Les Salles-sur-Verdon

43° 46′ 26″ N 6° 12′ 33″ E / 43.77400349, 6.20919291

Les Salles-sur-Verdon
L'ancienne fontaine sur la place du nouveau village.
Administration
Pays	France
Région	Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département	Var
Arrondissement	Brignoles
Canton	Aups
Code commune	83122
Code postal	83630
Maire Mandat en cours	André Coldeboeuf 2008-2014
Intercommunalité	sans
Démographie
Population	218 hab. (2008)
Densité	44 hab./km²
Gentilé	Sallois, Salloises
Géographie
Coordonnées	43° 46′ 26″ Nord        6° 12′ 33″ Est / 43.77400349, 6.20919291
Altitudes	mini. 475 m — maxi. 685 m
Superficie	4,97 km2

Les Salles-sur-Verdon est une commune française, située dans le département du Var et la région française Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Sallois(es).

La commune des Salles-sur-Verdon a la particularité d’avoir été engloutie sous les eaux du lac artificiel de Sainte-Croix au début des années 1970 (cf. paragraphe « Histoire » ci-dessous). À la beauté du site est venue s’ajouter une histoire, comme le proclament les panneaux « UN SITE, UNE HISTOIRE » à l’approche du village.

Sommaire 1 Géographie 1.1 Situation 1.2 Relief 1.3 Climat 1.4 Hydrographie 1.5 Communes voisines 1.6 Accès et transports 1.7 Sismicité 2 Étymologie et toponymie 3 Histoire 3.1 Un village très ancien 3.2 Un village englouti 3.3 Un village moderne 4 Blasonnement 5 Administration 5.1 Politique 5.2 Jumelage 6 Population et société 6.1 Démographie 6.2 Éducation 6.3 Santé 6.4 Associations 6.5 Festivités 7 Économie 8 Patrimoine 8.1 Monuments et lieux touristiques 8.2 Patrimoine naturel 9 Voir aussi 9.1 Articles de Wikipédia 9.2 Liens externes 10 Sources 10.1 Compléments d'information 10.2 Notes

Géographie

Situation

Les Salles-sur-Verdon est un village du Var situé dans la vallée alluviale du Verdon entourée de plateaux calcaires, à quelques kilomètres des Alpes-de-Haute-Provence et du Grand Canyon du Verdon.

Relief

L’altitude précise du village actuel est 510 m. L'altitude exacte de l'ancien village était 450 m.

Climat

Le climat est celui de la Haute-Provence, tempéré aujourd’hui par la présence du lac de Sainte-Croix : étés secs et chauds, intersaisons douces, grand ensoleillement en toutes saisons ; au fond de la vallée, le brouillard se formait parfois autour du lit du Verdon, ce qui a valu aux Sallois le surnom "lei neblats" ("embrumés")^[1] ; le lac a totalement fait disparaître ce phénomène. Les hivers, souvent doux, peuvent néanmoins être rigoureux : les oliviers n'étaient pas cultivés dans l'ancienne vallée des Salles noyée par le lac, depuis leur gel au cours des années 1920^[2].

Hydrographie

Le Verdon et le lac de Sainte-Croix font partie intégrante des Salles-sur-Verdon. Le lac couvre les deux tiers du territoire de la commune.

Communes voisines

Dans le Var^[3] :

• Aiguines, à 3,4 km à l’Est en ligne droite (7 km par le réseau routier) ;
• Bauduen, à 4,9 km au Sud-Sud-Ouest en ligne droite (aujourd’hui 21 km par le réseau routier, autrefois 6 km seulement).

Dans les Alpes-de-Haute-Provence^[3] :

• Sainte-Croix-du-Verdon, à 4,3 km à l'Ouest-Sud-Ouest en ligne droite (27 km par le réseau routier ; autrefois village le plus proche à 5,5 km seulement) ;
• Moustiers-Sainte-Marie, à 8,3 km au Nord en ligne droite (14 km par le réseau routier).

Accès et transports

Gare SNCF la plus proche : Les Arcs-sur-Argens.

