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Laurent Jalabert
Laurent Jalabert, lors de la 8e étape du Tour de France 2007 Informations Nom Jalabert Prénom Laurent Surnom Le panda, Jaja Date de naissance 30 novembre 1968 Pays France Équipe amateur 1987
1988US Montauban
GSC BlagnacÉquipe pro 1989-1991
1992-2000
2001-2002Toshiba
ONCE
Team CSC-TiscaliPrincipales victoires 2 championnats
Champion du monde du CLM 1997
Champion de France 1998
1 grand tour
Tour d'Espagne 1995
10 Classements annexes de grands tours
Classements par points
Tour de France 1992 et 1995
Tour d'Italie 1999
Tour d'Espagne 1994, 1995, 1996 et 1997
Classements de la montagne
Tour de France 2001 et 2002
Tour d'Espagne 1995
25 étapes dans les grands tours
Tour de France (4 étapes)
Tour d'Espagne (18 étapes)
Tour d'Italie (3 étapes)
Courses à étapes
Paris-Nice 1995, 1996 et 1997
Tour de Romandie 1999
Tour du Pays basque 1999
Tour de Catalogne 1995
6 Classiques
Classique de Saint-Sébastien 2001 et 2002
La Flèche Wallonne 1995, 1997
Milan-San Remo 1995
Tour de Lombardie 1997modifier Laurent Jalabert (dit "Jaja" ou "Le panda"), né le 30 novembre 1968 à Mazamet, est un ancien coureur cycliste français, professionnel de 1989 à 2002 et actuel sélectionneur de l'équipe de France. Il fut notamment numéro un mondial de sa discipline de 1995 à 1997 et en 1999 et remporta dans sa carrière 138 victoires. Coureur très complet, il débute sa carrière comme sprinteur, puis remporte plusieurs classiques, dont Milan-San Remo en 1995 et le Tour de Lombardie en 1997, ainsi que des courses d'un jour d'une semaine, comme Paris-Nice, trois fois, le Tour du Pays Basque, le Tour de Catalogne et le Tour de Romandie. Sur le terrain des grands tours, il a remporté le Tour d'Espagne en 1995, le classement par points des trois grands tours et le classement de la montagne de deux d'entre eux. Il a terminé 4e du Tour de France en 1995.
Son frère, Nicolas, fut aussi coureur cycliste professionnel.
Sommaire
- 1 Carrière sportive
- 2 Carrière de consultant
- 3 Le sélectionneur
- 4 Style et position dans le peloton
- 5 Palmarès, résultats et distinctions
- 6 Bibliographie
- 7 Lien externe
- 8 Notes et références
Carrière sportive
Le sprinteur : 1989-1994
1989-1990
Vainqueur du Championnat de France militaire en 1988, et après avoir séjourné en amateurs à l'US Montauban Cyclisme 82, le mazamétain passe professionnel en 1989 dans l'équipe Toshiba, Laurent Jalabert s'illustre tout d'abord par des performances au sprint. Dès sa première saison, à seulement 20 ans, il remporte ainsi le Tour d'Armorique et une étape du Tour du Limousin, et termine troisième du Trophée Luis Puig. L'année suivante, il remporte Paris-Bourges et une étape du Circuit de la Sarthe.
La même année, Jalabert réussit ses premières performances au niveau international. Il termine deuxième de la Clasica San Sebastian derrière Miguel Indurain, troisième du Tour de la Communauté Européenne, dont il remporte le classement par points, et sixième du championnat du monde sur route. Il participe également au Tour d'Espagne, où il ne remporte pas d'étape, mais termine deuxième du classement par points, prouvant sa grande régularité au sprint.
1991
En 1991, Jalabert ne remporte qu'une victoire, sur une étape des Quatre jours de Dunkerque, qu'il termine deuxième, mais s'illustre sur de nombreuses courses de la Coupe du Monde. Deuxième du Championnat de Zurich derrière Johan Museeuw, quatrième de la Clasica San Sebastian, septième de l'Amstel Gold Race, huitième du Tour de Lombardie il prouve ses qualités sur des reliefs difficiles. Mais septième de Paris-Tours et neuvième du Tour des Flandres, il prouve qu'il est capable de s'illustrer aussi sur les parcours pavés ou réservés aux sprinteurs. Sa polyvalence et sa régularité lui valent la deuxième place au classement final de la Coupe du Monde, dont il n'a remporté aucune épreuve, et la 16e place au classement FICP.
La même année, il prend part pour la première fois au Tour de France. Toujours sans remporter une seule étape, il termine deuxième du classement par points, devancé seulement par Djamolidine Abdoujaparov. Lors de la neuvième étape arrivant à Rennes, il figure parmi le groupe d'échappés qui se disputera la victoire. Il est le meilleur sprinteur du groupe et bénéficie de la présence de son équipier Henri Abadie. Il ne parvient cependant pas à contrer efficacement l'attaque du Brésilien Mauro Ribeiro sous la flamme rouge. Au prix d'un long sprint, il échoue derrière la roue du Brésilien vainqueur et prend la deuxième place.
1992
Après son transfert chez ONCE, 1992 est enfin une année de victoires pour Jalabert. Il remporte une étape de la Bicyclette Basque et trois étapes du Tour de Catalogne avant de prendre le départ du Tour de France, dont il gagne la 6e étape à Bruxelles et le maillot vert du classement par points devant Johan Museeuw. En août, il remporte encore trois étapes du Tour de Burgos.
Jalabert s'illustre aussi sur les courses d'un jour. Il termine huitième de Milan-San Remo, une des rares grandes classiques où il ne s'était pas encore illustré, puis, en fin de saison, deuxième de la Wincanton Classic derrière l'Italien Massimo Ghirotto, et surtout du Championnat du Monde derrière le tenant du titre Gianni Bugno. Il termine l'année 5e de la Coupe du Monde et 8e du classement FICP, mais sa victoire d'étape sur le Tour reste sa seule grande victoire.
1993
Jalabert le sprinteur est au sommet de son art. Il cumule 18 victoires en 1993, dont 16 obtenues en Espagne. Il remporte notamment le Challenge de Majorque, le Trophée Luis Puig, le Tour de la Rioja, deux étapes de Paris-Nice et deux étapes du Tour de Catalogne. Il remporte également deux étapes du Tour d'Espagne pour sa deuxième participation. Sur les classiques, sa saison est moins brillante que les deux précédentes, marquée surtout par une quatrième place sur Milan-San Remo.
1994
En 1994, il remporte notamment une étape du Tour du Pays basque, qu'il termine septième, et une étape du Tour de Catalogne. Il remporte surtout 7 étapes sur le Tour d'Espagne, dont la 1e et la 20e et dernière. Il remporte le classement par points devant le vainqueur de la course, Tony Rominger, qui gagne 6 étapes. A eux deux, Jalabert et Rominger remportent 13 étapes sur les 21 que compte ce Tour d'Espagne. Trois mois plus tard, Jalabert chute gravement au cours de la première étape du Tour de France à Armentières. Il tombe après le Belge Wilfried Nelissen qui percute un gendarme qui s'est avancé sur la chaussée pour prendre une photo. Il est grièvement blessé, reste plusieurs semaines hospitalisé, et ne reprend la compétition qu'en octobre.
