Guillotiné

Guillotiné

Guillotine

La guillotine.

La guillotine est une machine qui était utilisée pour lapplication de la peine de mort par décapitation, en France, dans certains cantons de Suisse, en Suède, en Belgique et en Allemagne.

La guillotine fut utilisée pour la dernière fois sur la personne de Hamida Djandoubi en 1977. Le dernier bourreau fut Marcel Chevalier et la dernière guillotine fut celle de la prison de Fresne[1].

Sommaire

Description

Guillotines françaises
À gauche: modèle 1792, à droite: modèle 1872 (état de 1907)
Modèles historiques en échelle 1:6.

Lappareil est constitué dune base dont la forme varie et sur laquelle sont fixés deux montants verticaux hauts de quatre mètres environ, à 37 centimètres lun de lautre[réfnécessaire], eux-mêmes surmontés par une barre transversale et une poulie. Entre ces deux piliers coulisse une lourde lame trapézoïdale (le couperet) surmontée dun poids métallique (le mouton) (lensemble pèse 40 kilogrammes). La lame est montée au sommet des montants avec une corde qui passe dans la poulie, et reste fixée à la barre transversale par un système de pince. Le condamné à mort est poussé sur une planche verticale qui bascule horizontalement, et son cou se retrouve placé dans la lunette. La lunette est un collier de bois, en forme de cercle, qui se sépare en deux demi-cercles à volonté - seule la partie supérieure est mobile - et permet denfermer le cou du condamné entre les deux montants, lempêchant de bouger.

En baissant une manette située sur le montant gauche de la machine, la pince retenant le couperet souvre. La lame tombe, par simple gravité, sur une distance qui varie selon le modèle (aux alentours de 2,30 mètres sur les modèles français, moins sur les modèles allemands) avant de frapper le cou du condamné. La tête tombe dans une bassine de zinc, à lavant de la machine. Le corps est poussé dans un grand panier dosier doublé de zinc, qui se trouve latéralement à droite de la guillotine.

« Le couteau tombe, la tête est tranchée à la vitesse du regard, lhomme nest plus. À peine sent-il un rapide souffle dair frais sur la nuque. »

Cest ainsi que le docteur Guillotin décrivit la méthode à lAssemblée constituante.

Origines

Machine à décollation du XVIe siècle
Projet de machine à décollation avant la guillotine

Sous lAncien Régime, il existait une multitude de modalités dapplication de la peine capitale, selon le crime et la condition du condamné : la décapitation à lépée (ou à la hache) était réservée aux nobles ; la pendaison aux voleurs ; le bûcher aux hérétiques ; la roue aux bandits de grands chemins ; lécartèlement aux régicides ; le bouillage aux faux-monnayeurs.

La machine à décapiter naurait pas vu le jour sans la Révolution. Des dispositifs archaïques sont mentionnés dès les XIIe ‑ XIIIe siècles en Italie du Sud et dans les actuels Pays-Bas, puis au XVe siècle en Europe du Nord (mannaia, Halifax Gibbet et maiden). La gravure de Lucas Cranach, Le martyre de saint Matthieu, en donne une illustration[2].

En 1730, dans son Voyage en Espagne et en Italie, le dominicain jean-Baptiste Labat décrit la mannaia, lame enchâssée entre deux montants de bois, quun mécanisme fait venir sur la nuque du condamné[3].

La méthode de décapitation mécanique est préconisée dans deux discours à lAssemblée constituante les 10 octobre et 1er décembre 1789 par le docteur Joseph Ignace Guillotin, qui considérait cette méthode comme plus humaine que la pendaison ou la décapitation à laide dune hache. En effet, lagonie des pendus pouvait être longue, et certaines décapitations à la hache étaient ratées, demandant plusieurs coups. Guillotin estimait que linstantanéité de la punition était la condition nécessaire et absolue dune mort décente.

