Suspects de l'affaire « Jack l'Éventreur »

Suspects de l'affaire « Jack l'Éventreur »
Article principal : Jack l'éventreur.

Sept suspects ont fait l'objet de livres et d'adaptations cinématographiques. Il s'agit du prince Albert Victor de Galles, héritier de la couronne de Grande-Bretagne, du médecin et chirurgien Sir William Gull, du peintre et artiste Walter Sickert, de James Maybrick, de Sir Leslie Melville Macnaghten, de Francis J. Tumblety et du Locataire (Wentworth Bell Smith).

Sommaire

Suspects de la police de Londres

Les suspects suivants ont été nommés par un ou plusieurs membres de la police durant l'enquête, comme pouvant être l'auteur des crimes de Whitechapel. Sir Melville Leslie MacNaghten chargé de l'enquête en 1890 proposa trois noms comme suspects: Aaron Kosminski, Michael Ostrog, et Montague John Druitt[réf. nécessaire]. L'inspecteur Frederick Abberline n'était visiblement pas d'accord avec MacNaghten en ce qui concerne ces trois suspects. Abberline déclara en 1903, Vous pouvez dire que Scotland Yard n'est pas plus avancé sur le sujet, qu'il ne l'était il y a quinze ans[réf. nécessaire].

Francis J. Tumblety

Francis Tumblety

Dans une lettre écrite en 1913 et découverte en 1993, J.G Littlechild, inspecteur en chef de la police secrète de Londres en 1888, fit mention d'un certain Francis J. Tumblety. Ses soupçons sont fondés sur le passé de charlatan de ce médecin aux États-Unis et sur des témoignages de ses proches affirmant qu'il vouait une haine démesurée aux femmes, qu'il qualifiait de bétail. Ce suspect fut arrêté le 19 novembre 1888, la police le soupçonnant d'être lié aux meurtres, puis il fut relâché sous caution. Il s'enfuit finalement aux États-Unis ; plusieurs enquêteurs furent lancés à ses trousses, mais Tumblety parvint à disparaître mystérieusement en janvier 1889. Par la suite, on rapporta des assassinats étrangement semblables à ceux de l'Éventreur dans l'Ouest américain, ainsi que six horribles meurtres à Managua. Tumblety mourut à Saint Louis, le 28 mai 1903. Tumblety qui se prétendait docteur en médecine, possédait une collection d'organes humains et notamment une douzaine de matrices de femmes. Tumblety s'était marié très jeune et a rompu très vite lorsqu'il découvrit que sa jeune femme qu'il aimait éperdument était en fait... une prostituée. Il fut condamné à plusieurs reprises, notamment pour pratiques homosexuelles (réprimées à l'époque victorienne). Il fut également soupçonné d'avoir participé à l'assassinat du président Abraham Lincoln en 1865[1]. Tumblety quitta précipitamment l'Angleterre le 5 décembre 1888 pour la France, puis les États-Unis. Après sa fuite, les meurtres s'arrêtèrent. Scotland Yard demanda alors à la police de New York de surveiller Tumblety (fait qui prouve que Tumblety était considéré comme un suspect de premier ordre). Alors âgé (55 ans) aux moments des faits, les profilers de notre époque pensent que Jack l'Éventreur était beaucoup plus jeune, il reste tout de même un suspect crédible. Certaines sources mentionnent cependant que Tumblety était en prison du 7 au 16 novembre 1888 pour une infraction relative à l'homosexualité. Quelques théoriciens ont spéculé qu'il aurait pu être remis en liberté avant et que ce ne fut pas consigné dans le registre de la prison avant le 16 novembre.

Mary Pearcey

Cette piste d'une éventreuse déjà suivie à l'époque à la suite des déclarations de deux témoins ayant aperçu une femme s'enfuir des lieux du crime de Mary Jane Kelly, a été relancée après la découverte en mai 2006 par le biologiste Ian Findlay, de l'Université Griffith à Brisbane, de traces d'ADN retrouvées sous deux timbres des 15 enveloppes envoyées et attribuées avec certitude à Jack l'éventreur. En effet, ces deux ADN correspondent à celui d'une seule et même femme. À l'époque, la police avait soupçonné une sage-femme nommée Mary Eleanor Wheeler, dite Mary Pearcey, née en 1866. En octobre 1890, celle-ci fut inculpée du meurtre de la femme et de la petite fille de son amant Franck Hogg. Bien qu'ayant toujours clamé son innocence, elle fut condamnée à mort et pendue le 23 décembre 1890. Elle fut enterrée au cimetière de Newgate où sa tombe est toujours visible. Il reste au Pr Findlay à obtenir un permis d'exhumer pour comparer les ADN des deux lettres à celui des restes de Mary Pearcey[2].

George Chapman

George Chapman

George Chapman, de son vrai nom Seweryn Antoniowicz Kłosowski, était un tueur en série né en Pologne en 1865 mais ayant émigré en Grande-Bretagne entre 1887 et 1888, peu avant le premier assassinat. Il exerçait le métier de barbier à Whitechapel pendant la période des crimes. Il fut pendu en 1903 pour le meurtre par empoisonnement de trois de ses femmes.

