Timisoara

Timisoara

Timişoara

Roumanie Roumanie
Judeţ de Timiş
Timişoara
Statut : Chef-lieu
Roumanie Roumanie
Municipalité de [[Municipalité de {{{municip}}}|{{{municip}}}]]
Timişoara
Statut : Chef-lieu
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Armes de Timişoara
Carte de la Roumanie
Timişoara
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Géographie
Région Banat
Coordonnées 45° 45′ 36″ N 21° 13′ 48″ E / 45.760, 21.230
Altitude minimale 270 m
Altitude moyenne m
Altitude maximale 435 m
Superficie 8.697 km²
Superficie ha
Arrosée/baignée par Bega
Population
Nombre d'habitants 329,554 hab.
(2000)
Densité 3417 hab./km²
Populations {{{ethnies}}}
Administration
Maire Gheorghe Ciuhandu

2004-2008
www Mairie
Code postal
Événements historiques
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Personnages célèbres
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Timişoara (en allemand Temeschburg - ou Temeschwar, Temeswar, [1] en hongrois Temesvár, [1] en serbo-croate Temišvar, [2] en turc Tamışvar) est une ville de l'ouest de la Roumanie, dans la région du Banat, judeţ de Timiş, avec une population de 329 554 habitants en 2000. Toutes les variantes de ce nom dérivent du nom de la rivière Timiş, qui coule dans la proximité et dont les eaux arrivaient, dans un passé lointain, depuis les monts Semenic jusqu'à la ville. En fait c'est la Bega, canalisée depuis 1728, qui parcourt la localité. Ville industrielle avec des services extensifs, elle fut la première ville européenne à être éclairée à l'électricité, en 1884, et l'une des premières villes à être dotée d'un tramway électrique (en 1899).

Le territoire municipal couvre 136 km² (le judeţ, ou département, du Timiş, comptant 8 697 km²).

Le climat, de type continental, est marqué par une légère influence méditerranéenne qui tempère les rigueurs hivernales.

Timişoara est une ville multiculturelle avec des minorités influentes, essentiellement des Allemands ("Souabes" ou Schwaben), des Hongrois, des Serbes et des Roms mais aussi des Italiens, des Arabes et des Grecs ou encore des Tchèques et des Slovaques. C'est la ville de naissance de Johnny Weissmuller (champion olympique de natation de nationalité américaine, connu pour son interprétation de Tarzan). Timişoara a aussi été visitée par Gustave Eiffel. Il y a aussi construit un pont piétonnier sur la rivière Bega. Économiquement, la ville a connu un fort essor, avec notamment des implantations d'entreprises italiennes, ou françaises, comme Valéo, ou encore Alcatel (l'un des premiers employeurs locaux, avec plus de 800 cadres, informaticiens en particulier). Parmi les productions locales, signalons celle de la brasserie, la bière Timişoreana (propriété de Ursus Breweries qui produit aussi, en Roumanie, l'Ursus et la Pilsner Urquell). La première brasserie de Timişoara fut construite en 1718. Les communautés francophones et germanophones sont dotées chacune d'un établissement culturel, le Centre culturel français et le Deutsches Kulturezentrum Temeswar, qui contribuent fortement au calendrier culturel local.

Autrefois qualifiée de Petite Vienne, la ville est aussi surnommée La cité des roses en raison de ses nombreux parcs et jardins et de sa roseraie, créée en 1928, qui maintient près de 600 variétés de roses.

La ville est réputée pour son dynamisme commercial. Outre ses anciens centres commerciaux, du centre (le complexe commercial Bega) ou de l'immédiate périphérie, elle s'est dotée de complexes d'envergure à vocation commerciale et récréative, tel le Iulius Mall (du nom de son promoteur), ou le centre commmercial Auchan couvrant respectivement, en 2007, 83 000 et 20 000 m². En 2008, deux autres complexes, celui de Ion Ţiriac (l'ancien joueur de tennis), et celui de Plaza Centers NV, devaient ouvrir leurs portes à l'automne.

Sommaire

Histoire

En 1019 Timişoara (sous les noms divers de Dibiscos, Bisiskos, Tibiskos, Tibiskon, Timbisko, etc.) est mentionnée pour la première fois dans des documents écrits par l'empereur byzantin Basile II (tous les historiens ne s'accordent pas sur cette identification).

Pour l'essentiel, voir l'histoire du Banat de Temesvar. 1552 marque le début de l'occupation ottomane qui prit fin en 1716 avec le succès du siège mené par le prince Eugène de Savoye. Son influence modernisatrice valut rapidement à la ville le surnom de Mica Vienă (Petite Vienne).

La première usine de tabac de Roumanie fut créée à Timişoara. Timişoara est la première ville de l'Empire où l'éclairage public à l'aide de bougies et de lampes à huile fut introduit et elle fut également la première ville d'Europe ayant les rues éclairées à l'électricité (1884). Ce fut aussi l'une des premières villes européennes à être dotée d'un réseau de transports urbains (tramway a chevaux), et l'une des premières de Roumanie à être dotée d'un chemin de fer (la reliant à Baziaş sur le Danube).

Elle fut rattachée à la Roumanie en 1918. Comme toute la Roumanie, Timişoara fut soumise aux régimes dictatoriaux carliste, Ion Antonescu et communiste de février 1938 à décembre 1989.

