- La Cula
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Genilac
Genilac
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Loire Arrondissement Saint-Étienne Canton Rive-de-Gier Code Insee abr. 42225 Code postal 42800 Maire
Mandat en coursJean Odin
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole Démographie Population 3 104 hab. (1999) Densité 358 hab./km² Gentilé Génilacois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 255 m m — maxi. 588 m m Superficie 8,67 km² Genilac est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes. La commune actuelle est le résultat de l' association en 1973 des communes de Saint-Genis-Terrenoire et La Cula qui jusqu'en 1794 n'en formaient qu'une seule.
- Saint-Genis-Terrenoire a donné Géni
- La Cula a donné lac.
Suite à un référendum local, les habitants de Genilac ont choisi de s'appeler les Génilacois et les Génilacoises mais ils n' ont pas accepté la fusion des communes.
Sommaire
Géographie
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Génilac Saint-Romain-en-Jarez Chagnon Saint-Martin-la-Plaine Lorette Rive-de-Gier Communications
- A presque mi-chemin de Saint-Étienne et de Lyon, les habitants de la commune bénéficient de la proximité du réseau de communications de la vallée du Gier desservie par la voie ferrée et de l'autoroute.
- L'autoroute 47 est accessible à par l'échangeur du Sardon en direction de Saint-Etienne ou Lyon par Givors. La D42 permet d'accéder à l'Ouest lyonnais par le plateau de Mornant et la D88 à Saint Chamond en traversant la conurbation vallée du Gier. Le projet d'Autoroute A45 de Saint-Etienne à Lyon traverse la commune dans sa partie nord en provenance de Cellieu vers Saint-Martin-la-Plaine.
- La desserte ferroviaire en direction de Saint-Étienne vers la gare Chateaucreux et en direction de Lyon vers la Gare de Lyon-Part-Dieu et de Lyon-Perrache est assurée à partir de Rive de Gier par plus de 70 allers-retours par jour ouvrable.
Histoire
- Ce sont les vestiges de l'aqueduc du Gier qui témoignent de l'occupation du territoire à l'époque gallo-romaine mais aucune trace d'habitat permanent n'a été mise au jour.
- Le territoire de la paroisse primitive était délimité par la Durèze, le Feloin et le Gier. Les premiers documents qui attestent de l' existence de la paroisse de Sanctus Genesis de Terra Nigra sont du XIIe siècle. Le nom de Saint-Genis que l'on trouve aussi sous la forme de Genès ou Genest, assez répandu dans le Lyonnais , provient soit du nom du comédien romain martyrisé sous Dioclétien ou de Genès de Lyon qui y fut évêque au VIIe siècle. Terra Nigra ou Terrenoire atteste de l' ancienneté de l' exploitation superficielle du charbon de terre dans cette partie du Bassin houiller du Gier . La Cula a pour origine un nom d' homme latin Cullius suivi du suffixe -acum.
- Paroisse de l'Archidiocèse de Lyon, Saint-Genis-Terrenoire faisait partie au début du Moyen Âge d'une région frontière située à la marge occidentale du Saint-Empire romain germanique[1]. Les terres du Royaume des Burgondes étant revenues en héritage à Otton Ier du Saint-Empire, celui-ci fit des chanoines de l'Eglise de Lyon les suzerains temporels de la ville et des territoires adjacents. Frédéric Barberousse, affranchit la ville par la Bulle d'or de 1167 et cèda en même temps une grande partie de ses droits suzerains aux archevêques. C'est ainsi qu'entre 1203 et 1226 que Renaud II de Forez, devenu archevêque de Lyon, fit fortifier de nombreux villages ou villes du Comté de Lyon dont Saint-Genis-Terrenoire (Genilac) afin de les protéger de diverses menaces extérieures et montrer sa puissance à ses de ses rivaux et voisins, en particulier, la famille de Roussillon installée à Riverie et Châteauneuf (Loire).
