- Trith-Saint-Léger
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Trith-Saint-Léger
MairieAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Nord Arrondissement Valenciennes Canton Valenciennes-Sud Code commune 59603 Code postal 59125 Maire
Mandat en coursNorbert Jessus
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut Site web site officiel de la mairie Démographie Population 6 367 hab. (2006) Densité 927 hab./km² Gentilé Trithois(e)(s) Géographie Coordonnées Altitudes mini. 21 m — maxi. 81 m Superficie 6,87 km2 Trith-Saint-Léger est une commune française de la banlieue de Valenciennes, située sur le cours canalisé de l'Escaut (qui sera probablement « dynamisé » par la réalisation du projet de Canal Seine-Nord, dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais.
Au 1er janvier 2006, la commune comptait 6 376 habitants appelés Trithois. Elle fait partie de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, qui regroupe 39 communes et 143 786 habitants, en 2006.
Sommaire
Géographie
Situation
Trith-Saint-Léger est située sur la départementale 59, entre Prouvy et Valenciennes, au sud-ouest de celle-ci. La gare de Trith-Saint-Léger est desservie par la ligne SNCF TER Nord-Pas-de-Calais Valenciennes - Cambrai. La commune inscrit son développement dans un schéma du développement urbain élaboré avec une forte dynamique de concertation.
Communes limitrophes
Histoire
Le géant "Mononque Hubert", effigie d'un peintre artisan que les enfants appelaient "Mon oncle Hubert". Il tient dans sa main gauche un pot de peinture, et de l'autre un verre de bière. Créé en 1949 sur une suggestion du conseil municipal, il mesurait 4 mètres de hauteurEn 1170, le village établi sur les deux rives de l'Escaut s'appelait Pont-de-Trith (de trajectus, passage de cours d'eau). Un vieux pont recevait un chemin descendant de Famars et remontant directement vers le hameau de Saint-Léger qui portait le nom du martyr qui y souffrit.
Ce passage important se trouvait défendu par une forteresse qu'occupaient de puissants seigneurs. Parmi eux, Rénier de Trith qui participa aux croisades de Constantinople. C'est pour ses hauts faits d'armes en Orient que les descendants de Renier de Trith portèrent dans leurs armoiries « un croissant de gueule dans un champ d'argent ».
C'est au XIe siècle qu'il est fait mention de Trith dont les seigneurs étaient pairs du comté de Valenciennes. Riches et puissants, ils furent longtemps en guerre avec ceux d'Aulnoye jusqu'à ce que Baudouin V, Comte de Hainaut, les oblige à renoncer à leurs querelles en 1171.
A la fin du XIIe siècle, le château de Trith passe à la famille de Roeulx puis au Comte du Hainaut.
La houille, que l'on cherchait déjà à la fin du XVIIIe siècle et que l'on exploite en 1826, façonne ensuite le visage de Trith-Saint-Léger, ainsi que la sidérurgie.
La fosse « Ernest » était ouverte en 1826 à Trith (actuel territoire de La Sentinelle). On peut lire dans une statistique de 1832 : « il existe à Trith sept fosses à charbon des mines d'Anzin et… un établissement considérable contenant des forges et laminoirs à l'anglaise , où l'on étire les fers; plus une fonderie où l'on coule des pièces en fonte du poids de 12 à 15 000 livres. » Cet établissement avait été créé en 1823. La « Maison César Sirot », aujourd'hui Laminés Marchands Européens, société détenue par le groupe Beltrame et ArcelorMittal, y a été créée en 1875.La commune, comme beaucoup d'autres de cette région, a été durement touchée par les séquelles économiques, sociales et environnementales de la mine, les séquelles de deux guerres mondiales puis de la crise de la sidérurgie (ex : fermeture du site métallurgique d'Usinor, qui en termes d'emploi n'a été que très partiellement compensée par l'installation de l'usine PSA Peugeot-Citroën, et qui a laissé des sols pollués sur environ 30 ha[1] (gazomètre (aujourd'hui détruit), ancien crassier sidérurgique dont une partie est occupée par l'aciérie LME (USINOR - LME) qui a aussi « exploité une décharge interne pour le stockage de poussières d'aciérie jusqu'en juin 99 ») [2]. Ces sites sont à l'origine d'une pollution de la nappe des alluvions par des métaux lourds (plomb, chrome, arsenic issus de déchets industriels spéciaux, et des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques).
