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Bernard Hinault
Bernard Hinault lors du Tour de France 2005. Informations Nom Hinault Prénom Bernard Surnom le Blaireau Date de naissance 14 novembre 1954 Pays France Équipe pro 1975
1978
1984Gitane
Renault-Gitane
La Vie ClairePrincipales victoires 10 grands tours
5 Tours de France 1978, 1979, 1981, 1982 et 1985
3 Tours d'Italie 1980, 1982 et 1985
2 Tours d'Espagne 1978 et 1983
10 maillots distinctifs sur un grand tour
Vainqueur par points Tour de France 1979
Meilleur grimpeur du Tour de France 1986
Prix de la combativité du Tour de France 1981, 1984 et 1986
Classement du combiné sur le Tour de France 1981 et 1982
Classement par équipe du Tour de France 1979, 1985 et 1986
41 étapes remportées dans les grands tours
Tour de France (28 étapes)
Tour d'Italie (6 étapes)
Tour d'Espagne (7 étapes)
2 championnats
Champion du monde 1980
Champion de France sur route 1978
9 classiques majeures
Paris-Roubaix 1981
Liège-Bastogne-Liège 1977 et 1980
Tour de Lombardie 1979 et 1984
Amstel Gold Race 1981
Gand-Wevelgem 1977
Flèche Wallonne 1979 et 1983
Courses par étapes dont :
Critérium du Dauphiné 1977,1979 et 1981
Tour de Luxembourg 1982modifier Bernard Hinault (né le 14 novembre 1954 à Yffiniac, Côtes-d'Armor), est un ancien coureur cycliste français. Il est le troisième coureur à avoir remporté à cinq reprises le Tour de France, après Jacques Anquetil et Eddy Merckx. En huit participations, il y gagne 28 étapes. Il compte également à son palmarès, un titre de champion du monde, trois Tours d'Italie et deux Tours d'Espagne. Surnommé « le Blaireau », il a dominé le sport cycliste entre 1978 et 1986, remportant 216 victoires dont 144 hors critériums. Depuis sa cinquième victoire en 1985, aucun coureur français n'a remporté le Tour de France.
Ayant débuté dans la vie active comme apprenti-ajusteur, Bernard Hinault épouse Martine à 20 ans. Il a deux fils (Mickael et Alexandre) et est le parrain de Christopher Anquetil, fils de Jacques Anquetil[1].
Sommaire
Biographie
Un débutant prometteur
Le plus beau palmarès de l'histoire du cyclisme (derrière Eddy Merckx) prend sa première licence à l'Amicale Cyclotourisme Briochine (ACB) de Saint-Brieuc. Le 19 septembre 1971, Bernard Hinault remporte sa première course à Planguenoual, près de chez lui dans les Côtes-d'Armor.
En 1972, il se fait connaître des suiveurs par un succès important chez les juniors, au « Premier Pas Dunlop ». La même année, il est champion de Bretagne dans cette catégorie et remporte son premier titre national à Arras, en attaquant à 80 km de l'arrivée.
En 1973, il effectue son service national dans les chars à Sissonne au 21e régiment d'infanterie de marine (RIMA). Dès son retour en 1974, il est Champion de France amateur de poursuite et remporte une étape de la Route de France, où il attaque à 100 km du but et parvient à conserver une seconde sur la ligne d'arrivée.
Il devient coureur professionnel sur route en fin d'année sous la direction de Jean Stablinski, ancien lieutenant de Jacques Anquetil (un modèle pour Hinault). En tant qu'amateur il remporte 36 victoires, de 1971 à 1974.
L'avènement (1975-1977)
La première saison d'Hinault en 1975 est marquée par une victoire au Circuit de la Sarthe, un titre de champion de France de poursuite (il récidivera en 1976), une 7e place dans Paris-Nice, ou encore ses provocantes attaques, au nez et à la barbe d'Eddy Merckx, dans un critérium d'après-Tour.
Mais, très rapidement, ses relations se tendent avec Jean Stablinski, qui lui propose un programme de courses trop important pour son jeune âge. Séparé de ce dernier, il court ensuite dans l'équipe Renault-Gitane dirigée par un jeune coureur cycliste retraité des pelotons Cyrille Guimard (héros malheureux du Tour 72). Le duo, sans qu'il en ait conscience dans l'immédiat (même si Guimard a remarqué le potentiel de Hinault), va remporter la plupart des courses prestigieuses du calendrier international jusqu'en 1983.