- Dès la fin du XIIe siècle, le chapitre de chanoines de Saint-Just de Lyon encourageait l' exploitation du charbon sur le territoire de la paroisse comme le montre un livre terrier daté de 1187 [2] . En 1297, la Commanderie des hospitaliers de Chazelles-sur-Lyon avait acquis d'Etienne de Saint-Priest le droit d'exploiter des carrières ou perrières de charbon situées près d'un chemin entre le bourg et le Reclus (hameau situé aujourd' hui sur la commune de Lorette [3]. En 1448, ces droits furent acquis par le Chapitre de Saint-Just puis rattachés à l'obéance de Dargoire [4]. Influencés semble t-il par Jacques Coeur, qui avait au XVe siècle développé la recherche minière dans les Monts du Lyonnais, les prélats ont compris l' intérêt économique de ce nouveau combustible qui apporte un profit non négligeable malgré des conditions d' exploitation très précaires. En 1540, Guillaume Paradin, doyen de Beaujeu et auteur des Annales du Lyonnais et du Beaujolais avait fait de Saint-Genis-Terrenoire le point de départ de l' extraction de la houille et de la quincaillerie dans la vallée Gier "A Saint Genis Terre-noire et à Saint-Chaumont, sont des mines de bon charbon de pierre..."... Mais le principal profict qui vient est des forges, au moyen de quoi est le Gierest fort fréquenté de certaines races de posvres éstrangiers forgerons.
Administration
Situation administrative
Génilac est l'une des 10 communes du Canton de Rive-de-Gier qui totalisait 26521 habitants en 1999. Le canton fait partie de la de la Troisième circonscription de la Loire et de l'Arrondissement de Saint-Étienne.
Génilac fait partie de la juridiction d’instance de Rive-de-Gier et de grande instance ainsi que de commerce de Saint-Étienne.
Intercommunalité
- La commune de Génilac adhère à la Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole . La communauté d' agglomération de Saint-Étienne Métropole est un EPCI . Son organisation se rapproche de celle d' une commune. Chaque collectivité adhérente dispose d' un nombre de sièges proportionnel au nombre des habitants.Ses compétences concernent le développement économique, l' aménagement du territoire, l' enseignement et l' éducation, les équipements sportifs et culturels, l' environnement et le cadre de vie, les transports.
- Le Syndicat intercommunal du pays du Gier[5] , est l' héritier de la "Conférence Intercommunale" organisée par les communes de la Vallée du Gier au cours des années 80. De 13 adhérents en 1986, la "Conférence" se transforme en Syndicat Intercommunal regroupant 23 communes en 1995. Ses missions concernent la promotion du territoire, la vie sociale et culturelle, l' agriculture, le tourisme, l' environnement...
Municipalité
Blason
"D'azur à la barre d'or, chargé d'un pampre de vigne fruité de gueules, tigé et feuillé de sinople; au chef de sable chargé de trois cruses d'argent."
- Le blason représente de manière symbolique la vigne et la mine qui furent dès le Moyen Âge les activités principales du village de Saint-Genis-Terrenoire(Sanctus in terra nigra)
Administration municipale
Depuis 1973,date du regroupement entre les communes deLa Cula et de Saint-Genis-Terrenoire, Génilac a le statut de Commune associée. Lors des Élection municipales, chaque village présente une liste de candidats dont le nombre est proportionnel au % d 'habitants dans la population totale. La commune est donc dirigée par un maire et un maire délégué. Le conseil municipal compte actuellement vingt-trois élus. Compte-tenu de la croissance de la population il y aura 27 élus et un scrutin sur listes bloquées lors des prochaines élections municipales.
Liste des maires depuis 1948
Liste des maires de la Cula de 1944 à 1972[7] Période Identité Parti Qualité Liste des maires de Saint-Genis-Terrenoire de 1944 à 1972[7] Période Identité Parti Qualité Liste des maires de Génilac depuis 1973 Période Identité Parti Qualité mars 2001 2014 Jean Odin Toutes les données ne sont pas encore connues. Sevices publics
Éducation
La commune relève de Académie de Lyon. Les écoles sont gérées l'inspection départementale de l’Education nationale de Loire (département) à Saint-Etienne.
- L'enseignement primaire est assuré dans cinq établissements publics ou privés sous contrat d' association répartis sur les trois secteurs de la commune : Le Sardon, Saint-Genis et La Cula
- Comme il n' y a pas d' établissement d'enseignement secondaire, les élèves se rendent dans les Collège (établissement)s ou lycées de Rive-de-gier et des environs par un service de transport scolaire.
