Louis Partouneaux

Louis Partouneaux
Louis Partouneaux
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Naissance 26 septembre 1770
Romilly-sur-Seine
Décès 14 janvier 1835
Menton
Origine Drapeau de France France
Grade général
Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur[1]
Hommages nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile

Louis Partouneaux, né le 26 septembre 1770 à Romilly-sur-Seine (Aube), décédé à Menton (alors territoire monégasque) le 14 janvier 1835, est un général français.

Biographie

Il entra au service comme grenadier volontaire au 1er bataillon de Paris le 13 juillet 1791, et passa, le 12 janvier 1792, sous-lieutenant au 50e régiment d'infanterie, ci-devant Hainault, où il fut nommé lieutenant le 11 septembre suivant. Il fit, aux armées du Nord et d'Italie, les campagnes de 1792, sous les ordres des généraux Anselme, Rochambeau et Biron, et se distingua par sa bravoure en plusieurs circonstances.

Promu au grade de capitaine le 15 avril 1793, il contribua, avec un détachement du 50e au succès du combat de Sospello et à la déroute complète des Piémontais à Utelle et à Levenzo le 8 septembre de la même année. Depuis cette époque jusqu'en l'an VII, il continua de servir à l'armée d'Italie, sous les ordres des généraux Dumerbion, Dugommier, Napoléon Bonaparte, Schérer, Moreau et Joubert.

Il prit une part distinguée aux combats de Gillette les 27 et 28 vendémiaire an II. Le 1er brumaire suivant, à la tête de ses éclaireurs, il chassa plusieurs milliers de soldats et de paysans piémontais qui s'étaient emparés des hauteurs, qui dominent Utelle. Sa conduite, le 4 frimaire, aux combats de Castel-Genest et de Brec, lui mérita les éloges les plus flatteurs de la part du général Masséna, sous les ordres duquel il se trouvait alors.

Appelé au commandement de l'armée de siège de Toulon, le général Dugommier, qui avait su apprécier les qualités militaires du capitaine Partouneaux, le choisit pour être l'un des six officiers qu'il emmena avec lui.

Le 25 frimaire, à l'attaque de vive force des ouvrages qui défendaient la place, Partouneaux, qui montait le second à l'assaut, fut grièvement blessé d'un coup de feu qui lui brisa le genou droit, dans les retranchements de la redoute britannique dont la prise décida la reddition de Toulon. Sa brillante conduite dans cette journée lui valut le grade d'adjudant-général chef de bataillon, qu'il reçut sur le champ de bataille, et dans lequel le confirmèrent les représentants du peuple par arrêté du 30 du même mois[2].

Longtemps malade par suite de cette blessure, dont il resta estropié, et employé sur les côtes, ne pouvant plus l'être activement, il fut promu au grade d'adjudant-général chef de brigade le 29 fructidor an III.

Toujours retenu par sa blessure, mais fatigué de ne prendre qu'une part passive aux grands succès du général Bonaparte, il demanda et obtint d'aller rejoindre l'armée d'Italie, où le général en chef l'employa comme chef d'état-major de la division Rey.

Il se fit remarquer par ses talents et sa valeur au combat de la Corona et à la bataille de Rivoli, les 25 et 26 frimaire an V[3]. Il sut conquérir l'estime et l'amitié du général Joubert par les services importants qu'il rendit pendant la campagne du Tyrol et la marche de l'armée sur la Carinthie.

Le traité de Campo-Formio ayant mis fin aux hostilités, l'adjudant-général Partouneaux fut chargé de plusieurs missions auprès de la cour de Rome et du gouvernement de Venise, et partout il sut se concilier l'estime et l'affection des autorités et des habitants.

La guerre ayant de nouveau éclaté entre la France et l'Autriche, le Directoire le rappela à l'état-major général de l'armée d'Italie, et à la suite des affaires des 6 et 10 germinal an VII, à Bussolengo et sous Vérone, il reçut le grade de général de brigade par arrêté du Directoire du 4 floréal suivant et une lettre de félicitations du ministre de la guerre. Il se distingua encore par sa bravoure pendant toute la retraite de l'armée d'Italie, et particulièrement aux combats de Vérone et d'Alexandrie[4].

Le 28 thermidor, à la bataille de Novi, Kray et Bellegarde, qui formaient la droite de l'armée austro-russe, furent repoussés par les troupes du général Pérignon qui commandait la gauche de l'armée française ; la cavalerie du général Richepanse et l'infanterie de réserve aux ordres du général Partouneaux, complétèrent leur défaite sur ce point.