L'inspecteur Frederick Abberline, qui avait mené les enquêtes de 1888, en fait son suspect privilégié à partir de son emprisonnement[3],[4]. Selon lui, le caractère de Chapman, son physique et son emploi du temps, révélés lors de son procès pour empoisonnement, correspondent à Jack l'Éventreur. Toutefois, ses antécédents d'empoisonneur supposeraient un changement majeur de modus operandi, phénomène rare chez les tueurs en série[5].

John Pizer

John Pizer

John Pizer alias « Tablier de cuir » (Leather Apron en anglais), fut suspecté des crimes de Whitechapel à cause de ses antécédents de violence contre des prostituées[6]. Comme il était juif, des mouvements antisémites apparurent aussitôt.

Le 10 septembre 1888, la police parvint à arrêter Pizer, mais celui-ci put donner un alibi le disculpant du meurtre d'Annie Chapman survenu deux jours plus tôt : son surnom « Tablier de Cuir » ayant été assimilé par la presse au meurtre de Buck's Row, Pizer était resté depuis plusieurs jours chez lui, où il était plus en sécurité. Son frère put confirmer cet alibi[6]. Par ailleurs, il fut innocenté du premier meurtre, car plusieurs témoins affirmèrent l'avoir vu au sein d'une foule massée devant un grand incendie qui était apparu dans des entrepôts au soir du 31 août[6].

George Hutchinson

George Hutchinson était un laboureur et fut un témoin important dans le cas de l'assassinat de Marie Jane Kelly. Tellement important qu'il fut lui-même suspecté. En effet, la police trouvait suspecte l'attitude de Hutchinson au moment des faits. Il aurait observé Marie Jane Kelly et son assassin pendant un long moment. Il révéla qu'il avait en fait eu l'intention d'aller la voir quand le client serait parti. Mais le client et Kelly entrèrent au 13 Miller's Court vers 2:45 AM et ne sortirent pas. Comme il connaissait la victime, on spécula sur son cas et on pensa qu'il témoignât pour faire dévier les éléments de suspicions contre lui vers un individu fictif. Il est très possible que la victime de Miller's Court connaissait son agresseur. Hutchinson fait un suspect crédible étant donné ses antécédents de violence. Mais comme les preuves étaient trop minces, il ne fut pas inculpé.[réf. nécessaire]

Aaron Kosminski

Aron Mordke Kozminski (hébreux אהרון קוסמינסקי) (yiddish אהרן קאָסמינסקי) est né en 1865 à Kłodawa Pologne, qui était alors province de Russie. C'était un barbier juif-polonais qui exerçait son métier dans Whitechapel au moment des crimes de l'Éventreur. Un témoin juif le confronta à Seaside en 1890 à la demande de la police, prétendant l'avoir clairement vu. Mais le témoin se rétracta et refusa de témoigner contre lui. Le fait est que dans les mémoires de la police concernant cette affaire, il est dit que le suspect numéro un, un juif polonais fut interné peu après le meurtre du 9 novembre et décéda en 1889, c'est-à-dire l'année suivante. Évidemment, si le suspect fut cet Aaron Kosminski, alors pourquoi les dossiers policiers furent-ils à ce point inexacts ? Tous les éléments qui concernent Aaron Kosminski tendent à penser qu'il a été accusé à tort. Si le suspect numéro un, était mort en 1889, comment ce fait-il qu'il y eu confrontation à Seaside l'année après la mort suposée du suspect numéro un ? De plus, le comportement et les traits psychologiques de Aaron Kosminski ne correspondaient pas à celui, ni d'un tueur en série, ni d'un meurtrier, ni même d'un homme violent. En fait, Aaron Kosminski était un schizophrène, qui a sûrement été victime du fait qu'on s'acharnait à trouver un coupable avec des troubles mentaux, considérant dans ce temps, qu'aucune personne saine d'esprit n'aurait pu commettre ces crimes.[réf. nécessaire]

Le 14 juillet 2006, le Times[7] annonçait comme officielle l'identification de Jack l'éventreur au Juif polonais Aaron Kosminski. Robert Anderson, qui avait enquêté sur Jack l'éventreur en tant que « Assistant Commissioner of the Metropolitan Police Criminal Investigation Department », avait déjà écrit dans son livre de souvenirs The Lighter Side of My Official Life que Jack l'éventreur était un Juif polonais et avait été reconnu sans hésitation par un témoin qui avait toutefois refusé de témoigner contre lui. Selon des notes écrites à la main dans un exemplaire de ce livre par le « Chief Inspector » Donald Swanson, qui avait été le subordonné de Robert Anderson dans l'enquête de la police, ce Juif polonais s'appelait Aaron Kosminski et si le témoin qui l'avait reconnu refusait de l'accuser, c'est parce que ce témoin, lui-même Juif, ne voulait pas faire condamner un autre Juif à mort. Les notes manuscrites de Swanson furent remises au « Black Museum » de Scotland Yard le 13 juillet 2006.

