Jack l'Éventreur

Jack l'Éventreur
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Évocation de Jack l'Éventreur en une du journal satirique Puck

Jack l'Éventreur (en anglais, Jack the Ripper) est un tueur en série qui vécu à Londres à la fin du XIXe siècle, dont l'identité n'a jamais été établie. Le pseudonyme passé à la postérité provient d'une lettre envoyée à l'agence de presse London Central News Agency dont l'auteur se présente comme étant le meurtrier. Jack l'Éventreur assassina au moins cinq prostituées du quartier pauvre de Whitechapel, à Londres en 1888. Le mystère qui entoure l'identité et le mobile du tueur (ou des tueurs) a intrigué de nombreux enquêteurs et inspiré de nombreux auteurs et artistes.

Sommaire

Résumé de l'affaire

Scènes de crime - Osborn Street (Emma Elizabeth Smith), George Yard (Martha Tabram), Durward Street (Mary Ann Nichols), Hanbury Street (Annie Chapman), Berner Street (Elizabeth Stride), Mitre Square (Catherine Eddowes), Dorset Street (Mary Jane Kelly).

Le premier assassinat est celui de Mary Ann Nichols, retrouvée égorgée et éventrée dans une rue de Whitechapel le 31 août 1888. Le dernier, avec un degré d'horreur indicible, est celui de Mary Jane Kelly, retrouvée affreusement mutilée dans sa chambre le 9 novembre de la même année. Les victimes de Jack l'Éventreur avaient pour point commun d'être des prostituées occasionnelles œuvrant à Whitechapel, dans l'East End, l'un des quartiers les plus pauvres de Londres. À l'exception de la dernière, âgée de 25 ans, la plupart étaient des femmes d'âge mûr, autour de la quarantaine[réf. souhaitée].

Cette affaire non résolue constitue encore aujourd'hui une énigme : quelle est l'identité de l'assassin, quel est son mobile, pourquoi s'en est-il pris à des prostituées, pourquoi s'est-il arrêté soudainement, etc. ?

Modus operandi

Trois des cinq crimes se déroulent dans des lieux publics, en pleine rue, et un quatrième dans une cour d'immeuble. Les actes de prostitution ont souvent lieu, à cette époque, sur la voie publique, alors peu éclairée, dans des impasses, des ruelles étroites, ou des passages privés. L'assassin profite donc d'un terrain propice où il peut agir sans se faire remarquer [réf. souhaitée].

Les victimes sont d'abord égorgées. Deux d'entre elles sont éventrées : l'assassin a ouvert l'abdomen et en a retiré les viscères (intestins, reins, utérus), pour les disposer ensuite sur l'épaule des cadavres ou les emporter. Un morceau de rein humain est même envoyé au chef des Comités de vigilance, George Lusk, accompagné d'une lettre, dont l'auteur dit l'avoir prélevé sur l'une des victimes.

Elizabeth Stride, est égorgée, mais non éviscérée : le corps était encore chaud lors de sa découverte[1] et il est probable que son assassin n'ait eu le temps de terminer sa besogne.

La dernière victime, Mary Jane Kelly, est assassinée dans la chambre qu'elle loue, à Miller's Court, et totalement éviscérée. Ses organes sont éparpillés dans toute la pièce, l'assassin ayant eu, cette fois, tout le temps d'agir selon sa fantaisie.

Les victimes

  • Les victimes avérées :
Mary Ann Nichols
Annie Chapman
Elizabeth Stride
Catherine Eddowes
Mary Jane Kelly.
  • Les victimes supposées :
Alice McKenzie, dite « Clay Pipe », née vers 1849, retrouvée égorgée le 17 juillet 1889 dans Castle Alley.
Frances Coles, dite « Carrotty Nell », née vers 1865, retrouvée la gorge tranchée le 13 février 1891 à Swallows Gardens.
Martha Tabram, prostituée, retrouvée assassinée au premier étage d'un immeuble le Georges Yard Building, le 7 août 1888 au matin, trois semaines avant le premier meurtre « officiel ». Elle a reçu 39 coups de couteau et une autre blessure causée par une dague ou une baïonnette. Le lieu du crime est situé presque au centre géographique des cinq autres meurtres "officiels" de Jack l'Éventreur. D'après le rapport d'autopsie, l'assassin s'est acharné sur le ventre, les seins et les parties génitales. Il n'y a aucune preuve que Jack l'Éventreur soit l'assassin, mais la police de l'époque le pense fortement[réf. souhaitée].
  • Les victimes peu probables :
Annie Milwood, victime d'une agression le 25 février 1888, hospitalisée, et décédée le 3 mars 1888.
Ada Wilson, victime d'une agression le 28 mars 1888, à laquelle elle survit.
Elizabeth Jackson, prostituée dont le corps a été découvert, morcelé, dans la Tamise entre le 31 mai et le 25 juin 1889[réf. souhaitée].

Victimes avérées

Mary Ann Nichols, dite « Polly »

Cliché mortuaire de Mary Ann Nichols

Née Walker le 26 août 1845 à Londres, mariée à William Nichols et mère de cinq enfants, elle était séparée de son mari depuis 1882. Elle fut tuée dans la nuit du 31 août 1888, à l'âge de 43 ans et enterrée dans le cimetière et crématorium de Londres (en) le 6 septembre 1888, sa tombe publique est numérotée 210752.

