- Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain
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Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain Réalisation Jean-Pierre Jeunet Acteurs principaux Audrey Tautou
Mathieu Kassovitz
Isabelle Nanty
Rufus
Jamel Debbouze
Yolande Moreau
Dominique Pinon
Ticky Holgado
André Dussollier (narrateur)Scénario Jean-Pierre Jeunet
Musique Yann Tiersen Costumes Emma Lebail Photographie Bruno Delbonnel Montage Céline Kelepikis Production Jean-Marc Deschamps Budget 11 400 000 € Format CinemaScope (1:2,35) Genre Comédie Durée 129 min Sortie 25 avril 2001 Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est un film français réalisé par Jean-Pierre Jeunet et sorti en 2001. Il s’agit d’une comédie romantique écrite par Jeunet et Guillaume Laurant avec Audrey Tautou dans le rôle-titre. Le film est une représentation originale et parfois idéalisée de la vie contemporaine à Paris dans le quartier de Montmartre.
Sommaire
Synopsis
Amélie Poulain grandit isolée des autres enfants car son taciturne docteur de père lui diagnostique à tort une maladie cardiaque : son père ne la touchait jamais en dehors des examens médicaux, d’où l’emballement de son pouls lorsqu’il le mesurait. Sa mère, tout aussi névrosée que son père est inhibé, meurt alors qu’Amélie est encore jeune, écrasée accidentellement par une Québécoise se suicidant en se jetant du haut de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Son père se renferme encore plus et dévoue sa vie à la construction d’un mausolée maniaque consacré à sa défunte épouse. Livrée à elle-même, Amélie développe une imagination étonnamment riche.
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Adulte, Amélie devient serveuse dans un petit café de Montmartre, le Café des 2 Moulins, tenu par une ancienne artiste de cirque et occupé par des employés et des clients hauts en couleurs. À 22 ans, Amélie mène une vie simple ; ayant abandonné toute relation sentimentale après des tentatives ratées, elle prend goût à des plaisirs simples comme faire craquer la crème brûlée avec une cuillère, faire des ricochets sur le canal Saint-Martin, essayer de deviner combien de couples parisiens ont un orgasme à chaque instant (« Quinze ! », lance-t-elle à la caméra) et laisse libre cours à son imagination.
Sa vie bascule le jour de la mort de la princesse Diana. Dans un enchaînement de circonstances suivant le choc de l’annonce, elle découvre derrière une plinthe descellée de sa salle de bain une vieille boîte métallique remplie de souvenirs cachés par un garçon qui vivait dans son appartement 40 ans avant elle. Fascinée par sa découverte, elle se met en quête de retrouver la trace de la personne maintenant adulte qui avait placé la boîte et la lui rendre, tout en établissant un marché avec elle-même : si elle le retrouve et le rend heureux, elle consacrera sa vie à aider les autres, sinon, tant pis.
Après quelques erreurs et un minutieux travail de détective (aidée par le reclus Raymond Dufayel, un peintre surnommé l’« homme de verre » à cause d’une ostéogenèse imparfaite), elle met la main sur l’identité de l’ancien occupant des lieux, place la boîte dans une cabine téléphonique et fait sonner le téléphone pour attirer cet homme alors qu’il passe à proximité. Lorsqu’il ouvre la boîte, il subit une révélation. Tous ses souvenirs oubliés d’enfance lui reviennent soudain à la mémoire. Elle le suit de loin jusque dans un bar et l’observe sans se découvrir. En voyant les effets positifs sur lui, elle décide de répandre le bien dans la vie des autres. Amélie devient alors une sorte d’entremetteuse secrète et d’ange gardienne. Elle persuade son père de poursuivre son rêve de faire le tour du monde (avec l’aide d’un nain de jardin et d’une amie hôtesse de l’air). Elle met également son grain de sel dans la vie des gens qu’elle côtoie au travail (et s’arrange pour que deux d’entre eux tombent amoureux), de la concierge de son immeuble et de Lucien, l’employé du propriétaire brutal de l’épicerie du coin.
