- Ugine
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Ugine
Ugine vue du sommet de la Dent de ConsAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Savoie Arrondissement Albertville Canton Ugine
(chef-lieu)Code commune 73303 Code postal 73400 Maire
Mandat en coursFrank Lombard
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la région d'Albertville Site web www.ugine.com Démographie Population 7 014 hab. (2008) Densité 122 hab./km² Aire urbaine 43 225 hab. () Gentilé Uginois / Uginoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 391 m — maxi. 2407 m Superficie 57,36 km2 Ugine est une commune française, située dans le département de la Savoie dans la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Situation
Localisation
Ugine est une petite ville de Savoie au pied des gorges de l'Arly. Elle est traversée par deux rivières, la Chaise et l'Arly, dont le confluent se trouve à la sortie d'Ugine en direction d'Albertville. La commune d'Ugine a pour communes limitrophes du Nord à l'Ouest, du Sud à l'Est, Manigod, Le Bouchet, Marlens, Cons-Sainte-Colombe, Marthod, Queige, Cohennoz, Crest-Voland et Saint-Nicolas-la-Chapelle. Ugine s'est construite dans la pente des pâturages situés au pied du Mont Charvin. La commune se trouve ainsi dans une sorte de "Cirque", bordée par la Chaîne des Aravis, le Massif des Bauges et le Val d'Arly. Les paysages ont donc un fort aspect montagnard, caractérisés par une alternance entre les prairies, les vergers et les forêts domaniales de conifères.
Climat
Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du Massif alpin.
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an Ugine ... h/an ... mm/an ... j/an ... j/an ... j/an Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous pour l'année 2007 :
Mois J F M A M J J A S O N D Année Températures (sous abri, normales) °C ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Précipitations (hauteur moyenne en mm) ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Source: Météo France et Météociel[1] Voies de communication et transports
Voies routières
- La D 1508
- La D 1212
Pistes cyclables
Une piste cyclable relie les villes d'Albertville, d'Ugine et Annecy en voie séparée de la nationale.
Transport ferroviaire
Il n'existe plus de desserte assurée par la SNCF sur la commune, celle-ci étant dorénavant réservée d' Ugine à Albertville au fret de matériaux destinés aux usines. Une ligne Annecy-Ugine-Albertville fut mise en exploitation le 3 juin 1901 ; elle a été fermée au service voyageurs le 05 Mai 1938 mais un train ouvrier, non accessible au public, continua de fonctionner entre Albertville et Ugine jusqu'en 1953 pour les aciéries d'Ugine uniquement.
Transports en commun
Il existe un service de bus en direction d'Albertville mise en place par la Co.RAL. De plus, trois compagnies de Taxi-Ambulance sont implantées sur la commune.
Transports aériens
L'aéroport le plus proche est celui d'Annecy ; une liaison avec Paris y est régulière. L'aéroport international le plus près est celui de Genève Cointrin, qui dessert une centaine de destinations dans le monde entier.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Hameaux, Lieux dits
- Bange
- Hauteville
- Héry-sur-Ugine
- Les Annuits
- Les Corrues
- Les Culées
- Les Fontaines
- La Lierre
- La Plagne
- Le Crêtet
- Le Mont Dessous
- Le Mont Dessus
- Les Rippes
- L'Isle
- Outrechaise :
- La Montaz
- Le Chef-Lieu
- Le Rocher
- Les Trois Maisons
- Pierre Martine
- Pussiez
- Soney
- Le Villard
- le Clos
- le Chateau
Logement
Projets d'aménagements
Histoire
Héraldique
Depuis le haut Moyen Âge, la ville d'Ugine s'est placée sous le patronage de Saint Laurent, martyr espagnol du IIIe siècle qui périt, torturé sur un gril de fer rougi au feu.
En souvenir de son saint patron, Ugine a adopté comme armes : de gueules au gril d'or, la poignée en bas[2].
Toponymie
Le nom d'Ugine proviendrait, suivant l'avis du père Léon Buffet, auteur de la première monographie d'Ugine, du bas latin AUGIA et de son diminutif AUGINA, au sens de bassin des eaux, c'est-à-dire de lieu où l'on rencontre un cours d'eau et des fontaines. En 1952, « Ugines » devient « Ugine » par décret.