Pour réparer les échecs éprouvés par l'armée impériale, Suwarow ordonna une attaque générale sur le front de Pérignon, que Bellegarde chercha à tourner. La colonne chargée de l'attaque était dirigée, par le général Ott. Le général Lemerin la repoussa, et Partouneaux, jeté sur son flanc, la ramena en désordre au bas de la colline; mais ce général, emporté par son ardeur, s'était trop aventuré dans cette circonstance, reçut un coup de biscaïen dans les reins et tomba au pouvoir de l'ennemi, il resta en captivité jusqu'au mois de brumaire an IX, époque à laquelle son échange eut lieu contre M. de Zach, général major de l'armée autrichienne. Le 29 frimaire suivant, le premier Consul lui confia le commandement d'Ehrenbreitstein et le chargea de la démolition de cette forteresse.

Mis en disponibilité le 1er floréal de la même année, et employé dans la 19e division militaire, comme commandant auxiliaire de la garde du premier Consul à Lyon, le 18 vendémiaire an X, il passa le 26 pluviôse suivant dans la 8e division militaire, où il prit le commandement du département des Alpes-Maritimes.

Nommé général de division le 9 fructidor an XI, il se trouva placé, le 12 du même mois, à la tête d'une division du camp de Compiègne, devenu camp de Montreuil, sous les ordres de Ney.

Créé membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII, et commandant de l'Ordre le 23 prairial suivant, l'Empereur le nomma électeur du département des Alpes-Maritimes, en conformité des dispositions du statut organique des constitutions de l'Empire du 28 floréal même année. Mis en disponibilité le 9 brumaire an XIII, puis en non-activité le 11 ventôse suivant, il alla prendre le commandement d'une division de grenadiers à l'armée d'Italie, commandée par le maréchal Masséna, le 2 vendémiaire an XIV.

À la tête de cette troupe d'élite, il culbuta l'ennemi, le 7 brumaire, au combat de San Michèle. Le lendemain 8, à la bataille de Caldiéro, il formait la réserve avec ses grenadiers. Vers les quatre heures du soir, les Autrichiens ayant fait avancer la leur, composée de 24 bataillons de grenadiers soutenus par 5 régiments de cavalerie, le maréchal Masséna fit également porter en avant la division Partouneaux forte de 11 bataillons. La cavalerie française culbuta celle des Autrichiens, et les grenadiers de Partouneaux, ayant chargé à la baïonnette, décidèrent la victoire. Il donna de nouvelles preuves de courage au combat et au passage du Tagliamento, le 22 du même mois, et enfin au passage de l'Isonzo le 24.

Le roi de Naples ayant violé le traité du jour complémentaire an XIII, et reçu dans ses ports les Britanniques et les Russes avec lesquels il s'allia contre la France, Napoléon Ier ordonna aussitôt au maréchal Masséna de s'avancer sur le territoire napolitain à la tête des troupes dont il avait le commandement. Le général Partouneaux suivit le mouvement de cette armée, qui prit le nom d'armée de Naples au mois de février 1806. Il s'empara de Capoue, sans beaucoup de résistance, et entra dans Naples avec la division Duhesme, le 13 du même mois.

Joseph Bonaparte ayant été proclamé roi de Naples le 30 mars, nomma grand dignitaire de l'ordre des Deux-Siciles, le 19 mai suivant, le général Partouneaux qui était alors chargé du gouvernement de la ville de Naples, de ses forts et de son golfe. Ce général commanda ensuite successivement les provinces des Abruzzes, de la Pouille et des Calabres[5]

Vers la fin du mois de juin 1809, les Britanno-Siciliens vinrent longer les côtes de Calabre, cherchant un point favorable pour le débarquement et épiant les signaux convenus avec les mécontents de l'intérieur, mais le général Partouneaux avait pris des mesures si sévères et si bien concertées que personne n'osa remuer. Quelques débarquements partiels qui eurent lieu sur différents points furent vigoureusement repoussés par les postes français.

À la fin du même mois, le général britannique Stuart, ayant été informé que quelques démonstrations, faites par ses ordres dans le golfe de Policastro, avaient attiré sur ce point le général Partouneaux avec une grande partie de ses troupes, se décida à tenter un nouveau débarquement aux environs de Scilla. Les troupes ennemies abordèrent sans résistance, et déjà elles se préparaient à attaquer le fort de Scylla, lorsque le général Partouneaux accourut à marches forcées pour s'opposer à cette entreprise. Les Britanno-Siciliens, en le voyant arriver, se rembarquèrent précipitamment, abandonnant sur le rivage leur artillerie de siège, leurs munitions, leurs bagages, leurs vivres, etc.

Obligé de porter ses troupes loin de Scylla, à l'époque où le roi de Naples voulait tenter la conquête de la Sicile, il fit sauter cette forteresse dont les Britanniques auraient pu s'emparer en son absence[6]. Il commanda l'année suivante, en Calabre, la division de l'armée qui menaça la Sicile, et eut à soutenir fréquemment, des combats fort honorables.

Disponible le 19 juillet 1811, et désigné le 23 janvier 1812 pour être employé au camp de Boulogne, il prit le commandement de la 12e division d'infanterie du 9e corps de la Grande Armée le 23 février suivant, et fit partie de l'expédition de Russie. Ce corps d'armée arriva à Smolensk dans les premiers jours de septembre, et prit ses cantonnements depuis cette ville jusqu'à Orsza.