Son corps fut retrouvé entre 3 heures 30 et 3 heures 45 du matin dans Buck’s Row, la gorge tranchée, la langue lacérée et l’abdomen entaillé ; ses organes génitaux étaient également profondément entaillés. L’autopsie conclut que la victime fut d'abord étranglée et que l’assassin était un gaucher, fait démenti plus tard par de nombreux criminologues[2].

Les journaux de l’époque, quotidiennement remplis d’articles sur des femmes assassinées, mutilées ou brûlées vives, considérèrent ce cas comme « étrange », mettant ainsi le doigt sur la particularité du mode opératoire du tueur sur la victime appelée « l'éventrée de Buck's Row »[réf. souhaitée].

Annie Chapman, dite « Dark Annie »

Annie Chapman photographie prise après son assassinat

Née Eliza Ann Smith en septembre 1841 à Londres, mariée à John Chapman en 1869 et mère de deux filles et un fils invalide, elle fut tuée le samedi 8 septembre 1888 au matin, dans une cour intérieure de numéro 29 de Hanbury Street. Elle fut incinérée le 14 septembre 1888 à Manor Park[réf. souhaitée].

Son corps fut retrouvé gisant à terre, la gorge tranchée et la tête presque séparée du corps. Le ventre était ouvert et les intestins déposés sur l’épaule droite de la victime, tandis que le vagin, l’utérus et les deux tiers de la vessie avaient été prélevés. À ses pieds, on découvrit quelques pièces de monnaie et une enveloppe en papier portant la date du 28 août[3].

Un témoin, habitant de l’immeuble, affirma avoir entendu une femme crier « non » mais avoua ne pas avoir eu le courage de regarder par la fenêtre. Le lendemain, une petite fille informa la police qu’elle avait vu, quelques maisons plus loin, une flaque de sang : les policiers déclarèrent qu’il s’agissait probablement d’une trace laissée par le tueur alors qu'il emportait les organes prélevés sur la victime[réf. souhaitée].

Quelques jours plus tard, les policiers arrêtèrent un boucher juif du quartier, John Pizer, en se basant sur le fait qu'un morceau de tablier de cuir aurait été retrouvé sur les lieux du crime. Il fut toutefois rapidement établi que ce morceau de cuir n’avait aucun lien avec le crime : il appartenait à un locataire de l’immeuble, qui l’avait lavé et mis à sécher. Pizer fut cependant incarcéré pendant deux jours, afin de permettre à la police de le disculper aux yeux de la foule qui voulait le lyncher[réf. souhaitée].

À partir de ce moment, l’assassin fut qualifié de dément fanatique ou de maniaque sexuel, sans aucune connaissance en anatomie. L’unique indice provenait de quelques témoins qui affirmèrent avoir vu les victimes discutant avec un homme portant un chapeau de chasse et un long manteau sombre[réf. nécessaire]. Il est dit également qu'il boitait[réf. souhaitée].

Elizabeth Stride, dite « Long Liz »

Cliché mortuaire d'Elizabeth Stride

Née Gustafsdotter le 27 novembre 1843 à Torslanda, district de Göteborg, (Suède), mère de deux enfants et divorcée en 1876 de John Thomas Stride, elle fut retrouvée morte le 30 septembre 1888. Son corps fut découvert dans la cour du Club Berner par un certain Louis Diemschutz. Elle fut enterrée dans le Cimetière Est de Londres (en) (tombe n° 15509).

Son corps fut découvert dans la cour d’un immeuble abritant des juifs et des Allemands. Elle ne présentait qu’une profonde entaille à la gorge ; selon le témoignage d'un cocher, le sang en coulait encore lorsqu’il la découvrit[4]. La presse la surnomme ironiquement « Lucky Lizbeth », celle que l'assassin, dérangé par un témoin, n'a pas eu le temps d'éventrer.

Selon certains spécialistes, ce meurtre, qui a été commis très peu de temps avant le suivant et dans un lieu éloigné, ne peut pas être l'œuvre de Jack l'Éventreur. Il lui est pourtant attribué. De plus, la victime n'a pas été étranglée mais directement égorgée et l'arme utilisée, un couteau à lame large et courte et mal aiguisé, est différente de celle utilisée pour les quatre autres victimes, un couteau à lame longue et fine très bien aiguisée. Ce même type de couteau servira à assassiner et mutiler sauvagement Catherine Eddowes environ quarante-cinq minutes plus tard. L'assassin aurait utilisé le même type d'arme pour les deux premières victimes et aurait changé pour la troisième pour revenir au premier choix pour la quatrième (45 minutes plus tard) et la cinquième. Un témoin, Israel Schwartz, assiste à son agression par un homme ivre qui l'a jetée à terre en vociférant des insultes. Au vu des recoupements des témoignages de la police, l'agresseur est très probablement l'assassin[réf. souhaitée].

Catherine Eddowes, dite « Kate Conway »

Cliché d'autopsie de Catherine Eddowes

Née le 14 avril 1842 à Wolverhampton (Staffordshire), elle eut une fille et deux fils de son compagnon Thomas Conway. Tuée le 30 septembre 1888, elle fut mutilée, et retrouvée dans un parc public, Mitre Square[réf. souhaitée].