Après de beaux succès en France en 1976, notamment Paris-Camembert, Bernard Hinault gagne Gand-Wevelgem et Liège-Bastogne-Liège en 1977 devant les Belges et un Eddy Merckx vieillissant, puis, il remporte le Dauphiné libéré devant Bernard Thévenet, malgré une chute dans le ravin du col de Porte lors de l'étape menant à la Bastille. Il gagne également le premier de ses cinq Grand prix des Nations devant Joop Zoetemelk en fin de saison. Il ne fait pas le Tour de France cette année-là, Guimard le préservant pour l'avenir.
L'ère Hinault (1978-1983)
En 1978, il remporte le Tour d'Espagne et grimpe les cols du Tour de France avec son maillot de champion de France sur route conquis à Sarrebourg. Il s'empare de son premier maillot jaune en fin de Tour lors de l'étape contre la montre Metz-Nancy où il repousse Zoetemelk (alors premier au général depuis l'exclusion de Michel Pollentier) à 4'10". Comme Jacques Anquetil, Felice Gimondi et Eddy Merckx avant lui, Hinault gagne le Tour de France lors de sa première participation. Il n'a que 23 ans. Bernard Hinault est, avec Anquetil (en 1963), l'un des rares coureurs à avoir remporté la Vuelta et le Tour de France la même année.
Jusqu'en 1982, à l'exception de Joop Zoetemelk, il ne rencontre que peu d'opposition dans la Grande Boucle. En plus du classement général, il remporte 7 étapes du Tour de France et le maillot vert en 1979, ou encore 5 étapes en 1981, reléguant son second Lucien Van Impe à près d'un quart d'heure. L'année suivante, son quatrième succès sur le Tour est conclu par une victoire au sprint sur les Champs Élysées. En 1980, alors qu'il se dirige vers une 3e victoire d'affilée, une tendinite au genou le contraint à l'abandon à Pau.
Cette même année, il gagne son premier Tour d'Italie, notamment grâce à une échappée dans le col du Stelvio avec son coéquipier Jean-René Bernaudeau. Enfin, un mois après son retrait de la Grande Boucle sur blessure, il prend une éclatante revanche en devenant champion du monde devant son public à Sallanches. Il distance, lors du dernier tour de circuit, l'Italien Gianbattista Baronchelli dans la côte de Domancy.
Dans les classiques, Bernard Hinault est l'auteur de quelques exploits. En 1980, il remporte Liège-Bastogne-Liège sous la neige avec près de 10 minutes d'avance sur Hennie Kuiper. Il gagne deux fois la Flèche Wallonne en 1979 (en devançant Giuseppe Saronni au sprint) puis en 1983. Il est vainqueur du Tour de Lombardie en 1979, après une échappée de 60 km sous la pluie en compagnie de l'Italien Silvano Contini. Il remporte aussi l'Amstel Gold Race en 1981 et enfin Paris-Roubaix la même année dans un sprint à six, et ce, malgré plusieurs chutes sur le parcours, dont une provoquée par un chien dans le secteur de Gruson. À l'arrivée, il déclara : « On ne m'enlèvera pas de l'idée que cette course, c'est une belle cochonnerie. »
En 1982, outre le Grand prix des Nations, il remporte son deuxième Tour d'Italie et quatre étapes dont celle montagneuse du Monte Campione. Dans le Tour de France, il repousse son dauphin Joop Zoetemelk à 6'21" au général et est lauréat de trois contre-la-montre et de l'étape au sprint des Champs Elysées. Il devient ainsi, dix-huit ans après Jacques Anquetil, le second Français à réaliser le doublé Giro-Tour. Enfin, il remporte in extremis une seconde Vuelta en 1983, en accomplissant un exploit lors de l'étape montagneuse d'Avila. Il relègue l'Espagnol Julián Gorospe leader de l'épreuve à ce moment-là, à plus de 20 minutes.