Le 6 octobre 1791, lAssemblée législative vote une loi déclarant que « tout condamné à mort aura la tête tranchée ». Lappareil fut testé à lHospice de Bicêtre. Mais, en labsence de plans précis pour la construction de la machine, la suggestion de Guillotin, bien quinitialement soutenue par Mirabeau, mettra plus de deux ans à entrer en application.

Le premier projet de guillotine avait une lame horizontale. Cest le docteur Antoine Louis, célèbre chirurgien de lépoque, qui préconise, dans un rapport remis le 7 mars 1792, la mise au point dune machine à lame oblique, seul moyen de donner la mort à tous les condamnés avec rapidité et sûreté, ce qui nétait pas possible avec une lame horizontale.

Lemploi de la lame oblique aurait été suggéré par Louis XVI en personne, roi passionné de mécanique, si lon en croit le bourreau de la capitale Charles-Henri Sanson qui donne lui-même cette information dans une lettre manuscrite (conservée aux Archives) il dit avoir reconnu le monarque venu incognito[4].

Le constructeur de la première guillotine fut un facteur de clavecins prussien, établi à Paris, nommé Tobias Schmidt, ami personnel du Charles-Henri Sanson. Schmidt fabriqua la machine pour la somme de 812 livres.

Jamais le docteur Joseph Ignace Guillotin nassista à la moindre exécution capitale, et, jusquà sa mort survenue en 1814, il déplora en petit comité que son nom soit associé à la machine dont il navait fait que préconiser létude et lusage. Enfin, contrairement à ce qui a été maintes fois dit et écrit, le docteur Joseph Ignace Guillotin na pas été victime de « sa » machine, mais dun anthrax à lépaule gauche.

Les lieux dexécution à Paris

Exécution de Marie-Antoinette d'Autriche sur la place de la Révolution, le 16 octobre 1793.

La première exécution au moyen de la guillotine se déroule le 25 avril 1792 sur la place de Grève (actuelle place de l'Hôtel-de-Ville), le condamné s'appelle : Nicolas Jacques Pelletier. Tous les condamnés à mort sont désormais exécutés en ce lieu, jusquà ce que léchafaud soit finalement transporté, le 21 août, sur la place du Carrousel, face au palais des Tuileries, pour lexécution du premier condamné politique, Collenot dAngremont. Le surlendemain ce sera le tour dArnaud de Laporte, Intendant de la Liste Civile et lun des chefs de la contre-révolution. Le 13 octobre, la guillotine est dressée sur la place de la Révolution (actuelle place de la Concorde) pour lexécution des voleurs des bijoux de la Couronne. Le 21 janvier 1793, elle est de nouveau dressée sur cette place pour lexécution de Louis XVI. Le 11 mai, elle quitte définitivement la place du Carrousel pour la place de la Révolution, face à lentrée du jardin des Tuileries : sont exécutés la Reine Marie-Antoinette, les Girondins, Philippe Égalité et Georges Jacques Danton. Le 9 juin 1794, elle déménage place de la Bastille puis, le 14 juin, place du Trône-renversé (actuelle place de la Nation), avant de revenir place de la Révolution le 27 juillet pour lexécution de Maximilien de Robespierre.