Pendant la retraite de Moscou, le général Partouneaux reçut, le 26 novembre, l'ordre du maréchal de Belo une de faire avec sa division l'extrême arrière-garde de l'armée, ce qu'il exécuta jusqu'à Borisow[7].

Les instructions données au général Partouneaux lui enjoignaient de faire évacuer Borisow par la masse des traîneurs et des bagages qui l'obstruaient, d'observer les mouvements du général russe Tchitchagow, qui était en position sur la rive droite de la Bérésina, ainsi que ceux des généraux Wittgenstein et Platow qui suivaient l'armée ; enfin, de se conformer avec sa division au mouvement général de retraite.

Le 27 novembre, dans la matinée, le général Delaître, laissé à Borisow avec deux régiments de cavalerie légère pour se joindre à la 12e division d'infanterie, et former de concert avec elle l'arrière-garde de toute l'armée, fut prévenu d'une tentative que paraissaient vouloir faire sur la ville les troupes ennemies qui occupaient la redoute située au-delà du pont brûlé sur la route de Minsk. Il prit aussitôt ses mesures pour repousser l'attaque qui pourrait être faite, et donna avis au général Partouneaux de ce qui se passait[8].

Ayant ainsi pourvu à l'exécution des ordres qu'il avait reçus, le général Partouneaux se disposait à faire opérer le mouvement de retraite des brigades Billard et Blamont sous la protection de celle du général Camus, qui aurait ainsi formé l'arrière-garde, lorsque arriva le colonel d'Ambrugeac, attaché à l'état-major général de l'armée, qui lui apporta l'ordre du prince de Neufchâtel, de prendre position à Borisow et d'y passer la nuit[9].

Le général Partouneaux donnait ses ordres en conséquence lorsqu'il entendit le canon résonner sur la route qui le séparait de la Grande Armée, et vit refluer sur lui la colonne immense des bagages et des traîneurs[10].

Il se transporta sur la route de Smolensk pour donner des ordres aux troupes qu'il y avait laissées; mais quelle fut sa surprise en revenant à Borisow d'y trouver les Russes de l'amiral Tchitchagow au lieu de la brigade du général Camus[11].

Il fallut livrer un rude combat[12].

Il était nuit close, la division française était pressée, encombrée par de nombreux bagages accumulés et par une masse considérable de traîneurs sans armes et démoralisés ; l'ennemi, avec des forces bien supérieures, l'enveloppait de toutes parts. Sur ces entrefaites, arrive un parlementaire qui, après avoir éclairé le général Partouneaux sur sa véritable position, le somme de se rendre au nom du général Wittgenstein[13].

Les troupes du général Wittgenstein couronnaient toutes les hauteurs de la droite des Français ; celles de Platow et celles de Tcbitchagow, qui avaient passé la Bérésina aussitôt que Borisow avait été évacué, les resserraient sur leur gauche et sur leur derrière, et le comte Steingell, avec 18 000 hommes et 60 pièces de canon, était établi sur la route entre eux et le reste de l'armée, dont huit werstes les séparaient encore.

Dans ce moment, arrive le capitaine Rocheix, aide-de-camp du général Camus, qui annonce que le pont de Studzianka est en feu[14]. Le général Partouneaux envoie alors au général Camus l'ordre de chercher, à la faveur de la nuit, à passer la Bérésina, soit en la remontant, soit en la descendant à gué ou à la nage, et il le fit prévenir qu'il allait se diriger sur la droite.

À la tête de la brigade Billard, le général Partouneaux gravit la montagne, où bientôt il rencontra l'ennemi[15].

Témoin du désespoir qu'il ne put maîtriser quand cette fatale erreur fut reconnue, le général Wittgenstein lui demanda ce qu'il eût pu attendre d'une résistance plus prolongée ?… « Nous aurions été nous faire tuer plus loin, répondit Partouneaux. »

L'attitude et les efforts du général Partouneaux, dans cette circonstance, n'offrait rien que d'honorable pour la gloire des armes françaises[16].

Le 29e Bulletin de la Grande Armée rendra compte de cette affaire[17]

À la lecture de ce bulletin, on s'aperçoit facilement que l'Empereur ignorait les obstacles que la division Partouneaux avait rencontrés, les combats qu'elle avait soutenus, les pertes qu'elle avait éprouvées et ses longs efforts pour s'ouvrir un passage.

Mieux informé, Napoléon ne tarda pas à rendre justice au général[18]

Rentré de captivité au mois de juillet 1814, le général Partouneaux demeura en non-activité et fut nommé chevalier de Saint-Louis le 13 août de cette année, et grand officier de la Légion d'honneur le 23 du même mois.

