- Chenoise
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Chenoise
Monument commémoratif aux martyrs de deux guerresAdministration Pays France Région Île-de-France Département Seine-et-Marne Arrondissement Provins Canton Canton de Provins Code commune 77109 Code postal 77160 Maire
Mandat en coursJean-Claude Lauret
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Gerbe Démographie Population 1 257 hab. (2008) Densité 35 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 119 m — maxi. 169 m Superficie 35,85 km2 Chenoise est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Chenoisiens.
Sommaire
Géographie
- La commune de Chenoise se trouve au nord de la communauté de communes de la Gerbe, à laquelle elle appartient.
Elle se situe à 10 km de Provins, en direction de Marne-la-Vallée, secteur Val d'Europe (50 km) et à environ 80 km de Paris.
- Étymologie : de l’anthroponyme Canesius.
Toponymie : Parrochia de Genesia - Canesia - Chanoise - Chenesia.
Hameaux et écarts : La Croix de Chenoise - Limoreau - La Mercy - L'Etang-des-Parts - La Mignonerie - Les Chapelles-d'en-Haut - Les Chapelles - Haut-Fosse - Jouy-L'abbaye - Les Bordes - Comble - Beauvais - Le Grand Boissy - Le Moulin - La Brosse - Beauchêne - Le Fay - Saint-Antoine - Poste-Sud - Les Ronceaux.
Histoire
- Girouette:Située au-dessus du pavillon d'entrée de la ferme-château, une girouette représente une girafe menée par un homme. L'animal a effectivement fait une étape à Chenoise en 1827, en remontant vers Paris. La girouette commémore cet événement.
Cet animal vécut pendant 18 ans au début du XIXe siècle dans la ménagerie du Jardin des plantes à Paris. Elle fut la première girafe en France, et la troisième en Europe, la première étant la Girafe Médicis, acquise par Laurent de Médicis à Florence en 1486. Cette girafe fut offerte à Charles X par le vice-roi d'Égypte, Méhémet Ali. Celui-ci l'avait lui-même reçu en cadeau de Mouker Bey, un seigneur du Soudan ; l'idée de l'offrir à la France vient de Bernardino Drovetti, consul de France en Égypte. Née en 1825 d'après les calculs de l'époque, elle débarqua à Marseille le 14 novembre 1826 et fut conduite à Paris à pied à partir du printemps 1827. Au cours de ce voyage elle était accompagnée par Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin des plantes, ainsi que par une ribambelle de chèvres dont elle buvait le lait, une escorte de gendarmes à cheval, et un chariot à bagages. Arrivée le 30 juin, elle fut pendant trois ans une des principales attractions de la capitale (au cours de l'été 1827 elle reçut 600 000 visiteurs). Elle est à l'origine de nombreuses illustrations et objets au décor dit « à la girafe ». Elle a également inspiré un couple de personnages typiques du Carnaval de Paris : La girafe et son cornac. Narcisse-Achille de Salvandy lui a donné fictivement la parole en juillet et août 1827 dans deux pamphlets politiques intitulés Lettre de la girafe au pacha d'Égypte. Honoré de Balzac a fait de même en septembre 1827 avec le Discours de la girafe au chef des six Osages, ainsi que Charles Nodier avec Tablettes de la girafe du Jardin des plantes dans Scènes de la vie privée et publique des animaux. Après sa mort le 12 janvier 1845, elle a été naturalisée, et fait désormais partie de la collection zoologique du Muséum d'histoire naturelle de La Rochelle. Dans son livre publié en 1998, Michael Allin l'appelle Zarafa, nom qu'il présente comme la transcription d'un mot arabe signifiant à la fois « girafe » et « charmante » (en fait, deux mots distincts mais se transcrivant de la même manière) ; néanmoins, ce nom n'est pas attesté du vivant de la girafe[1].
- Hache néolithique en jadéite, trouvée en 1978.
Héraldique
fascé d’argent et de sable de huit pièces au chef d’azur chargé d’un besant d’or, au cyclamor, mouvant du chef pour moitié, rayonnant de dix-sept et deux demies pièces ployées et dextrogyres, soutenu de cinq flammes renversées ordonnées en arc, le tout brochant du même accompagné, en pointe, d’une tour brochante d’or ouverte du champ, ajourée et maçonnée de sable, donjonnée de trois tourelles aussi d’or maçonnées aussi de sable, celle du milieu plus haute.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1800 janvier 1813 VEILLIAT Etienne janvier 1813 1818 BUCHERE DE L'EPINOIS Pierre Jean Baptiste Ernest propriétaire mai 1818 novembre 1831 MINOST François cultivateur novembre 1831 décembre 1834 GILQUIN Claude Nicolas décembre 1834 novembre 1838 LECUYER Louis Etienne fermier novembre 1838 décembre 1864 VIGNIER Jean Pierre Denis cultivateur janvier 1865 BOUVRAIN Alexandre cultivateur 1870 mai 1871 BENARD Victor Napoléon cultivateur, maire par intérim mai 1871 PIERROT Louis Achille propriétaire 1874 septembre 1876 BENARD Victor Napoléon octobre 1876 janvier 1881 LAROUSSE Auguste cultivateur janvier 1881 BOUVRAIN Alexandre cultivateur mars 1905 BOURBONNEUX Paul Ernest cultivateur 1908 BRIDOU Arthur instituteur retraité 1919 BOUVRAIN Gaston Louis Alexandre 1937 HUSSON Jules 1947 1965 BEGIS Louis 1965 1971 ROBITAILLE Jean Marie docteur en médecine 1971 MOREAU Maurice mars 2001 LAURET Jean-Claude Toutes les données ne sont pas encore connues.
