- Institut national des langues et civilisations orientales
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Institut national des langues et civilisations orientales Informations Fondation 1669 : École des jeunes de langues
1795 : École spéciale des Langues orientales
1914 : École nationale des Langues orientales vivantes
1971 : Institut national des langues et civilisations orientales[1]Fondateur Colbert Type Grand établissement (EPSCP) Localisation Ville Paris Pays France Direction Président Jacques Legrand Chiffres clés Personnel 160[2] Enseignants-chercheurs 319 (223 titulaires & 96 non titulaires)[3] Étudiants 9 188 (2007)[2] Divers Affiliation Sorbonne Paris Cité Site web www.inalco.fr/ modifier L’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), dit Langues O' [4](prononcer Langzo), est un établissement français d’enseignement supérieur et de recherche chargé d’enseigner les langues et civilisations autres que celles originaires d’Europe occidentale. « Langues O' » est le nom donné par des générations d’étudiants à l’École spéciale, puis royale, puis impériale, puis nationale, des langues orientales (vivantes) de Paris, qui a pris son nom actuel en 1971.
Son siège principal est de 1873 à 2011 à Paris, dans le VIIe arrondissement ; de nouveaux locaux d'enseignement et d'administration, dont le « premier clou » avait été posé le 11 février 2009, ont été mis en service à compter du 3 octobre 2011 dans le XIIIe sur le nouveau Pôle des langues et civilisations du monde, avec la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC).
Les étudiants des Langues'O étaient traditionnellement appelés « silvains » ; le terme, quasiment tombé en désuétude, est dérivé du nom du premier président de l'école Antoine-Isaac Silvestre de Sacy (familièrement « Silvestre ») dont la statue trône dans la cour de l'hôtel du 2 rue de Lille. Un « ordre très haut et très secret de Silvestre de Sacy » aurait été à l'origine d'une tradition de canulars qui rendait les silvains fameux parmi les étudiants parisiens pour la sophistication de leurs gags. Une salutation spécifique aux silvains (« ahure ») aurait fait partie de ce folklore[5].
Sommaire
Présentation générale
Histoire
L'enseignement des langues et des civilisations orientales en France remontent à la création du collège de France à l'initiative de Guillaume Budé. L'intérêt porté par les humanistes pour les langues anciennes s'est en effet très vite doublé d'un besoin en orientalistes pour la diplomatie de François Ier. Dès cette époque, un enseignement très spécialisé est donné dans ce cadre.
Des origines (1669) jusqu'à 1914
L’école spéciale des langues orientales a été créée, notamment sous l’impulsion de Lakanal, par la Convention nationale (décret-loi du 10 germinal an III / 30 mars 1795)[6].
Elle a ouvert ses portes dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale à Paris rue Neuve-des-Petits-Champs, avec pour mission d’enseigner des langues orientales vivantes « d’une utilité reconnue pour la politique et le commerce ». Les premières langues enseignées furent l’arabe « littéraire et vulgaire », le turc et le tatar de Crimée, le persan et le malais.
Elle s’agrandit régulièrement au cours du XIXe siècle, ajoutant des langues nouvelles et fusionnant avec l’École des Jeunes de langues instituée par Colbert en 1669 pour former des interprètes pour les langues du Levant.
En 1874, l’école s’installe dans un hôtel particulier situé au coin de la Rue des Saints-Pères et de la Rue de Lille.
De 1914 à 1984
En 1914, l’école devient « École nationale des langues orientales vivantes » (ENLOV) et reçoit un statut particulier qui restera en vigueur jusqu’en 1968, année où le mouvement étudiant amène à intégrer l’établissement dans le secteur universitaire en tant que « Centre universitaire des langues orientales vivantes ». Ce « CULOV » ne garde pas longtemps ce nom et devient par décret du 3 février 1971 l’institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), rattaché jusqu’en 1984 à l’université de la Sorbonne nouvelle (Paris III).
Les différents départements entassés au 2 rue de Lille sont alors dispersés « provisoirement » dans divers centres universitaires périphériques : Dauphine, Asnières, Clichy ou dans des locaux loués à Paris : Quai Voltaire, Censier, rue Broca, rue Riquet. Des langues nouvelles s’ajoutent aux autres et les activités de recherche se développent. Des départements interdisciplinaires se multiplient, comme le centre de préparation aux échanges internationaux (commerce international), la filière de hautes études internationales (HEI, consacrée notamment à la préparation des concours des Affaires étrangères), la filière communication et formation interculturelle, le traitement automatique des langues et l’ingénierie multilingue, etc.
Dans les années 1972-1975, le regroupement en un site unique (Cergy-Pontoise, Marne-la-Vallée) et la transformation envisagée de l’institut en université internationale du langage et de la communication (UNILCO) n’aboutissent pas malgré l’aspect précurseur du projet défendu par René Sieffert et François de Labriolle.