Catherine Eddowes fut soumise à un véritable martyre, probablement en raison du fait que Jack n’avait pu achever son « travail » sur Elisabeth Stride (si l'on retient la thèse selon laquelle cette dernière fut tuée par Jack l'Éventreur). Elle fut retrouvée gisant dans une mare de sang, le ventre ouvert. La victime était complètement défigurée, le nez et l’oreille droite entaillés, le visage marqué d’un large V au couteau. Le corps était quasiment décapité, ouvert « comme un cochon à l’étalage », l’estomac et les intestins posés sur l’épaule droite, le foie coupé, un rein et l'utérus enlevés[réf. souhaitée].

Mary Jane Kelly, dite « Ginger »

Photo de police de Mary Jane Kelly prise sur les lieux du meurtre

Née vers 1863-1864 dans la ville ou le comté de Limerick en Irlande, veuve Davies, elle fut assassinée le vendredi 9 novembre 1888 vers 3 heures du matin au 13, Miller's Court. Ses restes furent enterrés au cimetière catholique St Patrick à Londres.

Selon le rapport d'autopsie, le dernier meurtre dépassa tous les autres en horreur :

« Le corps est allongé au milieu du lit, les épaules à plat, mais l'axe du corps est légèrement incliné vers le côté gauche, la tête tournée sur la joue gauche. Le bras gauche se trouve le long du corps, avec l'avant-bras replié à angle droit et reposant en travers de l'abdomen. Le bras droit, quelque peu détaché du corps, se trouve sur le matelas, tandis que l'avant-bras, posé sur l'abdomen, laisse apercevoir les doigts serrés. Les jambes sont largement écartées, la cuisse gauche formant un angle droit avec le tronc, tandis que la cuisse droite dessine un angle obtus avec le pubis. Toute la surface extérieure de l'abdomen et des cuisses a été arrachée, alors que les viscères ont été retirés de la cavité abdominale. Les seins sont coupés à leur base, les bras mutilés de nombreux coups de couteau irréguliers et le visage est totalement méconnaissable. Les tissus du cou ont été sectionnés jusqu'à l'os. Les viscères ont été éparpillées un peu partout : l'utérus, les reins et un sein se trouvent sous la tête ; l'autre sein, près du pied droit ; le foie, entre les pieds ; les intestins, à la droite du corps ; la rate à la gauche du corps ; des lambeaux de chair de l'abdomen et des cuisses ont été empilés sur une table ; le cœur a été retiré et n'a pas été retrouvé[réf. souhaitée]. »

Autres victimes possibles

Plusieurs autres femmes furent agressées ou assassinées pendant la période où sévit Jack l'Éventreur. Certains de ces crimes lui sont parfois attribués.

Annie Millwood

Née vers 1850, victime d’une agression le 25 février 1888 dans White's Row, entraînant son hospitalisation pour de nombreuses blessures dans les jambes et le corps. Elle quitta l’hôpital et mourut des suites de ses blessures, le 3 mars 1888[réf. souhaitée].

Ada Wilson

Née vers 1868, victime d’une agression survenue le 28 mars 1888 chez elle 19, Maiden Street, à laquelle elle survécut[réf. souhaitée].

Martha Tabram dite « Emma Turner »

Née White le 10 mai 1849 à Londres, épouse séparée d'Henry Samuel Tabram dont elle a eu 2 fils, est assassinée le 7 août 1888 dans George Yard. Son corps fut retrouvé lardé de 39 coups de couteau. Elle est considérée par certains comme une victime possible de Jack l’éventreur, compte tenu du lieu, de la date et des circonstances de sa mort. Cependant, elle n'a été ni égorgée ni dépecée, contrairement aux autres victimes (exceptée Stride). Le doute subsiste néanmoins, car l'évolution dans la gravité des blessures des victimes de Jack l'Éventreur dénote un comportement propre au profil psychologique des tueurs en série et permet de penser que Martha Tabram aurait été assassinée par le célèbre tueur de Whitechapel[réf. souhaitée].

Elizabeth Jackson dite « Lizzie »

Le corps de cette prostituée de Sloane Square, née le 18 mars 1865, fut retrouvé en morceaux dans la Tamise entre le 31 mai et le 25 juin 1889[réf. souhaitée].

La personnalité du tueur

Selon Anderson

Dans son mémoire officiel « The lighter side of my official life », Anderson explique, au chapitre neuf, que l'assassin était selon lui, un « maniaque sexuel d'un type virulent », il était originaire de Pologne, issu de la classe ouvrière et qu'il devait habiter complètement seul et dans l'aire où les meurtres furent commis. Son adjoint Donald Sutherland Swanson a écrit dans la marge du mémoire : « Kosminski », faisant ainsi référence au schizophrène Aaron Kosminski comme étant le criminel.

L'origine du surnom

Le surnom

Dear Boss une des lettres attribuées à Jack l'Éventreur à l'origine de son surnom

« Jack l’éventreur » est un surnom qui peut provenir d’un journaliste ou bien, ce qui est moins probable, du meurtrier lui-même.

