- Bruno Gollnisch
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Bruno Gollnisch Bruno Gollnisch, le 1er mai 2010.Mandats Député européen Actuellement en fonction Depuis le 25 juillet 1989 Élection 15 juin 1989 Réélection 12 juin 1994
13 juin 1999
13 juin 2004
7 juin 2009Conseiller régional de Rhône-Alpes Actuellement en fonction Depuis le mois de mars 1986 Élection 16 mars 1986 Réélection 22 mars 1992
15 mars 1998
28 mars 2004
21 mars 2010Député du Rhône
(scrutin proportionnel par département)16 mars 1986 – 14 mai 1988 Biographie Nom de naissance Bruno Gollnisch-Flourens Date de naissance 28 janvier 1950 Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) Nationalité Française Parti politique FN Profession Professeur d'université modifier Bruno Gollnisch-Flourens[N 1], né le 28 janvier 1950 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.
Longtemps délégué général du Front national, puis vice-président exécutif, il est actuellement membre du bureau politique et membre de droit du comité central du Front national. Il exerce les mandats de député européen et de conseiller régional de Rhône-Alpes.
Sommaire
Biographie
Origines
Bruno Gollnisch est issu d'une lignée d'universitaires, d'hommes politiques et d'industriels originaire de l'Est de la France[1].
Il a pour ancêtres Edmond Gollnisch, qui fut maire de Sedan de 1873 à 1874, le physiologiste Pierre Flourens, professeur au Collège de France, député en 1839 et académicien, ainsi que le fils de ce dernier Émile Flourens, ministre des Affaires étrangères de la Troisième République[1],[2]. Gustave Flourens, le frère du précédent, fut l'un des chefs militaires de la Commune de 1871, épisode pendant lequel il trouve la mort, tué par un soldat[2]. Un autre de ses trisaïeuls, Michel Chevalier, fut conseiller économique de Napoléon III[1]. Un de ses oncles, Paul-Émile Viard, fut doyen de la faculté de droit et député d'Alger[2].
Diplômes
- Diplômé d'études supérieures de défense
- 1970 : licence de droit
- 1971 : diplôme de japonais, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
- 1973 : diplôme de malais, Inalco
- 1973 : diplôme de sciences politiques, Institut d'études politiques de Paris
- 1973 : diplôme d'études approfondies de droit public (Université Paris-II)
- 1978 : doctorat en droit international (Université Paris-II)
- 1980 : Avocat au Barreau de Paris
Parcours professionnel
Bruno Gollnisch a servi dans la Marine nationale et est aujourd'hui capitaine de frégate de réserve.
- 1974 : attaché de recherche à la faculté de droit de l'Université de Kyoto[3]
- Lecteur, chargé du premier cours de droit des pays d'Extrême-Orient à l'Institut de droit comparé de l'université Paris-II
- Chargé du premier cours de droit du Japon à l'Institut national des langues et civilisations orientales
- 1980-1981 : Maître-assistant de droit public à l'Université de Metz
- de 1981 à 2005 : professeur des universités de langue et civilisation japonaises à l'Université Jean Moulin - Lyon 3
- 1982 : plus jeune doyen de France, dans la même université
- 3 mars 2005 : le conseil disciplinaire de l'Université Lyon 3 suspend Bruno Gollnisch de cette université pour une durée de 5 ans, suite à des propos qu'il a tenus lors de sa conférence de presse du 11 octobre 2004. Cette mesure de suspension est accompagnée d'une réduction de moitié de son traitement. Le 13 décembre 2005, l'immunité parlementaire de député européen de Bruno Gollnisch est levée.
Bruno Gollnisch est également ancien avocat au Barreau de Paris, carrière où il a essentiellement assuré la défense de militants politiques.
Vie privée
Bruno Gollnisch est marié depuis 1981 à Setsuko Takeuchi, une Japonaise, et le couple a trois enfants[4].