Le coureur complet : 1995-1999
1995 : premières classiques et victoire sur la Vuelta
L'année suivante marque un tournant dans la carrière de Laurent Jalabert. Sprinteur occasionnel désormais, il remporte cette année-là ses premières classiques, Milan-San Remo et la Flèche Wallonne mais surprend aussi sur les courses par étapes, remportant notamment Paris-Nice et le Tour d'Espagne. Cette polyvalence fait de Laurent Jalabert le meilleur coureur cycliste au monde cette année-là.
Dès février, Jalabert termine deuxième du Tour de Valence, derrière son coéquipier Alex Zülle[1]. Lors de Paris-Nice, il est dominé dans les sprints par Wilfried Nelissen, mais à la suite d'une échappée, il remporte la deuxième étape et prend la tête du classement général. Son équipe contrôle la suite de la course : la veille de l'arrivée, Alex Zülle fait exploser le peloton. Jalabert termine deuxième de l'étape, puis prend à nouveau la deuxième place du contre la montre final derrière Vladislav Bobrik. Il remporte la course avec 1 min 40 s d'avance sur Bobrik. Il s'agit de la première victoire de Jalabert sur une grande course par étapes. Au cours de la course, il commente ce nouveau statut de leader pour les courses par étapes : « je fais plus d'efforts que d'habitude sur cette course. Je cours désormais comme un leader, plutôt que comme un sprinteur qui cherche à en garder sous la pédale pour le final[2]. »
Le 18 mars, Jalabert remporte sa première grande classique, Milan-San Remo, devant Maurizio Fondriest[3]. Une semaine plus tard, il participe au Critérium international dans sa région natale : il remporte la première étape au sprint face à douze adversaires, puis la seconde au sommet du Pic de Nore face à Bobrik. Il termine enfin troisième du contre-la-montre final, et remporte la course avec 32 secondes d'avance sur Bobrik. Cette victoire fait de Jalabert le premier coureur à remporter trois grandes courses de début de saison consécutivement[4].
En avril, Jalabert est absent des classiques flandriennes, au cours desquelles Johan Museeuw lui reprend la première place de la Coupe du monde. Pendant ce temps-là, il court en Espagne et se classe deuxième du Tour du Pays basque derrière Zülle[5] et remporte le jour de Paris-Roubaix le Grand Prix d'Amorebieta[6]. Trois jours plus tard, Il gagne la Flèche Wallonne : à trente kilomètres de l'arrivée, il s'échappe avec Evgueni Berzin et Maurizio Fondriest. Il distance Berzin dans l'ascension du mur de Huy et devance Fondriest au sprint, comme à San Remo, un mois plus tôt[7]. Il remporte ainsi sa deuxième grande course d'un jour. Quatre jours plus tard, Jalabert est le favori de Liège-Bastogne-Liège. Après une attaque infructueuse dans la côte de Stockeu à 85 km de l'arrivée, il termine à la quatrième place[8]. Il ne participe pas à l'Amstel Gold Race[9].
Jalabert retrouve le terrain des courses par étapes au mois de mai. Après avoir terminé sixième du Grand Prix du Midi Libre, remporté par Miguel Indurain[10], il termine sa préparation pour le Tour de France au Tour de Catalogne. Il prend la troisième place du prologue, remporte la première étape et s'empare de la tête du classement général, qu'il ne quitte plus jusqu'à l'arrivée, remportant également la dernière étape. Il gagne ce Tour de Catalogne avec 46 secondes d'avance sur son coéquipier Melchor Mauri[11]. Ses performances du début de saison et cette victoire en font un des favoris du Tour, où il partage avec Zülle le leadership de l'équipe ONCE[12].
28e du prologue[13], Jalabert profite des bonifications lors des sprints intermédiaires et des arrivées d'étapes pour prendre le maillot jaune dès la deuxième étape, à Vitré, un an jour pour jour après sa chute à Armentières[14]. Il le conserve à l'issue du contre la montre par équipes, qu'ONCE termine deuxième[15], mais le perd le lendemain au Havre à la suite d'une chute dans le final, qui lui fait perdre cinquante secondes[16]. L'accumulation des plces d'honneur et bonifications (2e à Lannion et Charleroi) permet à Jalabert de prendre le maillot vert, mais pas le maillot jaune[17]. Il recule à la sixième place du classement à 2 min 47 s de Miguel Indurain à l'issue de la 8e étape contre la montre qui clôt la première semaine et où il prend la sixième place[18]. Dans les Alpes, Jalabert termine treizième à La Plagne, à sept minutes de Zülle et cinq d'Indurain[19], puis septième à L'Alpe d'Huez, à plus d'une minute d'Indurain, après avoir attaqué dès l'ascension du col de la Croix-de-Fer, à 75 km de l'arrivée[20]. Il perd ainsi dans les Alpes près de sept minutes supplémentaires sur Indurain mais maintient sa sixième place[21]. Le 14 juillet, lors de la 12e étape, il s'échappe à 200km de l'arrivée avec 5 autres coureurs, dont son coéquipier Melchor Mauri, 8e du classement. Avec l'aide de Mauri, Jalabert préserve une avance de plus de cinq minutes sur ses adversaires, remporte l'étape à Mende et prend la troisième place du classement général, derrière Indurain et Zülle[22]. Dépassé par Bjarne Riis dans les Pyrénées, terminant septième à Guzet-Neige[23], dixième à Cauterets[24], puis septième du contre la montre final au lac de Vassivière[25], Jalabert prend la quatrième place finale du Tour de France, et remporte un deuxième maillot vert devant Djamolidine Abdoujaparov[26].
En août, Jalabert termine sixième de la septième manche de la Coupe du monde, la Leeds International Classic[27], puis quatrième de la huitième, la Clasica San Sebastian, après que son échappée avec Lance Armstrong est reprise à 4 km de l'arrivée[28]. Il occupe alors la deuxième place de la Coupe du Monde derrière Johan Museeuw, mais perd toute chance de remporter le classement final lorque Museeuw reporte la manche suivante, le Grand Prix de Zurich[29].
Après avoir remporté une étape du Tour de Galice[30], Jalabert participe au Tour d'Espagne, qui se dispute pour la première fois en septembre, et dont Zülle et lui sont parmi les principaux favoris[31]. Jalabert termine cinquième du prologue, puis attaque à deux kilomètres de l'arrivée de la 3e étape à Alto del Naranco, où il remporte l'étape et prend le maillot amarillo de leader. Se mêlant aux sprints massifs, il accumule les bonifications et remporte même la 5e étape[32], tandis qu'une intoxication alimentaire le débarasse de la concurrence interne de Zülle[33]. Deuxième du contre la montre de la 7e étape derrière Abraham Olano, il préserve son maillot amarillo pour 6 secondes, puis attaque à soixante kilomètres de l'arrivée dans la 8e étape menant à Avila, au cours de laquelle il distance en montagne Richard Virenque et Marco Pantani pour remporter l'étape avec plus de trois minutes d'avance sur le second. Jalabert dispose alors de plus de cinq minutes d'avance sur Olano et est en tête de tous les classements annexes[33]. Il termine encore deuxième de la 12e étape, offrant la victoire à l'échappé Bert Dietz, puis remporte les 15e et 17e étapes à Barcelone et Luz-Ardiden[34]. Cinquième du contre la montre final remporté par Olano, Jalabert remporte la Vuelta avec quatre minutes d'avance sur Olano, ainsi que les classements par points et du meilleur grimpeur[35].