Le surnom de Jack, retenu par l’Histoire, trouve son origine dans une lettre appelée Dear Boss, reçue le 27 septembre 1888 par la Central News Agency et signée Jack the Ripper. Elle n’est pas authentifiée comme étant de la main du tueur ; il est considéré comme possible qu’il s’agisse d’un canular ou d’une tentative d’accentuer le retentissement de l’affaire[réf. souhaitée].

La lettre serait l’œuvre d’un journaliste du Star, nommé Best[5], qui souhaitait rendre ses articles plus « croustillants » en donnant un nom au tueur. Cinquante ans plus tôt un Jack imaginaire s’était illustré dans la même ville : Jack Talons-à-Ressort dont des auteurs comme Philip Sugden et Lionel Fanthorpe ont avancé qu’il pourrait avoir inspiré le surnom de « Jack l’éventreur »[6].

Le pseudonyme Jack the Ripper est resté du fait que Scotland Yard reproduisit cette lettre dans les journaux, espérant que quelqu’un reconnaîtrait l’écriture et permettrait ainsi d’identifier l’assassin[réf. souhaitée].

Notoriété

Comparé à d'autres tueurs en série, Jack l'Éventreur n'a fait que peu de victimes. Plusieurs raisons peuvent expliquer sa notoriété. À l'époque des faits, les journaux étaient en pleine expansion et se livraient une bataille féroce dans la recherche du sensationnel. Ensuite, l'acharnement et l'habileté du tueur sur ses victimes étaient particulièrement impressionnants : rares étaient ceux qui auraient pu égorger, décapiter et éventrer une femme avec une telle sauvagerie et en même temps une telle précision. L'agilité de Jack l'Éventreur a également contribué à sa célébrité[réf. souhaitée].

Plusieurs autres éléments ont permis à cet assassin d'entrer dans les annales du crime et dans la mémoire collective. Le plus remarquable est certainement l'utilisation des média par l'Éventreur lui-même, fait nouveau à l'époque. De nombreuses lettres furent reçues par les journaux et la police ; ces lettres ont provoqué un effet boule de neige qui ont propulsé les méfaits du criminel à la une de l'actualité durant plusieurs mois. La passion populaire qui en a résulté a été entretenue par les échecs répétés de la Metropolitan Police (Scotland Yard). Par la suite, il a été suggéré que la plupart des lettres signées en lettres de sang 'Votre humble serviteur Jack l'Éventreur' ne provient pas du criminel mais sans doute d'un journaliste du Star, nommé Bert, afin de faire monter les tirages. La diversité des styles de ces lettres ajoute à la confusion et épaissit davantage le mystère[réf. souhaitée].

Un autre élément est le mystère qui continue, aujourd'hui encore, à entourer la personnalité de Jack : la Metropolitan Police n'a en effet jamais mis la main sur le meurtrier, ni même sur un suspect crédible. Les spéculations, qui n'ont jamais cessé depuis le premier jour, continuent à susciter l'intérêt[réf. souhaitée].

Enfin, l'East End de Londres, réceptacle de la misère dans une capitale tentaculaire, stimule l'imagination avec ses ruelles sombres, sa promiscuité, sa foule interlope, son air malsain chargé de maladies et son brouillard (plus fantasmé qu'avéré), un des nombreux aspects de la Révolution industrielle[réf. souhaitée].

Indices

L'inscription de Goulston Street

L'inscription trouvée sur le mur de Goulston Street (reproduction). On notera l'emploi du terme Juwes.

Après le double crime du 30 septembre, la police inspecta les lieux à la recherche d'indices ou de témoins. Vers 3 heures du matin, un inspecteur nommé Alfred Long découvrit un morceau de tablier taché de sang dans Goulston Street, à environ dix minutes à pied du lieu où Catherine Eddowes avait été assassinée. Cherchant d'autres indices, Long découvrit alors une inscription sur un mur près du morceau de tablier. Le texte en était : « The Juwes are the men That Will not be Blamed for nothing » (« Les juifs ne seront pas accusés pour rien »). On supposa que l'inscription était récente, car dans le cas contraire, une des nombreuses personnes vivant dans les appartements voisins l'aurait effacée. Afin de ne pas éveiller de mouvements antisémites, l’inscription fut immédiatement notée puis effacée[7].

Les « ripperologues », en particulier Stephen Knight[8], ont cependant relevé une curieuse corrélation entre la mauvaise orthographe du mot Juwes au lieu de Jews (juifs) et le nom de Jubelo, Jubela et Jubelum, (assassins de la légende d'Hiram). Knight en déduit que Jack l’éventreur était franc-maçon, ou en tout cas proche d'eux.

Lettres

La lettre Saucy Jack

Lettre dite Sassy Jack, postée le 1er octobre 1888

La lettre Saucy Jack fut postée le 1er octobre 1888, un jour après le double meurtre et attribuée à Jack l'Éventreur.

La lettre From Hell

La lettre From Hell (Depuis l'enfer)

La lettre intitulée From Hell est la seule censée être de Jack l'Éventreur. Accompagnée d'un rein humain, elle fut délivrée à George Lusk, président d'un important comité de vigilance civile de Whitechapel. Donald Rumbelow, ancien enquêteur et expert éventrologue, pense dur comme fer que la lettre est bien du tueur de Whitechapel.