Liste des enseignants successifs Période Identité Étiquette Qualité 1704 1732 FOOLLE Pierre 1732 1738 BEAUNIER Nicolas 1738 1778 SERPILLON Pierre 1778 1796 POCHARD Martin 1796 a V COLON Pierre Romain an V an X BLENEAU Pierre an X 1819 ROUSSEAU Charles Théodore 1819 1846 BERTAUX Constant Joseph 1846 1879 TRONET Eugène 1879 1883 DELAPLACE André Blaise 1883 1884 LESUEUR Jules 1884 NICOLAS Eugène stanislas Toutes les données ne sont pas encore connues. archives départementales de Seine & Marne Démographie
*Source Cassini Économie
À Chenoise, vous trouverez :
- une boulangerie
- une boucherie-charcuterie
- une épicerie
- un garage (concessionnaire Peugeot)
- un restaurant « L'Auberge de l'Abbaye »
- un café/presse/brasserie « Chez Lolo »
- un bar-tabac/presse « Chez Chef »
- un bar
- un bureau de poste
- un revendeur/réparateur de matériel agricole
- une entreprise de maçonnerie
- une entreprise d'électricité
- une entreprise de couverture
- un cabinet d'assurance
- un salon de coiffure
- une coiffeuse à domicile
- un médecin généraliste
- deux kinésithérapeutes
- une pharmacie
- un service d'infirmières
- des assistantes maternelles
- une maison pour personnes âgées (non médicalisée)
- une maison d'accueil pour personnes handicapées
- une entreprise multi-services à la personne agréée (assistance informatique, entretien des espaces verts, petit bricolage et administratif)
- une entreprise d'assistance informatique
- deux gîtes ruraux (« Chez Sam » et « La Ferme de la Mercy »)
- un centre équestre
- une ferme pédagogique
- des exploitations agricoles
- l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
- …Personnages célèbres
- Milon de Bréban (croisé) seigneur de Chenoise possède le château en 1180.
- Philippe de Castille(1567-1650), marquis de Chenoise, fondateur du couvent de la Mercy
- Philippe de Castille (1607-1627) fils de Philippe de Castille(1567-1650)[2].
- Le château de Chenoise fut la demeure de la famille de Castille. L'église contient encore le cénotaphe de Jehan de Castille, mort le 14 août 1667, marquis de Chenoise.
- Pierre du Chatel et Milon de Naud fondateurs de l'abbaye de Jouy en 1124.
- l'Abbé Alfred Bonno (1841-1921), curé de Chenoise de 1891 à 1899.archéologue éclairé
- Buchère de L'Epinois Pierre Jean Baptiste Ernest(1779-1848), maire de Chenoise en janvier 1813, maire de Provins de 1822 à 1828, fils de Jean Baptiste Ernest de Buchère (1751-1794), chevalier de l'Épinois qui fut guillotiné pour avoir voulu en compagnie du général Dillon, sauver Louis XVII (le dauphin) de la prison du temple[3].
- Le Lieutenant des Pompiers de Paris, Roger Aubert (°1903) et le sous-lieutenant Bernard Vannier, tous deux résistants, furent fusillés par les allemands qui leur avaient fait creuser leur tombe, le 23 août 1944 dans le parc du château.
- Les demoiselles de Bellegarde (Adèle[4] et Aurore), héroïnes de la révolution, Adèle servit de modèle au peintre Jacques-Louis David pour Les Sabines.
Monuments et lieux touristiques
- Église Saint-Loup (évèque de Troyes) du XIIe, XIIIe et XVe siècle. Ancien prieuré-cure de l'ordre de Saint-Augustin, l'église est mentionnée dans les archives en 1160 comme dépendance de la collégiale de Saint-Quiriace (Provins). La construction de la nef à deux travées remonte à cette époque, mais les ogives en lambris datent du XVe siècle. La tour-clocher, flanquée d'une tourelle à meurtrières, est haute de 34 mètres[1].
- Sentier de grande randonnée GR 11
- Abbaye cistercienne
- Forêt de Jouy (1632 hectares), dont "Le chêne de Montauban" environ 350 ans, gouffre de "la fontaine Godeau".