Carrière politique
Débuts
- 1968 : étudiant en droit à Nanterre, il devient secrétaire de la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF) ;
- 1973 : il adhère au Cercle Renaissance, présidé par Michel de Rostolan ;
- 1978-1980 : il est l'assistant parlementaire du député (divers droite) Jean-Louis Beaumont.
Front national
- Adhésion en 1983
- Printemps 1984 : secrétaire départemental du Rhône
- Organisateur des campagnes pour les élections européennes (1984), cantonales (1985), législatives (1986)
- 1986 : élu au Comité central lors du congrès de Lyon (constamment réélu depuis), puis coopté au Bureau politique (et constamment maintenu).
- 1994 : nommé vice-président du Front national (il portera ce titre jusqu'à sa nomination en tant que secrétaire général)
- octobre 1996 : nommé secrétaire général du Front national (en remplacement de Carl Lang qui a souhaité quitter ses fonctions pour se consacrer à la région Nord)
- 22 novembre 1999 : nommé délégué général du Front national (suite à la suspension de l'affectation à la délégation générale du parti de Bruno Mégret) - Permute ses fonctions de secrétaire général avec Carl Lang qui avait repris au pied levé la délégation générale en décembre 1998
- 2002 : il est directeur de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen, candidat qui ira au deuxième tour.
- Automne 2007 : Vice-Président exécutif (chargé des questions internationales et programmatiques)
- Il a annoncé en juillet 2008 sa candidature à la présidence du Front national, pour le congrès de 2011[5], et perd en janvier 2011 le scrutin interne avec 32,35% des suffrages contre 67,65% pour son adversaire Marine Le Pen qui devient de ce fait présidente du mouvement[6].
Positionnement et parcours politique
Habituellement présenté comme responsable ou dirigeant « d'extrême droite », Bruno Gollnisch considère que le Front national est un courant de « droite nationale », et non un parti d'extrême droite.
En janvier 1984, alors plus jeune doyen de France, il accueille Jean-Marie Le Pen en campagne à Lyon pour les élections européennes. Il décline l’offre de Jean-Marie Le Pen d’être candidat en place éligible à ces élections. Il demande et obtient la dernière place de la liste. Cette même année, il participe à la rédaction du programme du Front national, « Pour la France ». Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du Front national, nomme Bruno Gollnisch secrétaire départemental du Rhône.
En 1986, il est élu député du Rhône avec 13 % des suffrages. Il fait partie des trente-cinq députés Front national élus au scrutin proportionnel. Élu secrétaire de l'Assemblée nationale, il dénonce régulièrement l'absentéisme parlementaire, défend en séance une proposition visant à supprimer les privilèges fiscaux des députés. Il sera rapporteur du budget de l'Aviation civile.
Lors des élections régionales de 1998, il est l'initiateur de la stratégie visant à faire élire plusieurs présidents de région avec l’appui du FN. Les accords entre le FN et les majorité RPR-UDF de cinq régions auront un fort retentissement national.
Resté fidèle à Jean-Marie Le Pen lors de la scission du parti en décembre 1998, Bruno Gollnisch occupera la place de délégué général du Front national. Il sera nommé directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen pour l'élection présidentielle de 2002, élection au retentissement international puisqu'elle verra le candidat du Front national se qualifier pour le second tour[7].
Au Parlement européen, durant la mandature 2004-2009, il sera élu pendant quelques mois président du groupe de députés européens Identité tradition souveraineté (ITS) composé de députés souverainistes, français, roumains, belges, italiens, autrichiens, bulgares et britannique[8]. En octobre 2009, Bruno Gollnisch est à l'origine de la création d'une nouvelle structure, l’Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN), composée de nationalistes européens siégeant ou non dans l’hémicycle européen, dont le but est de proposer « une alternative au mondialisme »[9]. En août 2010, il est le principal organisateur de la Conférence internationale des organisations patriotiques qui s’est déroulée à Tōkyō à l’invitation du mouvement patriotique japonais Issuikai, laquelle a eu un fort retentissement international[10].