Transport publics
Article détaillé : Ligne de bus STAS.Depuis le 6 octobre 2006, Saint Etienne Métrolope a créé une nouvelle ligne 79. Elle relie La Cula, Gelay, Tapigneu, Lachal, Verchères, Montellier à Rive de Gier en moins de 15 minutes. La ligne fonctionne du lundi au vendredi de 6h50 à 20h35 avec 9 allers-retours.
Les titres de transports sont ceux de la STAS (Société de transports de l'agglomération stéphanoise) :
- zone Grand Gier (permettant pour 1,20€ de se rendre à Rive de Gier, St Chamond, ...)
- Toutes zones (permet de relier l'ensemble des communes de St-Etienne Métropole, jusqu'à Firminy, Villars ou St-Victor pour 2,70€)
- Pass OURA qui permettent de coupler au transport en commun STAS, le TER, en reprenant de même principe de zonnage.
Démographie
La commune compte actuellement 3706 habitants contre 3192 au recensement de 1999. Elle est devenue la deuxième du canton derrière le chef-lieu Rive-de-Gier.
Evolution de la population
- La Cula 1793 à 1972
- Saint Genis Terrenoire de 1793 à 1972
- Génilac depuis 1972
Structure de la population
Une population jeune et dynamique : Avec presque 30% de moins de vingt ans la population présente une plus grande vitalité que la moyenne nationale.
Économie
Située sur les coteaux du Jarez, l'activité agricole est principalement tournée vers l'arboriculture avec de nombreux vergers.
Patrimoine
Patrimoine archéologique : l' Aqueduc du Gier
Des vestiges de l'Aqueduc du Gier qui alimentait en eau la ville de Lyon (Lugdunum) à partir des eaux du Gier sont visibles en de nombreux points.
En particulier, le hameau de Leymieux abrite un vestige rare, témoin du savoir-faire des ingénieurs romains : le réservoir de chasse de la Durèze[1].
Il était le départ d'un ensemble pont-siphon de près de 700 m de longueur et de 80 m de flèche qui permettait à l'eau de traverser la vallée de la Durèze à travers 9 tuyaux de plomb dont il ne reste aujourd'hui que l'emplacement. Un autre pont-siphon de ce même aqueduc est visible à Soucieu-en-Jarrest. Un autre exemple d'Aqueduc à double siphon a été mis au jour sur le site de la ville romaine d'Aspendos près d'Antalya au sud de la Turquie.
Patrimoine architectural
Patrimoine religieux
- L' église de Saint-Genis-Terrenoire
- L'église actuelle a été édifiée entre 1841 et 1843 Elle a remplacé une construction qui existait au XVIIe siècle mais démolie malgré plusieurs tentatives de restauration au début du XIXe siècle.
Elle est l'œuvre de l' architecte Chambeyron qui a conçu également l'église Saint-Jean de Rive-de-Gier. C'est un édifice représentatif de l'architecture néoclassique très prisée au début du XIXe siècle. La façade avec son fronton et ses pilastres d' angle auxquels répondent les colonnes doriques et ioniques de l'intérieur rappelle un temple grec. Le chemin de croix en plâtre est l'œuvre du sculpteur Joseph-Hugues Fabisch.
- L'église de la Cula :
Elle a été construite entre 1858 et 1867 après la création de la paroisse de La Cula en 1857.
- La chapelle Notre-Dame de Pitié :
Le bâtiment actuel date du début du XVIIIe siècle et remplace une chapelle plus ancienne du XIIIe siècle. Les murs sont recouverts d'ex-voto antérieurs à la Seconde Guerre mondiale.
- Les croix
Architecture civile
Patrimoine industriel
Les anciennes concessions minières
Elles appartenaient au District Central de Rive-de-Gier, sur un territoire délimité approximativement le par la Durèze (ruisseau), le Feloin, et le Gier. C' est un secteur qui fut dès le XIVe siècle car les couches de charbon affleuraient ; le manque de rigueur et d' organisation dans les travaux, jusqu'à la création des concessions expliquent la multiplicité des puits foncés et des accidents dus aux éboulements et inondations.
- La concession de Gravenand[11] a été créée par Ordonnance royale du 17 août 1825 sur une surface de 90 ha, elle a cessé toute activité en 1944.