Depuis 1985
Depuis 1985, l’INALCO a un statut de grand établissement (comme l’Institut d'études politiques de Paris par exemple). Il a pour vocation d’enseigner les langues de l’Europe centrale et orientale, de l’Asie, de l’Océanie, de l’Afrique et des populations aborigènes de l’Amérique, ainsi que la géographie, l’histoire, les institutions, la vie politique, économique et sociale des pays concernés[7].
Dans les années 1990, d’autres projets de regroupement n’aboutissent pas (le plus avancé étant à l’École normale supérieure de jeunes filles du boulevard Jourdan).
De 1996 à 2011, le logo de l’établissement était constitué de l’inscription « Langues O' » surmontant l’acronyme INALCO et la partie supérieure d’un globe terrestre ; on trouvait parfois un logo plus ancien constitué d’un oiseau et d’un serpent (empruntés à la girouette du 2 rue de Lille).
C’est finalement dans la ZAC Paris Rive Gauche « carré Tolbiac » dans un terrain situé au sud de la future avenue de France, entre les rues Chevaleret, Cantagrel et Grands Moulins, que sera implanté l'INALCO, avec la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC), dans le cadre d'un « Pôle des langues et civilisations du monde ». Le choix architectural a été fait début 2005 en faveur des Ateliers Lion.
La mise en service des nouveaux locaux a lieu le 3 octobre 2011[8].
Les présidents (administrateurs de 1914 à 1969) de Langues'O
Mandat Nom Discipline Commentaire 1796 - 1824 Louis-Mathieu Langlès Persan 1824 - 1838 Antoine-Isaac Silvestre de Sacy Arabe 1838 - 1847 Pierre Amédée Jaubert Turc Interprète militaire durant la campagne d'Égypte de 1798 1847 - 1864 Charles Benoît Hase Grec moderne 1864 - 1867 Joseph Reinaud Arabe 1867 - 1898 Charles Schefer Persan 1898 - 1908 Charles Barbier de Meynard Turc, persan 1908 - 1936 Paul Boyer Russe 1936 - 1937 Mario Roques Roumain 1937 - 1948 Jean Deny Turc 1948 - 1958 Henri Massé Persan 1958 - 1969 André Mirambel Grec moderne Décédé en 1970 1969 - 1971 André Guimbretière Hindi 1971 - 1976 René Sieffert Japonais Décédé en 2004 1976 - 1986 Henri Martin de La Bastide d’Hust Civilisation du Moyen-Orient Décédé en 1986 1986 - 1993 François Champagne de Labriolle Russe Vice-président de 1971 à 1986 1993 - 2001 André Bourgey Civilisation du Moyen-Orient 2001 - 2005 Gilles Delouche Thaï 2005 - 2013 Jacques Legrand Mongol Organisation
L’INALCO a le statut de « grand établissement »[7] (EPSCP particulier) et est membre du PRES Sorbonne Paris Cité[9].
Départements de formation et de recherche (état actuel)
L’INALCO est structuré en seize départements[10] :
- Afrique
- Asie du Sud
- Asie du Sud-Est, Haute-Asie, Pacifique
- Chine
- Japon
- Études hébraïques
- Études arabes
- Eurasie
- Europe centrale et orientale
- Russie
- Langues des Amériques
- Communication et formations interculturelles
- Centre de préparation aux échanges internationaux
- Français langue étrangère
- Hautes Études internationales
- Textes informatique multilinguisme
Départements de l’INALCO (état en 1971)
- Département Afrique
- Département Asie du Sud-Est, Haute Asie, Océanie
- Département Chine
- Département Corée-Japon
- Département Europe centrale et orientale
- Département Inde-Pakistan
- Département Proche et Moyen-Orient - Afrique du Nord
- Section de langue arabe
- Section d’études turques, iraniennes et afghanes
- Section de civilisation du Proche et Moyen-Orient et d’Afrique du Nord
- Section de langues et civilisations hébraïques et juives
- Département Union des républiques socialistes soviétiques
- Section Langues et cultures des Amériques (créée en 1973)
Formations
Jusqu'en 1972, les élèves obtenaient en trois ans le diplôme d'élève breveté de l'École nationale des langues orientales vivantes pour une langue donnée, délivré par le ministre de l'Éducation nationale, alors en charge de l'enseignement supérieur. À partir de 1967, ils pouvaient ensuite préparer un doctorat de troisième cycle.
L’INALCO enseigne plus d’une centaine de langues, et délivre des diplômes nationaux (licence, master, doctorat) et des diplômes propres (Initiation, certificat (bac+1), diplôme pratique (bac+2), diplôme avancé (bac+3), diplôme approfondi (bac+4) ou DREA[11] (voir ci-dessous)[12].