À l'occasion du congrès de Bordeaux de novembre 2007, Bruno Gollnisch arrive en tête du vote des adhérents du Front national pour le comité central du parti avec 85,1 % des votes devant Marine Le Pen (75,8 %)[11]. Il est alors nommé par Jean-Marie Le Pen à l'un des deux postes de vice-président exécutif du parti, l'autre étant occupé par Marine Le Pen. Mais avec la suppression de son poste de délégué général, il perd une partie de son pouvoir au sein de l'appareil du FN au profit de Marine Le Pen[11]. Celle-ci prend en charge les « affaires intérieures » (communication interne et externe, formation des cadres et des adhérents, propagande) alors que Bruno Gollnisch doit s'occuper des seules « affaires européennes et internationales » qui comprennent essentiellement les relations avec les partis étrangers, ainsi que du programme du parti[11],[12].
Il est officiellement candidat à partir de juillet 2008 à la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national, qui doit se dérouler à l’occasion du congrès de Tours de janvier 2011. Ses idées sont décrites dans sa déclaration de candidature à la tête du parti[13]. Finalement, avec 32,35 % des voix exprimées des adhérents du Front national, il est battu par Marine Le Pen (67,65 %)[14]. Toutefois, le nouveau comité central est composé de quarante-deux cadres qui le soutenaient sur les cent candidats élus par les adhérents[15]. Bruno Gollnisch accepte sa défaite « avec fair-play » et assure, lors de son discours prononcé au congrès, voir en Marine Le Pen la « candidate naturelle du parti pour 2012 »[16]. Refusant le poste de premier vice-président proposé par cette dernière, ainsi que d'intégrer à nouveau le bureau exécutif, il annonce qu'il souhaite « laisser les coudées franches » à la nouvelle équipe[16].
Mandats électifs
Mandats nationaux
- 1986-1988 : Député du Rhône (mandat interrompu pour cause de dissolution de l'Assemblée nationale).
Mandats locaux
- 1986 : élu conseiller régional de Rhône-Alpes
- 1992 : réélu conseiller régional de Rhône-Alpes, (tête de liste Front national)
- 1998 : réélu conseiller régional de Rhône-Alpes, (tête de liste Front national)
- 2004 : réélu conseiller régional de Rhône-Alpes, (tête de liste Front national)
- 2010 : réélu conseiller régional de Rhône-Alpes, (tête de liste Front national)
- Président du groupe Front national au conseil régional de Rhône-Alpes depuis 1986,
- 1995 : élu conseiller municipal de Lyon (tête de liste dans le 8e arrondissement de Lyon)
- 2001 - 2008 : conseiller municipal de Lyon, élu dans le 8e arrondissement de Lyon
Mandats européens
- 17 juin 1984 : symboliquement candidat, en 81e et dernière position, sur la liste conduite par Jean-Marie Le Pen aux élections européennes.
- juin 1989 : élu député européen
- juin 1994 : réélu député européen
- juin 1999 : réélu député européen
- juin 2004 : réélu député européen (au titre de la circonscription du Grand Est, rassemblant l'Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté et la Bourgogne).