Profondément affligé des inculpations contenues dans le 29e Bulletin, et dont il n'eut connaissance qu'à sa rentrée, en France, le général Parlouneaux réclama vivement auprès des différents ministres de la guerre qui se succédèrent à cette époque, et leur adressa une relation de ce qui s'était passé à la journée de Borisow.

Le maréchal duc de Dalmatie l'ayant autorisé, le 6 février 1815, à donner à son Mémoire toute la publicité qu'il jugerait convenable, il s'occupait de recueillir les matériaux et les documents nécessaires pour rédiger un exposé plus complet de sa conduite à l'affaire du 27 novembre 1812, lorsque Napoléon Ier revint de l'île d'Elbe. À peine la nouvelle de cet événement était-elle parvenue à Paris, que par une lettre du 5 mars, le ministre de la guerre ordonna au général Partouneaux de partir sur-le-champ en poste pour se rendre à Lyon, auprès du comte d'Artois qui devait lui donner de nouveaux ordres.

Malgré les injonctions qui lui furent adressées à plusieurs reprises par le gouvernement impérial, le général Partouneaux ne voulut accepter aucune fonction, et il adressa à l'Empereur lui-même une lettre[19]

Cependant, le 15 juin, le maréchal prince d'Eckmùhl, alors ministre de la guerre, écrivit au comte Partouneaux[20] Et le Journal de l'Empire le citait nominativement comme l'un des lieutenant-généraux au nombre de quatre auxquels des commandements de corps d'armée étaient destinés. La bataille de mont Saint-Jean mit obstacle aux fâcheuses conséquences que pouvait avoir pour le général Partouneaux un nouveau refus de sa part.

Au second retour des Bourbons, des désordres eurent lieu dans le Midi de la France.

Dans ces circonstances, le gouvernement royal, par décision du 21 juillet, confia au général Partouneaux le commandement de la 8e division militaire. Après avoir fait reconnaître son autorité à Marseille, cet officier général se rendit à Toulon, où le nouveau gouvernement était toujours méconnu. En route, il apprit que le maréchal Brune venait de quitter Toulon avec une escorte de 60 à 80 chasseurs à cheval du 14e régiment, et que des attroupements considérables se mettaient en mouvement pour s'emparer de sa personne[21].

Arrivé à Toulon, Partouneaux essaya d'abord inutilement de déterminer la garnison à se soumettre, mais il ne se découragea pas[22].

À cette époque, la France était envahie, et plusieurs des places fortes françaises se trouvaient au pouvoir des ennemis. La Provence était occupée par 50 000 Autrichiens ou Britanniques qui voulaient s'emparer de Toulon et d'Antibes ; mais ces places, quoiqu'elles eussent arboré le drapeau blanc, n'ouvraient pas leurs portes aux alliés, et d'après les instructions qu'il avait reçues, le commandant de la 8e division militaire les maintenait sur un pied de défense respectable.

Le 25 septembre il adressa de son quartier général de Marseille la proclamation suivante, qui fut affichée sur tous les murs de la ville[23].

Cette pièce officielle, où se révèlent les sentiments qui animaient le général Partouneaux, fut dénoncée le 27 du même mois au ministre de l'intérieur, par le secrétaire général de la préfecture des Bouches-du-Rhône, comme ayant déplu aux alliés et fait de la peine à lord Exmouth !…

Le comte de Vatiblanc adressa le 6 octobre une copie de la dénonciation au duc de Feltre, qui lui répondit, le 8, qu'il allait proposer au roi de retirer cet officier général de la 8e division et de le faire passer à un autre commandement.

Cependant les prétentions des généraux ennemis avaient donné lieu à une correspondance dont nous devons donner quelques extraits[24]

Le 2 octobre, il donne ses instructions au général Lardenois, commandant de Toulon, pour maintenir l'ordre et surtout pour conserver cette place[25]

Le même jour, le général Frémorit, commandant en chef les troupes autrichiennes, adressait au comte Partouneaux une lettre datée de son quartier général de Lyon[26]

À la réception de cette lettre, le général Partouneaux adressa, le 6 octobre, au général Frémorit, une réponse[27]

Le même jour, il écrivit au ministre de la guerre[28]

Pendant que cela se passait, le duc de Feltre, ainsi qu'il l'avait promis au ministre de l'intérieur, avait soumis au roi un rapport à la suite duquel une ordonnance du 12 octobre envoya le général Partouneaux prendre le commandement de la 10e division militaire, et le remplaça dans celui de la 8e par un officier général dont les actes devaient moins déplaire aux généraux alliés.

Lorsqu'en 1816, des troubles sérieux agitèrent Toulouse, on dut à la conduite et à la patiente modération du général Partouneaux de n'avoir point à déplorer une collision imminente. Confirmé le 20 novembre de cette année dans le titre de comte, qui lui avait été précédemment conféré par l'Empereur, on le comprit dans le cadre d'organisation de l'état-major général le 30 décembre 1818, et on le maintint dans son commandement.