Après la Révolution, les exécutions se déroulent à nouveau sur la place de Grève. Cest que sont guillotinés Georges Cadoudal (en 1804) et les quatre sergents de La Rochelle (en 1822). À partir du 4 février 1832, la guillotine est installée devant la barrière Saint-Jacques (actuelle place Saint-Jacques). Cest que sont exécutés Pierre-François Lacenaire (1836) et plusieurs auteurs dattentats contre Louis-Philippe, parmi lesquels Giuseppe Fieschi. Le 29 novembre 1851, léchafaud est transféré devant la prison de la Grande Roquette (à lemplacement actuel des n° 166-168, rue de la Roquette). Y sont exécutés Orsini (1858), auteur dun attentat contre Napoléon III, et lassassin en série Troppmann (1870). En novembre 1870, léchafaud disparaît et la guillotine est désormais montée à même le sol (sur cinq dalles toujours visibles aujourdhui rue de la Croix-Faubin, au débouché de la rue de la Roquette). Ceci après que l'un des derniers directeurs de la prison de la Roquette ait cru bon de faire desceller ces pierres aux fins de les revendre, surpris force fut pour lui de les rendre et il les restituat, cependant elles furent scellées à un autre emplacement que celui d'origine, et appareillées différemment elle ne forment plus la croix originelle. À partir du 5 août 1909, la guillotine est utilisée à langle du boulevard Arago et de la rue de la Santé, devant la prison du même nom. Cest que sont exécutés les membres de la Bande à Bonnot et Paul Gorgulov. Cest à Versailles que se déroule la dernière exécution publique, celle dEugen Weidmann, le 17 juin 1939, devant la prison Saint-Pierre. Pendant lOccupation, les hommes sont guillotinés dans la cour de la prison de la Santé, les femmes, dans celle de la prison de la Petite-Roquette (à lemplacement du n° 143, rue de la Roquette). Et cest finalement à Marseille, aux Baumettes, qua lieu la dernière exécution capitale, celle dHamida Djandoubi, le 10 septembre 1977.

La procédure

Un exemplaire de guillotine, modèle Berger 1872, construit vers 1890.
Lhomme figurant à droite de limage est le propriétaire, Fernand Meyssonnier, premier aide de l'exécuteur à l'époque de lAlgérie française.

Gustave Macé, qui fut chef du service de sûreté à la Préfecture de Paris de 1879 à 1884, a décrit dans son « Musée criminel » (1890) comment on procédait à la préparation dun condamné. Ses mots sadressent en réalité à une personne qui suit une simulation sur une guillotine réduite à un 1/10. Sa description concise est donnée textuellement :

« Lorsque Deibler, au greffe de la Grande Roquette, trace sa signature sur le registre décrou, le condamné lui appartient. Il le fait asseoir sur lescabeau, toujours le même, et lun des aides lui entoure les jambes avec des ficelles nouées au-dessus des chevilles. Un autre aide procède à la ligature des mains [à larrière]. Deux cordes serrent les épaules et viennent sattacher à celle qui réunit les poignets. Les cordes serrées obligent le patient à porter la poitrine droite et à effacer les épaules. La dernière ligature ramène les jambes aux poignets et paralyse tout mouvement du corps en avant. Ainsi préparé, lhomme marche lentement soutenu par les aides jusquà la planche à bascule, laquelle poussée brusquement place le cou sur la traverse demi-circulaire vient sabattre le châssis qui maintient la tête prisonnière. Le couteau, à lame oblique, est chargé de plomb de trente kilogrammes. Il [se] manœuvre au moyen de la corde fixée à une poulie dissimulée dans la partie supérieure qui tient le montant de la guillotine et, au moyen [dun] petit levier poussant un ressort, le couteau se déclenche, tombe en biais et tranche le cou... Le panier peut contenir quatre corps ! Il est muni de six poignées permettant à autant dhommes de le hisser jusquau fourgon. Les quadruples exécutions deviennent rares et la dernière remonte aux marins [mutins] du Fœderis-Arca. »

Au milieu du XXe siècle, Fernand Meyssonnier rapporte que de son temps une exécution à la guillotine nécessitait « quatre personnes »[5]. En plus de l'exécuteur, deux aides était chargés d'amener le condamné et de le placer sur la bascule tandis qu'un troisième (surnommé familièrement le « photographe ») plaçait la tête du condamné dans la lunette et veillait à ce que cette dernière ne tombe pas en dehors du panier.

Les domiciles de la guillotine

En 1793, laccusateur public du Tribunal révolutionnaire Fouquier-Tinville, ordonne au bourreau Charles-Henri Sanson de trouver un lieu entreposer la « veuve ». Elle élira finalement domicile chez lingénieur du département de la Seine, nommé Demontier.

