- Commandant teste (porte-hydravions)
-
Commandant Teste (porte-hydravions)
Commandant Teste Histoire A servi dans : Marine nationale française Commandé : 1926 Quille posée : Mai 1927 Lancement : 12 avril 1929 Armé : 1932 Statut : Sabordé : 27 novembre 1942
Renfloué : 1946
Désarmé : 15 mai 1950
Démoli : 1963Caractéristiques techniques Type : Transport d'hydravions Longueur : 167 m Maître-bau : 27 m Tirant d’eau : 7,40 Déplacement : 10 000 tonnes (lège)
11 500 tonnes (pleine charge)Propulsion : turbines Schneider-Zoelly Puissance : 21 000 ch Vitesse : 20,5 kt Caractéristiques militaires Blindage : 50 mm à la ceinture
36 mm sur le pontArmement : 12 canons anti-aériens de 100 mm
8 canons anti-aériens de 37 mm
12 mitrailleusesAéronefs : 26 hydravionsCAMS 55 Rayon d’action : 8500 Nm Autres caractéristiques Équipage : 686 hommes Chantier : Chantier F et C de la Gironde Indicatif : ONI203 Le Commandant Teste est un transport d'hydravions français. Il fut construit par les chantiers de la Gironde entre 1927 et avril 1929. Il connut une carrière agitée et fut présent dans les principaux drames de la marine française pendant la Seconde Guerre mondiale : la bataille de Mers el Kebir et le sabordage de la flotte à Toulon.
Conception
Il était destiné à servir de base flottante de ravitaillement aux hydravions. Pour cela, il était doté de quatre catapultes et de cinq grues d'une capacité de 12 t. Il était aussi doté d'un grand hangar (84 x 27 x 7 m) lui permettant d'accueillir à son bord 26 hydravions de type CAMS 55.
Côté propulsion, il était doté de deux hélices entraînées par des turbines à engrenage Schneider-Zoelly, fonctionnant avec quatre chaudières à vapeur surchauffée. Le tout développait une puissance de 21 000 ch.
Carrière
Le Commandant Teste fut affecté au théâtre de la Méditerranée et servit aussi dans l'Atlantique. Le 3 juillet 1940, il se trouve à quai à Mers el Kébir quand l'opération Catapult est déclenchée. Lors de cette attaque, il sort miraculeusement intact.
Il rejoint alors le port de Toulon où il se trouve toujours quand, le 27 novembre 1942, l'amiral Jean de Laborde décide de saborder la flotte française basée à Toulon, après l'invasion de la zone libre par les allemands. Il sera renfloué en 1943 par les italiens, puis de nouveau coulé en 1944 par des bombardiers alliés.
Il sera condamné en 1950, puis vendu pour être démoli en 1963.
- Portail du monde maritime
- Portail de l’histoire militaire
Catégories : Bateau des années 1930 | Bateau de guerre français | Nom de bateau | Porte-avions de la marine française
Wikimedia Foundation. 2010.