Appelé le 6 décembre 1820, au commandement de la 1e division d'infanterie de la Garde royale, il fut nommé commandeur de l'ordre de Saint-Louis le 1er mai 1824, grand-croix de la Légion d'honneur en août 1823.

Élu député en mars 1824, et de nouveau en novembre 1827, il vint siéger à la Chambre, aux travaux de laquelle il prit une part assidue.

Le 29 octobre 1828, il fut créé grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Frappé d'apoplexie quelque temps après, il demanda et obtint de permuter avec le lieutenant-général comte Ricard, commandant la 8e division militaire, et reçut ce dernier commandement par ordonnance du 1er janvier 1829. C'est sous sa direction qu'eurent lieu les premiers préparatifs de l'expédition d'Afrique, qui vint ajouter à l'importance de son commandement.

Ce n'est que le dimanche, 1er août 1830, à l'arrivée du courrier, qu'on eut connaissance à Marseille des premiers mouvements de Paris[29].

Le général, craignant que le mauvais état de sa santé ne lui permît pas de soutenir les nouvelles fatigues que les circonstances exigeraient, demanda le 2 au matin, par le télégraphe, d'être remplacé dans son commandement.

Cependant, plusieurs jours se passèrent, sans qu'il eût été donné suite à sa demande, et, lorsque le 5 août, le drapeau tricolore eut été arboré sur les forts de Marseille, il fit publier une proclamation[30]

Le même jour, comme les chefs des différents services publics manifestaient l'intention d'abandonner leur poste, il fit afficher dans tous les quartiers de la ville une note[31]

Une dépêche télégraphique du 8 août, parvenue à Marseille dans la soirée du 7, fit enfin connaître au général Partouneaux qu'il était remplacé dans son commandement par le lieutenant-général André-Philippe Corsin, qui entra en fonctions le 9. Dès ce moment, le comte Partouneaux vécut éloigné des affaires publiques.

Compris dans le cadre de réserve de l'état-major général de l'armée le 7 février 1831, il fut admis à faire valoir ses droits à la retraite par décision royale du 25 avril 1832, à compter du 1er mai suivant.

Le général Partouneaux était depuis un mois à Menton (alors principauté de Monaco), lorsque, le 14 janvier 1835, une attaque d'apoplexie vint l'enlever à sa famille, à ses amis.

Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Sud.

