Loches

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47° 07′ 45″ N 0° 59′ 46″ E / 47.1291666667, 0.996111111111

Loches
Image illustrative de l'article Loches
Administration
Pays France
Région Centre
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Canton Loches
Code commune 37132
Code postal 37600
Maire
Mandat en cours
Jean-Jacques Descamps
2008-2014
Intercommunalité Loches Développement
Démographie
Population 6 450 hab. (2008[1])
Densité 238 hab./km²
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 45″ Nord
       0° 59′ 46″ Est
/ 47.1291666667, 0.996111111111
Altitudes mini. 64 m — maxi. 147 m
Superficie 27,06 km2

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Loches est une commune française, située dans le département d'Indre-et-Loire et la région Centre.

Chef-lieu d'arrondissement et sous-préfecture d'Indre-et-Loire[2], cette petite ville de Touraine, située sur l'Indre forme une agglomération de dix mille habitants avec les communes de Beaulieu-lès-Loches, Ferrière-sur-Beaulieu et Perrusson.

Ses habitants sont appelés Lochois et Lochoises.

Sommaire

Géographie

La ville s'étend au pied du château de Loches, ancienne place-forte puis résidence royale sur un promontoire naturel en rive droite de l'Indre. La vieille ville avec ses nombreuses maisons anciennes construites entre 1450 et 1550 s'accole à l'ouest du château. La ville moderne s'étend encore plus au nord et à l'ouest.

Si Perrusson est au sud en amont de Loches, Beaulieu-lès-Loches et Ferrière-sur-Beaulieu sont sur l'autre rive de l'Indre. La forêt domaniale de Loches qui s'étend sur 3622 ha est également sur cette rive gauche, en aval entre Indre et Indrois. Les futaies aménagées depuis moins de deux cents ans privilégient chênes, hêtres, charmes et pins sylvestres.

Histoire

Loches est un petit bourg relais de la vallée de l'Indre sur le vieux chemin marchand d'Amboise à Poitiers qui a longtemps concurrencé la voie commerciale d'Aquitaine partant de Tours ou de Langeais. Très tôt, ce relais semble avoir été fortifié. Un important chemin saint Jacques emprunte cette voie commerciale au douzième siècle. Loches devient une petite ville médiévale surmontée du plus ancien donjon d'Europe construit vers l'an mil par Foulques III Nerra.

Le déclin de cette route du Sud révèle la voie de passage la plus antique qui emprunte simplement, par l'eau et la terre, la vallée de l'Indre.

Antiquité

La bourgade primitive de Loches est citée par Grégoire de Tours sous le nom de Lucca ou vicus Loccae. Le site sous la dénomination érudite de castrum luceae est déjà occupé par les Romains qui ont placé la petite cité à la frontière de la province d'Aquitaine. Quelques traces de cette époque subsistent : on a retrouvé au lieu dit Cornillé (Corniliacus ou villa de Cornelius) des pièces d'or de l'époque romaine; l'aqueduc romain de Contray, dont des piliers sont encore debout, témoignent d'une exploitation agricole antique; enfin le bénitier de la Collégiale saint Ours provient d'une colonne gallo-romaine dédiée aux dieux de l'Olympe.

La christianisation est marquée par l'établissement au Ve siècle, d'une église dédiée à sainte Marie-Madeleine, par Saint Eustache, évêque de Tours. En 491, Ursus de Cahors connu sous le nom de Saint Ours, implante un monastère dans la partie nord de l'actuelle cité médiévale et construit un moulin sur l'Indre pour les moines. À sa mort en 508, Senoch lui succède à la tête du monastère, il a donné son nom à un village voisin: Saint-Senoch.

Période médiévale

Dès l'époque mérovingienne, le toponyme se simplifie en Lochiae ou lociae, qui engendre la forme tardive Loches. La bourgade est un centre religieux qui bénéficie d'immunités régaliennes. Elle semble ainsi disposer très tôt d'un atelier monétaire.

En 742, les maires du palais, Carloman (fils de Charles Martel) et Pépin le Bref, qui devient roi des Francs de 751 à 768, livrent bataille contre Hunald, duc des Gascons et des Aquitains et s'emparent de Loches. En 840, Charles le Chauve nomme Alalande, un de ses lieutenants, gouverneur de Loches. Sa petite-fille Roscille se marie avec Foulque Ier d'Anjou, apportant notamment Loches en dot au comté d'Anjou (887).