Au sommet de son art, Jalabert remporte 30 victoires en 1995, termine la saison à la première place du classement UCI, et est élu « Vélo d'Or mondial » par la presse internationale[36]. Il termine non-classé à la Coupe du monde, faute d'avoir terminé assez d'épreuves[37].
1996 : échecs sur le Tour et la Vuelta
La saison 1996 est marquée pour Jalabert par une succession de blessures et de maladies qui l'empêchent d'atteindre ses principaux objectifs, mais malgré lesquels il préserve sa première place mondiale. Sa saison débute mal : il chute à l'entraînement en décembre[38] et doit être opéré d'une fracture du scaphoïde qui menace son début de saison[39]. Il peut finalement reprendre la compétition dès le Challenge de Majorque et fait des classiques ardennaises son objectif pour le début de saison[40] avant de se concentrer sur le Tour, où il est parfois présenté comme le principal rival d'Indurain[41].
En février, il remporte en solitaire la Classic Haribo[42] et termine sixième au sprint du Tour du Haut-Var après que s'être longuement échappé en compagnie de Lance Armstrong et avoir été repris[43]. Sur le Tour de Valence, il remporte la première étape devant Armstrong, qui abandonne quelques jours plus tard, termine sur le podium de trois autres, et remporte l'épreuve devant quatre de ses coéquipiers[44]. Sur Paris-Nice, Jalabert remporte la troisième étape à Chalvignac puis la quatrième à Millau, distançant chaque fois Lance Armstrong dans les trois derniers kilomètres de la montée finale[45][46]. Il termine encore deuxième le lendemain, et malgré une chute dans une descente lors de la sixième étape, conserve la tête du classement général jusqu'au contre la montre final. Il y prend la troisième place derrière Chris Boardman et Lance Armstrong et remporte son deuxième Paris-Nice consécutif avec 43 s d'avance sur Armtrong et 47 sur Boardman, ainsi que le classement par points de l'épreuve[46]. Une blessure au genou consécutive à sa chute le contraint néanmoins à renoncer à défendre ses titres à Milan-San Remo et au Critérium international[47][48].
Il reprend la compétition au Grand Prix d'Estella, qu'il termine deuxième derrière Zülle[49], puis participe au Tour du Pays Basque, où il s'impose au sprint dès la première étape[50], occupe encore la troisième place à la veille de l'arrivée, mais finit treizième, perdant près de deux minutes sur Francesco Casagrande au cours des deux dernières demi-étapes[51]. Toujours handicapé par sa blessure au genou, il manque les classiques ardennaises[52] et participe sans succès au Tour d'Aragon[53].
Après une interruption de cinq semaines, Jalabert reprend au Grand Prix du Midi Libre. Il remporte la deuxième étape à Mazamet[54], puis la cinquième au sommet du Mont Saint-Clair à Sète, et s'adjuge le classement général devant Laurent Brochard et Richard Virenque[55]. Il continue sa préparation pour le Tour de France à la Classique des Alpes, sa première confrontation avec Indurain, qu'il remporte devant ses compagnons d'échappée Luc Leblanc et Inigo Cuesta[56], puis au Critérium du Dauphiné Libéré. Il y termine dixième du prologue[57], puis prend la tête du classement général lorsqu'il termine deuxième derrière Richard Virenque au sommet du mont Ventoux. Quatrième de la cinquième étape contre la montre remportée par Indurain, il préserve un avantage de trois secondes sur l'Espagnol, mais lui cède la première place à l'issue de l'étape suivante, et abandonne finalement au cours de la 7e et dernière étape[58], ce qui sème le doute sur sa forme à l'approche du Tour[59]. Il se rassure cependant en remportant le 18 juin à Mazamet la Route du Sud devant Giuseppe Guerini[60].
Jalabert, qui doit à nouveau partager le leadership de la ONCE avec Alex Zülle, se montre confiant à l'approche du Tour[61]. Il termine huitième du prologue remporté par Zülle[62]. Cependant, souffrant d'une gastroentérite dans les Alpes, il est lâché dès l'ascension du col de la Madeleine, et perd près de treize minutes à l'arrivée aux Arcs[63][64]. Il en perd six nouvelles dans le contre la montre du lendemain à Val d'Isère[65], puis neuf autres lors de la 9e étape menant à Sestrières[66]. Alors qu'il est 33e du classement général, il abandonne au cours de la 10e étape[67]. Après cet échec, Laurent Jalabert est sélectionné pour les Jeux Olympiques d'Atlanta, où termine 21e de la course en ligne[68] et 13e du contre la montre[69]. De retour en Europe, il prend la dixième place de la Clasica San Sebastian[70] et la troisième du Tour de Galice derrière Abraham Olano et Andreï Tchmil[71], puis termine à nouveau dixième lors du Grand Prix de Suisse[72].
En septembre, Jalabert défend son titre sur le Tour d'Espagne, où Zülle et lui sont opposés entre autres à Indurain et Rominger[73]. En début d'épreuve, il obtient plusieurs places d'honneur au sprint, et remporte notamment la 3e étape[74]. Il prend ainsi la tête du classement général, qu'il abandonne à Fabio Baldato à l'issue de la 6e étape, et termine la première semaine avec plus d'une minute d'avance sur Indurain et huit sur Rominger. Lors du premier contre la montre à Avila, Jalabert termine cinquième, et se retrouve troisième du classement général derrière Zülle et Indurain, et devant deux autres de ses coéquipipers[75]. Lors de la 12e étape, il distance Indurain dans l'ascension de l'alto del Naranco, et prend la deuxième place[76]. Le lendemain, Zülle laisse la victoire à Jalabert au sommet des Lacs de Covadonga, tandis qu'Indurain abandonne[77]. Les deux coéquipiers occupent les deux premières places avec quatre minutes d'avance sur Laurent Dufaux, troisième, et maintiennent. Les trois hommes terminent ensemble lors des étapes de montagne suivantes, Jalabert terminant quatrième à Cabarceno[78], troisième à Alto Cruz de la Demanda[79] et troisième à Cerler[80]. Cependant, lors de la 19e étape menant à Avila, le Français est handicapé par une intoxication alimentaire et perd 25 minutes[81]. Malgré sa troisième place lors du contre la montre final[82], Jalabert ne peut terminer que 19e de cette Vuelta remportée par Zülle devant Dufaux et Rominger. Il remporte cependant le classement par points pour la troisième fois consécutive[83].
En octobre, Jalabert obtient plusieurs places d'honneur sur les courses d'un jour : il termine cinquième de Paris-Tours au sprint[84], septième du Championnat du monde à Lugano[85], troisième de Milan-Turin[86] et neuvième du Tour de Lombardie[87]. Ces résultats lui permettent de préserver in extremis la première place du classement UCI face à Zülle[88]. Il termine l'année avec 14 victoires[89].