- juin 2009 : réélu député européen (circonscription Grand Est)
Conseil régional Rhône-Alpes
Troisième mandature, 1998-2004
- Membre de la Commission Enseignement supérieur et recherche
Parlement européen
Quatrième législature, 1994-1999
- Membre du Groupe des non inscrits
- Membre de la Commission des budgets
- Membre suppléant de la Commission des libertés publiques et des affaires intérieures
- Membre de la Commission du règlement, de la vérification des pouvoirs et des immunités
- Membre de la Délégation pour les relations avec les pays de l'Asie du Sud et l'Association sud-asiatique pour la coopération régionale (SAARC)
Cinquième législature, 1999-2004
- Membre du Groupe des non-inscrits
- Membre de le Commission de la politique régionale, des transports et du tourisme
- Membre de la Délégation pour les relations avec le Japon
- Membre suppléant de la Commission des affaires constitutionnelles
Sixième législature, 2004-2009
- Co-fondateur et président du 'Groupe ITS' (Identité, Tradition, Souveraineté) - 15/01/2007
- Membre du Groupe des non-inscrits'(jusqu'à la première session du PE en 2007)'
- Membre de la Commission des affaires économiques et monétaires
- Membre de la Délégation pour les relations avec le Japon
- Membre suppléant de la Commission des transports et du tourisme
Controverses
Affaire des propos d'octobre 2004
Article détaillé : Affaire des propos de Bruno Gollnisch d'octobre 2004.Au cours d'une conférence de presse en octobre 2004, Bruno Gollnisch, répondant à des journalistes sur les résultats d'une enquête diligentée par Jack Lang sur les liens entre l'université Lyon III, le révisionnisme et l'extrême droite, tient des propos qui provoquent une controverse médiatique, puis judiciaire. Plusieurs associations l'accusent d'avoir tenu des propos négationnistes, ce qu'il conteste. À la suite de ces événements, la section disciplinaire du conseil d'administration de l'Université Lyon III suspend Bruno Gollnisch pour une durée de 5 ans. Le 19 mars 2008, le Conseil d'État a confirmé cette décision. Bruno Gollnisch a déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme.
Le 23 juin 2009, la chambre criminelle de la Cour de cassation casse sans renvoi l'arrêt de la cour d'appel. Dans son arrêt, la Cour a considéré que « les propos retenus dans la citation, qui renferment des énonciations contradictoires, ne permettent pas de caractériser à la charge du prévenu le délit de contestation d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité ». Bruno Gollnisch est donc blanchi et la condamnation à payer des dommages et intérêts aux associations qui se sont portées parties civiles tombe également, mais cet arrêt est sans incidence sur la sanction administrative prononcée par les instances disciplinaires des universités[17],[18]. Bruno Gollnisch a annoncé son intention d'entamer les démarches nécessaires afin de réintégrer son poste d'universitaire[19] et d'être rétabli intégralement dans ses droits. L'État et l'université se renvoient la responsabilité de l'indemnisation de Bruno Gollnisch[20].
Propos d'octobre 2008
Le 3 octobre 2008, Bruno Gollnisch avait apporté son soutien à un policier des renseignements généraux sanctionné pour avoir demandé par courrier aux agents de la collectivité, d'une part les "origines religieuses autres que chrétiennes"[21]et d'autre part s'ils avaient demandé des aménagements d'horaires pour la pratique de leur religion. Son communiqué de presse dénonçait "l'invasion de notre patrie et la destruction de notre culture et de nos valeurs" par l'Islam. La Licra avait déposé plainte pour incitation à la haine raciale et son immunité de député européen a été levée le 10 mai 2011[22].
Dans la fiction
Dans le roman uchronique de Frédéric Deslauriers (2011), Les Deux-Cents jours de Marine Le Pen, où Marine Le Pen gagne l'élection présidentielle de 2012, Bruno Gollnisch devient ministre de la Défense et des Anciens combattants[23].
Notes et références
Notes
- Gollnisch-Flourens, nom dont il use quelquefois, est devenu son nom patronymique en 2007, en raison de l'illustration de son aïeul, le ministre ; c'était le nom de jeune fille de sa grand-mère paternelle.
Références
- ISBN 9782296026537), [lire en ligne (page consultée le 2 juillet 2010)] Stéphane Cadiou, Stéphanie Dechezelles, Antoine Roger (dir.), Passer à l'action : les mobilisations émergentes, coll. « Logiques politiques », L'Harmattan, 2007, p. 158-159 (
- ISBN 9782911665127) p. 115-116 Marie-Odile Mergnac, Histoire familiale des hommes politiques français, Archives & culture, 1997, (
- Site officiel de Bruno Gollnisch
- Institutions françaises > Quelques personnalités politiques récentes > Quelques personnalités politiques récentes - 2 (Archive, Wikiwix, que faire ?), in Quid
- Gollnisch se déclare candidat à la présidence du FN sur www.lefigaro.fr
- [1],16 janvier 2011.