Ses derniers grands succès (1984-1986)
Souffrant du genou, il déclare forfait pour le Tour de France 1983. Il est opéré avec succès durant l'été, et quitte à la fin de saison l'équipe de Cyrille Guimard, alors que les relations entre les deux hommes étaient au plus bas. Il rejoint la nouvelle formation La Vie Claire, dirigée par Bernard Tapie qui veut utiliser son nom pour vendre ses produits sur les marchés d'Amérique du Nord, et en particulier la pédale Look. Son retour à la compétition, en ce début d'année 1984, est marqué par un podium à Paris-Nice et une victoire aux 4 Jours de Dunkerque. Mais dans le Tour (qu'il termine à la seconde place), il est largement dominé par Laurent Fignon notamment dans l'étape de l'Alpe d'Huez où il est distancé par ce dernier dès le début de l'ascension. En septembre-octobre, ayant retrouvé une grande partie de son potentiel, il remporte coup sur coup le Grand Prix des Nations, le Tour de Lombardie en solitaire après avoir distancé Adrie van der Poel dans le San Fermo et le Trophée Baracchi avec Francesco Moser.
En 1985, il réalise pour la seconde fois le doublé Giro-Tour. Il domine Francesco Moser dans le Tour d'Italie puis son coéquipier Américain Greg Lemond dans le Tour de France et ce, en dépit d'une chute sévère lors de l'arrivée d'étape à Saint-Étienne où il se fracture le nez et ce qui le handicape ensuite durant le franchissement des Pyrénées. Malgré la « promesse » faite à Lemond en fin de Tour de l'aider à remporter l'épreuve l'année suivante, Bernard Hinault se présente au départ de la Grande Boucle 1986, pour tenter de battre le record de victoires qu'il détient avec Jacques Anquetil et Eddy Merckx. Mais, après une longue échappée vers Pau avec Pedro Delgado qui lui donne plusieurs minutes d'avance au général sur ses principaux adversaires, il craque dans deux arrivées en altitude : le lendemain à Superbagnières après un numéro en solitaire dans le col du Tourmalet, puis dans l'étape alpestre menant au col du Granon où il perd le maillot jaune. Malgré une victoire de prestige à l'Alpe d'Huez où il arrive main dans la main avec son coéquipier Greg Lemond, il termine second à Paris, avec le maillot à pois, derrière l'Américain.
Il gagne en fin de saison la Coors Classic aux États-Unis devant Lemond et remporte sa dernière course à Angers le 19 septembre 1986. Il prend sa retraite sportive le dimanche 9 novembre 1986, lors d'un cyclo-cross organisé à Quessoy tout près d'Yffiniac.
Bernard Hinault a reçu la Légion d'honneur des mains de François Mitterrand le 21 janvier 1986. Il était déjà lauréat du Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1979, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité.
Un champion au caractère bien trempé
Bernard Hinault est également connu par "ses coups de sang". Ainsi durant sa carrière, il se distingue des autres coureurs par son anticonformisme. En 1977, à la grande colère de Cyrille Guimard, il se fait remarquer en ne participant pas au Tour des Flandres alors qu'il est inscrit au départ de cette course. Dans le Tour 1978, il met pieds à terre avec Freddy Maertens, Pollentier et les autres coureurs à l'arrivée d'une étape à Valence d'Agen pour protester contre la fatigue des transferts et les courtes nuits des coureurs. En 1981, malgré sa victoire à Paris-Roubaix, il dit que cette course - pourtant mythique - « est une belle cochonnerie ». Enfin, à Paris-Nice en 1984, alors qu'il est dans un groupe d'échappés, il est stoppé net par des grévistes. Bousculé violemment, il se fait justice lui-même en tapant du poing l'un des manifestants.
Hinault face au dopage
Bernard Hinault n'a jamais été contrôlé positif. Cependant en 1982, au Critérium de Callac, il prit position pour un mouvement de protestation contre les contrôles antidopage[2].