1997 : nouvelles classiques et champion du monde du contre la montre
En 1997, Jalabert fait toujours du Tour et de la Vuelta ses objectifs[90], mais espère aussi remporter une nouvelle classique[91]. Dès février, il gagne une nouvelle étape et, pour la deuxième fois, le classement général du Challenge de Majorque[92] et termine troisième du Tour du Haut-Var[93]. Sur le prologue de Paris-Nice, il remporte la première victoire contre la montre de sa carrière[94]. Il termine troisième des 4e et 5e étape, puis attaque lors de la 6e étape dans l'ascension du mont Ventoux, et remporte l'étape à Sisteron devant Laurent Dufaux. Septième du contre la montre final, Jalabert remporte Paris-Nice pour la troisième fois consécutive, avec une minute d'avance sur Dufaux[91]. Favori de Milan-San Remo, il chute dans le sprint final avec l'autre grand favori, Johan Museeuw, ouvrant la voie à Erik Zabel[95]. La semaine suivante, au Critérium international, il favorise la victoire de son coéquipier Marcelino Garcia au sommet du pic de Nore, et termine deuxième de l'étape et du classement général[96].
En avril, Jalabert participe au Tour des Flandres pour la première fois depuis 1994. Il fait forte impression, attaquant à plusieurs reprises, mais perd pied dans le Patersberg et termine 82e[97]. Dès le lendemain, il prend part au Tour du Pays Basque : il gagne la deuxième étape, attaque sans succès dans la troisième, et gagne la quatrième après une offensive d'équipe lancée à 70 km de l'arrivée. Jalabert occupe alors la tête du classement général mais la perd dans le contre la montre final au profit de Zulle, vainqueur de l'étape. Comme en 1995, le Suisse remporte l'épreuve devant son coéquipier[98]. De retour sur le terrain des classiques, Jalabert remporte pour la deuxième fois la Flèche Wallonne, attaquant à 28 km de l'arrivée avant de distancer Luc Leblanc dans le mur de Huy[99]. Grand favori de Liège-Bastogne-Liège quatre jours plus tard[100], il s'échappe avec Zülle et Michele Bartoli, mais termine deuxième, battu par Bartoli malgré la supériorité numérique des coureurs de ONCE[101]. Une semaine plus tard, il termine septième de l'Amstel Gold Race pour sa première participation depuis sa chute en 1991 et prend la troisième place de la Coupe du monde[102].
Jalabert décide d'éviter le Critérium du Dauphiné Libéré dans sa préparation pour le le Tour de France, préférant le Tour des vallées minières[103], le Tour du Luxembourg et le Tour de Suisse[104][105]. Il n'y obtient aucun résultat notable, et abandonne au cours de la dernière étape du Tour de Suisse[106]. Il aborde ainsi le Tour avec moins d'ambitions que les années précédentes[107]. Il termine 22e du prologue[108] et aborde les Pyrénées à la huitième place du classement général, devant Bjarne Riis[109], mais perd près de vingt-cinq minutes au cours des deux premières étapes de montagne[110]. Incapable de peser sur le Tour, il termine à la 43e place à Paris[111]. A l'issue du Tour, Jalabert affirme à plusieurs reprises son intention de ne plus sacrifier une partie de sa saison pour le Tour[112]. Il se prépare alors pour le Tour d'Espagne et les championnats du monde. Début août, il gagne la première étape du Tour de Castille et Léon, qu'il termine à la deuxième place finale derrière Angel Luis Casero[113]. Il remporte également la deuxième étape du Tour de Burgos aux Lacs de Neila, puis termine quatrième du contre la montre, remporté par Abraham Olano. Il gagne ainsi le classement général avec seulement onze centièmes de seconde d'avance sur l'Espagnol[114]. Il a moins de succès sur le terrain de la Coupe du monde, ne terminant que 19e de la Clasica San Sebastian[115] et 26e du Grand Prix de Suisse, ce qui le fait reculer à la septième place du classement général[116].
Sur le Tour d'Espagne, il termine sur le podium de la première étape[117], puis enlève à Grenade la 6e étape et s'empare de la tête du classement général[118]. Il perd cependant huit minutes dès le lendemain au sommet de la Sierra Nevada, reculant à la 29e place du classement. Il doit abandonner le maillot amarillo à Laurent Dufaux, et, comme l'année précédente, laisser le rôle de leader de la ONCE à son coéquipier Alex Zülle[119]. La suite de la course permet à Jalabert de remonter au classement : il termine notamment troisième du contre la montre de Cordoue, où Zülle prend la tête du classement général[120], et quatrième de celui d'Alcobendas[121], et remporte la 20e étape à Avila[122]. Il s'agit de sa dix-huitième victoire sur la Vuelta, sa deuxième à Avila, ce qui fait alors de Jalabert le coureur à y avoir remporté le plus d'étapes depuis Delio Rodriguez dans les années 1940[123]. Il termine septième de cette Vuelta, à dix minutes de Zülle qui l'emporte pour la deuxième fois. Il remporte également le classement par points pour la quatrième fois consécutive, ce qui en fait le détenteur du record de victoires dans ce classement, à égalité avec Sean Kelly[124].
Deux semaines plus tard, lors des championnats du monde à San Sebastian, Jalabert surprend : alors qu'il est favori pour le titre en ligne, il devient Champion du monde du contre-la-montre, remportant sa deuxième victoire seulement dans la spécialité, la première sur une longue distance. Il devance l'Ukrainien Sergueï Honchar de trois secondes seulement[125]. Il termine onzième de la course en ligne, remportée par son coéquipier de sélection Laurent Brochard[126]. Sur sa lancée, il remporte également la semi-classique italienne Milan-Turin devant Zülle[127], et surtout, pour la première fois, le Tour de Lombardie. Attaquant à trente kilomètres de l'arrivée avec Michele Bartoli, Paolo Lanfranchi et Francesco Casagrande, il devance les Italiens au sprint et remporte à Bergame et remporte sa quatrième victoire dans une grande classique et termine cinquième de la Coupe du monde[128]. Il clôt sa saison en gagnant les deux étapes et le classement général de l'Escalade de Montjuich[129]. Jalabert termine premier mondial pour la troisième année consécutive, avec 17 victoires[130].
1998 : l'éternel second
En 1998, le départ de Zülle pour Festina fait de Jalabert le leader unique de l'équipe ONCE[131]. Le début de saison 1998 est à l'aune des précédents pour Jalabert : dès février, il termine deuxième de la Ruta Del Sol où il participe à un triplé ONCE[132], puis remporte le Tour du Haut-Var[133]. Sur Paris-Nice, il est deuxième de la première étape contre la montre derrière le Belge Frank Vandenbroucke[134], qui accroît son avance en remportant la cinquième étape au sommet du col de la République[135]. Malgré de nombreuses attaques au cours des trois dernières étapes, Jalabert perd Paris-Nice pour la première fois depuis 1995, et termine deuxième à 40 secondes de Vandenbroucke[136]. Une semaine plus tard, il termine 15e de Milan-San Remo après avoir attaqué en vain dans le Poggio[137]. La semaine suivante, Jalabert prend la deuxième place de la Semaine Catalane : il termine deuxième de l'étape reine et troisième du contre la montre, devancé chaque fois par Michael Boogerd, qui remporte le classement général[138].
