- Bernard Pierre Magnan
-
Pour les articles homonymes, voir Magnan.
Bernard Pierre Magnan Naissance 7 décembre 1791
ParisDécès 29 mai 1865 (à 73 ans)
ParisOrigine France Grade Maréchal de France Années de service 1809 - Commandement 49e Régiment d'Infanterie
armée de ParisDistinctions Grand Croix de la Légion d'honneur
Médaille Militaire
Médaille de Sainte-Hélène
Grand Croix de l'Ordre du Lion de Zaeringen
Commandeur de l'Ordre impérial de Léopold
Grand Croix de l'Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne
Commandeur de l'Ordre du Christ
Grand Croix de l'Ordre de Léopold
Grand Croix de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
Grand Croix du Nicham Iftikharmodifier Bernard Pierre Magnan (7 décembre 1791 à Paris - 29 mai 1865 à Paris) est un Maréchal de France.
Sommaire
Biographie
Guerres d’Empire
Sa carrière militaire commence comme simple soldat au 66e régiment d’infanterie le 29 décembre 1809. Il devient rapidement caporal, et il obtient ses premiers grades dans le même régiment, successivement sergent le 1er janvier 1810, sergent-major le 7 octobre, sous-lieutenant le 20 juillet 1811, lieutenant le 8 février 1813, et capitaine le 6 septembre de la même année.
Il a fait avec distinction les campagnes de 1810, 1811, 1812 et 1813 en Espagne, en Portugal, celles de 1814 et 1815 en France et en Belgique. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1813. Passé dans les tirailleurs de la garde impériale (13 janvier 1814, il est nommé capitaine adjudant-major lors de la campagne de France et est blessé d'un coup de biscaïen au bas ventre à Craonne, le 7 mars 1814.
En non activité au retour de Louis XVIII, il revient au 4e régiment des tirailleurs de la Garde pour la campagne de Waterloo.
Restauration
Après les Cent jours, il passe au 23 octobre 1815, et breveté chef de bataillon de la ligne le 6 septembre 1817. Le 8 août 1820 il passe comme chef de bataillon au 34e de ligne, lieutenant-colonel au 60e de ligne le 20 novembre 1822, colonel du 49e le 21 septembre 1827, et maréchal de camp le 31 décembre 1835.
Il fait la campagne de Catalogne en 1823, et est mis à l'ordre du jour de l'armée pour sa conduite au combat d'Espuglas (9 juillet 1823) et est décoré chevalier de Saint-Louis.
Monarchie de Juillet et service en Belgique
Il participe à la conquête de l'Algérie, il est cité lors de la bataille de Staoueli (19 juin 1830).
Il fut promu au grade de général de division le 20 octobre 1845.
En 1830, il réprime la première insurrection de Lyon, mais est temporairement mis en disponibilité pour avoir parlementé avec les insurgés. Mis à la disposition des Belges en tant que général de brigade, il sert du 17 avril 1832 au 30 juin 1839 pour ce pays.
Il est décoré Commandeur de la Légion d'honneur en 1833 et occupe la fonction de commandant militaire du département du Nord de 1839 à 1845.
Révolution de 1848 et Deuxième République
Il participe aux événements de 1848 à Lyon où il est blessé dans les opérations [pas clair]. En 1849, il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.
Il commande à partir du 14 juillet 1849, la 4e division militaire (Strasbourg), et réunit à ce commandement celui des troupes stationnées dans la première subdivision (Bas-Rhin).
Il est député de la Seine en 1849.
Coup d’État du 2 décembre et Second Empire
Il est nommé commandant en chef de l'armée de Paris en juin 1851. Il est un des principaux organisateurs du coup d'État du 2 décembre 1851, jour anniversaire d'Austerlitz. Il est nommé par Napoléon III sénateur du Second Empire puis Maréchal de France en 1852. L'Empereur en fit son Grand veneur (1852-1865).
En 1862, alors qu'il n'est pas franc-maçon, Napoléon III le nomme Grand Maître du Grand Orient de France pour écarter le Prince Lucien Murat. Il fut initié et reçut les 33 degrés en 48 heures.
Distinctions
- Légion d'honneur[1] :
- Légionnaire (23 juin 1813), puis,
- Officier (20 mars 1820), puis,
- Commandeur (15 novembre 1835), puis,
- Grand officier (23 juin 1849), puis,
- Grand-croix de la Légion d'honneur (11 décembre 1851) ;
Charles X l'avait créé chevalier de Saint-Louis le 9 novembre 1825.
Il avait également reçu les :
Ainsi que :
- la Grand-croix de l'Ordre du Lion de Zaeringen ;
- Commandeur de l'Ordre impérial de Léopold (1823) ;
- Grand-croix de l'Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne (2e classe, 1823) ;
- Grand-croix de l'Ordre royal de Léopold (1839) ;
- Grand-croix du Nicham Iftikhar (1852).
Source partielle
- « Bernard Pierre Magnan », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
Pour approfondir
- « Magnan (Bernard-Pierre) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
Notes et références
- Notice no LH/1685/37, sur la base Léonore, ministère de la Culture
Catégories :- Militaire français du XIXe siècle
- Maréchal de France
- Conquête de l'Algérie
- Sénateur du Second Empire
- Naissance en 1791
- Décès en 1865
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Grand-croix de l'ordre de Léopold
- Titulaire de la médaille militaire
- Personnalité de la franc-maçonnerie française
- Ancien député de la Seine
- Député de la Deuxième République française
- Titulaire de la médaille de Sainte-Hélène
- Grand-croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
- Légion d'honneur[1] :
Wikimedia Foundation. 2010.