Mais alors qu’elle s’occupe des autres, personne ne s’occupe d’elle. En aidant les autres à obtenir leur bonheur, elle se met face à sa propre vie solitaire rendue encore plus apparente par ses relations chaotiques avec Nino Quincampoix, un jeune employé de sex-shop décalé qui collectionne les photos d’identité jetées sous les photomatons et dont elle est tombée amoureuse. Bien qu’elle l’intrigue avec diverses méthodes détournées pour le séduire (dont notamment une sorte de chasse au trésor pour récupérer un de ses albums photos perdu), elle reste terriblement timide et se trouve incapable de l’approcher. Elle doit recevoir les conseils de Raymond pour comprendre que l’on peut poursuivre son bonheur tout en s’assurant de celui de ses amis et voisins.
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Fin des révélations.
Commentaires
Le film a été un succès populaire mais certains critiques comme Serge Kaganski des Inrockuptibles l’ont attaqué pour sa représentation irréaliste et pittoresque de la société française contemporaine dans un univers de carte postale d’une France d’autrefois avec très peu de minorités ethniques — une forme de lepénisme latent[1],[2]. Alors que Paris est une ville cosmopolite et que Montmartre, où se situe l’action, touche Barbès, quartier métissé (Barbès - Rochechouart), très peu d’immigrés sont visibles dans le film. Si le réalisateur a souhaité créer une vision idyllique d’un Paris parfait, il semble qu’il ait trouvé nécessaire de faire disparaître toute trace de personne de couleur pour y parvenir, ont expliqué les critiques. D’autres, comme David Martin-Castelnau et Guillaume Bigot, ont estimé que ces critiques étaient injustifiées et qu’il s’agissait plutôt de la « bien-pensance libérale-libertaire » qui ne pouvait que rejeter la vision bienveillante et crédible des « petites gens ». Jean-Pierre Jeunet répondit à ces critiques en rappelant que Jamel Debbouze qui joue le rôle de Lucien (un nom français) est d’origine nord-africaine.
D’autres ont aussi remarqué qu’étant donné la gentrification galopante du quartier de Montmartre, une jeune serveuse comme Amélie n’aurait pas pu avoir les moyens financiers de vivre près de son lieu de travail. Le film décrit un univers invraisemblable où Amélie vit près de son lieu de travail (sans avoir recours au métro parisien ou toute autre forme de transport) et a beaucoup de temps libre. Le film étant particulièrement décalé, ces incohérences ne sont pas flagrantes.
Fiche technique
- Titre : Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain
- Réalisation : Jean-Pierre Jeunet
- Scénario : Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant
- Production : Jean-Marc Deschamps
- Musique : Yann Tiersen (Adagio pour cordes de Samuel Barber dans la séquence vidéo avec la voix off de Frédéric Mitterrand)
Article détaillé : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (bande originale).- Photo : Bruno Delbonnel
- Montage : Céline Kelepikis
- Costume : Emma Lebail
- Pays d’origine : France (majorité), Allemagne
- Format : Couleurs CinemaScope - 2,35:1 et 1,85:1 - son Dolby numérique - 35 mm
- Genre : comédie
- Durée : 129 minutes
- Classification :
- États-Unis : R Rated R for sexual content
- France : Tous publics
- Dates de sortie :
Distribution
- Audrey Tautou : Amélie Poulain
- Mathieu Kassovitz : Nino Quincampoix
- Rufus : Raphaël Poulain, le père d’Amélie
- Lorella Cravotta : Amandine Poulain, la mère d’Amélie
- Serge Merlin : Raymond Dufayel
- Jamel Debbouze : Lucien
- Clotilde Mollet : Gina
- Claire Maurier : Suzanne
- Isabelle Nanty : Georgette
- Dominique Pinon : Joseph
- Artus de Penguern : Hipolito
- Yolande Moreau : Madeleine Wallace
- Urbain Cancelier : Collignon
- Maurice Bénichou : Dominique Bretodeau