Notes et références

  1. Notice no LH/2058/52, sur la base Léonore, ministère de la Culture
  2. Le général Dugommier, en lui transmettant son brevet, lui écrivit ces mots : « Reçois le tribut de la reconnaissance nationale. Je te le fais passer avec autant de plaisir qu'il y a eu de justice à te l'accorder. »
  3. Dans cette journée, revenant d'une mission secrète qui lui avait été confiée par le général en chef, il rallia une brigade en désordre, refoulée par des forces supérieures et la ramena au combat.
  4. Schérer, en remettant le commandement en chef à Moreau, lui dit : Je te présente Partouneaux qui, dans cette campagne, a fait des miracles.
  5. Dans ces postes difficiles il rendit des services importants et fit aimer et respecter le nom français dans ces contrées conquises qu'il pacifia.
  6. Cette opération, peu comprise et d'abord blâmée par le roi Joachim, eut approbation de l'Empereur, qui dit en l'apprenant, que c'était la seule opération militaire de la campagne.
  7. Cette division, qui au commencement de la campagne avait un effectif de 12 500 combattants, se trouvait alors réduite à environ 3 000 hommes; néanmoins, elle remplit dignement la mission qui lui avait été confiée.
  8. Celui-ci, qui était à plus de quatre werstes de Borisow et dont la marche était retardée par une énorme quantité de traîneurs, y envoya la brigade Camus qui, à son arrivée, s'occupa d'observer l'ennemi, de rétablir l'ordre et de faire sortir de la ville les traîneurs qui l'encombraient. Les 2e et 3e brigades restèrent en position sur la route de Smolensk.
  9. Cet ordre, qui pouvait avoir pour objet de fixer l'attention de l'ennemi sur Borisow, d'empêcher les communications entre les différents corps russes et de favoriser la retraite de l'armée, exigeait de nouvelles dispositions.
  10. Il était à peu près quatre heures du soir, la route n'était plus libre. La position de la division d'arrière-garde devenait inquiétante ; mais le général Partouneaux dut croire que des mesures avaient été prises pour la soutenir et assurer sa retraite.
  11. Cet officier général avait été obligé d'évacuer ce village pour aller prendre position au-delà de Borisow (route de Wjezelowo).
  12. Le 44e de ligné, sous les ordres du chef de bataillon Manneville, soutenu par le 126e de la brigade Billard, aborde l'ennemi à la baïonnette, le refoule vers le pont et le force à repasser la rivière ; le général Blamont le suit après avoir laissé, d'après les ordres du général Partouneaux, un bataillon d'extrême arrière-garde, chargé de brûler le pont de la Ska. Ce bataillon, qui appartenait au 55e de ligne et qui était sous les ordres du commandant Joyeux, échappa seul, et, par un concours de circonstances aussi heureuses que singulières, parvint à rejoindre le 9e corps. À trois werstes environ de Borisow, on rencontra l'ennemi en position sur la route, on l'attaqua avec vigueur ; un feu terrible et meurtrier s'engagea de part et d'autre. L'artillerie française, réduite à trois pièces, tira 400 coups, dont une grande quantité à mitraille ; pendant près de deux heures. Le chef de bataillon Sibille qui la commandait, fut blessé d'un coup de baïonnette à la main droite, et sur 42 canonniers il n'en resta que 18, après l'affaire, les autres furent blessés ou tués.
  13. Malgré la situation critique dans laquelle il se trouve, Partouneaux répond au parlementaire : « Je ne veux point me rendre ; je ne puis vous renvoyer dans ce moment ; vous serez témoin des efforts que nous allons faire pour nous ouvrir un passage. » Cette résolution énergique ne devait point avoir le résultat que s'en promettait le brave général.
  14. C'était une erreur, et l'on sut plus tard qu'on avait pris l'incendie d'une ferme pour celui du pont.
  15. Après avoir erré plusieurs heures dans l'obscurité, à travers des bois, des marais et des lacs, cette brigade, qui ne comptait plus que 400 combattants, suivie, harcelée par les Cosaques, enveloppée par l'ennemi, exténuée de faim, de fatigue et de froid, et près d'être engloutie par un lac à peine gelée que la neige et la nuit dérobaient à tous les regards, se vit obligée de déposer les armes, après avoir fait tout ce qui était humainement possible pour obtenir un résultat plus heureux ; les deux autres brigades, après avoir passé la nuit à combattre, durent partager le sort de celle du général Billard.
  16. II opéra une heureuse diversion et favorisa le passage des restes de la Grande Armée sur les ponts établis à Studzianka, en empêchant l'ennemi de porter son attention sur ce point.
  17. En s'exprimait ainsi : « La division Partouneaux partit là nuit de Borisow. Une brigade de cette division, qui formait l'arrière-garde et qui était chargée de brûler les ponts, partit à sept heures du soir ; elle chercha la première brigade et son chef de division qui étaient partis deux heures avant, et qu'elle n'avait pas rencontrés en route. Ses recherches furent vaines. On conçut alors des inquiétudes : tout ce qu'on a pu connaître, c'est que cette première brigade, partie à cinq heures, s'est égarée à six, a pris à droite au lieu de prendre à gauche, et a fait deux ou trois lieues dans cette direction ; que la nuit, et transie de froid, elle s'est ralliée aux feux de l'ennemi, qu'elle a pris pour ceux de l'armée française : entourée ainsi, elle aura été enlevée. Cette cruelle méprise doit nous avoir fait perdre 2 000 hommes d'infanterie, 300 chevaux et trois pièces d'artillerie. Des bruits couraient que le général de division n'était pas avec sa colonne et marchait isolément. »
  18. Il lui donna un témoignage d'estime et de satisfaction en accordant, par un traité signé à Dresde, le 19 juillet 1813, trois places gratuites d'élèves au Lycée de Turin, à ses fils.