- Le Monde du 26 avril 2002 « Aux États-Unis, réactions virulentes à l'égard de la France »
- Le Monde du 10 janvier 2007 « L'extrême droite est en passe de former un groupe au Parlement européen »
- http://www.gollnisch.com/2010/08/13/bruno-gollnisch-et-jean-marie-le-pen-a-tokyo/
- Le Monde du 15 août 2010 « Visite polémique du FN au Japon »
- 19 novembre 2007. « Le Pen transmet le pouvoir à Marine », Le Parisien,
- Discours de clôture du XIIIe Congrès du Front National, Discours et interventions, site officiel du Front national, 18 novembre 2007. Consulté le 20 février 2011.
- http://www.gollnisch.com/2010/09/16/lappel-de-saint-denis-declaration-de-candidature-a-la-presidence-du-front-national.
- « Marine Le Pen élue présidente du Front national avec 67,65% des voix », AFP, 16 janvier 2011. Consulté le 20 février 2011.
- « Marine Le Pen triomphe », Droite(s) extrême(s) sur lemonde.fr, 16 janvier 2011. Consulté le 20 février 2010. Abel Mestre, Caroline Monnot,
- « Marine Le Pen triomphe », Le Point, 16 janvier 2011. Consulté le 20 février 2011. Ségolène Gros de Larquier,
- « Contestation de crimes contre l'humanité : Gollnisch blanchi par la Cour de cassation », Le Nouvel Observateur, 24 juin 2009.
- Gollnisch innocenté et condamné sur lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr Source
- Annulation de la condamnation de Bruno Gollnisch : un "succès judiciaire", AFP, 24 juin 2009. Consulté le 24 juin 2009.
- http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Politique/Extreme-droite/Pas-de-rentree-scolaire-pour-Gollnisch
- http://www.20minutes.fr/article/721413/immunite-parlementaire-europeenne-bruno-gollnisch-levee
- « Immunités : levée pour Bruno Gollnisch, défense pour Luigi De Magistris », communiqué de presse du Parlement européen du 10 mai 2011
- Frédéric Deslauriers, Les Deux-Cents jours de Marine Le Pen, Plon, 2011, pages 20-21.
Voir aussi
Articles connexes
- Affaire des propos de Bruno Gollnisch d'octobre 2004
- Front national
- Liste des conseillers régionaux du Rhône
- Liste des députés du Rhône
- Liste des députés européens de France 2009-2014
Liens externes
- (fr) Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale (1986-1988)
- (fr) Sa fiche sur le site du Parlement européen
- (fr) Site officiel de Bruno Gollnisch
Ouvrages de Bruno Gollnisch
- Une âme pour la France. Pour en finir avec le génocide culturel, éditions Albatros, 1985
- La Réaction, c'est la vie ! (entretiens avec Richard Haddad), Godefroy de Bouillon, 2003
- Préface à Pierre Descaves, La Salsa des cloportes, Deterna, 2006
- Une volonté, Un idéal, éditions SNEP, 2010
Catégories :- Ancien député de la Cinquième République
- Ancien député du Rhône
- Élève de l'Institut national des langues et civilisations orientales
- Élève de l'Institut d'études politiques de Paris
- Élève du lycée Janson-de-Sailly
- Conseiller régional de Rhône-Alpes
- Député européen de la délégation française 1989-1994
- Député européen de la délégation française 1994-1999
- Député européen de la délégation française 1999-2004
- Député européen de la délégation française 2004-2009
- Député européen de la délégation française 2009-2014
- Député européen non-inscrit 2004-2009
- Député européen non-inscrit 2009-2014
- Naissance à Neuilly-sur-Seine
- Naissance en 1950
- Nationaliste français
- Personnalité du Front national
- Enseignant à l'université Lyon III
- Étudiant de l'université Paris X
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