Sur le Tour du Pays basque, Jalabert remporte la première étape malgré une chute mais abandonne la tête du classement général à son coéquipier Inigo Cuesta à l'issue de la troisième étape. Malgré sa victoire dans la contre la montre final, il termine la course à 3 secondes de Cuesta, deuxième de l'étape. Il termine second pour la troisième fois sur le Tour du Pays basque, chaque fois derrière un coéquipier, et pour la quatrième fois en quatre courses par étapes en 1998. Zülle, qui l'a privé de victoire en 1995 et 1997, est troisième[139]. Il est cependant moins à l'aise que l'année précédente sur les classiques ardennaises : il termine 19e de la Flèche Wallonne[140], et laisse échapper une nouvelle occasion sur Liège-Bastogne-Liège, lorsque Michele Bartoli s'échappe à quinze kilomètres de l'arrivée, l'emportant devant Jalabert pour la deuxième année consécutive[141].
Jalabert reprend la compétition au Tour des Asturies. Il s'impose dès le contre la montre de la première étape, termine deuxième à l'Alto del Naranco et remporte au sprint la dernière étape ainsi que le classement général, qu'il a dominé de bout en bout[142]. Sur la Bicyclette Basque, il remporte les troisième et quatrième étape[143][144], mais ne termine que quatrième du contre la montre. Il doit se contenter de la troisième place finale, derrière Abraham Olano et Aitor Garmendia[145]. Quelques jours plus tard, il remporte la Classique des Alpes pour la deuxième fois, devançant Francesco Casagrande et Benoît Salmon[146], puis participe au Critérium du Dauphiné Libéré. Il y prend la troisième place du prologue[147], mais abandonne à l'issue de la troisième étape[148]. Il participe ensuite au Tour de Suisse, où il s'impose dès le prologue[149], mais perd la tête du classement général le lendemain au profit de Davide Rebellin. Il s'impose ensuite au sprint à Varèse[150], mais perd toute chance au classement général lors de la sixième étape, où il concède 19 minutes à Garzelli[151]. Malgré une troisième victoire d'étape lors du dernier contre la montre, il termine 22e du classement général[152]. Dix jours plus tard, il remporte sa dixième victoire en moins de deux mois en devenant Champion de France à Charade devant Luc Leblanc et Richard Virenque[153].
Sur le Tour de France, Jalabert termine troisième du prologue à Dublin[154], puis quatrième du premier contre la montre à Meyrignac l'Eglise remporté par Jan Ullrich[155]. Malgré des difficultés dans les Pyrénées, où il termine 23e à Luchon et 11e au Plateau de Beille, il sort du massif en troisième position, à trois minutes d'Ullrich, deux de Bobby Julich, et dans le même temps que Marco Pantani. Il s'effondre cependant dans les Alpes, perdant quinze minutes sur Pantani aux Deux Alpes et huit à Albertville. Alors que l'affaire Festina a entraîné l'exclusion de l'équipe de Zülle et Virenque et de nombreuses perquisitions de police, Jalabert se fait d'abord le porte-parole des coureurs, puis quitte la course au cours de la 17e étape, avec l'ensemble des équipes espagnoles.
En fin de saison, Jalabert obtient la cinquième place du Tour d'Espagne, sa meilleure depuis sa victoire en 1995, mais sans remporter d'étape. Au terme d'une saison un peu décevante dans les classiques comme dans les courses par étapes, Jalabert abandonne la première place mondiale à son grand rival dans les classiques, Michele Bartoli.
1999
En 1999, Jalabert décide de briser la monotonie de ses saisons en participant à Tirreno-Adriatico plutôt qu'à Paris-Nice, puis au seul grand tour qu'il ne connaît pas encore, le Tour d'Italie. Il termine quatrième de Tirreno-Adriatico puis remporte enfin la Semaine Catalane et le Tour du Pays basque. Il termine sa préparation pour le Tour d'Italie en remportant haut la main le Tour de Romandie.
Sur le Giro, Jalabert remporte la 4e étape à Terme Luigiane, et s'empare du maillot rose le lendemain, au sommet du Monte Sirino. Il perd la tête du classement au terme de la 8e étape au profit du vainqueur de l'étape, le grimpeur Marco Pantani. Le lendemain, Jalabert remporte la 9e étape contre la montre autour d'Ancône, et reprend la tête du classement général. Il porte le maillot rose cinq jours supplémentaires, mais l'abandonne de nouveau à Marco Pantani à Borgo San Dalmazzo, au soir de la 14e étape. Malgré l'exclusion de Marco Pantani et une nouvelle victoire d'étape à Lumezzane, Jalabert ne peut reprendre le maillot rose, et termine quatrième de ce Giro remporté par Ivan Gotti. Il remporte néanmoins le classement par points, et devient ainsi le premier Français à le remporter. Il compte parmi les rares coureurs à avoir gagné le classement par points des trois grands tours, avec Eddy Merckx, Djamolidine Abdoujaparov et Alessandro Petacchi.
Cette année-là, Jalabert termine également deuxième du Tour de Suisse, mais ne peut défendre son titre aux Championnats de France pour ne pas s'être soumis au contrôle longitudinal. Il termine néanmoins l'année à la première place mondiale pour la quatrième fois.
2000
2000 est une moins bonne saison pour Laurent Jalabert. Il remporte le Tour Méditerranéen et, pour la deuxième fois consécutive, la Semaine Catalane, termine quatrième de Tirreno-Adriatico et troisième du Tour du Pays basque, remportant une étape de chacune de ces courses, mais pèse peu sur la campagne de classiques, à l'exception de la Flèche Wallonne, qu'il termine à la troisième place.
Choisissant à nouveau de courir le Tour de France, il termine 12e du Critérium du Dauphiné libéré. Il apparaît à nouveau comme un outsider sur le Tour de France, surtout lorsqu'à la faveur du contre la montre par équipe de Saint-Nazaire, il s'empare du maillot jaune pour la seconde fois. Mais la montagne a raison de ses ambitions, et Jalabert ne termine que 54e du Tour.
En septembre, Jalabert participe aux Jeux olympiques à Sydney, où il termine cinquième des deux épreuves, contre la montre et en ligne. Il termine la saison à la huitième place mondiale.
Le baroudeur : 2001-2002
Fin 2000, il quitte l'équipe ONCE, pour rejoindre la formation CSC du Danois Bjarne Riis, où il passera deux saisons. À cette période, Jalabert n'est plus à son meilleur niveau, mais remporte encore plusieurs victoires en attaquant de loin, notamment sur le Tour de France
2001
Le début de saison 2001 de Laurent Jalabert n'est pas à la hauteur de ceux qu'il a connus depuis 1995. Au départ du Tour de France, sa meilleure performance est une deuxième place sur les Quatre jours de Dunkerque. C'est paradoxalement sur cette course qui lui a si peu souri que Jalabert s'illustre cette saison. Au cours d'une première semaine très animée, Jalabert est à l'offensive et enlève deux étapes, à Verdun puis à Colmar. Il ne termine que 19e du classement général, mais remporte le maillot à pois. Sa popularité est au plus haut auprès d'un public orphelin de Richard Virenque, suspendu. Sur sa lancée, Jalabert remporte également la Polynormande, et surtout la Clasica San Sebastian, sa plus belle victoire de la saison.