  19. Dont nous extrayons les paragraphes suivants : « Je n'abandonnerai point un prince malheureux qui n'a à opposer au torrent qu'entraînent et la fortune et le nom de votre Majesté, que des droits et des vertus. Votre Majesté a été bien injuste envers moi dans son 29e Bulletin. J'avais fait mon devoir, j'avais fait tout ce qu'on pouvait attendre d'un homme d'honneur dans la situation affreuse où je me suis trouvé, et Votre Majesté me frappe d'un coup de massue ! « Ceux qui ignorent les ordres que j'avais reçus, ce que j'avais fait, et les obstacles que j'avais rencontrés, m'accusaient, me trouvaient des torts; les braves qui me connaissaient ne pouvaient m'en supposer, mais ils craignaient pour moi. Je ne me plaignis alors que de l'extrême injustice de Votre Majesté. Chaque jour je suis encore dans la cruelle nécessité d'expliquer cette malheureuse affaire. Humilié, accablé par ce coup, je recueillis des pièces officielles, et je composai une adresse à l'armée. On imprime en ce moment ces pièces à Paris, à moins que mes amis ne soient empêchés de le faire par le retour de Votre Majesté; quant à moi, je suis sans inquiétude, car ce que j'ai de plus cher, c'est l'honneur !… » La franchise avec laquelle le général s'était exprimé dans cette lettre, et son refus constant de prendre du service, n'empêchèrent pourtant point l'Empereur de se montrer bienveillant envers lui. Napoléon accorda spontanément à ses fils, dans le lycée de Marseille, les trois places gratuites que les événements de 1814 leur avaient fait perdre à celui de Turin.
  20. « Général, vous voudrez bien, au reçu de la présente, partir pour vous rendre à Paris et recevoir une destination. Si vous ne vous conformiez pas à cet ordre, je serai dans la nécessité de demander votre destitution ou votre mise en jugement. »
  21. Le général Partouneaux courut sans perdre de temps au cantonnement britanno-sicilien le plus proche et pria l'officier, au nom de l'honneur et de l'humanité, de donner aide et assistance au maréchal, ce qu'on lui accorda.
  22. Il tint aux soldats le langage de l'honneur, leur parla des intérêts dé la patrie, du dépôt précieux qui leur était confié, des armées étrangères qui étaient aux portes. Ils étaient Français, ils l'entendirent!...
  23. o Habitants de Toulon, « Si, comme j'aime à le croire, vous êtes les vrais amis du roi, conformez-vous donc à ses pensées, imitez ses vertus, oubliez vos maux passés ! Imitez les courageux habitants d'Antibes, qui ne forment plus qu'un faisceau pour se défendre contre toute agression étrangère, si on pouvait la tenter ! Empêchez ces cris, ces vociférations de quelques malintentionnés qui, sous le masque de l'enthousiasmé, cherchent à exaspérer les esprits, à exciter les vengeances, à provoquer le soldat, tandis que celui-ci, soumis aux ordres de ses chefs, ne répond que par le calme et la plus exacte discipline ! Ne voyez dans les braves qui forment la garnison que des Français, prêts comme vous, à sacrifier leur vie pour défendre la noble cause de nos rois ! Le véritable ami du roi est l'ami de l'ordre, de la tranquillité, de l'union ; il ne cherche point à les troubler. o Gardes nationales, pénétrez-vous de vos devoirs ; soyez étrangères aux partis, et faites tous vos efforts pour le maintien du bon ordre. « Soldats, auxquels la garde de Toulon est encore confiée, souvenez-vous que vous êtes Français, et que vous devez compte au roi, à la France entière, de votre fidélité. Aussitôt que je le pourrai, je vous donnerai la permission de retourner dans vos foyers ; mais aujourd'hui, j'ai l'ordre précis de conserver à Sa Majesté toutes les places de guerre de la division, et particulièrement Antibes et Toulon. « Habitants de Toulon, soldats de la garde nationale et de la ligne, n'ayez plus qu'un désir, ne formez plus qu'un vœu, celui de servir le roi, de sauver la patrie ! Après avoir accompli vos devoirs envers eux, vous avez des droits à leur reconnaissance. »
  24. « Si vos troupes, écrivait-il aux généraux ennemis, s'approchent trop près des glacis de ces deux places (Toulon et Antibes), j'ai donné l'Ordre de faire feu sur elles. Un coup de tocsin, et toute la Provence se lèverait comme un seul homme. »
  25. Il lui disait : Avant tout, unissons-nous et soyons. Français, et malgré leur maladie morale, j'aime mieux les soldats français que les Autrichiens et autres, car je me plais à penser que tes coups de fusil les ramèneraient à leurs devoirs envers la patrie.
  26. Elle était ainsi conçue : « Monsieur lé général, le lieutenant-général baron de Bianchi m'a envoyé la lettre que vous avez écrite à M. le général comte de Niepperg en date du 26 septembre. Le contenu de cette lettre est de nature à me forcer à y répondre moi-même, et à vous faire observer que les principes que vous y manifestez ne sont conformes ni à votre situation ni à la notre, et sont en opposition formelle aux arrangements passés entre le gouvernement français et les puissances alliées, arrangements d'autant plus importants et essentiels à maintenir, qu'ils ont été, pour ainsi dire, les préliminaires du traité définitif qui se négocie. Le licenciement général de l'armée française a été ordonné par Sa Majesté le roi de France ; cette mesure a été mise à exécution partout. « Il a été convenu et arrêté que les garnisons de toutes les places seraient également licenciées; que les gardes urbaines en formeraient seules les garnisons ; que les places qui obtempéreraient à cette disposition seraient respectées par les alliés; mais qu'ils conserveraient le droit de traiter hostilement celles qui, n'obéissant pas à cette mesure, se déclareraient par là rebelles aux ordres du roi; tels sont les ordres de Sa Majesté le roi, Monsieur le général, et