Le système précédent, mis en place à partir de 1971, comprenait, outre des diplômes universitaires nationaux (délivrés jusqu'en 1984 sous le sceau de l'Université Paris 3, les diplômes d'établissement suivants :
Premier cycle
- Certificat de langue et civilisation (représentait environ la moitié du volume horaire du DULCO)
- Diplôme unilingue de langue et civilisation orientales (DULCO[13], en deux ou trois ans selon les langues qui donnait accès au deuxième cycle)
Il existait également un diplôme pratique et des certificats et diplômes bilingues.
Deuxième cycle
- Diplôme supérieur
- Diplôme de recherche et d'études appliquées, de niveau intermédiaire entre la maîtrise et le DEA.
La recherche
- Centre d’études balkaniques (CEB) - Dir. Odile Daniel
- Centre d’études chinoises (CEC) - Dir. Isabelle Rabut
- Centre d'études de l'Europe médiane (CEEM) - Dir. Marie Vrinat-Nikolov
- Centre d’études japonaises (CEJ) - Dir. François Macé
- Centre d’études des langues indigènes d’Amérique (CELIA) - Dir. Francesc Queixalos
- Centre d’étude et de recherche sur les littératures et les oralités du monde (CERLOM) - Dir. Gilles Delouche
- Centre de recherche sur l’oralité (CRO) - Dir. Michèle Therrien
- Centre de Recherche Moyen-Orient et Méditerranée (CERMOM) - Dir. Luc-Willy Deheuvels
- Centre d'études et de recherche sur l'océan Indien occidental (CEROI) - Dir. Claude Allibert
- Centre de recherche et d'études sur le sous-continent indien contemporain (CRESCIC) - Dir. Philippe Benoît
- Groupe de recherche et d’échanges en littératures en langues orientales (GRELLO) - Dir. Magdalena Nowotna
- Centre de recherche en ingénierie multilingue (CRIM) - Dir. Monique Slodzian
- Centre de recherche en traitement automatique des langues (CERTAL) - Dir. Patrice Pognan
- Centre de recherche et d’études d’arabe maghrébin (CREAM) - Dir. Dominique Caubet
- Centre Georges Dumézil d’études sur le Caucase (CEGEDECC) - Dir. Dominique Gauthier
- Equipe de recherche interdisciplinaire sur les sociétés méditerranéennes (ERISM) - Dir. Michel Bozdémir
- Centre de l’Asie du Sud-Est continentale (CASEC) - Dir. Gilles Delouche
- Cercle de linguistique de l’INALCO (CLI) - Dir. Anaïd Donabedian
- Centre de recherche berbère (CRB) - Dir. Salem Chaker
- Centre de recherches russes et euro-asiatiques (CRREA) - Dir. Charles Urjewicz
- Centre d’études hébraïques et juives modernes et contemporaines (CEHJMC) - Dir. adjoint Masha Itzhaki
- Groupe de recherche et d'échange en didactique des langues et des cultures (DLC) - Dir. Geneviève Zarate
- Équipe de recherche "Pluralité des langues et des identités en didactique : acquisition, médiations" (PLIDAM) - Dir. Geneviève Zarate
- Cercle arabisant de recherche sur le monde arabe (CARMA) - Dir. Luc-Willy Deheuvels
Les Publications Langues O'
Afin de regrouper les aspects collectifs de la recherche scientifique menée à l'INALCO, plusieurs centres de recherche ont été organisés, notamment à partir de 1975.
Certaines de ces formations ont alors créé des revues où ont été publiés des travaux élaborés par leurs membres et par des chercheurs d’autres organismes.
Aujourd'hui, les Publications Langues O' assurent, outre la parution, la diffusion et la vente des revues périodiques, la parution d'actes de colloques organisés sous l’égide de l’INALCO.
L'INALCO participe également à l'édition des collections Langues & Mondes - L’Asiathèque méthodes « Langues INALCO », « Dictionnaires des Langues O' », « Bilingues L&M ».
Elle a de plus créé une collection « Bibliothèque de l'INALCO » aux éditions Peeters, où sont publiés des ouvrages d'enseignants chercheurs de l'Institut.
Les revues
- Cahiers de littérature orale (CRO - CERLOM)
- Annales de l'autre islam (ERISM)
- Cahiers balkaniques (CEB)
- Bulletin de liaison néo-hellénique (CEB)
- Cahiers de linguistique de l’INALCO (CLI)
- Cahiers de l'Europe médiane (CEEM)
- Cipango (revue d'études japonaises - CEJ)
- Études océan Indien (CEROI)
- Slovo (revue d'études russes et euro-asiatiques - CRREA)
- Yod (revue d’études hébraïques et juives modernes et contemporaines - CEHJMC)
- Comptes rendus du GLECS (Groupe linguistique d'études chamito-sémitiques)
- Cahiers de poétique comparée et Mezura (Théorie des rythmes et applications poétiques)
Historique
Du début du XXe siècle jusqu'en 1971, les publications de l'École nationale des langues orientales vivantes étaient éditées par les éditions « Librairie orientaliste Paul-Geuthner ». En 1971, René Sieffert et son épouse Simone fondent les Publications orientalistes de France (POF) pour reprendre ce rôle.