Aaron Kosminski fut un suspect crédible pour son temps. Aujourd'hui à cause du profilage psychologique moderne, de nombreux éventrologues s'entendent pour rejeter la candidature d'Aaron Kosminski du rôle de Jack l'éventreur.[réf. nécessaire]

Montague John Druitt

Montague John Druitt

Montague John Druitt était le suspect numéro un de Leslie MacNaghten dans le cas de Jack l'Éventreur. Il était le fils d'un médecin d'où la possible confusion de MacNaghten qui disait qu'il était médecin, bien qu'il fut, en fait, un avocat diplômé de l'université de Winchester et un enseignant. D'ailleurs, il était un sportif émérite excellant en particulier au Cricket. Personne ne sait pourquoi MacNaghten a fait de Druitt son suspect numéro un (peut-être a-t-il eu connaissance de documents qui n'existent plus ?). Les antécédents psychiatriques de la famille Druitt étaient liés à la dépression et aux tendances suicidaires et non à la violence et aux tendances homicides. MacNaghten allègue que Druitt était sexuellement aliéné, mais on ne peut pas le démontrer hors de tout doute. Aussi les horaires de trains en partance de Whitechapel viennent le disculper. La journée d'un des meurtres, il devait être à 11:00h en uniforme pour une joute de criquet, ce qui rend plus ou moins possible qu'il ait été Jack l'Éventreur. Il aurait dû passer toute la nuit à Whitechapel pour repartir dès qu'un train puisse partir vers Blackheath, ce qui lui aurait laissé peu de temps de repos avant sa joute sportive. Montague John Druitt se suicida dans la Tamise peu de temps après son congédiement de l'école où il enseignait à Blackheath, pour faute grave. Il s'est suicidé probablement le 7 décembre 1888. Chose cependant troublante, les meurtres cessèrent après que son corps fut retrouvé dans la Tamise le 31 décembre 1888.[réf. nécessaire]

Michael Ostrog

Michael Ostrog

Michael Ostrog (Михаил Острог) alias Bertrand Ashley, alias comte Sobieski, alias Claude Clayton, alias Max Sobiekski, alias Dr. Grant, alias Ashley Nabokoff, alias Max Grief Gosslar, était un ancien chirurgien de la marine impériale russe. Il fut suspecté d'être Jack l'Éventreur par Leslie MacNaghten. Celui-ci s'appuyait sur l'impressionnant dossier criminel de Michael Ostrog. Cependant, Ostrog avait de bonnes manières, une bonne éducation, était assez intelligent mais n'était pas clairement dangereux ou violent. Il a néanmoins été décrit de manière tendancieuse et calomnieuse. Bien qu'Ostrog fût un criminel, il était plus un voleur et un charlatan qu'un tueur en série. Il fut incarcéré à de nombreuses reprises pour vol. On ne put jamais savoir où il était au moment des faits qui lui furent reprochés, l'absence d'alibi étant un motif de suspicion. Il avait des antécédents psychiatriques et fut interné dans un asile. On perdit sa trace en 1904. Selon des recherches poussées, Ostrog était introuvable en Angleterre au moment des faits, parce qu'il était en prison en France pour des infractions mineures.[réf. nécessaire]

John Fitzgerald

John Fitzgerald, a été arrêté pour les crimes de l'Éventreur en automne 1888. Il aurait fait irruption dans un bar en brandissant un couteau et en prétendant être l'Éventreur. Arrêté par les autoritées de Scotland Yard, il prétendit qu'il était bien Jack l'Éventreur. Après quelques vérifications, Scotland Yard dut le relaxer, car ses aveux étaient faux.

Suspects postérieurs

Les noms suivants ont été avancés comme étant le meurtrier ou l'auteur des lettres par des écrivains ou des journalistes, et sont postérieurs aux déroulements des faits et de l'enquête.

Thomas Neill Cream

Neill Cream

Le docteur Neill Cream (en), né en Écosse, ayant fait ses études à Londres, exerçant au Canada, puis à Chicago (Illinois), était spécialisé dans les avortements. En 1881, il fut reconnu coupable d'avoir empoisonné plusieurs de ses patients. Bien que ces décès n'eussent pas éveillé les soupçons, c'est le docteur lui-même qui en demanda l'examen, semble-t-il pour attirer l'attention sur lui-même. Incarcéré au pénitencier de Joliet, dans l'Illinois, il fut libéré le 31 juillet 1891 pour bonne conduite. S'établissant à Londres, il reprit ses activités morbides ce qui lui valut une seconde arrestation et, pour finir, la pendaison, le 15 novembre 1891. Selon certaines sources, ses dernières paroles furent : « Je suis Jack... ». Pour cette raison, il fut un temps considéré comme le suspect numéro un. Mais, détenu de 1881 à 1891 en Amérique, il est innocenté de facto des crimes de l'éventreur[8],[9]. Sa dénonciation est sans doute à rapprocher de ses tendances à vouloir attirer l'attention sur sa personne.

