- Andersen Consulting
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Accenture
Logo de AccentureSlogan(s) « High performance. Delivered » Siège social 1 Grand Canal Square
DublinDirection William D. Green Chief Executive Officer
Pamela J. Craig Chief Financial Officer
Karl-Heinz Flöther Group Chief Exec. of Systems Integration & TechnologyActivité(s) Cabinet de Conseil Filiale(s) Accenture Technology Solutions, Accenture Services France, Accenture Insurance Services Effectif 181 000 (2008) Site Web Accenture Capitalisation 19,86 Mds $ (juin 2009) Chiffre d'affaires 25,28 Mds $ (2008) Résultat net 1,8 Mds $ (2008) Principaux concurrents Accenture, Alten, Altran, Arthur D. Little, Atos Origin, Bain & Company, BearingPoint, Beijaflore, Boston Consulting Group, Bull Services, Business & Decision, Capgemini, CSC, Deloitte Touche Tohmatsu, Devoteam, EDS, Ernst & Young, Eurogroup, HP Services, IBM Global Services, Ineum Consulting, KPMG, Logica, Orange Business Services, PricewaterhouseCoopers, Roland Berger Strategy Consultants, Sopra Group, Steria, TCS modifier Accenture est un cabinet de conseil mondial d'origine américaine. Son siège est, depuis mai 2009, situé à Dublin, en Irlande.
Accenture est considéré comme le plus grand cabinet de conseil dans le monde[1], appartenant à la liste Fortune Global 500 des 500 premières entreprises mondiales[2], avec environ 180 000 personnes dans plus de 50 pays. Les consultants d'Accenture interviennent dans de nombreux domaines :
- conseil en stratégie ;
- conseil en organisation ;
- développement et mise en œuvre de système d'information ;
- externalisation.
Les clients d'Accenture représentent 96 des 100 plus grandes entreprises mondiales et plus des trois quarts des entreprises du Fortune Global 500[3].
Sommaire
Historique
Formation
Accenture est issu du département conseil d'Arthur Andersen, que les américains Arthur Andersen et Clarence DeLany ont créé en 1913 sous le nom Andersen, DeLany & Co.
Séparation d'Arthur Andersen
En 1989, ce département conseil se sépare d'Arthur Andersen (AA) et se renomme Andersen Consulting (AC). Arthur Andersen et Andersen Consulting sont alors des regroupements d'entités locales indépendantes, détenues chacunes par leurs associés et les autres entités locales dans le monde. Les entités locales signent un accord contractuel avec une structure de regroupement mondiale, Andersen Worldwide Société Coopérative (AWSC), sous juridiction suisse.
En 2000, le chiffre d'affaires d'Andersen Consulting dépasse les 9,5 milliards de dollars, avec plus de 75 000 employés dans 47 pays[4], alors que le chiffre d'affaires d'Arthur Andersen est de 9,3 milliards de dollars avec 85 000 employés dans le monde en 2001.
Pendant les années 1990, des tensions croissantes apparaissent entre Andersen Consulting et Arthur Andersen. Andersen Consulting souhaite revoir son obligation de reverser chaque année 15% de ses bénéfices à Arthur Andersen (une condition de l'accord de séparation de 1989 établit que l'entité la plus profitable - AA ou AC - doit reverser à l'autre cette somme), alors que dans la même période Arthur Andersen entre en compétition avec Andersen Consulting par la création d'un nouveau département dédié au conseil en management, appelé Arthur Andersen Business Consulting. Ce désaccord atteint son paroxysme en 1998 lorsqu'Andersen Consulting dénonce son accord avec AWSC et Arthur Andersen. Andersen Consulting place les 15% des bénéfices de cette année et des années futures sur un compte bloqué et dépose une plainte pour rupture de contrat.
Le 7 août 2000, par un arbitrage de la Chambre de commerce internationale, Andersen Consulting obtient la dénonciation de tous ses liens contractuels avec AWSC et Arthur Andersen. En contrepartie, Andersen Consulting paie à Arthur Andersen la somme détenue sur le compte bloqué (1,2 milliards de dollars), et doit changer son nom, ce que aboutit à la nouvelle identité Accenture.
Peut-être révélateur sur l'entité « gagnante » suite à cet scission, quatre heures après que l'arbitre ait rendu sa décision, Jim Wadia, Chief executive officer d'Arthur Andersen, a soudainement démissionné. Les analystes du secteur et les professeurs d'écoles de commerce aiment à présenter cet évènement comme une complète victoire pour Andersen Consulting[5]. Jim Wadia fournira plusieurs années après des explications sur sa démission, lors d'une analyse de cas sur cette scission au sein de la Harvard Business School. Il indiquera que le comité exécutif d'Arthur Andersen avait voté une résolution stipulant qu'il devait démissionner s'il ne parvenait pas à obtenir un dédommagement minimum de 4 milliards de dollars (que ce soit à travers une négociation ou une décision d'arbitrage) pour la séparation de l'entité de conseil, d'où sa démission rapide une fois l'arbitrage annoncé.