2002
Pour sa dernière saison professionnelle, Jalabert remporte pour la deuxième fois le Tour du Haut-Var, et termine troisième de sa course de prédilection, Paris-Nice, dont il remporte une étape. Il est moins chanceux que l'année précédente sur le Tour de France, et malgré ses longs raids en montagne, ne remporte pas d'étape. Il remporte néanmoins sans difficulté son second maillot à pois, et quitte définitivement le Tour. En août, il remporte de nombreux critériums ainsi que, pour la deuxième fois consécutive, la Clasica San Sebastian. La Coppa Agostoni, qu'il est le premier Français à remporter, restera sa dernière victoire professionnelle, puisqu'il échoue à la deuxième place du Grand Prix de Fourmies en septembre derrière Gianluca Bortolami.
Le marathonien et le triathlète
- Il participe maintenant en tant qu'amateur à des marathons, où il réalise des performances honorables (le marathon de Barcelone 2007 : 62e place et un temps de 2h45'52", le marathon de New York 2005 : 391e en 2h55'15" et le marathon de Paris 2008 : 536e en 2h53'14").
- Le 24 juin 2007 il participe à l'ironman de Zurich. Il se classe 22e en 9h12'29" et se qualifie dès sa première tentative pour l'ironman d'Hawaï (13 octobre 2007), qu'il termine 76e en 9h19'58".
- Le 19 septembre 2010, il participe à la course courte distance du Triathlon de La Baule organisé par les étudiants de l'école de management Audencia, où il termine en troisième position de sa catégorie.
Motonautisme
Il participe en 2009 à la 46e édition des 24 heures motonautiques de Rouen au sein du team Drakkar inshore qui termine à la 5e place dans sa catégorie (classe 1) et 1er des moteurs quatre temps[156].
Carrière de consultant
Il met un terme à sa carrière de cycliste professionnel fin 2002. Depuis 2003, il est consultant pour France Télévisions et RTL, pour les courses cyclistes. Il commente notamment le Tour de France à bord de la moto située en tête de course ainsi que les épreuves importantes de la saison avec Thierry Adam. Après la mort de Laurent Fignon (31 août 2010), qui commentait le tour dans un studio aux côtés de Thierry Adam jusqu'en 2010, Laurent Jalabert prend le relais dès le Tour de France 2011.
Le sélectionneur
Le 24 mai 2009, il devient le nouveau sélectionneur de l'équipe de France pour les championnats du monde et pour les Jeux Olympiques[157]. Il remplace Frédéric Moncassin.
Style et position dans le peloton
Style
D'abord reconnu comme un sprinteur talentueux, Jalabert se diversifie progressivement pour devenir un des coureurs les plus complets du peloton[158]. Il se montre ainsi capable de remporter aussi bien des sprints massifs que des courses par étapes, des classiques ou des contre la montre. Il se définit lui-même comme un compétiteur, qui cherche à remporter les courses auxquelles il participe plutôt que de cibler ses objectifs, ce qui en fait un coureur à l'ancienne[159].
Si cette polyvalence lui a permis de remporter de nombreuses courses dans des domaines variées, elle lui a valu aussi de nombreuses critiques. Ainsi Jalabert est-il critiqué pour avoir préféré la quantité à la qualité des victoires, ne remportant notamment jamais Liège-Bastogne-Liège ou le Championnat du monde[159]. En outre, il reconnaît que sa victoire sur le Tour d'Espagne et sa quatrième place sur le Tour de France l'ont amené à se concentrer pendant plusieurs années sur le Tour de France au détriment d'autres victoires dans les classiques[112]. Il connaît pourtant plusieurs échecs successifs sur le Tour dus à ses lacunes en haute montagne et en contre la montre par rapport à Bjarne Riis, Miguel Indurain ou Jan Ullrich[160]. Il est également critiqué pour ses faiblesses tactiques[160].
Position vis-à-vis du dopage
En 1998, lors du tour de France où éclata l'affaire Festina, Jalabert quitta la course pour limiter ensuite ses apparitions en France, indiquant comme raison la sévérité des contrôles antidopages[161].
Il a quitté la fédération française pour ne pas être soumis au suivi médical. Il sera d'ailleurs interdit de participation aux Championnats de France 1999 pour cette raison[162].
Dans la culture populaire
- Les Wampas, groupe de punk rock français, a composé une chanson en l'honneur du coureur intitulée Jalabert. Ceci peut être pris comme une allusion au groupe Ludwig von 88 pour leur chanson sur Louison Bobet.
- Monsieur Martino a également rendu hommage à Laurent Jalabert avec le morceau Mon Jalabert.
- Une place de Mazamet, inaugurée à l'occasion de son titre de champion du monde du contre la montre porte le nom de place Laurent Jalabert[163].
Physiologie
- Taille : 1,76 m
- Poids : 68 kg
- Fréquence cardiaque au repos : 42 puls/min
- Fréquence cardiaque maximum : 182 puls/min
- Puissance au seuil anaérobie : 475 watts
Palmarès, résultats et distinctions
Palmarès
- 1988
- Championnat de France militaire
- 8e du Tour de la Communauté Européenne
- 1989
- Tour d'Armorique :
- Classement général
- 1 étape
- 1 étape du Tour du Limousin
- Tour d'Armorique :
- 1990
- Paris-Bourges :
- Classement général
- 1 étape
- 1 étape du Circuit de la Sarthe
- 2e de la Classica San Sebastian
- 6e des Championnat du monde sur route
- Paris-Bourges :
- 1991
- 1 étape des Quatre jours de Dunkerque
- 1 étape de Paris-Nice (contre-la-montre par équipes)
- 2e du Championnat de Zurich
- 2e de Paris-Nice
- 2e des Quatre jours de Dunkerque
- 2e de la Coupe du Monde
- 4e de la Classica San Sebastian
- 7e de l' Amstel Gold Race
- 7e de Paris-Tours
- 8e du Tour de Lombardie
- 9e du Tour des Flandres
- 1992
- 3 étapes du Tour de Burgos
- 3 étapes du Tour de Catalogne
- 1 étape de la Bicyclette basque
- Tour de France :
- 1 étape
- Classement par points
- 2e du championnat du monde sur route
- 2e de la Wincanton Classic
- 5e de Paris-Tours
- 5e de la Coupe du Monde
- 8e du Championnat de Zurich
- 9e de Milan-San Remo
- 1993
- 1 étape du Tour de Galice
- 2 étapes du Tour de Catalogne
- 1 étape du Tour des Asturies
- 2 étapes du Tour d'Espagne
- 2 étapes de Paris-Nice (dont le contre-la-montre par équipes)