Les suspects

Il existe trois catégories de suspects :

1. Les suspects des enquêteurs londoniens contemporains de l'affaire :

  • Francis J. Tumblety, charlatan américain, arrêté à Londres en novembre 1888, puis libéré sous caution, enfui en France dès janvier 1889, puis aux États-Unis où Scotland Yard le fait surveiller par la police new-yorkaise.
  • George Chapman, barbier polonais exerçant à Whitechapel, pendu en 1903 pour avoir empoisonné trois femmes, suspect favori de l'inspecteur Abberline.
  • George Hutchinson, proche de la dernière victime, Mary Jane Kelly, arrêté puis relâché pour absence de preuves.
  • Aaron Kosminski, barbier polonais exerçant à Whitechapel, interné pour démence peu après les crimes, suspecté semble-t-il par Robert Anderson, dans son ouvrage publié en 1910, où il évoque un Juif polonais. Cette théorie ne vaut que si l'on s'en tient aux annotations manuscrites à la marge retrouvées en 1988 sur l'exemplaire de l'inspecteur Swanson, qui désignent un certain Kosminski.
  • M. John Druitt, avocat, retrouvé noyé dans la Tamise en décembre 1888, suspect favori de MacNaghten, qui entre dans la police juste après les faits.
  • Michael Ostrog, chirurgien russe, escroc notoire, plusieurs fois interné pour démence, suspecté par Scotland Yard, mais introuvable à l'époque de l'enquête.

2. Les deux suspects légendaires, selon différents scénarios nés dans l'imagination populaire et littéraire, variant à l'infini le mythe de la conspiration royale :

  • Le prince Albert Victor, duc de Clarence, petit-fils de la reine Victoria, qui aurait fréquenté des prostituées à Whitechapel.
  • Le chirurgien de la reine, Sir William Gull, qui aurait assassiné lesdites prostituées pour protéger la réputation de la famille royale.

3. Une infinité de suspects favoris de certains Ripperologues, dont trois ont fait l'objet de récentes publications :

  • Melville Macnaghten, policier entré à Scotland Yard peu après les faits. Serait le meurtrier d'après la dernière théorie en date soutenue par la française Sophie Herfort.
  • James Maybrick, négociant de Liverpool, dont on aurait retrouvé le journal intime en 1991 dans lequel il révèlerait être Jack l'Éventreur. Thèse défendue par Shirley Harrison.
  • Walter Sickert, peintre célèbre, désigné par les romancières Jean Overton Fuller et Patricia Cornwell.

Sept suspects ont fait l'objet de livres et d'adaptations cinématographiques : le prince Albert-Victor, Sir William Gull, Walter Sickert, James Maybrick, Sir Leslie Melville Macnaghten, Francis J. Tumblety et le Locataire (Wentworth Bell Smith). Cependant, un grand nombre de spécialistes se gardent de désigner un suspect particulier, jugeant que le véritable meurtrier nous est, dans l'état actuel du dossier, probablement inconnu. Aucune des théories qui circulent n'est complètement en accord avec les faits. La plupart sont fantaisistes et falsifient, à leur avantage, la vérité.[réf. souhaitée].

Les enquêteurs et policiers

(Liste non exhaustive)

Sir Charles Warren

Sir Charles Warren était le supérieur hiérarchique de tous les enquêteurs au moment des faits. Il fut entre autres fortement critiqué pour avoir fait effacer l'inscription de Goulston Street, sans l'avoir fait photographier préalablement. Il démissionna juste avant le meurtre du 9 novembre, mais il resta en poste puisque personne n'avait été désigné pour le remplacer. MacNaghten finit par le remplacer[réf. souhaitée].

Il se fit par ailleurs connaître comme soldat britannique au cours de la Seconde Guerre des Boers. Il commanda notamment l'attaque britannique lors de la bataille de Spion Kop[réf. souhaitée].

Sir Robert Anderson

Sir Melville Leslie MacNaghten

Frederick Abberline

L'inspecteur Frederick Abberline était un inspecteur très réputé de la police métropolitaine. Il fut affecté à l'enquête sur les crimes de Whitechapel et suspecta un certain George Chapman d'être l'auteur des crimes[réf. souhaitée].

Donald Swanson

John George Littlechild

John George Littlechild était l'inspecteur chef de la police secrète de Londres. D'après lui le coupable était un Canadien d'origine irlandaise naturalisé américain (c'est-à-dire le Dr. F.J. Tumblety.)[réf. souhaitée].

Alfred Long

Alfred Long est le comptable qui a découvert le tablier de Catherine Eddowes et l'inscription de Goulston Street[réf. souhaitée].

William Smith

William Smith est le constable qui devait avoir vu Jack l'Éventreur en personne (si l'on adhère à la thèse que Stride est une victime de l'Éventreur). Il donna un témoignage sur un possible suspect[réf. souhaitée].

Médecins légistes

Dr. Thomas Bond

Le Dr. Thomas Bond était un chirurgien légiste de la police de Scotland Yard. Il conclut, d'après les autopsies qu'il pratiqua, que l'assassin n'avait aucune compétence chirurgicale ou anatomique. Le Dr. Bond était plus spécialisé en chirurgie que les Dr. Brown et Phillips et ne s'entendait pas avec eux sur les présomptions d'abord avancées par le Dr. Phillips, puis soutenues par le Dr. Brown, que l'auteur des meurtres avait une grande connaissance soit en anatomie, soit en chirurgie. C'est autour de ce point qu'il y eut débat avec le Dr. Phillips et Brown[réf. souhaitée].