vous ne pouvez pas en avoir d'autres. « Par une disposition particulière à Toulon, le seul régiment d'infanterie a été excepté du licenciement et doit continuer seul à former la garnison, composée encore de plusieurs autres régiments. « En vertu de cette convention, des places ont été prises, tandis que d'autres ont leurs communications libres et sont respectées. « En vertu de cette convention, vous m'avez laissé jusqu'aujourd'hui le droit de traiter hostilement Antibes et Toulon, puisque vous n'avez point achevé le licenciement de vos troupes; et quand j'ai la modération de n'ordonner que des mesures de simple précaution, dictées surtout par la conduite hostile du commandant d'Antibes, c'est vous, Monsieur le général, qui prenez le ton de la menace et qui parlez d'une guerre terrible. Vous n'avez pas plus le droit d'en parler que de la faire, et pour terminer des discussions oiseuses et si fort en opposition aux relations qui existent entre Sa Majesté le roi de France et les hautes puissances alliées, je dois, en conformité des conventions existantes et des ordres que j'ai reçus, vous déclarer : « Que je ferai mettre et continuer le blocus devant Toulon jusqu'à l'entier licenciement des troupes de ligne et des gardes nationales qui s'y trouvent encore, à l'exception du 14e régiment d'infanterie de ligne. Dès que le licenciement sera achevé, les communications de cette place seront entièrement libres, les troupes qui l'observent seront éloignées, et les relations amicales qui existent sur tous les autres points seront rétablies. o Quant à Antibes, je réclame l'exécution de la convention conclue pour cette place, en vertu de laquelle elle doit être occupée de concert avec la garde urbaine, dont un détachement sera admis à la possession commune du fort Carré; mais tous les soldats étrangers à la ville d'Antibes, et qui sont enrôlés dans la garde urbaine en sortiront. La dénomination de garde urbaine indique que ce ne sont que les habitants domiciliés qui peuvent en faire partie. Quand tous les articles de cette convention auront reçu leur exécution et que mes troupes jouiront sans obstacle du libre usage de la route de communication qui passe sous Antibes, elles s'éloigneront d'Antibes après y avoir laissé garnison, et les communications de cette place seront libres comme partout ailleurs. « J'espère, Monsieur le général, que vous verrez dans cette déclaration toutes les sûretés que vous pouvez désirer pour exécuter, sans inquiétude, les ordres de votre souverain, et satisfaire aux engagements qu'il a pris. »
  27. « Monsieur le Général, « Je reçois la lettre du 2 courant, que vous me faites l'honneur de m'adresser. Je vous prie d'être bien persuadé que je ne fais qu'exécuter les instructions que j'ai dans la conduite que je tiens. Si elle est contraire aux conventions établies, veuillez me faire expédier des ordres par mon roi ou son ministre ; vous en avez la facilité, puisque les souverains alliés sont à Paris. Veuillez être assuré que je les exécuterai tels qu'ils seront. « Je suis loin de prendre le ton de menace duquel vous parlez; il ne conviendrait pas à la situation dans laquelle se trouve ma malheureuse patrie ; mais, comme moi, étant militaire, si vous avez des ordres vous les exécuterez. Ainsi, estimez-moi assez pour croire que je remplirai mon devoir, si vos instructions nous mettent dans la nécessité de m'y forcer. « Je ne connais pas la Convention dont vous me parlez relativement à Antibes, puisque celle du 14 août a été désapprouvée par le ministre. J'ai donc besoin de nouvelles instructions de sa part. »
  28. « Les Autrichiens veulent absolument occuper Antibes. Mes instructions m'enjoignent positivement de conserver cette place au roi : veuillez me donner vos ordres ; je m'empresserai de les exécuter. Votre Excellence observera qu'ils vont cerner Toulon, et que s'ils veulent franchir les avant-postes de cette place, les hostilités vont commencer. Vu les circonstances, je ne puis expédier des troupes en Corse jusqu'à la réception de nouveaux ordres de Votre Excellence. »
  29. Entre huit et neuf heures, le général Partouneaux reçut une dépêche télégraphique, en date du 31 juillet, qui l'informait que la Révolution était consommée, que le duc d'Orléans avait été proclamé lieutenant-général du royaume, que toutes les troupes de ligne s'étaient réunies aux citoyens. Par cette dépêche, il était rendu responsable du sang qui serait répandu dans sa division.
  30. « Bons et braves Provençaux, au milieu des circonstances graves et difficiles dans lesquelles nous nous sommes trouvés, je ne puis qu'admirer votre conduite. L'ordre et la tranquillité n'ont pas cessé de régner dans la 8e division militaire. « Confondez vos opinions, et sachez faire à l'intérêt public les sacrifices qu'il réclame. « Je continuerai à veiller, avec sollicitude au maintien de l'ordre et à la tranquillité, et j'ai la ferme confiance qu'ils ne seront point troublés. »
  31. « Opinion du lieutenant-général commandant la 8e division militaire. « Mon opinion est que, dans les circonstances graves qui pèsent sur notre pays, après les scènes sanglantes qui ont eu lieu, on ne peut abandonner précipitamment son poste avant d'avoir été remplacé, parce que, s'il en était autrement, ce serait livrer la France à toutes les horreurs du désordre et de l'anarchie, et que nous nous devons avant tout à sa gloire et à ses intérêts. « Quand ensuite les postes qu'on occupe auront été remplis, chacun de nous restera libre de faire ce que sa conscience lui dictera..»

Source partielle

« Louis Partouneaux », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Louis Partouneaux de Wikipédia en français (auteurs)

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