- 1 étape du Tour de Valence
- Challenge de Majorque :
- Vainqueur du classement final
- 2 étapes (Trofeo Manacor et Trofeo Soller)
- 1 étape du Tour de Castille et Léon
- Trofeo Luis Puig
- Tour de La Rioja :
- Vainqueur du classement final
- 2 étapes
- Clasica de Alcobendas
- 4e de Milan-San Remo
- 4e du Grand Prix de Plouay
- 7e de Gand-Wevelgem
- 9e de Liège-Bastogne-Liège
- 1994
- 1 étape du Midi Libre
- Tour d'Espagne
- Classement par points
- 7 étapes
- 1 étape du Tour du Pays basque
- 1 étape du Tour de Catalogne
- 2e du Trofeo Luis Puig
- 8e de Paris-Tours
- 10e de Milan-San Remo
- 1995
- Paris-Nice :
- Classement général
- 1 étape
- Milan-San Remo
- Flèche Wallonne
- Critérium International :
- Classement général
- 2 étapes
- Tour de Catalogne :
- Classement général
- 2 étapes
- 4e du Tour de France :
- 1 étape
- Classement par points
- Tour d'Espagne :
- Classement général
- Classement de la montagne
- Classement par points
- 5 étapes
- 1 étape du Grand Prix du Midi Libre
- 1 étape du Tour de Valence
- 1 étape du Tour de Galice
- 1 étape du Challenge de Majorque (Trofeo Soller)
- Klasika Primavera
- 2e du Tour du Pays basque
- 4e de Liège-Bastogne-Liège
- 4e de la Classica San Sebastian
- Paris-Nice :
- 1996
- Paris-Nice :
- Classement général
- 2 étapes
- Classique des Alpes
- Classic Haribo
- Midi libre :
- Classement général
- 2 étapes
- Route du Sud
- Tour de Valence :
- Classement général
- 1 étape
- Tour d'Espagne
- 1 étape du Tour du Pays Basque
- 2e de la Coupe de France
- 3e de Milan-Turin
- 5e de Paris-Tours
- 9e du Tour de Lombardie
- Paris-Nice :
- 1997
- Paris-Nice :
- Classement général
- 2 étapes
- Flèche Wallonne
- Tour de Lombardie
- Championnat du monde CLM
- Milan-Turin
- Tour de Burgos :
- Classement général
- 1 étape
- Escalade de Montjuic :
- Classement général
- 2 étapes
- Challenge de Majorque :
- Classement final
- 1 étape (Trofeo Soller)
- Tour d'Espagne
- 2 étapes du Tour du Pays basque
- 1 étape du Trophée Castilla y Leon
- 2e de Liège-Bastogne-Liège
- 2e du Critérium International
- 2e du Tour du Pays basque
- 5e de la Coupe du Monde
- 7e de l' Amstel Gold Race
- Paris-Nice :
- 1998
- Classique des Alpes
- Championnats de France de cyclisme sur route
- Tour du Haut-Var
- Tour des Asturies :
- Classement général
- 2 étapes
- 3 étapes du Tour de Suisse
- 2 étapes de la Bicyclette Basque
- 2 étapes du Tour du Pays Basque
- 2e de Liège-Bastogne-Liège
- 2e de Paris-Nice
- 2e du Tour d'Andalousie
- 2e de la Semaine Catalane
- 2e du Tour du Pays basque
- 3e de la Bicyclette Basque
- 4e de la Coupe de France
- 1999
- Tour de Romandie :
- Classement général
- 3 étapes
- Tour du Pays basque :
- Classement général
- 2 étapes
- Semaine Catalane :
- Classement général
- 1 étape
- GP de Villafranca de Ordizia
- Tour d'Italie
- 2e du Tour de Suisse:
- 1 étape
- 4e de Tirreno-Adriatico
- Tour de Romandie :
- 2000
- Tour Méditerranéen :
- Classement général
- 2 étapes (dont le contre-la-montre par équipes)
- Semaine Catalane :
- Classement général
- 1 étape
- 1 étape du Tour de France (contre-la-montre par équipes)
- 1 étape du Dauphiné-Libéré
- 1 étape du Tour du Pays Basque
- 1 étape de Tirreno-Adriatico
- 2e du Grand Prix Miguel Indurain
- 2e du Tour du Pays basque
- 3e de la Flèche Wallonne
- 4e de Tirreno-Adriatico
- 5e aux Jeux Olympiques sur route
- 5e aux Jeux Olympiques (contre la montre)
- Tour Méditerranéen :
- 2001
- Clasica San Sebastian
- Polynormande
- Tour de France :
- 2e des Quatre jours de Dunkerque
- 4e du Midi libre
- 9e du Tour de Suisse
- 2002
- Clasica San Sebastian
- Coppa Agostoni
- Tour du Haut-Var
- GP d'Aarhus
- 1 étape de Paris-Nice
- Tour de France:
- 2e du Grand Prix de Fourmies
- 3e de Paris-Nice
- 3e du Memorial Rik Van Steenbergen
- 5e du Tour du Qatar
- 9e du Grand Prix de Plouay
- 10e du Grand prix des Nations
Résultats sur les trois grands tours
Tour de France
- 1991 : 71e au classement général
- 1992 : vainqueur du classement par points et vainqueur de la 6e étape
- 1993 : abandon lors de la 17e étape
- 1994 : abandon
- 1995 : 4e du classement général, Vainqueur du classement par points, vainqueur de la 12e étape et maillot jaune pendant 2 jours
- 1996 : abandon
- 1997 : 43e au classement général
- 1998 : abandon lors de la 17e étape
- 2000 : 54e au classement général et maillot jaune pendant 2 jours
- 2001 : 19e au classement général, Vainqueur du classement de la montagne, coureur le plus combatif et vainqueur des 4e et 7e étapes
- 2002 : 42e au classement général et vainqueur du classement de la montagne
Tour d'Italie
- 1992 : abandon à la 13e étape
- 1999 : 4e au classement général, Vainqueur du classement par points, vainqueur des 4e, 9e et 16e étapes, maillot rose pendant 8 jours
Tour d'Espagne
- 1993 : 35e au classement général, vainqueur des 2e et 6e étapes
- 1994 : vainqueur du classement par points, vainqueur des 1re, 2e, 4e, 11e, 12e, 15e et 20e étapes
- 1995 : Vainqueur du classement général, vainqueur du classement par points, vainqueur du classement de la montagne, vainqueur des 3e, 5e, 8e, 15e et 17e étapes
- 1996 : 19e au classement général, vainqueur du classement par points, vainqueur des 3e et 13e étapes
- 1997 : 7e au classement général, vainqueur du classement par points, vainqueur des 6e et 20e étapes
- 1998 : 5e au classement général, maillot or pendant 1 jour
- 1999 : abandon
Classement mondiaux
Année 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Classement UCI[164] 16e 8e 14e 16e 1er 1er 1er 2e 1er 8e 14e Coupe du monde[164] 2e 5e 15e 5e Distinctions
- Premier au classement mondial (UCI) 1995, 1996, 1997, 1999
- Vélo d'Or : 1995
- Vélo d'Or français : 1992, 1995, 2002
- Mendrisio d'Or : 1995
Bibliographie
- Arnaud Briand, Laurent Jalabert, itinéraire d'un champion, Horizon Illimité, 2002
- Laurent Jalabert, A chacun son défi, Solar, 2009
Lien externe
Notes et références
- Tour of Valencia sur cyclingnews.com, février 1995
- Paris-Nice sur cyclingnews.com, mars 1995