Dr. George Bagster Phillips

Le Dr. Phillips était un médecin légiste de Scotland Yard qui examina les victimes de Jack l'Éventreur. Il conclut, d'après ses observations, que le meurtrier avait des compétences soit chirurgicales ou anatomiques pour opérer aussi vite et dans l'obscurité. Le Dr. Bond s'y opposait et prétendait le contraire. Si les présomptions de connaissances chirurgicales entrant dans le répertoire des connaissances de l'Éventreur étaient retenues à l'époque, c'était dû à ses propres conclusions et observations qui étaient appuyées par le Dr. Brown[réf. souhaitée].

Dr. Frederick Gordon Brown

Témoins

Témoins majeurs

Israel Schwartz

Israel Schwartz était un Juif hongrois qui fut le témoin d'une altercation entre Long Liz Stride et un homme ivre. La police le consulta, mais eut beaucoup de difficultés à le comprendre puisqu'il ne parlait pas anglais. Ils durent faire appel à un interprète. C'est lui qui identifia formellement Liz Stride à la morgue, comme étant la femme qu'il avait vue se faire agresser[réf. souhaitée].

Joseph Lawende

Elizabeth Long

Elizabeth Long est le témoin dans l'affaire du meurtre d'Annie Chapman survenu dans la matinée du 8 septembre 1888. Ce matin là, vers 5:00, elle vit Chapman parler à un homme qui, selon elle, avait l'air d'un étranger, il avait les cheveux foncés, avait le teint mat, portait une deerstalker et un long manteau noir. Comme elle ne le vit pas de face, elle ne put pas donner une description de son visage. Elle ajouta que l'homme semblait de basse classe sociale mais néanmoins d'apparence respectable.

Bibliographie

Études

Essais

Romans

Bandes dessinées

Films

Réalisateur : Georg Wilhelm Pabst
Acteurs principaux : Louise Brooks, Fritz Kortner, Francis Lederer, Gustav Diessl
Réalisateur : John Brahm
Acteurs principaux : George Sanders, Laird Cregar, Merle Oberon, Cedric Hardwicke
  • Jack l'Éventreur (Man In The Attic - 1953)
Réalisateur : Hugo Fragonese
Acteurs principaux : Jack Palance, Constance Smith, Byron Palmer, Frances Bavier
  • Jack l'Éventreur (Jack the Ripper - 1960)
Réalisateurs : Robert S. Baker, Monty Berman
Acteurs principaux : Eddie Byrne, John Le Mesurier, Betty Mac Dowall, Lee Patterson
Réalisateur : James Hill
Acteurs principaux : John Neville, John Fraser, Judi Dench,
Réalisateur: Roy Ward Baker
Acteurs principaux : Ralph Bates, Martine Beswick. (Ce film est un premier télescopage entre le double personnage de Robert Louis Stevenson et Jack l'Éventreur).
  • La fille de Jack l'Éventreur (Hands of the ripper - 1971)
Réalisateur :Peter Sasdy (film des productions Hammer)
  • Jack l'Éventreur (Jack the Ripper - 1976)
Réalisateur : Jesus Franco
Acteurs principaux : Klaus Kinski, Josephine Chaplin
Réalisateur : Bob Clark
Acteur principal : Christopher Plummer
Réalisateur : Nicholas Meyer
Acteurs principaux : Malcolm McDowell, David Warner
  • Jacks Back (1988)
Réalisateur : Rowdy Herrington
Acteurs principaux : James Spader, Cynthia Gibb
  • Jack l'Éventreur (téléfilm britannique - 1988). A noter que dans ce téléfilm aussi est établi un lien entre Jack l'éventreur et la nouvelle de R.L. Stevenson : jouée au théâtre, la pièce provoque l'effroi du public lorsque Richard Mansfield (l'acteur jouant le rôle du Dr Jeckyll) se transforme en monstre.
Réalisateur : David Wickes
Acteurs principaux : Michael Caine, Armand Assante, Jane Seymour
Réalisateur : Gérard Kikoïne
Acteurs principaux : Anthony Perkins, Glynis Barber, Sarah Maur Thorp
Réalisateurs : Allen Hughes, Albert Hughes
Acteurs principaux : Johnny Depp, Heather Graham, Ian Holm
Producteur : Tokyo movie shinsha
Réalisateur : Woody Allen
Acteurs principaux : Scarlett Johansson
Comme Jack l'Éventreur, le meurtrier du film tue des prostitués.
  • L'éventreur de West Hollywood (Un homme fait les mêmes meurtres que Jack l'Éventreur.)


  • Dans Dr. Strangelove (Docteur Folamour en VF) de Stanley Kubrick, le général de la base de Burpelston, qui sombre dans la démence et donne l'ordre d'aller bombarder les Russes avant de se suicider, s'appelle Jack D. Ripper.

