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Indre-et-Loire
Le département d'Indre-et-Loire est un département français situé en région Centre. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 37.
Indre-et-Loire Administration Région Centre Préfecture Tours Préfet de département Patrick Subrémon Président du
conseil généralClaude Roiron Sous-préfecture(s) Chinon
LochesStatistiques Population totale 580 312 hab. (2006) Densité 94.7 hab./km2 Superficie 6 127 km2 Subdivisions Arrondissements 3 Cantons 37 Intercommunalités 24 Communes 277 Sommaire
- 1 Histoire
- 2 Politique
- 3 Géographie
- 4 Climat
- 5 Économie
- 6 Démographie
- 7 Grandes villes d'Indre-et-Loire
- 8 Culture
- 9 Notes et références
- 10 Voir aussi
Histoire
Article détaillé : Histoire d'Indre-et-Loire.L'Indre-et-Loire fut créé en 1790 avec les 82 autres départements français. Son territoire reprenait presque exactement les limites de l'ancienne province de Touraine à laquelle fut ajoutée toute la partie orientale de l'ancienne province d'Anjou allant de Bourgueil, sur la Loire, jusqu'à Château-la-Vallière au nord en passant par le domaine de Gizeux. Les extrémités nord-est et sud-est lui furent par contre retranchées : Chissay-en-Touraine est ainsi, par exemple, aujourd'hui dans le Loir-et-Cher.
Enfin la ville de Richelieu, qui fut, dès sa création par le cardinal de Richelieu, rattachée sur le plan administratif, judiciaire et financier, au gouverneur de Saumur et au pays saumurois, fut intégrée au tout nouveau département de l'Indre-et-Loire en 1790. En revanche la partie orientale de l'ancienne province de Touraine fut rattachée aux département du Loir-et-Cher (région de Montrichard) ou de l'Indre (environs de Mézières-en-Brenne et Écueillé).
Politique
1789 - 1870 : Une terre conservatrice mais avant tout modérée
la Touraine, séjour des rois de France, demeura longtemps une terre conservatrice, comme le note Honoré de Balzac dans plusieurs de ses romans. Néanmoins, avant tout, elle demeure une terre modérée, rarement en proie aux passions politiques. Au cours des premières années de la Troisième République elle demeurait royaliste.
L'Indre-et-Loire sous la République : une terre radicale
Vers le républicanisme rural.
Peu à peu néanmoins, le département d'Indre-et-Loire devint une terre de républicanisme et, plus précisément, de radicalisme tempéré puis de radical-socialisme, à dominante rurale. C'est ainsi que le gendre du président Jules Grévy, M. Wilson, fut député de Loches. Camille Chautemps fut député d'Indre-et-Loire durant l'entre-deux-guerre. Après la victoire de 1918 la rue Royale à Tours devint la rue Nationale. Cet ancrage au centre-gauche fut une constante jusqu'à la guerre de 1940, même si, les décennies passant, il se colora d'un certain conservatisme.
Saint-Pierre-des-Corps, bastion communiste
Dès sa naissance en 1920 au congrès de Tours, le Parti Communiste Français fut fort d'un bastion en Indre-et-Loire, celui de Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours, qui, par ses implantations ferroviaires, est fort d'une identité ouvrière. La commune ne l'a d'ailleurs jamais trahi depuis, et Marie-France Beaufils demeure à la fois maire et sénatrice de Saint-Pierre.
L'après-guerre en Touraine : Jean Royer et André-Georges Voisin
L'Indre-et-Loire de l'après-guerre est assez largement dominée par deux figures fortes : celle de Jean Royer, maire de Tours de 1958 à 1995 et député du département de 1958 à 1999, infatigable bâtisseur, et celle d'André-Georges Voisin (1918-2008), conseiller général de l'Île-Bouchard, président du Conseil Général des années 1970 au début des années 1990, qui dota la Touraine de son étoile autoroutière à cinq branches et construisit un grand nombre de ponts. Ces deux personnalités gaullistes n'en demeurent pas moins singulières, et peu en phase avec les découpages partisans classiques.