La commune se relève progressivement de ces crises, en soutenant le développement culturel et en intégrant les principes du développement durable et de la construction de haute qualité environnementale dans ses nouveaux investissements.
Héraldique
Les armes de la commune de Trith-Saint-Léger se blasonnent ainsi :
D'argent au croissant de gueules. [3]Environnement
De nombreux sites industriels dégradés ou pollués ont fait l'objet (dans les communes et sa proche région) de démolitions et traitement (avec l'EPF souvent), ou font encore l'objet d'une surveillance.La commune a construit une école HQE, maison de retraite spécialisée dans l'accueil et hébergement de personnes âgées dépendantes dessinée par l'architecte Jean-Luc Collet, créée avec le Sivom de Trith-Saint-Léger et environs[5],[4]. HQE avec puits thermique, vitrages spéciaux (récupérant l'énergie), mur végétalisé, puits de lumière, modules photovoltaïques, système innovant de climatisation, qui permettra à cet établissement de mieux réagir aux canicules, etc.
Culture
Outre les associations et les écoles, la Médiathèque Gustave Ansart, et le Théâtre des Forges René Carpentier sont le principaux supports de la vie culturelle de la commune. Le théâtre est une relique de l'architecture industrielle caractéristique qui s'est développée à partir du XIXème siècle jusqu'à l'entre-deux-guerres dans le bassin minier.
Administration
En 2011, la commune de Trith-Saint-Léger a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[6].
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1971 1988 René Carpentier PCF Conseiller général du Canton de Valenciennes-Sud (1967-1988) 1988 2001 Elie Salengros PCF Conseiller général du Canton de Valenciennes-Sud (1988-2001) mars 2001 en cours Norbert Jessus PCF Conseiller général du Canton de Valenciennes-Sud depuis 2008 Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Les habitants de la commune s'appellent des Trithois ou des Trithoises[7].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Trith-Saint-Léger depuis cette date :
La population passe de 950 habitants en 1803 à 1 799 en 1842. Par contre, le territoire de la commune (1 064 ha en 1803) est amputé de La Sentinelle.
Pyramide des âges
Lieux et monuments
Économie
- Laminés Marchands Européens, aciérie et laminoirs
- Valdunes
- PSA Peugeot-Citroën
Cadre de vie
La commune a été récompensée par une fleur au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[13] puis par une deuxième fleur l'année suivante[14].
Personnalités liées à la commune
- Aimable : accordéoniste (de son vrai nom Aimable Pluchard, né le 10 mai 1922).
- Daniel Leclercq : footballeur
- Jean-Pierre Papin : footballeur
Voir aussi
- Eustache du Roeux pair de la terre du Roeulx et de Trith.
- Liste des communes du Nord
Liens externes
Notes et références
- Base de donnée sols pollués
- Base de donnée BASOL (Décharge interne LME)
- http://www.newgaso.fr/lecture_fiche_commune.php3?page=f59603
- Techniques hospitalières n° 728, juillet-Aout 2011, La revue des technologies de santé , p 67 à 73 Jean-Luc Collet, "Ehpad Les Godenettes à Trith-Saint-Léger (59), Une démarche architecturale innovante pour l'accueil des personnes âgées". 11ème congrès Manager le développement durable en établissement de santé, 5 avril 2011, Paris, in
- lentilles d'eau » en patois local) Document de présentation de l'EHPAD « Les Godenettes » (qui signifie « les
- Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, 2011. Consulté le 14 janvier 2010 N. G., «
- Nom des habitants des communes françaises - Trith-Saint-Léger ». Consulté le 6 décembre 2008 habitants.fr, «
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 1er août 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 1er août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 1er août 2010
- Évolution et structure de la population à Trith-Saint-Léger en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er août 2010
- Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er août 2010
- Villes et Villages Fleuris Source :
- Villes et Villages Fleuris Source :
Catégories :- Commune du Nord
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