- Michel Robin : le père de Collignon
- Andrée Damant : la mère de Collignon
- Claude Perron : Éva
- Armelle : Philomène
- Ticky Holgado : l’homme sur une photo
- Kevin Fernandes : Bretodeau enfant
- Flora Guiet : Amélie enfant
- Amaury Babault : Nino enfant
- André Dussollier : narrateur voix off
- Eugène Berthier : Eugène Koler
- Marion Pressburger : petites mains au générique
- Charles-Roger Bour : l’homme à la vespasienne
- Luc Palun : l’épicier d’Amandine
- Fabienne Chaudat : la femme dans le coma
- Dominique Bettenfeld : le voisin d’Amélie
- Jacques Viala : le client qui humilie son ami
- Fabien Béhar : le client humilié
- Jonathan Joss : le fils du client humilié
- Jean-Pierre Becker : le clochard (l’homme de l’antenne télévision)
- Jean Darie : l’aveugle
- Thierry Gibault : le client aux endives
- François Bercovici : le copain du client aux endives
- Franck Monier : Dominique Bredoteau jeune
- Guillaume Viry : le SDF
- Valérie Zarrouk : Dominique Bredoteau femme
- Marie-Laure Descoureaux : la concierge du mort
- Sophie Tellier : la tante Josette
- Gérald Weingand : l’instituteur
- François Viaur : le patron du bistrot
- Paule Daré : l’employée du patron du bistrot
- Marc Amyot : l’inconnu des photomatons
- Myriam Labbé : la cliente du tabac
- Jean Rupert : l’opéré des cloisons nasales
- Frankie Pain : la femme du kiosque à journaux
- Frédéric Mitterrand : lui-même (voix off du reportage)
Distinctions
Le film fut sélectionné par le New York Times dans les 1 000 meilleurs films jamais réalisés[3].
Récompenses
- 2002 : César du meilleur film
- 2002 : César du meilleur réalisateur - Jean-Pierre Jeunet
- 2002 : César de la meilleure musique écrite pour un film - Yann Tiersen
- 2002 : César du meilleur décor - Aline Bonetto
- 2001 : Film européen de l’année
- 2001 : Globe de cristal au Festival international du film de Karlovy Vary
- 2001 : Prix du public au Festival international du film de Toronto
Nominations (2002)
- César de la meilleure actrice - Audrey Tautou
- César de la meilleure actrice dans un second rôle - Isabelle Nanty
- César du meilleur acteur dans un second rôle - Rufus
- César du meilleur acteur dans un second rôle - Jamel Debbouze
- César du meilleur scénario original ou adaptation - Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant
- César de la meilleure photographie - Bruno Delbonnel
- César du meilleur montage - Hervé Schneid
- César des meilleurs costumes - Madeline Fontaine
- César du meilleur son - Vincent Arnardi, Gerard Hardy, Jean Umansky
- Oscar du meilleur film en langue étrangère
- Oscar du meilleur scénario original - Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant
- Oscar du meilleur son - Vincent Arnardi, Guillaume Leriche, Jean Umansky
- Oscar du cinéma de la meilleure direction artistique - Aline Bonetto, Marie-Laure Valla
- Oscar du cinéma de la meilleure photographie - Bruno Delbonnel
Autour du film
Extraits vidéo et citations picturales utilisés dans le film
Le film utilise plusieurs extraits vidéo :
- Une représentation télévisée de la chanteuse de gospel à la guitare sœur Rosetta Tharpe.
- Un extrait du documentaire Born for Hard Luck de Tom Davenport, montrant Peg Leg Sam avec une jambe de bois.
- Un extrait du documentaire de 1998 Seventeen Seconds to Sophie (Dix-sept secondes pour Sophie) de Bill Cote.
- Trois extraits du film Jules et Jim de François Truffaut :
- Jules, Jim et Catherine courant sur un pont.
- La scène du baiser pendant laquelle se trouve un insecte, apparemment non remarqué des créateurs du film, rampant le long de l’écran derrière les deux amoureux et semblant entrer dans la bouche de la femme. Ce passage est détaillé par la voix off et un cercle met en évidence l’insecte durant son voyage.