Le retour à la tradition de centre-gauche ?
Le basculement de la mairie de Tours à gauche en 1995 et celui du département en mars 2008 confirment le retour d'une gauche modérée sur la scène politique tourangelle. Jean Germain, en ce sens, s'inscrit bel et bien dans une tradition radicale et socialiste dont Yves Dauge, sénateur de Chinon, n'a cessé d'être le représentant. Quant au Conseil Général présidé depuis 2008 par Claude Roiron, il a basculé pour la première fois à gauche lors des dernières cantonales ; la carte politique du département n'en est pas moins très duale, entre des campagnes massivement à droite, et une agglomération tourangelle à gauche. A ce titre, il semble hasardeux de parler de retour à une tradition politique : le socialisme urbain d'aujourd'hui semble a priori bien éloigné du radicalisme rural d'hier.
Géographie
Situation
Le département d'Indre-et-Loire fait aujourd'hui partie de la région Centre qui regroupe les départements de l'Eure-et-Loir, le Loir-et-Cher, l'Indre-et Loire, le Loiret, l'Indre et le Cher. Il est limitrophe des départements du Loir-et-Cher, de l'Indre, de la Vienne, du Maine-et-Loire et de la Sarthe.
Un Parc naturel régional concerne en partie l'Indre-et-Loire : le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, situé entre Angers (Maine-et-Loire) et Tours.
Géographie physique
L'Indre-et-Loire se situe à l'extrémité sud du Bassin parisien ; baignée par la Loire, l'Indre et la Vienne, ainsi que par le Cher, et leurs multiples affluents, sa topographie est assez vallonnée au sud, alors que le nord demeure tabulaire.
Climat
Le climat d'Indre-et-Loire est tempéré. La Loire est souvent utilisée comme frontière climatique entre nord et sud de la France. Les étés sont en règle générale assez chauds (température maximale annuelle dépassant toujours les 33°C), des températures supérieures à 42°C ont ainsi été enregistrées en 1947 et 2003.
À l'inverse les températures très basses sont rares, descendant rarement sous les -10°C seuil franchi en 1985/1986 et 1996/1997. La Loire gèle alors, on rapporte ainsi que lors d'un hiver particulièrement rigoureux on a pu la traverser à pied (hiver 1956). Le fleuve charrie des blocs de glace lorsque la température descend sous les -10°C.
La pluviométrie est assez faible (de 500 à 700 mm par an), ce qui peut engendrer de graves situations de sécheresse comme en 1976, 2003 ou 2006. La neige est également rare (pas plus de 10 jours par an).
Économie
Tours : une agglomération tertiaire et administrative
Ville bourgeoise et commerçante, Tours, en dépit des implantations ferroviaires à Saint-Pierre-des-Corps, ne fut jamais un centre industriel de grande ampleur. Son centre, classiquement, abrite des services de qualité, de commerce et de restauration, dans les domaines culturel ou de d'habillement ; en matière d'enseignement, il est doté de plusieurs lycées, dont le prestigieux Lycée Descartes,et de l'Université François Rabelais. Il est structuré autour d'importantes administrations, la mairie de Tours, le Conseil Général d'Indre-et-Loire, ainsi que la préfecture du département.
L'économie rurale en Indre-et-Loire
Il convient de distinguer en Indre-et-Loire quatre ensembles ruraux, bien distincts sur les plans géographique et économique.
L'axe ligérien
Traditionnellement la Loire est propice au développement des cultures maraîchères. Elle le demeure aujourd'hui. S'y rattachent les vignobles de Vouvray.
Le Chinonais
Les pays de la Vienne se distinguent par l'importance du vignoble de Chinon, et la structure en domaines et coopératives viticoles, très prégnante dans l'économie rurale.
La Gâtine (Touraine du nord et du nord-ouest)
Espace pauvre et en déprise partielle, la Gâtine tourangelle est touchée de plein fouet par les mutations du monde agricole.