Sir Melville Leslie Macnaghten

Dans son livre Jack l'Éventreur démasqué[10], Sophie Herfort, une professeur de français langue étrangère de l'Alliance française, entend démontrer que toutes les hypothèses précédentes sont erronées. Elle avance que le coupable serait Melville Macnaghten, en s'appuyant sur ses mémoires, ses dires ainsi que les lettres attribuées au meurtrier de Whitechapel. Selon Sophie Herfort ce policier fut humilié par le patron de Scotland Yard et aurait prévu de se venger. Après le renvoi du préfet Charles Warren (en), il obtient un poste à Scotland Yard. Certaines lettres évoqueraient le désir chez Jack l'éventreur d'intégrer la police après avoir subi une terrible éviction. Elle affirme également que Sir Melville Macnaghten fréquentait les prostituées et manifestait un sentiment de haine à leur égard. Dans ses mémoires, il avoue prendre plaisir à leur faire peur. L'homme avait une grande expérience de chasseur. Lors de sa jeunesse en Inde, il traquait de gros prédateurs (fauves, alligators) en particulier le chacal qu'il surnommait « jack » (diminutif de « jackal » en anglais). Cet homme vantera plus tard l'abondance de ses trophées. Elle suppose que ses compétences en tannage lui auraient permis de pratiquer le dépeçage chirurgical des victimes[11].

James Maybrick

Un journal intime découvert près d'un siècle plus tard en 1991 a désigné comme suspect potentiel James Maybrick, un négociant en coton anglais décédé en 1889, qui habitait Liverpool mais venait régulièrement pour ses affaires à Londres et résidait à Whitechapel. Des expertises ont tenté de prouver l'authenticité du document, qui reste douteuse pour la plupart des scientifiques qui s'accordent à dire que le journal est un canular fabriqué a posteriori[12]. Les partisans de cette thèse s'appuient également sur une montre ayant appartenu à Maybrick, retrouvée peu de temps après l'apparition du journal, qui fournirait une preuve supplémentaire que Jack était Maybrick. Il y était gravé : « James Maybrick, I am Jack », et les initiales supposées de toutes les victimes. Les deux premières lettres de son prénom suivi des deux dernières lettres de son nom forment également le mot Jack.

En 1995 Michael Barret qui était l'origine de la découverte du journal devait confesser avoir fabriqué ce journal de toutes pièces avant de se rétracter ce qui rajoute encore à la confusion concernant cette affaire[13].

Wentworth Bell Smith

George Wentworth Bell Smith était un médecin canadien, qui arriva à Londres en 1888 et qui résidait dans Whitechapel au moment des faits. On l'appelle aussi le Locataire, car il fut soupçonné d'être le fameux locataire mystérieux du 22 Batty Street. Il n'était pas suspecté au moment des faits, mais son comportement anormal et excentrique attira l'attention. Il revêtait des vêtements liturgiques et récitait à haute voix des versets de la Bible. Un témoin affirma l'avoir vu avec des taches de sang sur ses vêtements. Les gens qui louaient l'apartement dans lequel il habitait, déclarèrent qu'il avait l'habitude de changer fréquemment de vêtements et de souliers et ce dans la même journée. Cette théorie est celle d'un illuminé menant une croisade contre le vice.[réf. nécessaire]

Alexandre Pedachenko

Dr. Alexandre Pedachenko (Александр Педаченко) alias comte Andrei Luiskovo (Андрей Луисково) alias Vassily Konovalov (Василий Коновалов). Il serait né à Tver, Russie en 1857 et décéda en 1908. Il aurait travaillé comme médecin à l'hôpital local de Tver, puis il travailla à son compte comme barbier. Ancien membre des services secrets tsaristes (Okhrana), on a dit de lui[Qui ?], dans la gazette de l'Okhrana, qu'il était le plus grand et le plus audacieux des criminels déments russes. Il s'est installé à Glasgow et y pratiqua la médecine avant de venir à Londres, en 1885. Il aurait été envoyé par les services secrets russes pour commettre les meurtres de Whitechapel pour embarrasser la police métropolitaine de Londres. Il aurait eu deux complices se nommant : Levitski et madame Winberg. Le Modus operandi était comme suit : Winberg faisait le guet, Levitski attirait les prostituées et ensuite Pedachenko frappait. Peu après le meurtre du 9 novembre 1888, ils furent rappelés en Russie. Ne pouvant plus s'arrêter de tuer, il commit des meurtres qui avaient quelques éléments de ressemblance avec ceux de l'Éventreur. Il fut interné dans un asile d'aliénés et y décéda en 1908. Ses deux complices furent exilés en Sibérie à Yakutsk. Son existence est, pour l'instant, contestée puisqu'aucune preuve n'en atteste et il est possible que se soit un canular fabriqué de toutes pièces par William Le Queux.[réf. nécessaire]

Frederick B. Deeming

Frederick Bailey Deeming

Frederick Bailey Deeming était un criminel britannique qui assassina sa femme et ses enfants et cacha les corps sous le plancher de sa maison. Par la suite, il s'enfuit en Australie où il récidiva ses crimes. Ses voisins le suspectèrent. Le cadavre de sa seconde femme fut découvert et il fut capturé en mars 1892 et fut condamné à mort et pendu le 23 mai 1892. Il aurait possiblement avoué avoir tué les deux dernières victimes de l'Éventreur, mais son avocat déclara qu'il n'avait jamais fait ces aveux. Son masque mortuaire a été conservé au Black Museum.[réf. nécessaire]