- Un bref extrait de Catherine (Jeanne Moreau) chantant sa chanson Le Tourbillon de la vie.
- Le tableau que peint Dufayel est Le Déjeuner des canotiers d’Auguste Renoir.
- Le mari de la mère du légumier, poinçonne dans le jardin, les lauriers de sa femme la nuit, mais dit qu’il préfèrerait poinçonner les lilas, en référence à la chanson Le Poinçonneur des Lilas de Serge Gainsbourg.
Anecdotes
- Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain fut originellement appelé « Amélie des Abbesses », mais seuls les Parisiens savaient ce qu’était la place des Abbesses à Montmartre. Jean-Pierre Jeunet se creusa alors la tête pour trouver un titre. Il pensa même à baptiser son film Les Aventuriers de la chair de poule. Le titre est quant à lui inspiré du Destin fabuleux de Désirée Clary de Sacha Guitry (1942).
- Les retombées financières d’Alien IV ont permis à Jean-Pierre Jeunet de réaliser un film libre de toute contrainte commerciale. Paradoxalement, il eut un immense succès.
- Dans ce film, Jeunet réintroduit des éléments du court-métrage Foutaises, notamment les « il aime / il n’aime pas » de la présentation des personnages.
- Jean-Pierre Jeunet raconte dans les commentaires DVD que l’idée de l’album photo (des photos d’identités jetées) lui vient de l’auteur français Michel Folco qui avait tenu un tel album. Le droit à la propriété intellectuelle en France a empêché Jeunet d’utiliser ledit album, ce qui l’a contraint à embaucher des figurants (et des personnes du tournage) pour être pris dans ces clichés
- Le film utilise des images de synthèse et des intermédiaires numériques[4].
- Jeunet avait à l’origine écrit le rôle d’Amélie pour l’actrice britannique Emily Watson[5] ; dans le script original, le père d’Amélie est un britannique vivant à Londres. Cependant, le français d’Emily Watson se révéla insuffisant pour le film et à cause d’un emploi du temps incompatible avec le tournage de Gosford Park, Jeunet réécrivit le script pour une actrice française.
- Certains pensent que Jeunet s’est inspiré du personnage de Faye dans le film de Wong Kar-wai, Chungking Express (1994), pour une partie de l’écriture du personnage d’Amélie Poulain : Faye s’introduit dans l’appartement de l’homme qu’elle aime pour en changer des éléments, espérant ainsi lui faire oublier son ex-compagne. On retrouve le thème d’une personne qui s’introduit dans la vie d’une autre pour la rendre heureuse à son insu.
- Le film ne fut pas sélectionné au Festival de Cannes. L’absence d’Amélie Poulain souleva une controverse à cause de l’accueil enthousiaste du public et des médias français en comparaison. À noter que le précédent film de Jeunet, La Cité des enfants perdus[6], reçut un mauvais accueil. Le président d’alors du festival jugea le film « inintéressant »[7], bien qu’il n’eût vu qu’une version incomplète, notamment sans musique d’accompagnement.
- Dans la version anglaise, la concierge Madeleine Wallace est renommée Madeleine Wells. (Alors que dans la version française, Wallace fait référence aux fontaines Wallace de Paris, la version anglaise adapte le jeu de mots en comparant Wells avec water wells (puits à eau)).
- L’apparition à la 20e minute d’Amélie dans la station de métro de Paris Abbesses (nord de Paris) a en réalité été tournée sur un quai désaffecté de la station Porte des Lilas (est de Paris). Souvent utilisé pour le tournage de films car maintenu à l'écart du public, ce quai est d’ailleurs surnommé Porte des Lilas - Cinéma, et son décor ne ressemble pas à celui de la station Abbesses.
- La vieille boîte de souvenirs que l’héroïne découvre fortuitement derrière une plinthe est une boîte de bergamotes de Nancy, allusion aux origines lorraines du réalisateur. Il y en a une autre dans le film : Jean-Pierre Jeunet s’amusait, étant petit, à faire des ricochets sur le bassin du Parc Sainte-Marie à Nancy ; dans le film, Amélie Poulain reprend cette idée en s’amusant à compter les ricochets des cailloux sur le canal Saint-Martin.