La Touraine du sud-est
Espace rural préservé, traditionnel et polyvalent sur le plan agricole, la Touraine du sud-est, autour de Loches, est surtout un lieu de tourisme, de villégiature ; les résidences secondaires y tiennent une place importante.
Démographie
Les habitants d'Indre-et-Loire sont appelés Tourangeaux (par analogie entre le département actuel et l'ancienne province de Touraine qui lui correspondait). Cette appellation qui se confond avec celle des habitants de Tours peut parfois prêter à confusion, et on a connu différentes tentatives sans succès pour trouver un autre gentilé aux habitants du département, comme Indréloiriens ou Indro-ligériens.
Évolution démographique 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 364 701 395 206 437 866 478 597 506 093 529 345 554 003 580 312 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Grandes villes d'Indre-et-Loire
Population des vingt communes les plus peuplées d'Indre-et-Loire. Les chiffres donnés relèvent des enquêtes de 2004, 2005, 2006 et de 2007 ainsi que du dernier recensement officiel de la population établi à l'année 2006 par l'I.N.S.E.E.
La plupart de ces communes font partie de l'agglomération de Tours.
- Tours : 136 942 habitants (2009)
- Joué-lès-Tours [1] : 36 863 habitants (2009)
- Saint-Cyr-sur-Loire[1] : 16 366 habitants (2009)
- Saint-Pierre-des-Corps [1] : 15 651 habitants (2009)
- Saint-Avertin [1] : 13 931 habitants (2009)
- Amboise : 13 063 habitants (2009)
- Fondettes[1] : 10 645 habitants (2009)
- Chambray-lès-Tours [1] : 10 526 habitants (2009)
- Montlouis-sur-Loire [1] : 10 381 habitants (2009)
- La Riche[1] : 9 612 habitants (2009)
- Chinon : 8 256 habitants (2006)
- Ballan-Miré[1] : 7 541 habitants (2007)
- Monts : 7 013 habitants (2006)
- Loches : 6 375 habitants (2006)
- Veigné [1] : 5 887 habitants (2006)
- Château-Renault : 5 245 habitants (2007)
- Bléré : 5 048 habitants (2006)
- Luynes [1] : 5 002 habitants (2009)
- La Ville-aux-Dames [1] : 4 520 habitants (2006)
- Esvres : 4 411 habitants (2009)
Communes ayant plus de 10% de résidences secondaires
En 1999 le département comptait 5.5% de résidences secondaires. Ce tableau indique les principales communes de l'Indre-et-Loire dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10% des logements totaux.
Communes ayant plus de 10% de résidences secondairesAnnée Ville Population SDC Nombre de logements Résidences secondaires % Résidences secondaires 2004 Trogues 314 266 130 48,87% 2007 Yzeures-sur-Creuse 1 463 864 143 16,55% 2005 Genillé 1 509 842 132 15,68% 1999 Chouzé-sur-Loire 2 093 1 097 158 14,40% Sources :
- Site du recensement de l’INSEE, chiffres au 08/03/1999.
- Estimations du recensement intermédiaire de l’INSEE, chiffres au 01/07/2005.
Culture
La bibliothèque départementale de prêt permet aux petites communes et à ses habitants de disposer d'une offre en matière de lecture.
Notes et références
Voir aussi
Liens internes
- Conseil général d'Indre-et-Loire
- Arrondissements d'Indre-et-Loire
- Cantons d'Indre-et-Loire
- Communes d'Indre-et-Loire
- Anciennes communes d'Indre-et-Loire
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- Liste des sénateurs d'Indre-et-Loire
- Liste des conseillers généraux d'Indre-et-Loire
- Liste des préfets d'Indre-et-Loire
- Département français
- Liste de ponts d'Indre-et-Loire
Liens externes
- Préfecture d'Indre-et-Loire
- Conseil général d'Indre-et-Loire
- Catégorie Indre-et-Loire de l’annuaire dmoz
- Le portail économique de la Touraine
- Centre national d'archéologie urbaine, service du ministère de la Culture et de la Communication, direction du Patrimoine et de l'Architecture
- Météo de l'Indre-et-Loire (37)
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