En 2009, il déclare « On n'est pas les moutons noirs du sport[3]. » En 2011 : « Pourquoi on met des contrôles aussi sévères dans notre sport et pas dans les autres ? (...) Le public il s'en fout éperdument[4]. » Interrogé sur le fait que Laurent Fignon révéla avoir eu recours au dopage[5], Hinault rétorque « C'est pas parce que lui l'a fait que les autres l'ont fait[6]. »
Retraite sportive
Dès le début de sa carrière, Bernard Hinault avait déjà pensé à sa reconversion dans l'agriculture. Son métier de coureur cycliste derrière lui, il exerce la profession d'éleveur à Calorguen dans les Côtes-d'Armor, jusqu'au début des années 2000, non sans difficultés, car comme beaucoup d'éleveurs, il fut touché par les conséquences médiatiques de l'épidémie de la vache folle[7].[réf. insuffisante]
Cependant, Bernard Hinault ne s'est pas coupé totalement du monde cycliste. En 1988, il succède à Jacques Anquetil au poste de sélectionneur de l'équipe de France professionnelle. Il conserve cette fonction jusqu'au Championnat du Monde de 1993. Il exerce également des responsabilités dans la société organisatrice du Tour de France.
Enfin, n'ayant plus guère touché son vélo depuis 1986, Bernard Hinault pratique à nouveau son sport favori, seul ou avec des amis, lors de longues sorties dans sa Bretagne natale. Depuis qu'il a pris sa retraite d'agriculteur, il a renoué de façon plus soutenue avec le vélo en participant à des cyclosportives, dont celle qui porte son nom, organisée au mois de juin dans les Côtes-d'Armor. Il est également partenaire de l'enseigne "Vélo Hinault" commercialisant les vélos à son nom[8].
Équipes successives
- 1974 : Sonolor-Gitane
- 1975-1977 : Gitane-Campagnolo
- 1978-1980 : Renault-Gitane
- 1981-1983 : Renault-Elf
- 1984-1986 : La Vie Claire
Son premier directeur sportif professionnel est l'ancien coureur Jean Stablinski, chez Sonolor-Gitane, auquel succède un autre ancien coureur, Cyrille Guimard, chez Gitane-Campagnolo. Bernard Hinault rejoint ensuite Paul Koechli dans l'équipe La Vie Claire.
Palmarès
- Amateur
- 1971-1974 : 36 victoires
Résultats sur les Grands Tours
Tour de France
- 1978 : Vainqueur du classement général, et de 3 étapes.3 jours en jaune.
- 1979 : Vainqueur du classement général, du classement par points, du classement par équipe et de 7 étapes.17 jours en jaune
- 1980 : Abandon (13e étape) et vainqueur de 2 étapes et du prologue. 4 jours en jaune.
- 1981 : Vainqueur du classement général, de 4 étapes et du prologue. Prix de la combativité. Classement du combiné .20 jours en jaune
- 1982 : Vainqueur du classement général de 3 étapes et du prologue. Classement du combiné.12 jours en jaune
- 1984 : 2e du classement général et vainqueur du prologue. Prix de la combativité .1 jour en jaune.
- 1985 : Vainqueur du classement général, du classement par équipe, de 1 étape et du prologue.16 jours en jaune
- 1986 : 2e du classement général et vainqueur de 3 étapes. Vainqueur du maillot à pois. Prix de la combativité , du classement par équipe. 5 jours en jaune.
Tour d'Italie
- 1980 : Vainqueur du classement général et de 1 étape.5 jours en rose.
- 1982 : Vainqueur du classement général et de 4 étapes (plus 1 contre la montre par équipes).15 jours en rose.
- 1985 : Vainqueur du classement général et de 1 étape.11 jours en rose.
Tour d'Espagne
- 1978 : Vainqueur du classement général et de 5 étapes.12 jours en jaune.
- 1983 : Vainqueur du classement général et de 2 étapes.4 jours en jaune.