- La concession de la Montagne du Feu [12], a été créée par Ordonnance royale du 17 novembre 1824. L'exploitation intensive du secteur au XVIIIe siècle a provoqué des inondations dans le secteur proche de la Durèze et dans la partie supérieure à partir de 1760, un incendie qui a duré près de trente ans, d'où le nom qui lui a été attribué.
Lieux de Mémoire
- Le monument aux morts :
- Au lieu-dit "Le Sardon", une plaque a été apposée en souvenir de Pierre POUGET, responsable du réseau local Ange dirigé par Maurice Buckmaster du Special Operations Executive. Il est mort au Fort Montluc à Lyon le 10 janvier 1944 après avoir été arrêté le 30 septembre 1943[13] .
Equipements collectifs
La Médiathèque Paul RIGAUT
La maison des Bourdonnes
Le centre sportif du Féloin
Le centre nautique intercommunal de Gravenand [2]
Ouvert depuis juin 2008, le centre nautique a été réalisé par 17 des communes adhérentes au Syndicat intercommunal du pays du gier [3] . Situé sur la commune de Génilac il est proche de l' échangeur autoroutier du Sardon et de la ville de Rive-de-Gier.
Les habitants des communes adhérentes à sa réalisation ( Cellieu, Chagnon, Châteauneuf, Dargoire, L'Horme, Genilac, La Grand'Croix, Pavezin, Rive-de-Gier, Saint-Martin-la-Plaine, Sainte-Croix-en-Jarez, Saint-Joseph, Saint-Paul-en-Jarez, Saint-Romain-en-Jarez, La Terrasse-sur-Dorlay, Tartaras, Valfleury), y bénéficient de tarifs préférentiels. Structure de détente et de loisirs, il est aussi largement fréquenté par les scolaires. Ses équipement comportent :
- un bassin de natation de 25m (6 couloirs) ;
- un bassin d’apprentissage et de loisirs de 150 m² (dont un bain à remous) ;
- une pataugeoire de 40 m² ;
- un toboggan de 40 m en spirale avec son bassin de réception ;
- un espace de détente comprenant 2 saunas ;
- 4 vestiaires de groupe pour les scolaires et les groupes ;
- des vestiaires et douches (386 m²).
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, ISBN :
- Gardes, Gilbert (sous la direction de), Grande Encyclopédie du Forez et des communes de la Loire : la vallée du Gier - le Pilat, Editions Horvarth, 1986, ISBN : 2-7171-0333-3
- Houssel Jean-Pierre, Les Monts du lyonnais, La Taillanderie, 2005, ISBN : 2-87629-315-5
- Latreille André (sous la direction de), Histoire de Lyon et du Lyonnais, Editions Privat, 1988, ISBN : 2-7089-4751-6
- Plessy Bernard, La vie quotidienne en Forez avant 1914, Hachette, ISBN : 2.01005672.8
- Plessy Bernard, Le Pays du Gier, Editions lyonnaises d' art et d' histoire, 1996, ISBN : 2 84147 028 8
Liens Internes
Liens externes
- Genilac info
- Genilac sur le site de l'Institut géographique national
- Syndicat intercommunal du Pays du Gier
- site de la piscine intercommunale
- Paroisse de Sainte-Marie-Madeleine en Gier
Notes et références
- ↑ Lacombe Robert, Souvenirs sur Rive de Gier, Société d'ethnographie, 1994
- ↑ Chaperon Gérard, Le bassin minier de la Vallée du Gier, Actes Graphiques, 2004, p.4-6
- ↑ Archives départementales du Rhône : 12G893
- ↑ Archives départementales du Rhône, 12G893
- ↑ Syndicat intercommunal du Pays du Gier, site officiel
- ↑ http://www.genilac.info/
- ↑ a et b Archives municipales de
- ↑ a et b Population avant le recensement de 1962
- ↑ a et b sur le site de l'Insee/ Population à partir du recensement de 1962
- ↑ Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
- ↑ Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, p. 131-134
- ↑ Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, p. 135-138
- ↑ Memorial de la Résistance Loire, Comité de la Loire de l'A.N.A.C.R., Saint-Etienne, 1992, p. 60
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