Maison d'Anjou

Au Xe siècle, les querelles incessantes qui opposent les comtes de Blois aux comtes d'Anjou, sont à l'origine de l'essor du château de Loches qui joue désormais un rôle prépondérant dans cette lutte de pouvoir. Le comte angevin Geoffroi Grisegonelle s'établit à Loches et fait reconstruire l'église collégiale de Saint-Ours. D'abord conçue dans un plan romano-byzantin, elle adopte des caractères romans au fil des deux siècles de construction.

Son fils Foulques Nerra fait construire un énorme dominium attestant sa puissance sous la forme d'une grande tour carrée. Ce donjon quadrangulaire toujours visible de nos jours. Loches faisait partie d'un dispositif militaire angevin de fortifications encerclant la ville de Tours, objet de ses convoitises. C'est son fils, Geoffroi II Martel, qui mène à terme la construction de cet imposant édifice.

En 1195, après la mort d'Henri II Plantagenêt, seigneur d'Anjou et roi d'Angleterre et profitant que Richard Cœur de Lion soit retenu prisonnier en Autriche depuis son retour des Croisades, Philippe Auguste intrigue avec Jean sans Terre, le frère de Richard Cœur de Lion et se fait donner Loches. Dès qu'il est libéré, l'impétueux Cœur de Lion accourt et reprend le château de Loches. Dix ans après, en 1205, Philippe Auguste prend sa revanche. Le siège dure un an. Loches est désormais une place-forte royale qui peut servir de prison et les rois capétiens qui la confie à Dreux de Mello, seigneur de la Touraine s'efforcent de la rendre inexpugnable.

Vue aérienne sud-ouest

Loches à la royauté française

En 1249, la seigneurie de Loches passe définitivement au Domaine royal français après que Saint Louis l'achète avec celle de Châtillon-sur-Indre pour 600 livres. Jusqu'à la fin de l'ancien régime, les rois de France ont donné le titre de lieutenants du roi aux gouverneurs de la place forte de Loches, et notamment la dynastie des Baraudin, qui se sont succédé tout au long du XVIIIe siècle.

Les villes de Loches et de Beaulieu, séparées sur leurs rives respectives gauche et droite, par de nombreux bras de l'Indre formant une vaste zone humide, cultive une féroce rivalité économique.

Fin mai 1429, après sa victoire à Orléans, Jeanne d'Arc vient rencontrer Charles VII pour le convaincre de se faire couronner : « Noble Dauphin, ne tenez pas davantage tous ces conseils, si nombreux et si longs, venez donc au plus vite à Reims prendre la couronne à laquelle vous avez droit. » [3]

Au XVe siècle, Agnès Sorel, favorite de Charles VII, habite souvent dans les châteaux aménagés de Loches et de Beaulieu de 1444 à 1449. Elle abandonne la cour de Chinon, où le Dauphin (futur Louis XI) lui a créé bien des difficultés. En effet, ce dernier ne supporte pas la relation d’Agnès avec son père le roi Charles VII. Il estime que sa mère est bafouée et a de plus en plus de mal à l'accepter. Un jour il laisse éclater sa rancœur et poursuit, l’épée à la main, l’infortunée Agnès dans les pièces de la maison royale. Agnès Sorel se réfugie à Loches et Charles VII, courroucé par tant d’impertinence, chasse son fils de la Cour et l’envoie gouverner le Dauphiné.

Après avoir servi de résidence royale, le château de Loches devient prison d'État sous Louis XI. Le clergé séculier, du diocèse de Tours, fonde à Loches un collège en 1576. Vers 1640, ce collège est repris par les Barnabites.

Période moderne

La ville de Loches connaît son âge d'or au XVIe siècle, la Chancellerie finie en 1551 et l'hôtel de Ville bâti par les bourgeois de la ville avec l'accord de François Ier en témoignent. À cette époque de la Renaissance, Loches est « égale en dignité à Tours et à Chinon[4] ». Toutefois il faut attendre quelque temps avant la naissance d'une première vie communale. Charles IX émancipe les bourgeois et habitants de la tutelle directrice des chanoines de Loches et accorde à la ville un statut de municipalité désormais dirigée par un maire et trois échevins.

À la veille de la Révolution française, Loches est en déclin, en partie à cause du Pont royal de Tours qui a détourné le trafic vers Tours. La population chute en deçà de 4 000 habitants. En 1789, la prison royale de Loches ne compte plus que trois prisonniers. Le mouvement révolutionnaire est suivi par la bourgeoisie et le clergé local. En 1791, le chanoine Pothier fait brûler la sinistre cage de La Balue. L'année suivante, la commune élit son premier maire, le citoyen Picard-Ouvrard. Sous la Convention, la prison lochoise, considérée comme la plus sûre du département d'Indre-et-Loire, connaît un regain d'activité : on doit réquisitionner le Logis royal et les maisons des chanoines, en plus des cachots du donjon, pour loger tous les détenus.