Aéroports les plus proches : Marseille Provence, Toulon-Hyères, Nice Côte d'Azur.

Accès routiers :

• depuis Marseille (distance 115 km, 83 km à vol d'oiseau) :
  • itinéraire 1 = autoroute Nord A7/A51 direction Aix-en-Provence puis Gap, sortie 17 vers Cadarache, ensuite Vinon-sur-Verdon, Gréoux-les-Bains, Allemagne-en-Provence, Riez, Moustiers-Sainte-Marie.
  • itinéraire 2 = autoroute Nord A7/A51 direction Aix-en-Provence, sortie 2 vers Gardanne, ensuite Trets, Saint-Maximin, Brue-Auriac, Barjols, Aups.
  • itinéraire 3 = autoroute Est A50 direction Nice, sortie vers Saint-Maximin, ensuite Brue-Auriac, Barjols, Aups.

• depuis Nice (distance 125 km, 86 km à vol d'oiseau) :
  • itinéraire 1 = autoroute A8 sortie Le Muy, ensuite Draguignan, Flayosc, Aups.
  • itinéraire 2 (touristique) = Grasse, route Napoléon, Comps, Gorges du Verdon, Aiguines.

La commune est desservie par la ligne de bus Aups - Les Salles-sur-Verdon - Aiguines^[4].

Sismicité

Il existe 3 zones de sismicité dans le Var :

• Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
• Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la Montagne Sainte-Victoire au Massif de l'Esterel.
• Zone Ib : Risque faible. Ce risque le plus élevé du département, qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.

La commune des Salles-sur-Verdon est en zone sismique de faible risque Ib^[5].

Étymologie et toponymie

L’origine du nom de la commune Les Salles-sur-Verdon (Lei Salas de Verdon en provençal selon la norme classique et Lei Salo-sus-Verdoun selon la norme mistralienne) est incertaine.

Une origine étymologique autour de « Sel » a été avancée. (source : tradition orale, Archives Départementales). L'origine du nom de la commune se trouverait dans le commerce du sel qui s'y faisait jadis. C'est hypothèse la plus plausible aujourd'hui.

Pour d’autres, le toponyme « Les Salles » évoque un lieu où abondent les zones herbeuses et les prés. Il est exact que l’emplacement où se trouvait le village à l’origine était propice, contrairement aux collines environnantes, à la présence de vastes étendues herbacées permettant des récoltes de foin pour nourrir le bétail. (source : web, référence à retrouver)

D’autres multiples origines ont été avancées^[6] :

• « Sala » (torrent) désignant les agglomérations bâties autour d’un cours d’eau (l’ancien village se trouvait sur un promontoire le mettant à l’abri des crues du Verdon) ; selon certains, « Sala » proviendrait du bas-latin, et désignerait une résidence de plaisance seigneuriale.
• « Saal » (chambre, château) évoquant les trois tours des armes de la commune ;
• on appelait également « Salle », le bourg où il y avait plusieurs maisons ayant une salle de réception (c'était le cas de l'ancien village où l'espace ne manquait pas, contrairement aux villages des environs, construits à flanc de colline).

Il est avéré que la commune a porté au cours des siècles les noms suivants :

• Salesiae, Locus de Salletis, Saleta^[7] ;
• Salettes (la carte de Cassini précise « Les Salles, ou Salettes ») ;
• Les Salles ;
• Les Salles-sur-Verdon (dénomination demandée par le Conseil Municipal pour éviter la confusion avec Les Salles-du-Gardon, décision parue au Journal officiel du 16 mars 1935)^[8].

Histoire

Les Salles-sur-Verdon a été condamné par la construction du barrage de l'EDF qui a donné naissance au lac de Sainte-Croix.

Les habitants ont dû quitter leur cadre de vie, changer d'existence… Le village a été détruit maison après maison, pierre par pierre… Tous les arbres et végétaux de la vallée ont été éliminés… L'église a été dynamitée, le cimetière a été déménagé…

Ces événements récents à l'échelle historique (années 1970) ont profondément marqué le village, bien évidemment sa géographie, son économie, sa démographie et ses habitants.