Histoire de la commune
Moyen Âge
Ugine, qui relevait du comté de Savoie, a fait l'objet de nombreuses invasions au Moyen Âge du fait de sa position charnière entre la Savoie et le Genevois.
Au XIIIe siècle, Ugine bénéficie d'une suzeraineté exceptionnelle : le prince Boniface de Savoie, fils cadet du comte Thomas I° de Savoie et de Béatrice de Genevois, vient de recevoir ce fief en apanage en 1233. Il va s'y installer à demeure et beaucoup s'y investir en faveur de la population, tout en faisant face à ses obligations extérieures. Il fut évêque de Belley (1232-1241), puis occupa le siège d'archevêque de Cantorbery (1246-1270). Il est inhumé à Hautecombe et, tardivement béatifié en 1838.
Les Historiens rapportent qu'en 1248, le Bienheureux Boniface de Savoie entoura le bourg d'Ugine de murailles, le fortifia par la construction de quatre châteaux et lui accorda plusieurs privilèges. De ces quatre châteaux, l'un dit château princier, au couchant de la ville, fit en 1285, l'objet d'une attaque d'Humbert Ier de La Tour du Pin, dauphin de Viennois, qui ne laissa qu'un monceau de décombres. Ultérieurement redressé, le château fut à nouveau attaqué en 1335 par Hughes de Faucigny. Il n'en subsiste plus désormais que des ruines sous la dénomination de « tour sarrasine ».
Au cours des hostilités entre les dynasties de Savoie et du Dauphiné, Ugine, en tant que ville frontière, a joué un rôle prépondérant de défense, de 1285 à 1355. Le comte de Genève ayant pris le parti du dauphin, provoqua l'incendie d'Ugine en 1307 et ravagea la campagne environnante. La Paix de Villard-Benoit conclue en 1314 apporta un répit provisoire. Mais en 1325, les gens du comte de Genève incendièrent Marlens.
En 1355, le conflit va enfin s'estomper, grâce à un échange : la Savoie acquiert le Faucigny et cède le Viennois,conformément au Taité de Paris. Ugine n'est donc plus une ville frontière et va pouvoir s'installer dans la paix.Période Contemporaine
La Guerre 14-18
A la déclaration de la guerre, l'ordre de mobilisation générale est proclamé à Ugine: Plus de 500 réservistes de toutes classes sont transportés en train depuis la gare d'Ugine, encouragés par la foule des parents et amis, au son de la Marseillaise de la fanfare municipale.
La guerre 14-18 entraine de nombreuses victimes. 88 Uginois, 40 habitants d'Héry et 3 d'Outrechaise mourront sur les champs de bataille.
En octobre 1918, l'épidémie de "grippe espagnole" entraine le décès de 68 Uginois, principalement parmi le personnel ouvrier des usines.
La guerre 39-45 et la Résistance
Au moment de l'Armistice du 24 juin 1940, la ville d'Ugine fait partie de la Zone libre. Cette mesure sanctionne symboliquement la défaite des troupes italiennes dont les attaques s'étaient brisées sur les fortifications de Modane et de Bourg-Saint-Maurice, face aux Chasseurs Alpins (Voir Bataille des Alpes). De leur côté, les troupes allemandes étaient contenues aux Echelles et aux environs de Rumilly et d'Aix-les-Bains à la signature de l'Armistice. Cette situation de Zone Libre permet dans une certaine mesure la continuation des activités antérieures, bien que la destitution de la municipalité Pringolliet par le régime de Vichy fut mal ressentie par la population uginoise.
Dès la fin de 1940 s'organise la Résistance qui donnera naîssance à deux formations à la fin de 1941: L'Armée secrète (A.S) et les Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P). Le premier noyau de résistance animé par Raymond Buchet (alias Many) adhère au Mouvement de Libération constitué à Albertville. Parallèlement, l'ancien député-maire, André Pringolliet (alias Steurcé) rassemble un comité chargé de diriger les futures actions de résistance regroupant l'ensemble des mouvements et en assure la coordination[3].
Après le 11 novembre 1942, les allemands envahissent la zone libre. Un détachement de l'armée allemande s'installe au vieux phalanstère de l'usine , puis à l'école de Montroux. Jules Bianco est élu pour assumer la présidence du mouvement Uginois de Libération et va immédiatement engager les actions de résistance dans la région uginoise.