Sous le Consulat, Chinon et Loches sont désignées sous-préfectures du département d'Indre-et-Loire, préservant ainsi une certaine autonomie administrative et culturelle face à la ville de Tours.

Sous la Restauration puis la Monarchie de Juillet, les routes sont refaites et rectifiées. Loches ville bâtie en amphithéâtre sous les restes d'un ancien château n'est plus qu'à 41 km de Tours. Elle possède un tribunal de première instance et un collège. Papeteries et tanneries sont actives au milieu du siècle lorsque le chef-lieu d'arrondissement obtient une station de chemin de fer sur la ligne de Tours à Montluçon.

Le Lochois est un pays longtemps caractérisé par une forte paysannerie, fière de ses traditions de Touraine qui furent parmi les mieux et les plus longtemps préservées. Loches est d'abord une ville de marché, notamment chaque premier mercredi du mois quand affluent autour de la place du Marché au Blé les foules des contrées rurales environnantes. On y vend selon les saisons bétail et grains, vins et bois, laines, toiles et grosses draperies, légumes et fruits, mais aussi gibier, cèpes et giroles de la forêt.

Le textile, sous forme de filature de laine, linges et broderies de Touraine cède en chiffre d'affaires la place à des activités de constructions mécaniques et de services agricoles ou forestières, en particulier minoteries, scieries, commerce de grains, de bois et de vins, articles de chasse.

Située à proximité de la ligne de démarcation instaurée par l'occupation allemande, entre juillet 1940 et novembre 1942, et devenue l'un des passages obligés entre la zone occupée et la zone libre, Loches au milieu d'une campagne nourricière voit le nombre de ses habitants dépasser les dix mille[5].

La rafle de Loches le 27 juillet 1944 la Gestapo aidée par la milice de Tours boucle la ville, plus de deux cent personnes seront arrêtées et questionnées une partie de la journée dans les locaux de l'école des filles Alfred de Vigny. 58 hommes et 6 femmes seront dirigés vers la prison de Tours, puis vers les camps de déportation. 48 personnes ne reviendront pas de l'enfer des camps. Outre les civils les gendarmes et policiers furent également arrêté ainsi que le sous préfet. En 1980 une des victimes revenue de déportation témoigne: "je croyais que les gendarmes avaient été tués car ils étaient immobiles, allongés la face contre terre. Je suis séparée de mon mari et placée face au mur les bras en l'air en compagnie de cinq autres femmes. Déjà plusieurs de mes camarades étaient couvertes de sang pour avoir été battues par des miliciens. De 9 h à 15 h nous sommes obligées de garder les bras en l'air, sous le soleil ardent et sans manger". Consulter le livre de Bernard Briais " une ville de province dans la guerre- Loches en Touraine 1939-1945 Éditions: Alan Sutton Eds juin 2001 128 pages.Dans la cour de l'établissement scolaire une plaque rappelle les faits de cette triste journée, c'est un des lieux de mémoire et de recueillement lors de la journée nationale de la déportation.

Recensée comme Ville d'Art et d'Histoire, Ville fleurie et parmi les Plus beaux détours de France (label créé pour le maire de Loches), elle est aujourd'hui très populaire chez les Britanniques qui s'installent nombreux dans cette partie de la Touraine, renouant par là avec leurs ancêtres Plantagenêt.

Héraldique

Blason de Loches

Les armes de Loches se blasonnent ainsi :

De sinople à six loches d'argent posées en fasce ordonnées 3-2-1, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[6].

Blason modèle fr Armes parlantes.svg Armes parlantes.

Le blason de la ville n'apparaît qu'au XVe siècle et les loches (poissons) qui y figurent ne sont qu'un "jeu de mot" pour faire référence au nom de la ville (ce n'est pas parce qu'il y a des poissons sur le blason que la ville s'appelle Loches mais c'est parce que la ville s'appelle Loches qu'on a mis des poissons sur le blason). Des érudits ont proposé un hypothétique étymon celtique louch, signifiant "étendue d'eau" ou "marais", basée sur un rapprochement avec le loch écossais.