Les avis divergent sur les raisons de cette séparation - les dirigeants de chaque partie ont cité la cupidité et l'arrogance de l'autre partie, et la direction d'Andersen Consulting a mis en avant la rupture de contrat que constituait la création par Arthur Andersen d'un deuxième groupe de consultants, AABC (Arthur Andersen Business Consulting), rivalisant directement avec Andersen Consulting sur le marché.
Accenture se félicitera plus tard de cette scission, qui lui permettra de ne pas être atteint lorsque Arthur Andersen sera impliqué dans le scandale Enron, puis forcé à la dissolution en 2002. Beaucoup d'entités AABC seront alors rachetées par d'autres sociétés d'experts-conseils, plus particulièrement Hitachi Consulting et KPMG Consulting (renommé depuis BearingPoint).
Création d'Accenture
Le 1er janvier 2001, Andersen Consulting devient officiellement Accenture (contraction de Accent on the future) et lance sa nouvelle marque à grand renfort de publicité.
Même si une étude marketing est lancée pour trouver le nouveau nom de la société, le nom "Accenture" est proposé par un employé danois du bureau d'Oslo (Norvège), nommé Kim Petersen, à la suite d'un concours interne. Le concours lancé par Accenture avait pour objectif de trouver un nom qui représente la volonté d'être le leader mondial du conseil et de la haute performance, et qui ne choque pas dans les pays où le cabinet de conseil opère.
Introduction en bourse
Le 19 juillet 2001, l'introduction en Bourse d'Accenture est effectuée au prix de 14,50 dollars par action au New York Stock Exchange (NYSE). Goldman Sachs et Morgan Stanley dirigent cette opération. L'action Accenture côte en fin de journée 15,17 dollars, avec un maximum journalier à 15,25 dollars. Le premier jour de l'introduction en bourse, Accenture a levé près de 1,7 milliard de dollars[6].
Depuis le 1er septembre 2004, le CEO d'Accenture est William D. Green (Bill).
En France, le site web du musée du Louvre est soutenu depuis 2001 par Accenture[7].
Organisation
Le cabinet Accenture a une organisation matricielle, divisée en secteurs d'activité client ("Operating groups") et domaines d'intervention ("Growth Platforms").
Secteurs d'activité
- Communication et High Tech : opérateurs de télécommunications, cablô-opérateurs, médias et services multimédias, entreprises de loisirs, téléphonie, entreprises du secteur aéronautique
- Services Financiers : banques, marchés financiers, compagnies d'assurances
- Service Public : défense, poste, éducation, impôts, services sociaux, sécurité, justice, services électoraux
- Produits : automobile, santé et sciences de la vie, biens d'équipements, distribution, grande consommation, transport terrestre, aérien et maritime, bâtiment et travaux publics
- Ressources : chimie, énergie, métal et mines, services d'utilité publique
Domaines d'intervention
- Conseil en stratégie et organisation
- Stratégie
- Achats et supply-chain
- Gestion de la relation client
- Finance et pilotage de la performance
- Efficience opérationnelle et performance des processus
- Accenture Marketing Services
- Conseil en technologie et solutions métiers
- Conseil en technologies
- Recherche et innovation
- Intégration de systèmes
- Information management services
- Architectures orientées services
- Solutions Microsoft
- Externalisation
- Externalisation d'applications informatiques
- Externalisation de fonctions
- Externalisation de l'infrastructure technologique
- Externalisation combinée
- Centres de services à l'étranger
Présidents Accenture France
- Benoît Genuini (jusqu'en 2005), co-fondateur avec Martin Hirsch de l'Agence nouvelle des solidarités actives.
- Pierre Nanterme (jusqu'en 2008), président de la fédération Syntec, président de la Commission Economique du Medef.
- Christian Nibourel, membre du Conseil d'Administration de la fédération Syntec.
Filiales françaises
Les principales filiales d'Accenture France sont :
- Accenture Technology Solutions (ATS) : créée en 2003, dédiée aux métiers du service informatique (Paris - Châtillon, Nantes et Casablanca).
- Accenture Services France (ASF) : créée en 2005, dédiée aux opérations et services confiés à Accenture dans le cadre de son activité d’externalisation.
- Accenture Insurance Services (AIS) : créée en 1999, dédiée aux métiers de l’assurance-vie.
Bibliographie
- Values. Driven. Leadership. The History of Accenture, First Editions, 2005.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en)Site officiel
- (fr)Site officiel France
Notes
- ↑ Yahoo! - Profil d'Accenture Ltd.
- ↑ Fortune Global 500 - Accenture Company Profile 2008.
- ↑ Company Description, Accenture website, 7 avril 2009
- ↑ Accenture: The Growth of a Global Leader, Accenture website, 19 juin 2007.
- ↑ Arbitrator's Ruling Goes Against Accounting Arm: Consultants Win Battle Of Andersen, International Herald Tribune.
- ↑ Accenture IPO gains in first trades - 19 juillet 2001, CNN Money.
- ↑ Nathalie Bensahe, « Sans les fonds privés, que des expos commerciales », dans Libération du 19 août 2006, [lire en ligne].
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