Un village très ancien

La plaine des Salles a vraisemblablement été occupée par des hommes préhistoriques, si on se fie aux traces retrouvées dans les grottes des Basses Gorges du Verdon (non loin de Baudinard et Sainte-Croix-du-Verdon).

La présence toute proche de l’importante colonie romaine de Riez (10 km à vol d’oiseau) laisse supposer que le village était déjà un lieu de passage au début de notre ère^[9]. Cependant, malgré la certitude de l’existence de voies romaines aux environs du village, aucune preuve formelle n’a été apportée d’une installation permanente humaine à l’emplacement de l’ancien village à cette époque.

C'est au XI^e siècle que remontent les premières traces écrites de l'existence d'un village à l'emplacement des Salles.

« Au début du XII^e siècle, la famille Moustiers possède Les Salles, elle est encore présente au milieu du XIII^e.

En 1371, l'évêque de Riez y a juridiction. En 1380, existe un prieuré de deux moines, dépendant de Saint-Victor de Marseille, cette abbaye existe encore à la veille de la Révolution.

Au début du XIV^e siècle, Les Salles comptent 200 habitants, on en compte 300 en 1765 et 460 en 1851. »

— Monographie des Salles-sur-Verdon racontée par François Simian^[10]

Contrairement aux villages environnants, et plus spécialement à Aiguines et Moustiers, le village des Salles n’a jamais été au cours de l’Histoire un village de seigneurs, ou la demeure principale d’un personnage important ; sans doute est-ce le fait de sa situation géographique (un lieu de passage au centre d’une vaste plaine), qui en compliquait la défense au cours des périodes troublées. Ainsi peut-on noter qu’en 1471, période agitée après la fin du règne de la Reine Jeanne, alors que la population des villages des environs baisse de manière significative, le village des Salles est déclaré complètement inhabité (cf. paragraphe « Démographie » ci-dessous). Village d’agriculteurs et d’éleveurs, Les Salles possédait un « Château » qui n’était qu’une vaste demeure de passage sans fortifications ni fioritures.

En 1851, les Sallois, emmenés par Paulin Guichard^[11], se joignirent aux villages voisins pour protester contre le coup d’État du 2 décembre et défendre la République. Ils seront massacrés lors de la bataille d’Aups le 10 décembre, et certains d’entre eux seront emprisonnés ou déportés.

C'est en 1935 que la commune des Salles a pris le nom qui est le sien aujourd'hui : Les Salles-sur-Verdon^[12].

Un village englouti

Les années 1970 ont profondément marqué le village et ses habitants.

Alors qu’en 1972, il était difficile d’entrevoir le drame qui allait se dérouler, au début de 1973, toute la végétation du fond de la vallée était éliminée.

À la fin de l'année 1973, le village semblait avoir été victime d'un bombardement…

En février 1974, l’ancien village n'était plus qu'un ensemble informe où il était difficile de reconnaître le cadre de vie familier. Le lac était au pied du village et l'eau montait inexorablement.

Le 1^er mars 1974 à l’aube, la Gendarmerie évacuaient les derniers habitants de l’ancien village, au milieu de monticules de ruines^[13]. Le 5 mars 1974, l'église était dynamitée ^[14].
(source : "Mémoire des Salles-sur-Verdon")^[15]

On a conservé les cloches de la vieille église et elles sont maintenant dans le clocher de l'église moderne au centre du village^[16]. On a également sauvé des pierres provenant des trois lavoirs et d'une fontaine de l'ancien village, et l'intégralité de la fontaine qui se trouvait sur la place. Ceci a permis de reconstituer à l'identique cette fontaine, et de fabriquer deux lavoirs qui s'inspirent de ceux qui existaient dans l'ancien village.

Un village moderne

La reconstruction du village ne s'est pas faite sans difficultés.