Économie

L'économie de la ville est fortement tournée vers le tourisme, cela se voit notamment par la construction de la résidence Pierre & Vacances des Cordeliers, et les grands travaux dans le centre ville menés par la municipalité, dont le principal objectif est de développer le tourisme, malgré la position de retrait de la ville par rapport à la vallée de la Loire. La zone industrielle de Vauzelles concentre quelques industries, travaillant pour la plupart dans l'électronique de puissance et la mécanique de précision. Dans le passé, la principale industrie était la culture en cave des champignons de Paris, qui employait 600 personnes à son apogée. Ces différentes entreprises se sont délocalisées en 1994. La communauté de commune s'efforce d'attirer des entreprises à Loches, quelques-unes sont venues s'installer au lieu dit Corbery dans l'ancienne conserverie à champignons.

Loches, plus grande ville du Sud-Est du département d'Indre-et-Loire est un pôle attracteur qui possède le seul hypermarché et le seul lycée du sud Touraine.

Administration

Liste des maires
Période Identité Parti
1983-1989 M Jean-Paul Diacre RPR Conseiller général
1989-1995 Mme Christiane Mora PS Députée (1981-1993)
1995-2014 M. Jean-Jacques Descamps UDF puis UMP Député (1986-1988, 1993-1997, 2002-2007)
Données antérieures à venir.

Transports et voies de communications

Réseau routier

Loches est desservie par la D 943[7] qui relie à Tours, (42 km) à Chateauroux, (60 km). Paris se trouve à 270 km.

Desserte ferroviaire

La gare de Loches est le terminus d'une ligne TER Centre non électrifiée reliant la ville à Tours. Une liaison routière SNCF entre cette dernière et Chateauroux dessert également Loches.

Bus

La commune est desservie par la ligne Ter Centre : ChâteaurouxTours.

Personnages célèbres

Tombeau d'Agnès Sorel à Loches

Moyen Âge

Temps modernes

Révolution et XIXe siècle

XXe et XXIe siècles

Monuments et lieux touristiques

  • Le Donjon : Donjon roman, remarquable par ses dimensions (36 mètres de hauteur) et par son excellent état de conservation, il est le dernier des donjons érigés par Foulques Nerra, Comte d’Anjou, autour de l’an Mil (1013-1035)[8]. Parfait exemple de l’architecture militaire réalisée en Occident, la forteresse, du XIe siècle, est transformée en prison royale au XVe siècle par Louis XI qui y avait résidé entre sa 3e et sa 10e année[9]. Elle abrite les cachots de Philippe de Commynes (reconstitution de la cage de bois bardée de fer), du Cardinal Balue et du Duc de Milan Ludovic Sforza, qui exécuta des peintures murales pendant sa détention. En 1801, Bonaparte transforme la prison royale en prison départementale. En 1926, le donjon a enfin cessé d'être une prison. Le donjon est flanqué d'une autre tour nommée Tour Louis XI, édifiée pendant la Renaissance avec une vocation purement militaire, elle était conçue pour permettre le tir au canon du haut de sa terrasse.
Coordonnées : 47°07′37″N 0°59′54″E / 47.12694, 0.99833
  • Un jardin médiéval, situé à leurs pieds, de forme rectangulaire et centré par un bassin, est planté dans des carrés bordés de claies de chataigners, de plantes médicinales, aromatiques et potagères. Les murs accueillent les arbres fruitiers palissés et des bordures fleuries[10].
Logis Royal
  • Le Logis Royal : Bâti sur la pointe de l’éperon rocheux dominant la vallée de l’Indre, le Logis royal est l’une des résidences favorites des Valois pendant la Guerre de Cent Ans. Charles VII érige un premier corps de logis inspiré de l’architecture militaire, à la fin du XIVe siècle. Ses successeurs le prolongent d’un deuxième bâtiment dont la façade reçoit un décor de style gothique flamboyant. Trois femmes illustres ont marqué l’histoire du Logis Royal : Jeanne d’Arc, Agnès Sorel, favorite de Charles VII et Anne de Bretagne.
  • La Porte Royale : Seule issue permettant l’accès à la Citadelle. Cette porte date des XIIe et XIIIe siècles et a été complétée au XVe siècle par un corps de bâtiment central et une terrasse à canons. De la Porte Royale, on peut entrer dans la Cité Royale pour la visite du Donjon, du Logis Royal, de la Collégiale Saint-Ours et de la Maison Lansyer, ou bien faire le tour des remparts par le boulevard Philippe Auguste. On peut accéder au sommet de la Porte Royale par le jardin de la Maison Lansyer, d’où la vue sur la ville est imprenable.
Collégiale St-Ours
  • Collégiale Saint-Ours : Splendeur romane et gothique édifiée aux XIe et XIIe siècles, dont le style mixte est dû à une longue construction sur deux périodes différentes. Son architecture est marquée par son portail polychrome sculpté de personnages et d’animaux tirés du bestiaire du Moyen Âge et par les deux pyramides à huit faces appelées « dubes » et élevées vers 1165. Elle renferme, depuis avril 2005, le tombeau de marbre d'Agnès Sorel. C'est selon Viollet-le-Duc « un édifice d'une étrange et sauvage beauté, unique au monde ». Paroles de la nièce de Talleyrand : « J'ai déjeuné à Loches, où j'ai tout visité en détail : le tombeau d'Agnès Sorel, l'oratoire d'Anne de Bretagne, une église curieuse, la prison de Ludovico Sforza ; j'ai admiré le panorama, qui, du haut des tours, se déploie avec magnificence. »[11]
  • La Maison Lansyer : Ancien domicile du peintre Emmanuel Lansyer qui expose des objets lui ayant appartenu et d'autres objets relatifs à l'histoire de Loches.
  • La Chancellerie (bâtiment Renaissance ouvert au public qui abrite une exposition sur l'histoire de la ville de Loches, Ville d'Art et d'Histoire et des expositions temporaires) et La Maison du Centaure (habitation voisine dont la façade est ornée d'un relief représentant Hercule et un Centaure)
Tour Saint-Antoine
  • La Tour St-Antoine : Ancien clocher d’une église, elle fait aussi office de beffroi de la ville. Elle culmine à 52 mètres et offre une bonne vue des environs de Loches. Construite entre 1529 et 1575, elle est le seul beffroi Renaissance de Touraine. Elle n'est ouverte au public qu'à l'occasion des Journées du Patrimoine
  • La Porte des Cordeliers : Ouverte au XVe siècle dans la troisième ceinture de remparts de la ville, la Porte des Cordeliers était munie de deux ponts-levis franchissant le bief de l'Indre. Elle laissait entrer les voyageurs venus par la route d’Espagne. Son nom lui vient de la proximité du couvent des Cordeliers (Franciscains).
  • Carrière de Vignemont : Ancienne carrière souterraine detuffeau, ancienne champignonnière ouverte à la visite. Présentation et explication des méthodes d'extraction et de construction d'autrefois. Reconstitution d'un souterrain-refuge. Collection de sculptures sonores de Will Menter.