Lorsque Jean-François Heidenreich devient bourreau en 1849, la machine est déménagée au 11-13, rue Pont-aux-Choux, dans le quartier du Marais. Puis il la fait déplacer de nouveau, cette fois-ci dans un hangar situé au 60 bis, Rue de la Folie-Regnault, à deux pas des prisons de la Roquette. Elle y restera ainsi cinquante ans.

En 1911, alors que la Roquette est démolie, Anatole Deibler décide de déménager la guillotine dans une remise tout fraîchement construite de la Prison de la Santé, à langle de laquelle se déroulent toutes les exécutions parisiennes.

Puis en 1978, le dernier exécuteur, Marcel Chevalier, reçoit de ladministration lordre de déplacer les « bois de justice » à la prison de Fresnes, doivent avoir lieu désormais toutes les exécutions. Cependant la guillotine restera définitivement muette, les quatre derniers condamnés à mort ayant tous été graciés.

Depuis labolition de la peine capitale en 1981, les guillotines sont conservées en plusieurs lieux : les bois de justice parisiens ont été déposés à Marseille, au Musée national des arts et traditions populaires (désormais « Musée des civilisations de lEurope et de la Méditerranée » - MUCEM) ; deux guillotines issues de départements dOutre-Mer sont conservées au « Musée national des prisons » dans les sous-sols de lancienne prison de Fontainebleau.

Exécutés célèbres

Imaginaire populaire

La guillotine fut baptisée initialement « Louisette » ou « Louison » (inspiré du chirurgien royal Antoine Louis) avant de prendre son nom définitif. (Au grand désespoir du docteur Guillotin dailleurs.)

Pendant la Révolution française, elle fut surnommée le grand « Rasoir national », la « cravate à Capet », la « Mirabelle », « lAbbaye de Monte-à-Regret », le « Vasistas », la « Veuve » et la « raccourcisseuse patriotique ».

Au XIXe siècle, on la surnommait la « Lucarne » et au XXe siècle le « Massicot » ou la « Bécane » (ces deux derniers termes étant employés par les bourreaux), ou encore les « Bois de Justice ».

Le terme de « Bascule à Charlot » a été également utilisé en référence au premier exécuteur à lavoir employée : Charles Sanson, celui de « Veuve à Deibler » fait référence à la lignée de bourreaux qui succéda aux Sanson, les Deibler père et fils.

Lorsque les exécutions avaient lieu place de la Roquette, on a appelé la guillotine « labbaye de Saint-Pierre », jeu de mots sur les cinq pierres en croix qui marquaient son emplacement (et que lon peut toujours voir).

Louis-Ferdinand Céline surnommait la guillotine « le prix Goncourt des assassins ».

Les assistants de lexécuteur des hautes œuvres étaient surnommés « accordeurs de piano » (possible référence à Tobias Schmitt, créateur de la première guillotine et qui était un constructeur de clavecins ?).

Voici quelques expressions populaires, relatives à la guillotine et à son usage :

  • Accomplir une action qui va immanquablement entraîner la peine capitale (cest-à-dire risquer la peine de mort:
    • Y aller... (du cigare, de la tronche, du gadin, du citron, du chou, ...) et, généralement autres substantifs signifiant la tête.
    • Aller... (comme précédemment, accompagné des mêmes substantifs), sans le « Y », signifie : subir le châtiment suprême.
  • Aller à son châtiment se dit :
    • Aller... (à la butte, a labbaye du Monte-à-Regret, au rasoir, au coiffeur, à la veuve, marier (ou épouser) la veuve, passer à la découpe, ...).
  • Subir le châtiment se dit :
    • Éternuer dans la sciure, dans le bac, dans la bassine...
    • Se faire raccourcir... dune tête, de 30 centimètres...
    • Se faire décolleter la gargane, couper le sifflet, ou le kiki...(semploie aussi pour « se faire égorger »).
    • Mettre (ou passer) la tête (ou autre mot dargot signifiant tête) dans la lunette, au guichet...
  • Se faire photographier... Cette expression vient du fait que laide exécuteur (celui qui tire la tête du condamné au travers de la lunette) est surnommé le « photographe ».

