- Saint-Gingolph
-
Cet article court présente un sujet plus développé dans : Saint-Gingolph (Haute-Savoie) et Saint-Gingolph (Valais).
Saint-Gingolph est un village situé sur la frontière franco-suisse sur la rive sud du lac Léman, à l’embouchure de la Morge qui marque la limite entre les deux États.
Sommaire
Histoire
Saint-Gingolph aurait été fondé en 755 par un officier de Pépin le Bref, saint Gangolf, connu pour être notamment le saint patron des maris trompés (mais également des gantiers, cordonniers, tanneurs, des chasseurs et veneurs). Selon la légende, il se retira à la même période pour vivre en ermite sur les rives du lac. Nom orthographié en Si Gengulfii en 1153, Sancti Gingulphi en 1200, Sanctus Gingulfus vers 1230, Sanctus Gingulphus en 1436[1].
Cependant, déjà en l’an 640, Saint-Romain[Quoi ?] fixa la construction d’une nouvelle église à l’emplacement de l’actuelle, et lui donna le nom d'Ecclésia Sant Gendoulfo. Il est à noter également l’existence dans les légendes locales d’un saint homonyme, un soldat faisant partie des martyrs du massacre de la légion thébaine en 286 à Agaune, ville située dans le Valais, laquelle fut rebaptisée en l’honneur de saint Maurice, qui commandait cette légion.
Le traité de paix du 4 mars 1569 entre le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, d’une part, et l’évêque de Sion et les sept dizains du Valais, d’autre part, fixa la frontière entre la Savoie et le Valais selon le cours de la Morge, de sorte que le village se retrouva coupé par la frontière.
Administration
Le village étant coupé par la frontière franco-suisse, il est administré par deux communes distinctes :
- du côté français, Saint-Gingolph, commune du département de la Haute-Savoie ;
- du côté suisse, Saint-Gingolph, commune du canton du Valais.
Références
Voir aussi
- Tragédie de Saint-Gingolph, évènement de la Seconde Guerre mondiale (juillet 1944)
Catégorie :- Village franco-suisse
Wikimedia Foundation. 2010.