Jumelages

  • Wermelskirchen (Drapeau d'Allemagne Allemagne) depuis 1974
  • Il existe une "alliance" avec Saint Andrews(Drapeau d'Écosse Écosse). Il ne s'agit pas d'un jumelage mais d'une "nouvelle alliance" qui se traduit par des échanges culturels, sportifs et touristiques.
  • En juin 2011, un accord a été signé avec la ville de Souzdal (Russie) prévoyant des echanges avec cette ville touristique de la banlieue de Moscou.

Démographie

Évolution démographique de Loches
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 4 800 4 342 4 304 4 558 4 774 4 753 4 581 5 058 5 191
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 5 156 5 267 5 154 4 964 5 085 5 096 5 141 5 132 5 182
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 5 161 5 115 5 346 4 652 4 754 4 761 4 944 5 515 5 525
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 5 902 6 359 6 738 6 772 6 544 6 328 6 375 6 486[12] -
Notes, sources, ... De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; 2006 : population municipale légale.
Sources : INSEE [13] et Ldh/EHESS/Cassini [14].

Garnison

De 1940 à 1942, le 32e régiment d’infanterie, régiment de Touraine, est cantonné à Loches[15].

Voir aussi

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Loches sur le site de l'Insee
  2. http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/les_prefectures/votre_prefecture/037
  3. Lucien Fabre, Jeanne d'Arc
  4. B. Chevalier, professeur à l'université de Tours, Loches au XVIe siècle.
  5. Il s'agit d'estimation réalisée sur la fin de l'année 1941 à début 1942. Loches est aussi un lieu de passage des clandestins et de tous les trafics possibles. On consultera sur ce dernier point : Eric Alary, La ligne de démarcation, Collection tempus, Perrin, 2010, 556 pages.
  6. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
  7. Route nationale 143
  8. Christian Dormoy, L'expertise dendrochronologique du donjon de Loches : des données fondamentales pour sa datation, Archéologie médiévale, XXVII, 1997, p. 73-91.
  9. Paul Murray Kendall, Louis XI, Fayard, 1974
  10. jardins médiévaux, Mic Chamblas-Ploton, la maison rustique, flammarion,ISBN 2-7066-1749-7
  11. duchesse de Dino, de Valençay, le 15 juillet 1837, "Chronique de 1831 à 1862" - Plon, 1909, p. 165
  12. Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 6 janvier 2010
  13. Loches sur le site de l'Insee
  14. Site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui"
  15. Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. ISBN : 2-7171-0838-6, p. 41

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