Carl Feigenbaum

Carl Ferdinand Feigenbaum était un criminel allemand misogyne qui fut exécuté sur la chaise électrique le matin du 27 avril 1896, pour avoir égorgé une femme à New York en 1894. Son avocat pensait fortement qu'il était Jack l'Éventreur, parce qu'il avait souvent déclaré qu'il voulait toutes les égorger et les mutiler. Le fait troublant est qu'il résidait dans Whitechapel au moment des crimes de l'Éventreur. Il serait aussi responsable de divers homicides en Allemagne et aux États-Unis.[réf. nécessaire]

Robert D. Stephenson

Robert Donston Stephenson alias Roslyn D'Onston était un journaliste qui s'introduisit dans l'enquête à propos de l'Éventreur. Il pensa que le sens du double négatif dans la phrase The Juwes are the men That Will not Be blamed for nothing, était d'origine française. Il fut contesté par un français qui le confronta. Plus tard les soupçons se portèrent sur lui à posteriori. On pensait, comme il était sataniste (et s'intéressait à toute forme d'occultisme) qu'il aurait tué les femmes de Whitechapel pour exécuter un rituel nécessitant cinq meurtres en tant qu'initiation. Ses proches pensaient qu'il était l'assassin.[réf. nécessaire]

Fogelma

Fogelma était un marin suédois de passage dans la capitale britannique en automne 1888. Quelques personnes pensaient que le meurtrier était un marin de passage, dont la Reine Victoria elle-même. Le problème avec cette théorie est que, le meurtrier devait avoir une grande connaissance du territoire (Whitechapel) et ne pouvait donc pas être un marin étranger de passage. Le 28 octobre 1923, le journal Evening Standard l'a suspecté. Il termina son existence dans un asile d'aliénés du New Jersey.[réf. nécessaire]

Jacob Levy

Jacob Levy était un boucher juif du quartier d'Aldgate (en) dans l'East End de Londres. Il contracta la syphilis, auprès de prostituées et ce qu'il fit pendant les crimes de l'Éventreur est inconnu. Il mourut en 1891 des suites d'une paralysie générale résultant de la syphilis. D'après plusieurs, sa connaissance en anatomie, son expérience dans le maniement d'un couteau et ses motifs, en font un candidat sérieux au titre de Jack l'Éventreur.[réf. nécessaire]

Hyam Hyams

Hyam Hyams était un juif né à Aldgate (en) le 8 février 1855. Il était épileptique et le 29 décembre 1888, il fut arrêté par la police, il souffrait à ce moment d'illusions et d'hallucinations causés par un délirium tremens, dût à un sévère alcoolisme. Il souffrit de plusieurs attaques d'épilepsie et devint de plus en plus violent. Il fut envoyé à deux reprises à une maison de soins, puis la deuxième fois, il fut transféré à Colney Hatch. Il fut décrit comme simple d'esprit, violent, dangereux, irritable et alcoolique, mais il fut déclaré guéri et put quitter Colney Hatch. Pas pour longtemps, puisqu'il fut interné à nouveau. Les délires concernant sa femme, qu'il pensait infidèle, continuèrent. Il aurait tenté de la tuer à l'aide d'un couperet, mais aurait blessé sa mère dans sa tentative. Paranoïaque, il pensa que les préposés de Colney Hatch conspiraient avec sa femme contre lui et il demanda un couteau pour se suicider, mais il préféra attaquer un préposé et lui trancha le cou, mais heureusement pas sérieusement. Il fut dit qu'il pratiquait abusivement la masturbation et qu'il était un maniaque rusé et dangereux et fut à nouveau décrit comme quelqu'un de violent, de menaçant, turbulent et destructeur. Il fut aussi dit qu'il attaqua les autres patients et les préposés. Il décéda d'une crise d'épilepsie, le 22 mars 1913 à Colney Hatch.[réf. nécessaire]

James Hardimann

C'est en décembre 2004 que le nom de James Hardimann a été pour la première fois rapproché de celui de « Jack l'Éventreur » par des ripperologues[14].

James Hardimann était un vendeur de viande pour chats et exerçait d'autres activités liées au commerce de viande. Il résidant au-dessus du 29, Hanbury Street, où a été retrouvé le corps d'Annie Chapman le 8 septembre 1888 au petit matin.

James Hardimann est mort de la tuberculose en 1891, à l'âge de 32 ans[14].

