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Bataille des Alpes
Bataille des Alpes Informations générales Date 10 juin - 25 juin 1940 Lieu Frontière franco-italienne Issue Pertes italiennes importantes; reddition française suite à l'armistice Belligérants France Italie
AllemagneCommandants René Olry Umberto di Savoia Forces en présence 170 000 hommes 300 000 hommes Pertes 250 tués, 1 141 prisonniers 6000 tués ou bléssés[1] Seconde Guerre mondiale,
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Guerre en Asie et dans le Pacifique
Le terme de bataille des Alpes désigne l'affrontement entre la France et l'Italie dans le cadre de la bataille de France. Ce conflit opposa l'armée des Alpes, commandée par le général René Olry au groupe d'armées ouest italien, dirigé par le prince Umberto di Savoia, et au Panzerkorps du général Erich Hoepner.
Déroulement
Le 10 juin 1940 quand l'Italie déclare la guerre, l'armée des Alpes du général Olry, dispose d'environ 185 000 hommes[2] répartis en trois divisions d'infanterie de réserve de type B, trois secteurs fortifiés (Dauphiné, Savoie, Alpes Maritimes) et deux secteurs défensifs (Rhône et Nice), le tout appuyé par une forte artillerie de montagne (65 groupes). Parmi ces forces, il y a 84 sections d'éclaireurs skieurs qui sont des troupes d'élites.
Les forts alpins sont essentiellement des modèles de type Séré de Rivières, construits à partir de 1880. À partir de 1928, ils ont été renforcés par de nouvelles constructions, essentiellement réparties dans les Alpes du Sud ont trouve également des ouvrages de la ligne Maginot alpine.
Cette armée a été victime de plusieurs ponctions importantes, d'abord à cause de la campagne de Scandinavie, puis de la défaite sur le front du Nord-Est. À la déclaration de guerre, elle fait sauter les routes, tunnels susceptibles d'être utilisés par le groupe d'armées ouest du prince Umberto di Savoia. Les forces italiennes regroupent 22 divisions et plus de 300 000 hommes. Ce sont des forces peu entraînées, mal équipées et peu motivées.
Malgré tout ces forces lancent quelques attaques entre le 11 et le 19 juin. Elles sont repoussées. Des attaques aériennes italiennes sur Toulon et les aérodromes du secteur sont repoussées et l'aviation française attaque les terrains de Gênes et de Turin.
Le 21 juin, les italiens sur ordre de Mussolini, lancent une violente attaque générale. À Menton le XVe corps italien est repoussé par les forces du secteur fortifié des Alpes-Maritimes (moins d'une division). Dans l'après-midi, quatre mortiers français de 280 mm ouvrent le feu du fort de l'Infernet sur le fort du Mont Chaberton qui menace Briançon 17 km plus bas avec ses huit canons de gros calibre. Six des huit tourelles sont détruites. Une victoire acquise, suite à un remarquable succès technique de l'artillerie de montagne française commandée par le lieutenant Miguet.
Le 23, les italiens s'empareront d'un petite partie de Menton. Partout ailleurs, les forces françaises résistent, bien qu'étant en infériorité numérique. Partout comme à la bataille de Pont Saint-Louis, les forces françaises se battent furieusement.
De plus depuis le 15 juin René Olry, a dû prélever des forces, notamment de l'artillerie pour préparer un second front, devant la menace allemande. En effet, le 15, les Allemands sont à Dijon. Il crée le groupement du général Cartier, avec des unités de bric et de broc, une division coloniale qui servait de réserve d'armée, des marins, quelques chars, de l'infanterie qui se sont repliées depuis le Nord-Est. Ce groupement est équipé avec du matériel de récupération. Les 30 000 hommes qui le composent, vont être chargés de tenir sur trois lignes de défense successives : le Rhône, l'Isère, la Durance.
Lyon étant déclaré ville ouverte, le groupement Cartier, doit se replier après de durs combats au nord de Lyon à Chasselay, sur la rivière Isère. Dans la soirée du 20, Olry fait sauter les ponts. Malheureusement, au nord des Alpes, la région de Seyssel et Culoz est maintenant sous le contrôle du 2e groupe d'armées, en pleine débâcle, et les mêmes consignes ne sont pas appliquées. Malgré la résistance de quelques éléments, comme le vieux Fort l'Écluse, le groupement A du XVIe Panzerkorps du général Erich Hoepner composé pour l'essentiel d'éléments de la XIIIe division motorisée, parti de Bourg-en-Bresse, occupe Aix-les-Bains le 23 juin. Le groupement B (IIIe panzer), est stoppé à Voreppe, durant deux jours par l'artillerie française qui lui inflige de très lourdes pertes les 24 et 25 juin.
Pertes italiennes : environ 6 000 hommes, environ 250 pour l'armée des Alpes, inconnues pour le groupement Cartier.
La bataille des Alpes prend fin avec l’armistice du 24 juin 1940 signé entre la France et l’Italie.
Notes, sources et références
- ↑ http://secondeguerre.net/articles/evenements/ou/40/ev_bataillealpes.html
- ↑ Source : ministère de la Défense
- Giorgio Rochat, (trad. Anne Pilloud), « La campagne italienne de juin 1940 dans les Alpes occidentales », Revue historique des armées, no 250, 2008, p. 77-84, sur le site du Service historique de la Défense, rha.revues.org. Mis en ligne le 6 juin 2008, consulté le 24 octobre 2008.
- « Une bataille oubliée - Les Alpes 10 - 25 juin 1940 », Collection « Mémoire et Citoyenneté », no 6, ministère de la Défense, direction de la Mémoire du Patrimoine et des Archives, [lire en ligne sur le site du defense.gouv.fr] [pdf]
- Bernard et Raymond Cima, Michel Truttmann, Juin 1940 - La glorieuse défense du Pont Saint-Louis, éd. Cima, 1995 (ISBN 2-9508505-2-9 et ISBN 9782950850522) [lire en ligne sur le site maginot.org] [pdf]
- [pdf] « Les combats de l'Armée des Alpes en Savoie – Juin 40 ». Sur le site cheminsdememoire.gouv.fr, consulté le 20 novembre 2008.
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