Séries télévisées

  • Whitechapel (Mini-série diffusée en Grande-Bretagne en février 2009) Dans le quartier de Whitechapel, un tueur semble reproduire avec exactitude les meurtres commis un siècle plus tôt par le serial killer Jack l'Éventreur qui a marqué de son empreinte sanglante l'histoire criminelle du XIXe siècle.
  • Babylon 5 (épisode 2.21) L'Inquisiteur, dans lequel sont imaginées les idées qui ont conduit Jack l'Éventreur à assassiner des prostituées et une solution de science-fiction à sa disparition.
  • Star Trek (1967) traita de manière astucieuse de Jack l'Éventreur dans l'épisode Wolf in the fold (saison 2).
  • L'île fantastique (épisode 4.7) : Bien affectueusement, Jack l'Éventreur (première diffusion américaine le 29/11/1980 sur ABC) évoque le tueur en série dans un épisode particulièrement angoissant.
  • Dans un épisode de la série John Doe (saison 1), des meurtres sont commis par deux imitatrices de l'Éventreur.
  • Dans le film d'animation Detective Conan Movie 6 - The Phantom of Baker Street, Conan se retrouve dans le Londres du XIXe siècle afin de capturer Jack l'Éventreur.
  • Dans la série Au-delà du réel, l'aventure continue, un épisode (1995, 11/22) réécrit l'histoire de l'éventreur en y rajoutant du fantastique
  • Dans la série Smallville, Épisode 4 de la saison 7, Le docteur Curtis Knox (joué par Dean Cain) est un homme immortel qui tue pour sauver sa femme afin qu'elle ne vieillisse pas. Jack l'Éventreur est une des identités qu'il a pris au cours du XVIIIe siècle
  • Dans la série Esprits criminels, Épisode 18 de la saison 2, des meurtres sont commis en Louisiane, dans le quartier français, après l'ouragan Katrina. Le mode opératoire ressemble trait pour trait à celui de Jack l'Éventreur...
  • Dans Kuroshitsuji (Black Butler), une série d'animation japonaise (anime) adaptée du manga Black Butler, à l'épisode 4 et 5 de la première saison, on se retrouve en Angleterre, où Ciel Phantomhive et son majordome Sebastian Michaelis enquêtent sur ce meurtrier dit Jack the Ripper, qui assassine des femmes en leur enlevant leur utérus.
  • Dans Sanctuary, John Druitt a le pouvoir de se téléporter. Mais voyager lui cause des lésions cérébrales et avec le temps, cela a fait de lui un tueur psychopathe notoire, connu sous le nom de Jack l'Éventreur, en 1888, dans les faubourgs de Londres.
  • Dans la série québécoise Musée Eden,en 1910, suite aux meurtres de plusieurs prostituées éventrées et mutilées de façon similaire, on y avance une théorie selon laquelle Jack l'Éventreur poursuivrait maintenant son œuvre à Montréal, près de vingt-cinq ans après les évènements de Londres.
  • Dans un épisode de 2011 de la série anglaise Doctor Who, "A Good Man Goes to War", Il est expliqué que les meurtres de Jack l'Éventreur se sont arrêtés car celui-ci a été tué et dévoré par une Silurienne nommée Madame Vastra. (C'est la première fois dans la série télévisée que Jack l'Éventreur est cité. Bien que Jack soit déjà apparu dans des novélisations ou des dramas-audios tirés de la série.)