À l'origine, ni l'E.D.F, ni la Société du Canal de Provence, les deux entités au bénéfice desquelles a été créé le lac de Sainte-Croix, n'avaient l'intention de reconstruire un village en lieu et place de celui qu'elles s'apprêtaient à détruire^[17].

Quand le nouveau village a-t-il été construit ?
Dans notre civilisation, un village n'est pas un empilement de parpaings, ni un ensemble de travaux qu'il est possible de déclarer achevé à un moment précis. Un village se construit avec le temps, avec des habitants qui vont lui donner son âme. Pour ce qui est de la chronologie matérielle, la majorité des événements se sont sans doute produits entre la pose de la première pierre le 26 juillet 1970 et l'inauguration formelle le 22 janvier 1977, "sur les façades à peine achevées des maisons parfaitement alignées, le long des rues sans nom"^[18]... Mais la phase essentielle de la construction ne s'est-elle pas faite ultérieurement ?

Le village englouti est aujourd'hui un village neuf, aéré, fleuri, avec son école et ses cris d'enfants, son bureau de poste, sa salle des fêtes, son église qui a conservé les cloches qui sonnaient l'angélus d'antan. Un village accueillant, ouvert, qui a axé sa politique du tourisme sur la qualité, en totale harmonie avec son exceptionnel environnement, si différent de celui de la Côte d'Azur pourtant si proche. Son écrin de nature réellement sauvage s'offre aux visiteurs, toujours invités à le protéger. Le village des Salles-sur-Verdon a en effet axé son tourisme sur la découverte des écosystèmes qui ont généré ces paysages.

Blasonnement

L’origine du nom de la commune est incertaine, et il en est de même pour son blason.

Il est curieux de noter, dans l'Armorial général de France (1696) de Charles d'Hozier, que le blason actuel de la commune figure déjà, mais qu'il est attribué à "la communauté du lieu d'Aissalles" (tome 30, page 1929). Il est encore plus curieux de noter qu'un certain Louis Salettes (à l'époque le village s'appelle, comme le confirme la carte de Cassini, "Les Salles" ou "Salettes"), bourgmestre de St-Jullien d'Asse, possède un blason très similaire (tome 30, page 1938).

L’origine du blason de la commune se trouve-t-il dans celui de Louis Salettes, ou bien celui-ci s'est-il inspiré du village Salettes pour créer son blason ?

Les armoiries des Salles-sur-Verdon se blasonnent ainsi : De sable aux trois tours d'argent rangées en fasce sur un rocher du même.

Administration

Politique

Lors du scrutin du 9 mars 2008, le village a désigné les 11 conseillers municipaux de la liste "Vivre Ensemble" pour procéder à l'élection du premier magistrat de la commune.

Conseil Municipal actuel^[19].

Les dix derniers mandats de maire^[19]

Période		Identité	Étiquette	Qualité
1965	1971	Jean Gombert
21 mars 1971	1977	Charles Rosselly
1977	1983	Rosé-Marc Signoret
1983	1989	Rosé-Marc Signoret
18 mars 1989	1991	Henri Courtine
5 octobre 1991	1995	Raymond Amoulric
23 juin 1995	1998	Serge Paulard
17 janvier 1998	2001	André Coldeboeuf
17 mars 2001	2008	André Coldeboeuf
15 mars 2008	en cours	André Coldeboeuf

Jumelage

 Aldeia da Luz (Portugal) depuis le 8 mai 2005^[20]

Les Salles-sur-Verdon, détruit et noyé sous les eaux du lac de Sainte-Croix en 1974, et Aldeia da Luz, village de l'Alentejo (Portugal) détruit et noyé sous les eaux du lac de l'Alqueva en 2002, sont deux communes jumelées depuis le 8 mai 2005.

Population et société

Démographie

Pour la période contemporaine, il faut noter que le tableau ci-dessus décompte les habitants permanents (Populations municipales au sens des recencements de INSEE)^[23] du village. Durant les vacances d'été, la population totale de la commune dépasse les 5 000 habitants, du fait de la présence des résidents secondaires, des résidences hôtelières et des campings. Cette explosion démographique ne va pas sans poser des problèmes pour les infrastructures communales, notamment la station d'épuration^[24].