La première activité consiste à entraver la production des Acièries pour freiner leur participation à l'effort de guerre allemand : la liste des sabotages effectués à l'explosif, sous l'autorité directe de MM Buchet et Jabouille, à l'intérieur comme à l'extérieur des usines, est impressionnante. Ces actions aboutirent le 3 mai 1944 à la paralysie totale des installations, malgré l'intervention des troupes allemandes, grâce à la complicité du personnel de l'usine et de la population[4]. À l'occasion d'un sabotage de voie ferrée survenu aux environs de la gare d'Ugine, les allemands exécutent le 5 juin 28 otages au carrefour des Fontaines et derrière la gare, et détruisent aussi six immeubles[4].
Enfin, le 2 aôut 1944, le parachutage d'armes le plus important exécuté en France a lieu au Col des Saisies : deux escadres de soixante-dix-huit avions larguent 899 containers de 145 kg[4]. Les forces des F.F.I d'Ugine coordonnées au bataillon du capitaine Bulle harcèlent les troupes allemandes et parviennent à libérer Ugine le 23 août 1944.
Ugine a payé sa lourde contribution à la libération nationale: Soixante deux uginois furent fusillés, tués au combat ou mort en déportation. Leur souvenir est évoqué chaque année le 8 mai au monument aux morts de la municipalité, devant la population uginoise qui n'oublie pas. Les services exceptionnels d'Ugine lui furent reconnus par l'attribution de la croix de guerre 1939-1945, le 11 décembre 1949[3].
Développement industriel
Cette ville industrielle est connue pour ses aciers. Elle va s'inscrire dans l'ère industrielle en 1903, avec la construction d'une usine de ferro-alliages, sous la direction de Paul Girod. Une main d'œuvre recrutée localement participe à l'aménagement de la chute d'eau du moulin Ravier et à l'édification d'une usine à ses pieds. Changeant ensuite de métier, les mêmes ouvriers, de terrassiers ou de maçons, devinrent ouvriers aux fours. La mise en marche de l'usine eut lieu le 4 décembre 1904.De 1905 à 1909, Paul Girod met au point un four à sole conductrice destiné à la fabrication des aciers spéciaux. Le réseau hydraulique est considérablement agrandi dans toutes les vallées de haute montagne entourant Ugine. En 1908, il implante en aval de l'usine des Alliages, une vaste aciérie électrique, la « Compagnie des Forges et Aciéries électriques Paul Girod » aidé pour sa mise en marche par un certain nombre de techniciens de Saint-Étienne et qui va fournir 50 % des aciers français pour l'armement durant la première guerre mondiale.
Après le conflit 14-18, Ugine embauche de nombreux russes blancs et des ouvriers polonais, pour compenser les pertes dues à la guerre : l'usine va comporter jusqu'à 42 % de main d'œuvre étrangère.
En 1925, au sein d'une nouvelle Société, la SECEMEAU,René Perrin, ancien élève de Polytechnique et de l'École des Mines, donne une nouvelle dimension à l'usine d'Ugine dont il assume la Direction. En créant un Centre de recherches, il est l'inventeur du procédé Ugine-Perrin, utilisé dans l'élaboration des aciers spéciaux et aussi pour la fabrication de ferro-chrome à très basse teneur en carbone.
Durant la guerre 1939-1945, l'activité est considérablement réduite et l'usine subit de nombreux sabotages. Le 5 juin 1944, 28 civils sont fusillés par la SS Polizei Regiment 19, en représailles de l'explosion d'une mine.
Après la guerre, les différentes usines de la SECEMEAU réparties en France étaient, en général, de petite dimension et comptaient de 200 à 500 ouvriers, sauf l'usine d'Ugine qui atteignait déjà plus de 3000 personnes.
Le dynamisme d'Ugine s'est affirmé par sa collaboration avec le Commissariat à l'énergie atomique : la société fournit les alliages nécessaires (Titane) à la fabrication des réacteurs nucléaires.
En 1964, l'usine des alliages est progressivement fermée et l'activité de l'ensemble industriel d'Ugine se trouve uniquement axée vers la production d'aciers spéciaux.