Opéra

  • Lulu, du compositeur Alban Berg, où apparaît le personnage de Jack l'Éventreur

Musiques

  • David Edward Sutch, plus connu sous le nom de Screaming Lord Sutch, a chanté Jack the ripper, chanson faite par lui et son groupe ; Screaming Lord Sutch and the Savages. La chanson est de leur cd Rock&Horror sorti en 1982. Elle fut reprise plusieurs fois, par les White Stripes et les Horrors par exemple.
  • L'album "Blasphème "(1983) du groupe de Heavy metal Français Blasphème compote une chanson intitulée "Jack l'eventreur" qui parle de l'innéficacité policière face aux crimes du tueur.
  • Serge Gainsbourg a écrit et chanté la chanson Le Cœur de Bloody Jack, chantée également par Zizi Jeanmaire.
  • Un groupe de rock parisien fondé en 1995, Jack the Ripper.
  • L'album Horror Show, sorti en 2001, du groupe de power/thrash metal américain Iced Earth, concept-album où chaque piste prend le thème d'un monstre différent. Jack l'Éventreur en fait partie.
  • Morceau de pop-rock d'un groupe anglais, The Servant, intitulé Jack the Ripper, sur leur album The Servant, sorti en 2004.
  • Morceau de Nick Cave and the Bad Seeds, intitulé Jack the Ripper.
  • Morceau de rock garage du groupe londonien The Horrors intitulé Jack the Ripper.
  • Morceau du groupe de métal Macabre (en), intitulé Jack the Ripper.
  • L'album Sad Wings of Destiny du groupe Heavy Metal Judas Priest contient une chanson qui, aujourd'hui encore, est l'un des classiques du groupe : The Ripper. Composée par le guitariste Glenn Tipton.
  • 1888 de Les Sentiers Conflictuels, album-concept de dark ambient, avec la collaboration vocale d'Andrew King récitant les lettres reçues en automne 1888 par la presse locale et signées Jack the Ripper.
  • Morceau du groupe My Chemical Romance intitulé Jack the Ripper
  • Jack the Ripper est un morceau de l'album Introducing Roland Kirk, album enregistré en 1960 par le jazzman américain Roland Kirk (en quintet).
  • Une chanson du groupe de métal anglais Motörhead s'intitule Jack the Ripper.
  • Le groupe Punk/Rock/Folk français Dionysos mis en musique La Mécanique du Cœur de Mathias Malzieu, qui est aussi le chanteur du groupe, et on y retrouve la chanson La Panique Mécanique où le héros Jack (interprété par Mathias Malzieu) chante avec Jack l'Éventreur (interprété par Alain Bashung).
  • Un groupe de deathcore de la ville de Knoxville au Tennessee se nomme Whitechapel[9]
  • Le groupe de heavy metal finlandais Lordi interprète Blood Red Sandman, chanson faisant de fortes allusions au théories entourant Jack l'Éventreur, notamment lors du premier couplet, ou il fait référence au tablier de cuir et ou il précise que son nom est Smiling Jack.
  • Le groupe AaRON cite Jack the Ripper dans la chanson Mister K tirée de l'album Artificial Animals Riding On Neverland.
  • Le groupe de heavy métal Iced Earth, dont la chanson s'intitule « Jack ».
  • En 2008, une chanson du groupe And | Style : Visual Kei | s'intitule Jack the ripper
  • Le premier titre de l'album Lies for the Liars de The Used s'intitule The Ripper
  • Un single de Morrissey s'intitule Jack The Ripper.
  • Le groupe de punk hardcore américain Leathermouth (en) avec la chanson Catch Me If You Can Mr. Lusk, où le chanteur Frank Iero s'est inspiré de Jack l'Éventreur[10]
  • Le rappeur Eminem cite Jack The Ripper dans Must Be The Ganja de l'album Relapse
  • Le groupe de rock alternatif MagoYond consacre une chanson entière à ce mythe avec la chanson Jack.
  • La chanteuse et musicienne Emilie Autumn fait référence au meurtre d'une des prostituées dans la chanson Let the Record Show.
  • Sur l'album Chinatown, le groupe Thin Lizzy fait directement référence à l'éventreur dans la chanson Killer on the Loose ("'Cause you know i'm Jack the Ripper").
  • En 1999, Le Disc Jockey britannique de Drum n' Bass Grooverider, sortie L'EP "Where's Jack The Ripper". Y figure également deux remix de Carl Cox.
  • Le 27 octobre 1954 fut enregistrée la chanson "La complainte de sir Jack l'Eventreur" chantée par Germaine Montero

Jeux vidéo

  • 1999 : le jeu vidéo Shadowman commence par une séquence animée où le personnage de Jack l'Éventreur confesse ses actes. Il sera par la suite un Boss vers le milieu du jeu.
  • 2000 : Jack l'Éventreur figure aussi parmi les « boss » à combattre dans le jeu MediEvil II (pour Playstation 1), dont l'action se déroule en Angleterre à la fin du XIXe siècle.
  • 2001 : Jack l'Éventreur est le surnom donné au personnage de Raiden dans Metal Gear Solid 2.
  • 2004 : dans le jeu vidéo Jack l'Éventreur : New-York 1901, le célèbre tueur londonien est de retour à New York, 13 ans après les faits qui ont terrorisé la capitale britannique. Du moins, c'est ce que les gens pensent après les meurtres de deux prostituées en 1901. Ce sont les rumeurs qui circulent et sur lesquelles le joueur doit enquêter dans ce jeu.
  • 2005 : le jeu vidéo Still Life, de Microïds, renferme une enquête sur un tueur en série aux méthodes analogues a celles de Jack. Il éventre des prostituées, mais l'action se déroule à Prague et non à Londres.
  • 2009 : dans le jeu Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur développé par Frogwares, le joueur mène l'enquête dans Whitechapel reconstitué en 3D pour retrouver l'identité de Jack l'Éventreur en incarnant successivement le détective Sherlock Holmes ou son ami le Docteur Watson. Le jeu est réputé pour sa fidélité vis-à-vis des évènements s'étant déroulés en 1888.

Jeux de société

Notes et références

  1. (en)le cas Stride sur casebook.org
  2. (en) Stewart Evans, Keith Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook : An Illustrated Encyclopedia, Londres, Constable and Robinson, 2000, p. 35 
  3. (en) Informations sur Annie Chapman sur le site Casebook.org, section Annie's Clothes and Possessions
  4. tesTémoignage d'Edward Spooner, cité dans Le Times, 3 octobre 1888
  5. (en)Casebook:« The August 1966 edition of Crime and Detection includes an article which describes how a journalist for the Star (named Best) claimed to have written all the "Jack the Ripper letters" ever sent to the press and police »
  6. Philip Sugden The Complete History of Jack the Ripper p. 260, Lionel Fanthorpe The World's Most Mysterious Murders p. 115
  7. D. Rumbelow, "the complete Jack the Ripper", p.59-60
  8. Stephen Knight, Jack the Ripper: The Final Solution, London: Bounty Books, (1976; rev. 1984; repr. 2000), ISBN 0-7537-0369-6
  9. groupe Whitechapel
  10. Badwords

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jack l'Éventreur de Wikipédia en français (auteurs)

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