Éducation

• École primaire Paulin Guichard, rue Costebelle.
• Collège Henri Nans à Aups.

Santé

• Plusieurs défibrillateurs sont à disposition, dont un 24h/24, 365 jours par an, place Sainte-Anne, sous le porche de la Mairie. Les autres sont disponibles au camping municipal des Ruisses, à la Maison des Lacs et au poste de secours de la plage Margaridon durant la période de fonctionnement de ces infrastructures.
• Le médecin et la pharmacie les plus proches se trouvent à Moustiers-Sainte-Marie.
• L'hôpital le plus proche se trouve à l'entrée de Draguignan.

Associations

Le village des Salles-sur-Verdon se caractérise par une vie associative très riche.

Liste (non exhaustive) des associations de la commune (par ordre alphabétique) :

• Association Sportive, Culturelle et de Loisirs (ex-Comité des Fêtes) ;
• CADE (Connaître, Aimer, Découvrir les Ecosystèmes) ;
• Club Informatique des Salles et du Verdon^[25] ;
• Club « La Pierre Blanche » ;
• Club Nautique des Salles-sur-Verdon^[26] ;
• Comité de jumelage ;
• La Maison des Lacs (centre de ressources pour l'éducation à l'environnement)^[27] ;
• La Salloise (société de chasse) ;
• Le Chemin des Notes^[28] ;
• Médiathèque^[29] ;
• Mémoire des Salles-sur-Verdon^[30] ;
• Office du Tourisme^[31].

Festivités

Traditionnellement, le village des Salles organisait une foire de printemps à l'occasion de la Saint-Joseph, et une fête à l'issue des moissons, fin juillet (Sainte-Anne) ; cette fête précédait celles d'Aiguines (Saint-Pierre) et de Sainte-Croix (Saint-Sauveur), la saison des festivités estivales se terminant par les fêtes de Bauduen (Saint-Barthélémy) et Moustiers (Nativité Notre-Dame).

Pendant de longues décennies, le village des Salles-sur-Verdon n'a conservé qu'une seule fête annuelle, celle de la Sainte-Anne.

La municipalité et le Comité des Fêtes ont renoué avec la tradition en organisant depuis plusieurs années, outre la fête traditionnelle de la Sainte-Anne, une Fête de Printemps dont le thème est renouvelé chaque année (autour du 1er mai). Depuis cette date qui marque l'ouverture de la saison des festivités estivales, jusqu'au mois de septembre, le calendrier des manifestations est riche et varié (foires artisanales, foires aux livres, concours, manifestations sportives, etc.) ; la saison hivernale, plus calme, est ponctuée de manifestations sporadiques^[31].

Économie

Aujourd’hui principalement tourné vers le tourisme, Les Salles-sur-Verdon était autrefois une commune essentiellement composée d’agriculteurs dont les ressources variées étaient dues à la présence du Verdon permettant l’irrigation du fond de la vallée.

À cette polyculture des zones irriguées (cultures maraîchères et fruitières, pommes de terre, maïs, …) ou non irriguées (blé, orge, avoine, …), venaient s’ajouter les ressources traditionnelles de la région (truffes, lavandin, …) et l’élevage (ovins).

Il n’y a aujourd’hui quasiment plus d’agriculteur dans la commune.

Patrimoine

"Et tout s'évanouit : rien ne resta que l'onde.
Maintenant on ne voit au loin que l'eau profonde
Par les vents remuée et seule sous les cieux."
(Victor Hugo)

Ces trois vers, extraits de "La Légende des siècles" (IV. La ville disparue), sont gravés dans la pierre du Mémorial de l'ancien village des Salles-sur-Verdon.

• 

  Coucher de soleil hivernal sur le Mémorial de l'ancien village.

• 

  thumb|Le Mémorial de l'ancien village des Salles-sur-Verdon, présenté au cours de la visite commentée de l'Office de Tourisme.