La bibliothèque interuniversitaire des langues orientales
Article détaillé : Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales.Personnalités d'hier et d'aujourd'hui ayant étudié aux Langues O'
Personnalités françaises
- Sophia Aram, humoriste
- Boris Boillon, diplomate, ambassadeur en Irak, puis en Tunisie depuis 2011
- Léon Gontran Damas, cofondateur du mouvement de la négritude (russe, japonais)
- Edgar Faure, homme politique (russe)
- Christophe Girard, homme politique
- Bruno Gollnisch, homme politique (japonais, malais)
- Vincent Hein, écrivain
- Isabelle Huppert, actrice (russe)
- Ysabelle Lacamp, écrivain, actrice
- Hervé Ladsous, ambassadeur, directeur de cabinet du ministre des affaires étrangères (2010-2011)
- Yves Lainé, dirigeant d'entreprise, militant breton
- Marie-José Lamothe, écrivain, photographe et traductrice depuis le tibétain.
- Bernard Lecomte, journaliste et écrivain (russe, polonais)
- Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du président Sarkozy (chinois, indonésien)
- André Malraux, écrivain
- Pierre Messmer, homme politique (malgache)
- Alex Pilot, journaliste, réalisateur, cofondateur et directeur des programmes de la chaîne de télévision Nolife. (japonais)
- Patrick Poivre d'Arvor, journaliste (serbo-croate)
- Clotilde Reiss, étudiante, (persan)
- Olivier Roy, politologue
- Jacques Rupnik, politologue
- André Santini, homme politique (japonais, coréen)
- Nahal Tajadod, écrivain
- Fédoua Thalal, traductrice de manga (japonais)
- Jérôme Touzalin dramaturge (chinois, laotien)
- Eva de Vitray-Meyerovitch, écrivain et traductrice (persan)
- Jean-Christophe Victor, anthropologue (chinois)
- Olivier Weber, écrivain, ambassadeur
Personnalités étrangères
- Henri de Laborde de Monpezat, Prince Henrik de Danemark (chinois, vietnamien)
- Maria-Laura de Belgique, Princesse de Belgique (chinois)
Filmographie
Plusieurs scènes du film Tanguy se déroulent à l'INALCO (Dauphine).
Bibliographie
- Marie-Claire Bergère et Angel Pino (sous la dir. de), Un siècle d'enseignement du chinois à l'École des langues orientales : 1840-1945 : bicentenaire des Langues orientales, Paris, l'Asiathèque, 1995 (ISBN 2-911053-06-0)
- Pierre Labrousse (sous la dir. de), Langues'O 1795-1995 : deux siècles d'histoire de l'École des langues orientales, Paris, Éditions Hervas, 1995, (ISBN 2-903118-90-6)
- Marie de Testa & Antoine Gautier, Drogmans et diplomates européens auprès de la Porte ottomane, éditions ISIS, Istanbul, 2003, (ISBN 975-428-258-7)
Notes et références
- Les dates clés sur www.inalco.fr
- L’Inalco en chiffres sur www.inalco.fr
- Répartition par établissement, académie et fonction des personnels enseignants non permanents ou titulaires de l'enseignement supérieur, hors enseignants des disciplines hospitalo-universitaires, en 2009-2010 p.15, effectif équivalent temps plein
- http://www.inalco.fr/IMG/pdf/historique_long.pdf et le livre Langues’O 1795-1995 : deux siècles d'histoire de l'École des langues orientales. La place de l'apostrophe sur le logo a été modifiée en 1997 écrit traditionnellement "Langues’O", cf. p. ex.
- Langues Zone n° 17, décembre 2009-janvier 2010, p.2 Hélène Gérardin, Romain Lemant, « Petite histoire des Langues'O »,
- Ecoles de l'an III
- Décret n°90-414 du 14 mai 1990 relatif à l'Institut national des langues et civilisations orientales
- http://www.inalco.fr/?id_rubrique=150&id_article=1379&actu
- Décret n° 2010-143 du 10 février 2010 portant création de l'établissement public de coopération scientifique « Université Paris Cité »
- Organigramme de l’établissement 2009-2010 sur www.inalco.fr
- Les diplômes d'établissement de l'Inalco
- Livret des études orientales sur www.inalco.fr
- diplôme d'université de langues et civilisations orientales de l'Université du Havre. À ne pas confondre avec le
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