Deux opérations de fusion vont avoir lieu : en 1966, Ugine fusionne avec Kulhmann pour former la nouvelle Société Ugine-Kulhmann et en 1972, la fusion avec Pechiney entraîne la création de la société Péchiney Ugine Kulhlmann (PUK)[5],[6]. Ce nouvel ensemble se place au premier rang des groupes industriels français ; c'est le premier groupe européen d'aluminium et le cinquième dans le monde ; il occupe également la première place en Europe pour la transformation de l'aluminium et du cuivre et pour la production d'aciers inoxydables.
Que reste-il aujourd'hui du remarquable essor industriel sur le site d'Ugine ? L'usine d'Ugine, Ugitech, producteur et leader mondial de produits longs en acier inoxydable, fait désormais partie, après Usinor et Arcelor, du groupe allemand Schmolz-Bickenbach et emploie 1500 salariés. Areva-Cezus, premier producteur mondial de zirconium du groupe Areva emploie 350 salariés. Timet, premier producteur de titane du groupe Titanium Metal Corporation emploie une centaine de salariés.
L'épopée industrielle d'Ugine, dont le nom est désormais connu dans le monde entier, mérite de persévérer.
Politique et administration
Administration municipale et tendances politiques
Les maires d'Ugine
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1896 1908 Auguste Proust Conservateur Député et conseiller général 1908 1940 André Pringolliet SFIO Député et conseiller général 1940 1944 1944 1945 André Pringolliet 1945 1947 1947 1959 André Pringolliet 1959 1971 Jules Bianco SFIO Président du Conseil général 1971 1989 Jean-Marie Meunier DVG ... 1989 1995 Louis Bertrand PCF ... 1995 en cours Franck Lombard DVD Vice-président du Conseil général Toutes les données ne sont pas encore connues. Instances judiciaires et administratives
- Bureaux du Trésor public
- Bureaux de Poste
- Office Public d’H.L.M municipal
- Gendarmerie
- Centre communal d'action sociale (CCAS)
- Service de Prévention Spécialisée de la Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence des Savoie
- Centre social municipal
- Maison de l’Enfance :
- Office de tourisme
- Direction départementale de l'Équipement
- Office national des forêts
Politique environnementale
Jumelage
Population et société
Démographie
Voici ci-dessous, l'évolution démographique d'Ugine classés par date de recensement de 1793 à 2006.
Évolution démographique
(Source : Ehess[7] et INSEE[8])1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866 2 007 2 091 2 498 2 910 2 944 3 071 2 385 2 523 2 766 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 2 854 2 690 2 631 2 543 2 189 2 014 2 325 2 558 3 346 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 3 767 4 754 5 951 6 308 5 882 6 904 7 489 7 762 8 020 1982 1990 1999 2006 2008 7 445 7 248 6 963 7004 7014 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes
Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville d'Ugine classé par date de recensement.Enseignement
Maternelle
- André Pringolliet
- Chef-lieu (comprenant aussi des classes élémentaires)
- Crest-Cherel (comprenant aussi des classes élémentaires)
- Héry-sur-Ugine (classe unique)
- Zulberti
Élémentaire
- André Pringolliet
- Chef Lieu (comprenant aussi des classes maternelles)
- Crest-Cherel (comprenant aussi des classes maternelles)
- Héry-sur-Ugine (classe unique)
- Soney (classe unique)
- Michel Zulberti
Collège
- Collège Ernest Perrier de la Bathie
Lycée et Enseignement professionnel
- Lycée Technologique Scientifique et Professionnel René Perrin
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année, la ville d'Ugine organise plusieurs manifestations culturelles et sportives :
- Eurojack, championnat d'Europe de bûcheronnage
- Le Salon du Jouet
- Le Festi'livre
- La Fête du Cheval
- La Fête des Montagnes (appelée aussi la Démontagnera)
- La Fête du Sport
- Ugine City Rock
Ugine possède une scène rock amateur importante, et plusieurs associations (The Bonkers, les Grockeurs), ainsi que l'ensemble des flûtes du Crest-Cherel. Le Mandoline-Club d'Ugine a été dissout en 2010.
