- Armand Louis De Gontaut-Biron
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Armand Louis de Gontaut-Biron
Pour les articles homonymes, voir Biron.Armand Louis de Gontaut-Biron Naissance 13 avril 1747
ParisDécès 31 décembre 1793 (à 46 ans)
ParisOrigine Français Allégeance Royaume de France
Royaume de France
République françaiseGrade Général de division Service 1760 - 1793 Conflits Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique
Guerres de la Révolution
Guerre de VendéeCommandement Régiment de Royal-Dragons
Légion de Lauzun
Régiment de Lauzun Hussards
Armée d'Italie
Armée des côtes de La RochelleFaits d’armes Siège de Yorktown Armand Louis de Gontaut-Biron, comte de Biron à sa naissance, marquis de Gontaut (1758), puis duc de Lauzun (1766), puis duc de Biron et Pair de France (1788), marquis de Châtel et de Caraman, baron de Lesquelen, est un militaire français né à Paris le 13 avril 1747 et mort à Paris le 31 décembre 1793, neveu de Louis Antoine de Gontaut-Biron.
Sommaire
Biographie
Après une jeunesse orageuse, quelques mois avant son quatorzième anniversaire, Armand Louis de Gontaut-Biron intégra le régiment des Gardes-Françaises en janvier 1761, alors commandé par son oncle le duc de Biron, avec le grade d'enseigne à drapeau : le même année, il est nommé sous-lieutenant. Il est nommé lieutenant en février 1764 et aide-major surnuméraire en février 1766. À 19 ans, en février 1766, il épousa Amélie de Boufflers, fille de Charles Joseph duc de Boufflers. Le couple vécut presque toujours séparé et n'eut jamais d'enfant. Favori de Marie-Antoinette, Armand Louis de Gontaut-Biron fut donné comme son amant.
Armand Louis de Gontaut-Biron fut créé duc de Lauzun en 1766 par brevet d'honneur du roi Louis XV à l'occasion de son mariage et reçut son brevet de colonel en 1767. Il est nommé capitaine-commandant de la compagne colonelle des Gardes françaises, en octobre 1767. En 1769, il se battit en Corse sans ordres ni autorisation mais avec un grand courage : il reçut pour cette campagne, par dispense d'âge le croix de Saint Louis. Il reçut le commandement de la Légion royale en février 1774, avant de prendre le commandement du régiment Royal-Dragons en 1776.
Il se porta volontaire pour servir contre l'Angleterre, lors de la Guerre d'indépendance américaine. Le 1er septembre 1778, il obtint le commandement du Corps des volontaires étrangers de la Marine, fort à l'origine de 8 légions. Il fut alors chargé de commander l'expédition de conquête du Sénégal (1778-1779).
Nommé Brigadier de Dragons, le 1er mars 1780 sous les ordres de Rochambeau, il devint colonel-propriétaire de la Légion des volontaires étrangers de Lauzun, ancienne 2e Légion des volontaires étrangers de la Marine, le 5 mars 1780. Avec cette légion mixte d'un millier de volontaires (infanterie, cavalerie et artillerie), il joua un rôle décisif dans la guerre d'indépendance américaine, notamment au siège de Yorktown en octobre 1781 - combat de Gloucester. Il fut chargé de porter au roi Louis XVI, la nouvelle de la victoire de Yorktown. De retour aux États-Unis, il rentra définitivement en France en juin 1783. Pour son action en Amériques, il devint en 1783, mestre de camp-propriétaire du régiment des hussards de Lauzun, 6e régiment de hussards en 1791, qui devint 5e régiment de hussards en 1793.
Élu député aux États généraux de 1789 par la noblesse du Quercy, il se rallia à la Révolution, et entra dans le parti du duc d'Orléans. A partir de cette époque, il se fit appeler le général Biron. Lieutenant général en 1792 sous la Convention, il combat d'abord à l'Armée du Nord, puis à l'Armée du Rhin. Il commanda l’armée d'Italie début 1793, puis à partir de mai, les armées de l'Ouest contre les Vendéens. Il prit Saumur sur les Vendéens et les battit à Parthenay. Il n'en fut pas moins accusé de trahison par le Comité de salut public pour avoir offert sa démission ; traduit devant le tribunal révolutionnaire, il fut arrêté et guillotiné le 31 décembre 1793 place de la Révolution à Paris. Son épouse Amélie de Boufflers fut guillotinée le 9 messidor an II (27 juin 1794). Ses Mémoires qui vont de 1747 à 1783, ont été publiés en 1822, et depuis, en 1858 avec biographie par Louis Lacour de La Pijardière.
Bibliographie
- Yves Guéna, Moi duc de Lauzun, citoyen Biron, Paris, Flammarion, ISBN 2-08-067513-3
Source partielle
« Armand Louis de Gontaut-Biron », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang [sous la dir. de], Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
Liens internes
Sur le rôle de la 3e légion de volontaires étrangers de la marine dans l'océan Indien, voir les articles :
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