Andelys sur le site de l'Insee
  2. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
  3. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981, 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3) (OCLC 9675154) 
  4. François de Beaurepaire, Op. cité.
  5. Les résineux étant rares dans la région, on obtenait la poix plutôt en chauffant le tronc des jeunes bouleaux.
  6. Selon une légende véhiculée dès cette époque, les Français auraient pénétré dans le château par les latrines d'une tour sud sous la conduite d'un traitre dénommé Bogis.
  7. Science et vie junior, Hors-série numéro 47 : Le Moyen Âge, Janvier 2002.
  8. Royal mimich
  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 20 novembre 2010
  10. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  11. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  12. Évolution et structure de la population à Les Andelys en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  13. Résultats du recensement de la population de l'Eure en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  14. Source : Villes et Villages Fleuris
  15. Correspondance personnelle de Arthur Bernède et Joseph DESMARS - archives APPHRedon

Liens externes



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