Santé
Plusieurs services de santé sont dispensés à Ugine. L'hôpital le plus proche, le CHAM, est situé sur la commune d'Albertville.
- Soins :
- Centre de Secours (Pompiers)
- Médecins généralistes
- Infirmières
- Dentistes
- Paramédical :
- Masseurs-Kinésithérapeutes
- Orthophonistes
- Orthoptiste
- psychothérapeute
- Pédicure-Podologue
- Personnes âgées :
- Foyer logement et résidences "Les Gentianes"
- Maison d'Accueil pour Personnes Âgées Dépendantes (MAPAD) "La Nivéole"
- Commerces :
- Autres :
Sports
Ugine possède de nombreuses infrastructures et dispositifs dédiés à la pratique de disciplines sportives multiples. On trouve ainsi :
- un boulodrome ;
- un complexe sportif pour la gymnastique ;
- une piste cyclable reliant Ugine à Annecy ;
- Atlantis, un centre nautique et de remise en forme ;
- un complexe sportif, qui comprend un terrain de handball et des gradins, une salle festive accueillant de nombreux festivals comme « Ugine city rock pendant l'automne », un mur d'escalade, une salle de judo... ;
- 50 km d'itinéraires balisés pour la randonnée ;
- de plus, la station de ski d'Héry-sur-Ugine ouvre pendant une bonne partie de l'hiver. Un téléski dessert trois pistes : une bleue, une rouge et une noire.
La commune d'Ugine abrite de nombreuses associations sportives en ses murs, parmi lesquelles on peut citer :
- L'A.S.U Football
- Le Ski Club du Mont Charvin
- Les Dauphins Uginois qui comprend plus de 100 nageurs
- Judo ju-jitsu Taïso club d'Ugine
Médias
- Télévision locale : TV8 Mont-Blanc
Personnalités liées à la commune
- Eustache Chapuys, (1491-1556), fondateur du collège Chappuisien à Annecy, chanoine de la cathédrale de Genève, ambassadeur de Charles-Quint à la cour du roi Henri VIII d'Angleterre, est issu d'une famille originaire d'Ugine[9].
- Famille de Buttet :
- Marc-Claude de Buttet, (1530-1586), poète et gentilhomme (XVI° siècle), auteur de l'Amalthée, est issu d'une ancienne famille de la noblesse savoisienne originaire d'Ugine.
- Jean- François de Buttet (1561-1613), natif d'Ugine, fait président du Conseil de Genevois à Annecy (1606-1613) par Lettres Patentes de Charles-Emmanuel Ier de Savoie, le 8 mars 1606.
- Charles-Janus de Buttet, fils du précédent, (1600-1630). Premier syndic de la ville de Chambéry, il négocie directement un traité d'armistice avec le roi Louis XIII dont les troupes venaient d'envahir la Savoie.
- Ernest Perrier de la Bâthie (1873-1932), fait don à la ville d'Ugine de ses terres pour y faire construire des bâtiments culturels
- Paul Girod (1878-1951), fondateur du complexe industriel de la ville Ugine-Savoie
- Ness, dessinateur et scénariste de bandes dessinées
- Saint Alexis d'Ugine (+ 1934), prêtre russe, fêtes le 22 août et le 13 octobre.
- Pierre-Yves Le Duc (1964), Artiste Peintre napolitain né à Ugine.
- André Pringolliet (1889-1965), député (1932-1940) et maire (1908-1940, 1944-1945 et 1947-1959.)
- Auguste Proust (1852-1921), député (1901-1906) et maire (1896-1908).
- Paul Proust (1882-1914), député (1914).
- Camille Folliet (1908-1945), prêtre, vicaire d'Ugine en 1932, résistant tué à l'ennemi en 1945, Compagnon de la Libération, Juste parmi les Nations.
- Famille Bianco
- Jules (1895-1986), entrepreneur et homme politique, Croix de guerre 1914-1918, résistant, Président du Conseil général de Savoie (1956 à 1964)
- Maurice (1926), fils de Jules, branche transport de l'entreprise familiale
- Georges (1928), fils de Jules, branche vins, spiritueux et combustibles
- René (1932), fils de Jules, branche vins, spiritueux et combustibles
- Lucien (1930), fils de Jules, universitaire, sinologue.
- Maryline Desbiolles écrivaine née en 1959 à Ugine.