James Kelly

James Kelly

Francis Thompson

Joseph Barnett

Joseph Barnett

Joseph Barnett était l'amoureux de Marie Jane Kelly et selon une théorie qui se répand, il aurait tué Kelly dans un épisode psychotique. Mais selon cette même théorie, il ne serait pas l'Éventreur, mais aurait maquillé son meurtre de manière à le faire passer pour un meurtre de l'Éventreur.[réf. nécessaire]

William Henry Bury

William Henry Bury

Lewis Carroll

C’est en 1996 que son nom apparait pour la première fois sur le long listing des éventuels meurtriers de Whitechapel. Richard Wallace dans son livre « Jack the Ripper, light hearted fire » évoque les mystères qui entoure la vie de Lewis Carroll, sa pseudo homosexualité, son refoulement des femmes et son amour pour les enfants. Il persuade le lecteur qu’un de ses livres, Les Aventures d'Alice au pays des merveilles, contient des anagrammes, dans lesquels il avoue être Jack.

Seulement, même si Carroll fut homosexuel, ce qui reste à prouver grandement, cela ne signifie rien du tout. Carroll était un adorateur de la fiction, et il a toujours eu d’excellents contacts avec les femmes et les enfants. Il vivait dans un monde à lui, ce qui ne veut pas dire qu’il avait une attirance déplacée ou des envies de meurtres. De plus, son histoire d’anagrammes est franchement tirée par les cheveux. Il faut remplacer des « i » par des « o », supprimer la dernière lettre de chaque mot, supprimer quelques conjonction, etc, etc. Autant dire, qu’il fallait vraiment vouloir qu’il soit l’éventreur pour chercher une pareille preuve… ![réf. nécessaire]

Alfred N. Blanchard

Nicholas Vassily

Dr. John Williams

Alois Szemeredy

Thomas Hayne Cutbush

James Sadler

Robert Mann

C’est un historien gallois, Mei Trow, qui ajoute ce nom à la liste d’une trentaine de suspects déjà connus. C’est grâce aux nouvelles techniques d’investigation mises au point par le FBI que ce suspect, qui avait jusqu’à ce jour échappé aux « ripperologues » du monde entier (comme on appelle les spécialistes de Jack l’Éventreur, d’après son nom anglais, Jack the Ripper) a pu être identifié. Selon le chercheur gallois, si Scotland Yard avait connu à l’époque les techniques de profilage qui permettent de déterminer un portrait-robot psycho-sociologique des criminels, Robert Mann aurait figuré en tête des suspects.[réf. nécessaire]

C’est en 1988, à l’occasion du « centenaire » des meurtres que le FBI s’était penché sur l’affaire. Les policiers américains avaient conclu que Jack l’Éventreur venait d’un milieu défavorisé, d’une famille désunie, et avait travaillé dans une boucherie, chez un médecin ou dans une morgue. D’après le « profilage géographique », ils avaient aussi établi qu’il vivait dans le quartier des meurtres. Après deux ans de recherches, l’historien gallois a découvert un des témoins qui correspondait à ce profil : Robert Mann, employé à la morgue de ce qui s’appelait alors Eagle Place, où avaient été transportées les victimes. C’était un enfant de l’assistance publique qui avait été élevé dans un hospice.[réf. nécessaire]

Selon ce même historien, il y aurait, en plus des cinq victimes habituellement attribuées à Jack l’Éventreur, deux autres supplémentaires : l'une précédent Annie Chapman, l'autre succédant à Mary Jane Kelly. La dernière victime n'aurait pas été mutilée comme les autres, en dépit des marques trouvées sur son abdomen. D'après Trow, Robert Mann aurait pu avoir des problèmes de santé qui l'auraient empêché de procéder aux mutilations, ce qui si trouve confirmé car, en 1896, Robert Mann mourra de la tuberculose. Cette maladie, qui affecte le système nerveux, aurait pu l'empêcher de mutilé sa dernière victime, ainsi que de continuer à tuer. [réf. nécessaire]

D'autres éléments mettent Robert Mann en cause. Premièrement, l'arme du crime, selon certains experts, pourrait être un couteau servant à effectuer les autopsie, ce à quoi Robert Mann avait accès. Deuxièmement, la célèbre lettre envoyé à la police, ainsi que la moitié de rein qui l'accompagnait. Ce rein était bien celui d'un humain, et la maladie dont il était atteint affectait aussi l'une des victimes confirmées de Jack l’Éventreur. Le rein était cependant extrêmement bien conservé, comme s'il était resté dans une solution alcoolisée, comme on en trouve dans les morgues.[réf. nécessaire]

John McCarthy

Michael Kidney

Jacob Isenschmid

Jacob ou Joseph Isenschmid était un boucher suisse qui avait des problèmes psychiatriques. Il était suspecté d'être l'Éventreur au moment des faits, mais il fut avéré plus tard qu'il était en institution psychiatrique au moment d'un des meurtres de l'Éventreur ce qui, bien sûr, l'innocenta de facto.

La théorie de la conspiration royale

Prince Albert Victor

Prince Albert Victor

En 1970, Thomas E.A. Stowell, dans la revue The Criminologist, supposa que Jack l'éventreur était d'une famille riche et puissante, ce qu'on interpréta comme désignant le Prince Albert Victor (Duc de Clarence et d'Avondale)[15]. Cette théorie, reprise en 1976 par le livre de Stephen Knight Jack the Ripper : The Final Solution, qui suppose que la vérité fut étouffée par une conspiration de nombreuses personnes haut placées[16], fut réfutée par Michael Harrison, qui montra que le Prince avait de solides alibis pour tous les crimes[17].