- Lavoir des Bordes
- L'étang rue de la foret existait déjà en 1784 (plan d'intendance, archives du 77 en ligne)
- Ferme pédagogique de la Mercy
- Ferme-Château : Le château médiéval n'existe plus. écroulé avant la Révolution sûrement à cause du fantasque marquis d'Hervilly qui aimait trop les portes et fenêtres. Il subsiste un long bâtiment XVIIe (1650-1667) en grès et brique encadré de pavillons (IMH) ; bâtiments de communs, dont une grange aux dîmes présentant une salle voûtée à 2 nefs, surmontée d'une grande salle couverte en charpente (propriété privée)[5]
Abbaye cistercienne
À la lisière de la forêt domaniale de Jouy, au lieu-dit Jouy l'Abbaye, restent les vestiges d'une ancienne abbaye de l'ordre cistercien. Seul subsiste le chevet plat percé de deux étages de baies et orné d'une archivolte supportée par des colonnettes à chapiteaux. MH 1992. Propriété privée.
Au début du XIIe siècle existait un prieuré de moines. L'emplacement semblait propice à la fondation d'une abbaye.
Deux seigneurs du lieu, Pierre du Château et Million de Naud, acceptent de céder les terres pour la fondation. Le comte de Champagne Hugues Ier, ami de Bernard de Clairvaux, promet son aide pour la construction d'un monastère. Le 15 août 1124, naît l'abbaye cistercienne de Jouy, 23e abbaye de Citeaux et 8e fille de l'abbaye de Pontigny.
L'église mesurait 74 mètres de longueur sur 20 de largeur. Elle était disposée en forme de croix latine. La nef à collatéraux, précédée d'un porche, se terminait par un transept sur chaque bras duquel ouvraient des chapelles. Suivant une disposition du style cistercien, le chevet était ajouré de trois fenêtres étroites et allongées. Elle fut achevée en 1224 et vendue comme bien national à la Révolution française[6].
Elle renfermait des tombeaux dont les principaux ont été dessinés par François Roger de Gaignières. Au milieu du sanctuaire, devant la maître-autel, la tombe en cuivre émaillé et martelé de Simon de Beaulieu, archevêque de Bourges, le représentant en gisant dans ses ornements pontificaux. D'autres dalles gravées se trouvaient dans le chœur et dans le cloître[7].
Événements
Chenoise participe à la fête intercommunale de la G.E.R.B.E., la fête du pain, le troisième dimanche de mai.
La fête de la Saint-Jean et la fête de la musique sont célébrées chaque année, le week-end le plus proche du 21 juin.Culture
Sports
Jumelages
Notes et références
- conseil général de Seine-et-Marne & Wikipedia
- Epitaphe de Philippe de Castille à Meaux Les restes mortels de Philippe de Castille reposent en ce lieu. Ce jeune homme connut une gloire éphémère, en effet, il mourut avant d’avoir atteint sa 21e année. Il fut associé à l’ordre équestre de Malte ; il prit part à l’attaque de Leucade et fut blessée à la jambe par une balle de plomb en franchissant des fortifications. En 1625, il fut inscrit par le roi Louis parmi les treize plus vaillants. Il porta aussi secours à l’Ile de Ré assiégée par les Anglais. Enfin, n’écoutant pas ses parents, il franchit les Alpes et alla trouver les vénitiens qui préparait la guerre, il prit la tête d’une troupe de mille fantassins et autant de cavaliers, c’est à ce moment là qu’il contracta un mal à la poitrine et dû rentrer à Paris, mais rien ne le guérit et il mourut à l’âge de 20 ans 3 mois et 7 jours le 4 mai 1627. Ses parents éplorés élevèrent ce monument à leur fils aimé. Ce monument en marbre blanc se trouvait d’abord dans l’église du couvent de la Merci à Chenoise près de Provins. Alexandre Lenoir acheta cette statue à un épicier de Melun pendant la révolution et la transféra à la cathédrale Saint-Etienne de Meaux en 1817 source = petit-patrimoine.com
- Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe. Band 16. Bureau de la publication, Paris 1859, p. 165.
- 1772 - Les Marches (Savoie) † 7 janvier 1830 - Paris, inhumée au cimetière du Père-Lachaise (11e division)), dite « Adèle de Bellegarde », dame de Chenoise. Sur l'œuvre de Jacques-Louis David, Les Sabines, elle donne ses traits à Hersilie, à genoux, les bras en croix, au centre de la toile, s'interposant entre son époux Romulus à droite, qui s'apprête à lancer son javelot contre Tatius le père d'Hersilie, qui se protège avec son bouclier.
- Source
- Adélaïde Victoire Noyel de Bellegarde, dame de Chenoise, dite « Adèle de Bellegarde » sur roglo.eu. Consulté le 6 août 2011
Adélaïde Noyel de Bellegarde ( - atome77.com
- Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Provins. Année 1964
- Geotges Pillement.Les environs de Paris inconnus.Grasset. 1961
Catégorie :- Commune de Seine-et-Marne
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