Usage hors de France

Guillotine (« Fallbeil ») Bavaroise de 1854
Modèle historique en echelle 1:6

En Allemagne

Les modèles utilisés étaient les mêmes quen France jusquau milieu du XIXe siècle. À partir de cette date, les machines à décapitation ont changé dapparence : dune hauteur moindre, plus de métal. Le « Fallbeil », comme on lappelait en Allemagne, demeure en usage jusquà labolition de la peine de mort dans la République Fédérale d'Allemagne (1949) et jusquà 1968 en République Démocratique Allemande.

Hitler utilisa beaucoup la guillotine. On estime que sous le troisième Reich, 16 000 personnes furent guillotinées[7].

En Belgique

Malgré la période du Royaume des Pays-Bas, la Belgique à son indépendance conserve une partie des lois et des usages hérités de l'occupation française sous Napoléon Ier, dont l'utilisation de la guillotine. De 1830 à 1863, cinquante-quatre condamnés sont guillotinés.

Par la suite, la peine de mort n'est plus appliquée jusquà ce quen 1918, la grâce soit refusée à un condamné. Cinquante-cinq ans après la dernière exécution, il n'existe plus en Belgique ni bourreau, ni guillotine en état de fonctionner. En pleine guerre, on fait donc venir l'un et l'autre de France. La guillotine de Douai, et le bourreau, Anatole Deibler, de Paris, sont escortés par l'armée française[8]. L'exécution a lieu le 26 mars 1918 à Furnes. Cest le dernier usage en date de la guillotine et la dernière exécution d'un condamné de droit commun en Belgique. Les seules exécutions après cette date ont lieu au lendemain de la Seconde guerre mondiale et concernent des collaborateurs et des criminels de guerre, lesquels seront fusillés[9].

Le Musée de la vie wallonne, à Liège, expose une guillotine.

Renaissance ratée

En 1996, le démocrate Doug Teper député de lÉtat américain de Géorgie a proposé de remplacer la chaise électrique par la guillotine pour éviter de faire souffrir le condamné et lui permettre le don dorgane. Cette proposition a finalement été rejetée, la guillotine (jamais utilisée aux États-Unis) étant considérée comme méthode barbare car sanglante. LÉtat abandonnera la chaise électrique, déclarée anticonstitutionnelle par la Cour suprême de Géorgie au profit de linjection létale en 2001[10], méthode d'exécution dont la durée (parfois plusieurs minutes) peut la faire considérer comme plus cruelle que la décapitation.

Notes et références

  1. http://ec-dejavu.ru/g/guillotine_5.html
  2. Daniel Arasse, La Guillotine et limaginaire de la Terreur, Flammarion, 1987, p. 25.
  3. Daniel Arasse, opcit., p. 24.
  4. Ce qui ne veut pas dire expressément qu'il en eut la première idée. La revue Historia a produit un fac-similé de la lettre dans son no 723 (mars 2007).
  5. une vidéo montre une telle exécution, celle d'Eugène Weidmann
  6. Marie-Noëlle Tranchant, « La vraie mort de Sophie Scholl », Le Figaro, 15 octobre 2007, sur le site lefigaro.fr.
  7. (en)« The Guillotine 1792 - 1977 », sur le site capitalpunishmentuk.org, consulté le 9 septembre 2008
  8. Cet épisode est le sujet d'un téléfilm français Le voyage de la veuve, réalisé par Philippe Laik en 2008
  9. Jean Stengers, L'action du roi en Belgique depuis 1831, éd. Duculot 1992 isbn 2-8011-1026-4
  10. [1]

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Daniel Arasse, La Guillotine et limaginaire de la Terreur, éd. Flammarion, 1987Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Yannick Beaubatie, Les Paradoxes de léchafaud. Médecine morale et politique au siècle des Lumières, précédé de Pierre Jean Georges Cabanis, Note sur le supplice de la guillotine, éd. Fanlac, Périgueux, 2002
  • Pierre Clavilier, La course contre la honte, éd. Tribord, 2006.