Sir William Gull

Dans un livre de Stephen Knight[18] (dont la thèse est reprise dans From Hell, une bande dessinée d'Alan Moore ensuite adaptée au cinéma), le coupable serait Sir William Gull, chirurgien de la famille royale. Les motivations de ce praticien demeurent aujourd'hui sujettes à controverses : les prostituées auraient été témoins d'un mariage secret (non prouvé) entre le prince Albert d'Angleterre et une jeune roturière catholique ; Gull aurait alors reçu pour mission de les éliminer afin qu'elles ne puissent exercer de chantage sur la famille royale. Cette théorie a du succès parce qu'elle lie la famille royale aux meurtres. Pour ses partisans, la culpabilité du chirurgien apparaît d'autant plus vraisemblable que les rapports d'autopsie insistent sur la qualité des éviscérations. Outre le fait que les meurtres furent commis de nuit, dans des lieux obscurs, un chirurgien pouvait évidemment avoir assez de connaissances anatomiques pour y procéder.

L'auteur de From Hell précise à la fin de son livre avoir utilisé cette théorie pour écrire une pure fiction, sans s'engager lui-même sur sa véracité. Par ailleurs, le double meurtre du 30 septembre démontra que l'assassin connaissait bien le quartier et les ruelles de Whitechapel et qu'il avait dû être agile pour fuir à pied, les ruelles étant trop étroites pour qu'une calèche passe, ce qui rend peu probable le fait que Gull ait pu être l'assassin. En 1988, cent ans après les premiers meurtres, une enquête de la BBC fut réalisée pour les besoins d'un téléfilm, Jack the Ripper, avec Michael Caine. Les enquêteurs mirent au jour le fait que Sir William Gull mourut peu après le meurtre de Mary Jane Kelly. Fait intrigant : son acte de décès fut signé par son gendre, médecin, ce qui est contraire à la déontologie. Il bénéficiait de plus d'une berline aux insignes royaux donc peu susceptible d'être stoppée par la police. Quant au double meurtre du 30 septembre, il a été montré que le parcours ne pouvait s'effectuer à pied en un temps si court. Un homme courant dans Whitechapel, probablement maculé de sang, à bout de souffle aurait sans doute eu, après les premiers meurtres, peu de chance d'aborder une prostituée...

Walter Sickert

Walter Sickert

Patricia Cornwell dans son livre Jack l'éventreur : affaire classée - Portrait d'un tueur défend la théorie (basée notamment sur d'anciens échantillons d'ADN) selon laquelle le peintre Walter Sickert serait l'auteur des cinq meurtres. Sickert prend aussi une place dans la théorie de la conspiration royale, mais n'est pas l'assassin et fut forcé d'assister l'assassin qui agissait pour la couronne, au moment des crimes.

James K. Stephen

La théorie du Juif Polonais

Sir Robert Anderson déclarait : « Si je dis que le criminel était un Juif Polonais, je ne fais qu'énoncer un fait établi. » Autrement-dit, Anderson prétendait que le criminel était bien un Juif Polonais et déclarait en avoir la preuve. Swanson écrivit plus tard, dans sa copie des mémoires d'Anderson, le nom Kosminski.

Les suspects Juif-Polonais sont aux nombre de quatre : Aaron Kosminski, David Cohen, Nathan Kaminski et Joseph Silver.

Nathan Kaminski

Nathan Kaminski (yiddish נתן קאַמינסקי) était un Juif-Polonais, né en 1865 qui habitait à Whitechapel, au moment des meurtres de l'Éventreur. Il était un fabriquant de chaussure qui habitait le 15 Black Lion Yard, autrement dit, au centre de tous les lieux des meurtres en rapport à l'Éventreur. Un médecin en mars 1888, lui diagnostiqua une syphilis qu'il aurait contracté auprès de prostituées. Après six semaines de traitement, il fut déclaré guéri. Après, Kaminski disparut et la spéculation commença.

Martin Fido, pense que Nathan Kaminski est David Cohen, parce que Kaminski et Cohen sont de même ethnicité (Juif), de même provenance (Pologne) et du même âge (23). Il pense aussi que le suspect décrit par Sir Robert Anderson dans ses mémoires était en fait Kaminski. Le fait que le nom Kaminski et Kosminski sont très près l'un de l'autre, à l'écrit et à la prononciation, tendent à démontrer (selon Fido), qu'il aurait pu y avoir une erreur entre le nom Kaminski et Kosminski. D'ailleurs si l'on prête attention aux notes d'Anderson, le suspect fut arrêté en décembre 1888, puis interné presque aussitôt à Colney Hatch, où il décéda peu après. Fido, releva la curieuse coïncidence qu'au moment où Cohen mourut, Kaminski se volatilisa comme par enchantement de la surface de la terre.[réf. nécessaire]