- Albert Botta. Bâtiment Travaux Publiques
- Jean-Louis Janin Daviet. Auteur de livres d'Art. Né en 1963. Uginois de souche et de coeur. Chevalier des Arts et des Lettres
Économie
Emploi
- Pôle Emploi (organisme municipal, partenaire de l'ANPE)
- Mission Locale Jeunes (un jour par semaine)
Entreprises de l'agglomération
- Métallurgie :
- Ugitech, producteur et leader européen d'acier inoxydable. Ancienne filiale d'Arcelor, elle fait désormais partie du groupe allemand Schmolz + Bickenbach. Il y a 1 500 salariés sur site.
- Areva-Cezus, premier producteur mondial de zirconium du groupe Areva. Créée en 1971, il y a 360 salariés sur site.
- Timet, premier producteur mondial de titane du groupe Titanium Metal Corporation. Créée en 1996, il y a 104 salariés sur site.
- Commerce et Distribution :
- Bianco Production Pétrolière (Total)
- Quincaillerie Lachenal
- Les Caves du Capitan (Vin & Spiritueux)
- poterie des bleuets, grès et utilitaire (artisan)
- Agriculture et élevage :
- Exploitations bovines, production laitière (700 000 litres par an) pour la fabrication du reblochon, à la Cave Coopérative du Val d'Arly (Flumet).
- Cheptel ovin et caprins, production locale de fromages.
- Arboriculture fruitière, production locale, principalement des pommes.
- Maraîchage, production locale.
- Apiculture, 5 000 kg de miel par an.
Commerce
- Marché le mercredi matin aux fontaines
- Marché le samedi matin au chef lieu
- Carrefour Market
- Leader Price
- Vival au Chef-Lieu
- Spar chantemerle
- Boucherie au chef lieu
Revenus de la population et fiscalité
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Période médiévale
- Ruine du château comtal XIIIe
- Maison forte de Crescherel (devenu le centre culturel) XIIIe-XVe
- Maisons anciennes
- Casanes lombardes
Période contemporaine
Monuments religieux
- Église Saint-Laurent, consacrée en 1685 puis agrandie au XIXe. Elle possède un choeur datant du XIIe, avec deux travées et un chevet droit voûté d'ogives. Les colonnes supportent un chapiteaux à feuillages et laisse apparaître une nef-halle du XVIIe avec des retables de style baroque.
- Église Saint Nicolas d’Ugine (Orthodoxe), consacrée en 1926.
- Église aux Fontaines, consacrée en 1958.
- Chapelles rurales.
Espaces verts
- 13 000ha de forêt.
- Col de l'Arpetaz : panorama exceptionnel sur toute la chaîne du Mont-Blanc, les 4000 Suisses et Italiens, le Beaufortain, La Vanoise et la Dent de Cons.
- Gorges de l'Arly.
Gastronomie
Patrimoine culturel
- Musée d'Art et de Traditions populaires du Val-d'Arly
- Complexe culturel (Médiathèque, École de musique, Cinéma...)
Lieux de culte
- Église Saint-Laurent au Chef-lieu,
- Église Orthodoxe aux fontaines
Notes et références
- Méteociel et Météo France Base de données météo et observations temps réelle par
- Armorial de Savoie du comte de Foras.
- Roger Devos, Pierre Broise, Histoire d'Ugine, Volume 48 de Mémoires et documents, Académie salésienne, 1975.
- Michel Aguettaz, Francs-tireurs et partisans français dans la résistance savoyarde, Presses universitaires de Grenoble, 1995.
- Jean-Étienne Léger, Une grande entreprise dans la chimie française : Kuhlmann, 1825-1982, Nouvelles Editions Debresse, 1988.
- Philippe Thaure, Péchiney vendu: grandeur et décadence du plus grand groupe industriel français, TRANSVALOR Presses des MINES, 2007, p. 44.
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- Roger Devos, Histoire d'Ugine, Académie Salésienne, 1956.
Voir aussi
Article connexe
- Communes de la Savoie
- Pechiney Ugine Kuhlmann
- Massacres perpétrés par les Allemands en France durant la Libération de 1944
Liens externes
Vue satellite
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Catégories :- Commune de la Savoie
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