Voir aussi

Articles connexes

Liens et documents externes

Commons-logo.svg

  • Portail de la Révolution française Portail de la Révolution française
  • Portail de l’histoire militaire Portail de lhistoire militaire
Ce document provient de « Guillotine ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Guillotiné de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно сделать НИР?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • guillotine — [ gijɔtin ] n. f. • 1789; de Guillotin, n. du médecin qui en préconisa l usage, après Louis et sa louisette 1 ♦ Instrument de supplice servant à trancher la tête des condamnés à mort par la chute d un couperet qui glisse entre deux montants… …   Encyclopédie Universelle

  • Guillotine — Sf Fallbeil erw. fach. (18. Jh.) Onomastische Bildung. Entlehnt aus frz. guillotine, das zurückgeht auf den Namen des Befürworters dieser Hinrichtungsart, dem französischen Arzt Guillotin.    Ebenso nndl. guillotine, ne. guillotine, nschw.… …   Etymologisches Wörterbuch der deutschen sprache

  • guillotiné — guillotiné, ée (ghi llo ti né, née, ll mouillées) part. passé de guillotiner. Condamné à mort pour meurtre et guillotiné.    Substantivement. Un guillotiné …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • guillotine — ► NOUN 1) a machine with a heavy blade sliding vertically in grooves, used for beheading people. 2) a device with a descending or sliding blade used for cutting paper or sheet metal. 3) Brit. (in parliament) a procedure used to limit discussion… …   English terms dictionary

  • Guillotine — Guil lo*tine (g[i^]l l[ o]*t[=e]n ), v. t. [imp. & p. p. {Guillotined}; p. pr. & vb. n. {Guillotining}.] [Cf. F. guillotiner.] To behead with the guillotine. [1913 Webster] …   The Collaborative International Dictionary of English

  • Guillotine — Guil lo*tine (g[i^]l l[ o]*t[=e]n ), n. [F., from Guillotin, a French physician, who proposed, in the Constituent Assembly of 1789, to abolish decapitation with the ax or sword. The instrument was invented by Dr. Antoine Louis, and was called at… …   The Collaborative International Dictionary of English

  • Guillotine — Guillotine, die bekannte, in Frankreich übliche Hinrichtungsmaschine, aus zwei oben mit einem Querbalken verbundenen Säulen bestehend, zwischen denen ein scharfes Eisen, das durch ein in einer Kurbel laufendes Seil dirigirt wird, schnell und… …   Damen Conversations Lexikon

  • guillotine — (n.) The name of the machine in which the axe descends in grooves from a considerable height so that the stroke is certain and the head instantly severed from the body. [ Universal Magazine of Knowledge and Pleasure, January 1793], 1791, from Fr …   Etymology dictionary

  • guillotine — [gil′ə tēn΄, gē′ətēn; ] for v., also [ gil΄ə tēn′, gē΄ətēn′] n. [Fr, after J. I. Guillotin (1738 1814), Fr physician who advocated its use during the French Revolution in preference to less humane methods] 1. an instrument for beheading by means… …   English World dictionary

  • Guillotine — (spr. Gillotihn), die in der ersten Französischen Revolution in Frankreich eingeführte, auch in mehreren deutschen u. italienischen Staaten u. in Griechenland übliche Köpfmaschine. Die G. besteht aus zwei, oben mit einem Querholz verbundenen… …   Pierer's Universal-Lexikon

Share the article and excerpts

Direct link
https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/743197 Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”