- Le film est entièrement étalonné dans les trois teintes vert, rouge et jaune.
Titre en langues étrangères
Dans les autres langues, le film prend les titres suivants[8] :
- Allemand : Die fabelhafte Welt der Amélie (Le Fabuleux Monde d’Amélie)
- Anglais : Amélie from Montmartre (Amélie de Montmartre)
- Arabe : اميلي (Āmīlī)
- Bulgare : Невероятната съдба на Амели Пулен (Neveroyatnata sădba na Ameli Pulen)
- Chinois : 天使爱美丽 (Tiānshǐ Àiměilì)
- Croate : Amelie
- Espagnol : Amélie
- Finnois : Amélie
- Gallois : Tynghedfen Anhygoel Amélie Poulain
- Grec : Αμελί (Amelí)
- Hébreu : אמלי (Amily)
- Hongrois : Amélie csodálatos élete (La Vie fabuleuse d’Amélie)
- Islandais : Hin stórkostlegu örlög Amélie Poulain
- Italien : Il favoloso mondo di Amélie (Le Fabuleux Monde d’Amélie)
- Japonais : アメリ (Ameri)
- Lituanien : Amelija iš Monmartro
- Persan : آملی (ʾĀmīlī)
- Polonais : Amelia
- Portugais : O Fabuloso Destino de Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain)
- Roumain : Amelie
- Russe : Амели (Ameli)
- Suédois : Amélie från Montmartre
- Turc : Amélie
- Ukrainien : Амелі (Ameli)
Box-office
Nombre d’entrées (liste non exhaustive ; pays à plus de 100 000 entrées ; par ordre alphabétique des pays)
Pays Entrées Source Mondial 32 000 000 entrées Unifrance Autriche 282 000 entrées lumiere Allemagne 3 198 000 entrées lumiere Argentine 374 000 entrées Unifrance Australie 763 000 entrées Unifrance Belgique 617 000 entrées lumiere Brésil 331 000 entrées Unifrance Canada ( Québec) 572 000 entrées Unifrance Colombie 143 000 entrées Unifrance Corée du Sud 300 000 entrées Unifrance Danemark 147 000 entrées lumiere Espagne 1 714 000 entrées lumiere États-Unis 5 931 000 entrées lumiere Finlande 206 000 entrées lumiere France 9 290 000 entrées lumiere Hongrie 171 000 entrées lumiere Inde 107 000 entrées Unifrance Pays Entrées Source Israël 177 000 entrées Unifrance Italie 1 881 000 entrées lumiere Japon 1 038 000 entrées Unifrance Mexique 254 000 entrées Unifrance Norvège 160 000 entrées lumiere Pays-Bas 345 000 entrées lumiere Pologne 751 000 entrées lumiere Portugal 168 000 entrées lumiere République tchèque 281 000 entrées lumiere Royaume-Uni 1 000 000 entrées lumiere Roumanie 175 000 entrées lumiere Russie 227 000 entrées Unifrance Suède 351 000 entrées lumiere Suisse 675 285 entrées Procinema.ch Taïwan 107 000 entrées Unifrance Turquie 133 000 entrées lumiere Influence
Publicité
Au Québec, en 2002-2003, les restaurants McDonald’s ont utilisé, pour accroître la vente de leurs nouvelles languettes de poulet, le slogan : « Le délicieux festin d'Émilie Poulet » sur des panneaux publicitaires. Les ayant-droits du film ont réclamé 200 000 $ de dommages et intérêts pour cette allusion non autorisée au titre du film[9].
Une série de spots télévisés pour Groupama (compagnie d’assurances et services financiers) met en scène une jeune femme brune prénommé Cerise. Le style de ces publicités (réalisées par Sébastien Drhey) est une référence visiblement flagrante au film. La Fondation Groupama Gan avait soutenu le film Delicatessen de Jeunet, mais c’est sans doute sans rapport.