- Milan-San Remo, World Cup Round 1 sur cyclingnews.com, 18 mars 1995
- Criterium International sur cyclingnews.com, mars 1995
- (es)Javier de Dalmases, « Alex Zülle impone su ley hasta el último momento », dans El Mundo Deportivo, 8 avril 1995 [texte intégral (page consultée le 29 octobre 2011)]
- (es)« Jalabert gana en Amorebieta », dans El Mundo Deportivo, 10 avril 1995 [texte intégral (page consultée le 29 octobre 2011)]
- Fleche-Wallonne sur cyclingnews.com, 12 avril 1995
- Luik-Bastenaken-Luik, World Cup Round 4 sur cyclingnews.com, 16 avril 1995
- Amstel Gold Race, World Cup Round 5 sur cyclingnews.com, 22 avril 1995
- Midi Libre - Tour de l'Aude sur cyclingnews.com, mai 1995
- Tour of Catalonia - Spain sur cyclingnews.com, juin 1995
- Startlist for the 1995 Tour de France sur cyclingnews.com
- Prologue - 7.3 kms sur cyclingnews.com, 1er juillet 1995
- Stage 2 Results sur cyclingnews.com, 3 juillet 1995
- Results of Team Time Trial sur cyclingnews.com, 4 juillet 1995
- Stage 4 Results sur cyclingnews.com, 5 juillet 1995
- Stage 7 results sur cyclingnews.com, 8 juillet 1995
- Stage 8 - 54 kms ITT sur cyclingnews.com, 9 juillet 1995
- Stage 9 results sur cyclingnews.com, 11 juillet 1995
- Stage 10 sur cyclingnews.com, 12 juillet 1995
- Stage 10 Results, 9 juillet 1995
- Stage 12 by Peter Mc Nairney sur cyclingnews.com, 14 juillet 1995
- Stage 14 Results sur cyclingnews.com, 16 juillet 1995
- Stage 15 Results sur cyclingnews.com, 18 juillet 1995
- Stage 19, 46.5km time trial Auphelle--Auphelle sur cyclingnews.com, 22 juillet 1995
- Final Stage Results sur cyclingnews.com, 23 juillet 1995
- '95 Leeds Classic sur cyclingnews.com, 7 août 1995
- Classica San Sebastian sur cyclingnews.com, 16 août 1995
- World Cup - Zuerich sur cyclingnews.com, 20 août 1995
- Tour of Galicia sur cyclingnews.com, 18 août 1995
- 1995 Vuelta (comments/observations) sur cyclingnews.com, 1er septembre 1995
- Tour of Spain sur cyclingnews.com, septembre 1995
- Tour of Spain - Stages 6 to 11 sur cyclingnews.com, septembre 1995
- Tour of Spain - Stages 12 to 17 sur cyclingnews.com, septembre 1995
- Results and News for Stage 18 to the Finish sur cyclingnews.com, septembre 1995
- News for November 27 sur cyclingnews.com, 27 novembre 1995
- World Cup Final Overall: A Clarification sur cyclingnews.com, 24 octobre 1995
- Jalabert injured sur cyclingnews.com, 5 décembre 1995
- Jalabert Operated On For Scaphoid Fracture sur cyclingnews.com, 21 décembre 1995
- Jalabert back on the road sur cyclingnews.com, 16 janvier 1996
- Cycling-Indurain hopes to make history on Tour and Olympics sur cyclingnews.com, 3 février 1996
- Classic Haribo sur cyclingnews.com, février 1996
- Tour du Haut Var sur cyclingnews.com, février 1996
- Tour of Valencia sur cyclingnews.com, février 1996
- Paris-Nice 1996, Stages 1 to 3 sur cyclingnews.com, mars 1996
- Paris-Nice 1996, stages 4 to end sur cyclingnews.com, mars 1996
- Milan-San Remo sur cyclingnews.com, mars 1996
- Critérium International sur cyclingnews.com, mars 1996
- GP Estella -- Ja Ja Can't Resist a Sprint sur cyclingnews.com, april 1996
- Vuelta al Pais Vasco, preview to stage 2 sur cyclingnews.com, april 1996
- Vuelta al Pais Vasco, stage 3 to final sur cyclingnews.com, april 1996
- Jalabert's knee again sur cyclingnews.com, 17 avril 1996
- Tour of Aragon sur cyclingnews.com, avril 1996
- GP du Midi Libre, preview to stage 3 sur cyclingnews.com, mai 1996
- GP du Midi Libre, Stage 4 to finish sur cyclingnews.com, mai 1996
- Classique des Alpes sur cyclingnews.com, juin 1996
- Dauphine Libere, Prologue to stage 2 sur cyclingnews.com, juin 1996
- Dauphine Libere, stage 3 to finish sur cyclingnews.com, juin 1996
- Indurain ready for a 6th Tour sur cyclingnews.com, 11 juin 1996
- Route du Sud sur cyclingnews.com, juin 1996
- Building up to the Tour sur cyclingnews.com, 26 juin 1996
- Prologue at Den Bosch sur cyclingnews.com, 29 juin 1996
- Stage 7 report sur cyclingnews.com, 6 juillet 1996
- Stage 7, Chambery to Les Arcs sur cyclingnews.com, 6 juillet 1996
- Stage 8, Bourg-Saint-Maurice-Val d'Isere sur cyclingnews.com, 7 juillet 1996
- Stage 9, Monnetier-les-Bains-Sestrieres sur cyclingnews.com, 8 juillet 1996
- Jalabert abandons sur cyclingnews.com, 9 juillet 1996
- Men's Olympic Road Race sur cyclingnews.com, 31 juillet 1996
- Olympic Games ITT sur cyclingnews.com, 3 août 1996
- San Sebastian Classic sur cyclingnews.com, 10 août 1996
- Tour of Galicia sur cyclingnews.com, août 1996
- GP Suisse sur cyclingnews.com, 25 août 1996
- Tour of Spain preview sur cyclingnews.com, septembre 1996
- Jalabert takes the lead after stage 3 sur cyclingnews.com, 9 septembre 1996
- Stage 10 results and reports sur cyclingnews.com, 17 septembre 1996
- Zulle dumps Indurain in mountain sur cyclingnews.com, 19 septembre 1996
- Indurain quits the Tour - the finish is near sur cyclingnews.com, 20 septembre 1996
- Stage 14 results and report sur cyclingnews.com, 21 septembre 1996
- Zulle extends lead sur cyclingnews.com, 22 septembre 1996
- Zulle struggles sur cyclingnews.com, 24 septembre 1996
- Jalabert cracks sur cyclingnews.com, 26 septembre 1996
- Stage 21 results and report sur cyclingnews.com, 28 septembre 1996
- Full Final Vuelta Results sur cyclingnews.com, 29 septembre 1996
- Paris-Tours sur cyclingnews.com, 6 octobre 1996
- World Cycling Championships sur cyclingnews.com, 13 octobre 1996
- Milan-Turin sur cyclingnews.com, 16 octobre 1996
- Tour of Lombardy sur cyclingnews.com, 20 octobre 1996
- Final UCI Rankings for 1996 sur cyclingnews.com, 31 décembre 1996
- The Big Winners sur cyclingnews.com, 7 novembre 1996
- Jalabert wins while training sur cyclingnews.com, 14 février 1997
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- http://www.humanite.fr/1999-07-02_Sports_-Jalabert-trop-dur-les-grands-tours Jalabert : trop dur, les grands tours
- Jalabert honoured in Mazamet sur cyclingnews.com, 30 octobre 1997
- Palmarès de Laurent Jalabert, velo-club.net. Consulté le 19 avril 2010
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