Championnats
- Championnat du monde : 1980 (3e: 1981)
- Champion de France sur route prof. : 1978 (2e: 1979, 1980)
- Champion de France de poursuite prof.: 1975, 1976
- Champion de France de poursuite amat.: 1974
- Champion de France Juniors sur route: 1972
- Champion de Bretagne de poursuite : 1974
- Champion de Bretagne du kilomètre : 1974
- Champion de Bretagne juniors sur route : 1972
Grandes classiques
- Grand prix des Nations (1977, 1978, 1979, 1982, 1984), (1er des amateurs 1976)
- Liège-Bastogne-Liège : 1977, 1980, (2e: 1979)
- Gand-Wevelgem : 1977
- Tour de Lombardie : 1979, 1984, (3e: 1978)
- Flèche Wallonne : 1979, 1983, (3e: 1980)
- Amstel Gold Race : 1981
- Paris-Roubaix : 1981, (4e : 1980)
Autres courses
- Critérium du Dauphiné libéré : 1977, 1979, 1981 (2e : 1984) (10 étapes ; Classement par points : 1979 ; Grand Prix de la montagne : 1979, 1984)
- 2 étapes du Coors Classic : 1985
- Coors Classic : 1986
- Critérium International : 1981
- Critérium National : 1978 (2e : 1979)
- Critérium des As : 1982 (3e : 1979, 1984)
- Trophée Baracchi : 1984 (avec Moser)
- Trophée Luis Puig : 1986
- Grand Prix Pino Cerami : 1983
- Paris-Camembert : 1976
- Schellenberg Runfahrt : 1976
- Quatre jours de Dunkerque : 1984
- Tour du Luxembourg : 1982 (2e : 1979) (classement par points : 1979)
- Tour de Romandie : 1980
- Tour de Corse : 1982 (3e : 1981)
- Tour d'Armorique : 1982
- Tour de l'Oise : 1979
- Tour du Limousin : 1976, 1977
- Tour de l'Aude : 1976 (3e : 1982)
- Tour d'Indre-et-Loire : 1976 (2e : 1977)
- Tour de Valence : 1986
- Circuit de la Sarthe : 1975, 1976
- Circuit de l’Aulne : 1978, 1979, 1981, 1985
- Circuit des Genêts Verts (Maël-Pestivien) : 1978, 1980
- Circuit de l’Indre : 1979
- Ronde Finistérienne : 1981
- Ronde d’Aix en Provence : 1981
- Bol d'or des Monédières : 1982
- Polynormande : 1982
- Bessèges-Alès : 1982
- Grand Prix de « La Marseillaise » : 1982 (début de saison)
Récompenses
- Super-Prestige Pernod: 1979, 1980, 1981, 1982 (2e: 1978, 1984; 3e: 1977)
- Challenge d'Or International: 1981, 1982
- Mendrisio d'Or : 1979, 1980
- Timone d'Or: 1980
- Superchallenge "El Ciclista": 1986
- Challenge "El Ciclista Internacional": 1985
- Challenge "El Mundo Deportivo": 1980
- Trophée AIJC: 1985
- Champion des champions français L'Équipe: 1978, 1979, 1980, 1981
- Prestige Pernod: 1976 à 1982, et 1984 (2e: 1983, 1985)
- Challenge Sédis: 1978, 1979, 1980, 1981, 1982
- Challenge d'Or national: 1981, 1982
- Prix Deutsch de la Meurthe: 1980
- Promotion Pernod (-25 ans): 1975
Bibliographie
- Bernard Hinault, Le Peloton des souvenirs, éditions Robert Laffont, 1988, (ISBN 9782221055441).
- Jean-Paul Ollivier, Bernard Hinault, éditions Glénat, 1998, (ISBN 9782723426404).
- Bernard Hinault, Hinault par Hinault, éditions Jacob-Duvernet, 2005, (ISBN 9782847240924).
- L'equipe Légendes Hors-Série N° 5 : 1978-1986 Quand Le 'blaireau" Montrait Les Dents. Spécial Bernard Hinault 01/07/2008
Références
- Maitre Jacques. Consulté le 13 octobre 2009
- http://www.velochrono.fr/actu/2010/bernard-hinault-contador-va-se-balader/
- http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafMz9l.html
- http://www.lunion.presse.fr/video/Dopage%2B%253A%2Ble%2Bcoup%2Bde%2Bgueule%2Bde%2BBernard%2BHinault/iLyROoaf28yN
- http://www.ladepeche.fr/article/2009/06/13/623689-Velo-cancer-dopage-Fignon-dit-tout.html
- http://www.rtl.fr/actualites/sante/article/bernard-hinault-mais-arretez-donc-de-parler-de-dopage-5325300
- En visite au Space - Bernard Hinault, éleveur : « Sachons nous vendre »
- Enseigne Vélo Hinault
Liens externes
- Coéquipiers et maillots de Bernard Hinault sur le site Autour d'Hinault
- Palmarès de Bernard Hinault sur le site Mémoire du cyclisme
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