David Cohen

David Cohen (Yiddish דוד כהן), alias Aaron Davis Cohen (yiddish דייוויס אהרן כהן), était un Juif Polonais résidant de Whitechapel au moment des crimes de l'Éventreur. Il est né vraisemblablement en 1865. Il aurait été vraisemblablement tailleur de profession. Il était schizophrène, souffrant possiblement d'héboïdophrénie. Il fut arrêté par la police le 6 décembre 1888, pour vagabondage. Au moment de son arrestation, il était visiblement incohérent. Interrogé par les autorités, il ne parla pratiquement pas et quand il parlait, ce n'était que pour articuler des mots en yiddish. Au final, il ne dévoila jamais son identité, ni son adresse. Cependant, la police nota sa dernière adresse comme celle d'un refuge temporaire pour juifs pauvres. Des théories ont été établies comme quoi il aurait habité dans un appartement d'un bordel de prostituées. Il aurait d'ailleurs été vu rentrant chez lui avec du sang sur ses vêtements. Le 7 décembre, il comparut en cour et le juge l'envoya faire un séjour dans une maison de soins infirmiers. Soudainement, il y devint violent et incontrôlable. Il fut, par la suite, transféré en internement le 21 décembre 1888 à l'asile de Colney Hatch, où il fut décrit, comme quelqu'un de malicieux et de malveillant. Il devint si violent qu'il dût porter la camisole de force. Il était aussi décrit comme quelqu'un de malpropre, agité, bruyant, agressif et destructeur. Le 28 décembre, il développa des symptômes de la tuberculose. La même journée, il fut classé dans la catégorie des fous dangereux et fut mis en isolement. Malgré la maladie, sa violence continuait de croitre. Puis quelques jours avant sa mort, il fut attaché à son lit. Finalement, il décéda à Colney Hatch le 20 octobre 1889, d'épuisement résultant de la catatonie et de phtisie. Il est le seul suspect dont la santé mentale s'effondra en même temps que les meurtres cessèrent. Un autre fait troublant est que George Lusk (en), avait vu quelqu'un lui ressemblant grandement et qui fut décrit comme un homme barbu d'allure sinistre, surveiller sa maison peu avant de recevoir le paquet et la lettre From Hell réceptionnés le 16 octobre 1888. Le mystère plane toujours sur son identité réelle et ce qu'il fit pendant les crimes de l'Éventreur, demeurera sûrement toujours un mystère.[réf. nécessaire]

Joseph Silver

Notes

  1. Robin Odell, Ripperology: A Study of the World's First Serial Killer and a Literary Phenomenon, Kent State University Press, 2006. (ISBN 9780873388610), p. 7.
  2. Article "Jackie l'Eventreuse" dans l'Express du 15 février 2007
  3. Adam, Hargrave Lee (1930), The Trial of George Chapman, William Hodge, cité dans Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 281; Evans et Rumbelow, p. 229; Rumbelow, p.193
  4. Pall Mall Gazette, 24 mars 1903 et 31 mars 1903, cité dans Evans et Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, pp. 646–651
  5. Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 282; Cullen, p. 204; Evans et Rumbelow, p. 229; Marriott, p. 247; Rumbelow, p.195; Inspecteur Edmund Reid cité dans Evans et Rumbelow, p. 237
  6. a, b et c (en) Une fiche détaillée au sujet de Pizer sur le site Casebook.org
  7. article consultable en ligne
  8. (en) Dr. Thomas Neill Cream (1850-1892), casebook.org.
  9. (en) Doctor of Death Thomas Neill Cream Part 1, trivia-library.com.
  10. Article sur le livre
  11. La malle des Indes, sur France culture, le samedi 1er septembre 2007
  12. (en)Dissertations: Maybrick Diary
  13. (en)Michael Barrett's Confessions
  14. a et b (en) Une fiche détaillée sur James Hardimann sur le site Casebook.org
  15. Robin Odell, Ripperology, The Kent State University Press, 2006, pp. 110-111.
  16. Robin Odell, Ripperology, The Kent State University Press, 2006, p. 136, juge une telle conspiration invraisemblable.
  17. Michael Harrison, Clarence : The Life of HRH the Duke of Clarence and Avondale 1864-1892, 1972; cité par Robin Odell, Ripperology, The Kent State University Press, 2006, p. 113.
  18. Stephen Knight, Jack the Ripper: The Final Solution, London: Bounty Books, (1976; rev. 1984; repr. 2000), ISBN 0-7537-0369-6

Références

  • Begg, Paul (2003). Jack the Ripper: The Definitive History. London: Pearson Education. ISBN 058250631X
  • Cullen, Tom (1965). Autumn of Terror. London: The Bodley Head.
  • Evans, Stewart P.; Rumbelow, Donald (en) (2006). Jack the Ripper: Scotland Yard Investigates. Stroud, Gloucestershire: Sutton Publishing. ISBN 0-7509-4228-2.
  • Marriott, Trevor (2005). Jack the Ripper: The 21st Century Investigation. London: John Blake. ISBN 1844541037.
  • Rumbelow, Donald (2004). The Complete Jack the Ripper: Fully Revised and Updated. Penguin Books. ISBN 0140173951.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Suspects de l'affaire « Jack l'Éventreur » de Wikipédia en français (auteurs)

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