En 2009, les publicités télévisées de l'Agence nationale des services à la personne, imaginées par Fred & Farid[10], utilisent également un ton rappelant le film[11].
Autres
En 2007, le groupe français Les Fatals Picards a composé une chanson intitulée Moi je vis chez Amélie Poulain dans son album Pamplemousse mécanique, chanson parodiant avec humour le monde trop parfait et trop gentil (donc ennuyeux) du film. Ils évoquent néanmoins la controverse concernant l’absence des « minorités » dans le film : « Enfin marron, façon de parler parce que si on fait un peu attention / On peut voir que les couleurs foncées, y en a pas des masses dans les environs ».
En 2007 à la télévision américaine, Bryan Fuller s’inspire de ce film, qui est son préféré, pour écrire la série Pushing Daisies ; le président de la chaîne ABC, Stephen McPherson, qui avait également beaucoup aimé le film, cherchait justement un contenu qui en reprendrait l’esprit[12].
En 2007, deux chercheurs ayant découvert en Équateur une nouvelle espèce de grenouille du genre Cochranella la baptisent Cochranella amelie en l’honneur d'« Amélie, la protagoniste de l’extraordinaire film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, un film dans lequel les petits détails jouent un rôle important pour parvenir à la joie de vivre, comme le rôle important que les grenouilles Centrolenidae et tous les amphibiens et reptiles jouent dans la santé de notre planète », d’après l’article qu’ils font publier dans la revue scientifique Zootaxa pour faire part de leur découverte[13].
Notes et références
- ↑ (fr) Serge Kaganski, « Rebonds : «Amélie» pas jolie », dans Libération, 31 mai 2001 [texte intégral].
- ↑ (fr) Serge Kaganski, « Pourquoi je n’aime pas Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain », dans Les Inrockuptibles, 31 mai 2001 [texte intégral].
- ↑ (en) The Best 1,000 Movies Ever Made, sur le site du New York Times.
- ↑ (en) variety
- ↑ (en) contactmusic
- ↑ (en) Janet Maslin, « Wistful, Uneasy Days at Cannes », dans The New York Times, 4 juin 1995 [texte intégral].
- ↑ (en) avclub
- ↑ (en) « Release dates for Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (2001): Also Known As (AKA) », sur l’Internet Movie Database.
- ↑ (fr) Réjean Bourdeau, « Le détenteur des droits d’Amélie Poulain réclame une part du fabuleux festin », dans La Presse, 22 février 2003, p. E1, reproduit dans l’entrée « Poulain, Amélie » d’une liste d’aptonymes, sur le site du Centre canadien des aptonymes.
- ↑ (fr) GF, « Actualités / Vu à la télé : Service d’aide à la personne », Syndicat national de la publicité télévisée, 22 avril 2009. Consulté le 6 mai 2009.
- ↑ (fr) « L’ANSP lance sa nouvelle campagne : « l’effet papillon » », sur le site de l’ANSP. Consulté le 10 avril 2009.
- ↑ (en) Bill Carter, « A Touching Romance, if They Just Don’t Touch », dans The New York Times, 5 juillet 2007 [texte intégral].
- ↑ (en) Diego F. Cisneros-Heredia et Paúl Meza-Ramos, « An enigmatic new species of Glassfrog (Amphibia: Anura: Centrolenidae) from the Amazonian Andean slopes of Ecuador », dans Zootaxa, no 1485, 28 mai 2007 (ISSN 1175-5326) [texte intégral]
« The specific name—a noun in apposition—of this new species of Glassfrog is for Amelie, protagonist of the extraordinary movie “Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain”; a movie where little details play an important role in the achievement of joie de vivre; like the important role that Glassfrogs and all amphibians and reptiles play in the health of our planet. »
Voir aussi
Article connexe
Bibliographie
- Storyboard - du dessin au film, no 1, septembre-novembre 2002, interviews et storyboard complet du film, p. 25 à 191
Liens externes
(fr+en) Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain sur l’Internet Movie Database
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