- Marcel Deschaseaux
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Marcel Deschaseaux Parlementaire français Date de naissance 16 janvier 1885 Date de décès 13 février 1977 Mandat Député 1939-1940 Circonscription Vosges Groupe parlementaire PSF IIIe République modifier Marcel Deschaseaux est un ingénieur et un homme politique français né le 16 janvier 1885 et décédé le 13 février 1977 à Plombières-les-Bains (Vosges).
Il est le fils de Félix Deschaseaux, fabricant de broderies et hôtelier, et de Marie-Clémence Jeanvoine. Il débute comme employé de la station thermale de Plombières à partir de 1904, puis ouvre un hôtel en 1912. Il est administrateur de la Compagnie des thermes de Plombières depuis 1909 et devient président-directeur général de la Compagnie des Thermes de Plombières-les-Bains en 1928. Il occupe ce poste jusqu'en 1967[1] .
Il entre au conseil municipal de Plombières en 1910, puis devient maire de la ville en 1924, mandat qu'il conserve jusqu'en 1944. En 1930, il est élu conseiller d'arrondissement, puis conseiller général du canton de Plombières-les-Bains en 1937, élu au premier tour avec 62,4 % des suffrages exprimés et patronné par l'ancien titulaire de cette fonction, le sénateur Maurice Flayelle.
En mai 1939, il se présente comme candidat des droites à une élection législative partielle consécutive à l'élection au Sénat du député de la circonscription, Louis Gaillemin, et est élu au second tour le 28 mai 1939. Il a reçu l'investiture du Parti social français et différents comités républicains nationaux ainsi que les élus de l'arrondissement se sont ralliés à sa candidature le 13 mars 1939 lors d'une réunion à Remiremont. C'est un membre notoire du PSF. En 1938, en tant que maire, il avait mis à la disposition du PSF des locaux pour le congrès régional du parti, qui aurait dû avoir lieu à Remiremont mais qui venait d'être interdit dans cette localité. Il ne met pas en avant son appartenance partisane toutefois, se présentant comme "candidat d'union des nationaux contre le marxisme". Mais ses adversaires de gauche font campagne sur son appartenance au PSF. Il bénéficie du soutien de Louis Gaillemin, du PSF, de François Valentin de la Fédération républicaine et de la Fédération des catholiques vosgiens. Il lui a manqué 38 voix pour atteindre la majorité absolue au premier tour. Il adhère au groupe parlementaire du PSF à la Chambre[2] .
Il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain en juillet 1940. Il fait partie de la commission administrative des Vosges, qui remplace le conseil général; En 1943, il devient membre du conseil départemental.
Il s'engage ensuite dans la Résistance et est arrêté par les Allemands en avril 1943, puis une seconde fois en août. Il est interné au camp de Compiègne. Il parvient à s'évader en 1944 et regagne sa ville sitôt celle-ci évacuée. Réélu maire à la Libération, il est toutefois déclaré inéligible en 1945 et un jury d'honneur refuse de lever l'inéligibilité[3] . Marcel Deschaseaux se retire alors définitivement de la vie politique.
Sources
- Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, notices biographiques sur les ministres, sénateurs et députés français de 1889 à 1940, Paris, PUF, 1960.
- Jean-François Colas, Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux, thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002
- Gilles Grivel, Marcel Deschaseaux, in Jean El Gammal (dir. ), Dictionnaire des parlementaires lorrains de la IIIe République", Metz, Ed. Serpenoise, 2006, p. 348-350
- Bertrand Munier, Le grand livre des élus vosgiens, 1791-2003: conseillers généraux et régionaux, députés, sénateurs, ministres, 2003.
Notes et références
- Turquie, à la demande de Mustafa Kemal Atatürk lui-même. Il a l'occasion de travailler au captage de sources en
- Jean-François Colas, "Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux", thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002, p. 278-281. Il y a adhéré à la demande des cadres locaux du PSF et d'industriels proches du PSF, contre l'avis des 3 sénateurs vosgiens. Cette information vient du préfet des Vosges: que vaut-elle ?
- Il a jugé que l'arrestation de 1943 n'était pas liée à un engagement pour la résistance. En outre, ses ennemis politiques font campagne, lui reprochant d'avoir entretenu des liens avec des Allemands et d'avoir contribué à l'arrestation ou à l'envoi comme travailleurs en Allemagne de membres de leurs familles.
Catégories :- Ancien député des Vosges (troisième République)
- Ancien conseiller général des Vosges
- Ancien maire des Vosges
- Personnalité du Parti social français
- Naissance en 1885
- Décès en 1977
- Naissance dans les Vosges
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