• 

  thumb|Le lac de Sainte-Croix : au premier plan, Les Salles-sur-Verdon ; au second plan, le village de Sainte-Croix.

Monuments et lieux touristiques

• Le Mémorial de l'ancien village.

Patrimoine naturel

• Le sentier de Toine : 15 étapes autour du village présentant la flore et les animaux des environs.
• Le sentier historique : 10 étapes dans le nouveau village (mairie, école, poste, boulangerie, lavoirs, église, cimetière, ...) présentant ces mêmes lieux dans l'ancien village, et des anecdotes liées à leur histoire.
• Le lac de Sainte-Croix.
• Les gorges du Verdon.

Voir aussi

Articles de Wikipédia

• Anciennes communes du Var
• Liste des communes du Var

Liens externes

• L'histoire de l'ancien village des Salles sur Verdon, et l'actualité du nouveau
• L'Office du Tourisme des Salles sur Verdon
• La mairie des Salles sur Verdon

Sources

Compléments d'information

• Les derniers habitants de l’ancien village^[32].
• La pose de la première pierre du nouveau village^[33].
• Bulletins "Mémoire Vive", ISSN 1630-3539.

Notes

v · Communes françaises de l’arrondissement de Brignoles
canton d’Aups	Aiguines · Aups · Baudinard-sur-Verdon · Bauduen · Les Salles-sur-Verdon · Vérignon
canton de Barjols	Barjols · Bras · Brue-Auriac · Châteauvert · Esparron · Pontevès · Saint-Martin · Seillons-Source-d’Argens · Varages
canton de Besse-sur-Issole	Besse-sur-Issole · Cabasse · Flassans-sur-Issole · Gonfaron · Pignans
canton de Brignoles	Brignoles · Camps-la-Source · La Celle · Tourves · Le Val · Vins-sur-Caramy
canton de Cotignac	Carcès · Correns · Cotignac · Entrecasteaux · Montfort-sur-Argens · Saint-Antonin-du-Var
canton de Rians	Artigues · Ginasservis · Rians · Saint-Julien · La Verdière · Vinon-sur-Verdon
canton de la Roquebrussanne	Forcalqueiret · Garéoult · Mazaugues · Méounes-lès-Montrieux · Néoules · Rocbaron · La Roquebrussanne · Sainte-Anastasie-sur-Issole
canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume	Nans-les-Pins · Ollières · Plan-d’Aups-Sainte-Baume · Pourcieux · Pourrières · Rougiers · Saint-Maximin-la-Sainte-Baume · Saint-Zacharie
canton de Tavernes	Artignosc-sur-Verdon · Fox-Amphoux · Moissac-Bellevue · Montmeyan · Régusse · Sillans-la-Cascade · Tavernes
département du Var · région Provence-Alpes-Côte d’Azur

v · Communes françaises du parc naturel régional du Verdon
Alpes-de-Haute-Provence	Allemagne-en-Provence · Angles · Blieux · Brunet · Castellane · Esparron-de-Verdon · Gréoux-les-Bains · La Garde · Majastres · Montagnac-Montpezat · Moustiers-Sainte-Marie · La Palud-sur-Verdon · Peyroules · Puimoisson · Quinson · Riez · Rougon · Roumoules · Saint-André-les-Alpes · Saint-Julien-du-Verdon · Saint-Jurs · Saint-Laurent-du-Verdon · Saint-Martin-de-Brômes · Sainte-Croix-du-Verdon · Valensole
Var	Aiguines · Artignosc-sur-Verdon · Aups · Bargème · La Bastide · Baudinard-sur-Verdon · Bauduen · Le Bourguet · Brenon · Châteauvieux · Comps-sur-Artuby · Ginasservis · La Martre · Moissac-Bellevue · Montmeyan · Régusse · Saint-Julien · Les Salles-sur-Verdon · Trigance · Vinon-sur-Verdon
Voir aussi : pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Parc naturel régional des Alpilles · Parc naturel régional de Camargue · Parc naturel régional du Queyras · Parc naturel régional du Luberon

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