L'insurrection de 1989

Le 16 décembre 1989, une insurrection populaire commença à Timişoara contre le régime communiste de Nicolae Ceauşescu. La ville fut ainsi la première à se rebeller contre le pouvoir. Un ordre de déportation du pasteur calviniste hongrois László Tökés fut donné à la police secrète, la Securitate, et en réaction sa maison fut cernée par des membres de son église. Le soir de 17 dec. les personnes qui le soutenaient se rassemblèrent sur la Place Victoria (plus connue comme la place de l'Opéra), la place centrale de la ville. L'armée reçut l'ordre d'ouvrir le feu sur les manifestants, mais certains officiers refusèrent d'appliquer cet ordre, et se rangèrent du côté des manifestants. C'était le début de la fin de l'ancien régime, qui tomba la semaine suivante.

Le 20 décembre, après 4 jours d'insurrection, Timişoara est déclarée première ville libre de Roumanie.

Le charnier de 1989, une falsification célèbre

On rapporta qu'il y aurait eu 1 104 tués et 3 352 blessés pendant l'insurrection contre le chiffre actuel de 93 morts à la fin. Les images d'un charnier, fabriquées de toutes pièces par la presse occidentale, furent abondamment diffusées dans le monde entier. Ce n'est qu'en février 1990 qu'il fut établi qu'il s'agissait là d'une intoxication. Le nom de Timişoara est dès lors resté associé aux manipulations dont les médias sont toujours susceptibles d'être à la fois les dupes et les relais.

Démographie

Timişoara compte 336 089 habitants (statistiques de 2006, contre 317 660 lors du recensement de 2002). La croissance annuelle moyenne est de -1,5%. 14,2% de la population a 15 ans ou moins. 4% ont plus de 75 ans.

La répartition entre les cultes reflète plus ou moins la composition multiculturelle. Lors du recensement de 2002, environ 80 % des habitants se déclaraient orthodoxes et 10 % catholiques romains, la ville comptant encore plus de 4 000 gréco-catholiques. Les diverses églises neo-protestantes (pentecôtistes, baptistes…) ont notoirement progressé en influence tandis que la communauté juive, très importante avant l'instauration du régime communiste, s'étiole fortement et ne peut plus entretenir les trois synagogues de la ville.

Dynamique de la population de la municipalité et composition ethnique :

Recensement[3] Composition ethnique
Année Population Roumains Allemands Hongrois Serbes Juifs Roms Slovaques Bulgares Ukrainiens Autres
1850 20 590 3 807 11 715 2 346 1 770 1 867  ?  ?  ?  ?  ?
1880 38 702 5 188 21 121 7 745 2.487  ?  ? 416  ? 29 1 716
1890 45 948 5 594 24 973 11 100 2 363  ?  ? 332  ? 27 1 559
1900 60 551 6 312 30 892 19 162 2 730  ? - 288  ? 13 1.154
1920 86 850 16 047 32 097 27 189  ? 8 307 -  ?  ?  ? 3 210
1930 102 390 25 207 33 162 31 773 2 237 7 264 379 652 279 56 1 381
1941 125.052 46.466 37.611 24.891  ?  ?  ?  ?  ?  ? 16.084
1956 142.257 75.855 24.326 29.968 3.065 6.700 122 575 280 56 1.310
1966 174.243 109.100 25.058 31.016 4.188 2.590 120 490 475 71 1.135
1977 269.353 191.742 28.429 36.724 6.776 1.629 1.109 404 942 299 1.299
1992 334 115 274.511 13.206 31.785 7.748 549 2.668 675 1.314 756 903
2002 317 660 270 487 7 142 25 131 6 271 367 3 114 570 1 218 762 5 506

Universités

Les principales universités sont :

Il y a d'autres université privés, dont l'Université Mihai Eminesco et l'Université chrétienne Dimitrie Cantemir, ayant une filiale locale. http://www.ucdc.ro/

Lycée Francophone

  • Le Lycée Jean-Louis Calderon est créé en 1990. Il porte le nom d'un journaliste français mort en mission pendant la révolution de 1989 à Bucarest.

Personnalités célèbres liés a Timisoara

  • Meir Amigo Homme d'affaires né en Turquie, dirigeant des Juifs de Temesvár au XVIIIe siècle.
  • Dan Atanasiu (1955- ) Pianiste roumain
  • Alexandru Balaban (1931-) Chimiste roumain établi aux États-Unis
  • Iolanda Balaş (Balázs Jolán) (1936-) Athlète roumaine, championne olympique de saut en hauteur
  • Arthur Balogh Contrebassiste roumain de jazz
  • Mircea Baniciu (1949- ) Chanteur et auteur roumain de chansons rock, ancien soliste de l'ensemble "Phoenix"
  • Ioana Barbu (1983- ) Actrice roumaine de cinéma
  • Ana Blandiana (nee Otilia Valeria Coman, 1942- ) Femme de lettres roumaine, poétesse
  • Dan Bugeanu(1927-2003) Philologue roumain
  • Charles Robert de Hongrie ( d'Anjou )(1288-1342) Roi de Hongrie, fit de Temesvár sa capitale provisoire
  • Livius Ciocârlie (1935-) Critique littéraire roumain
  • Ioan Mihai Cochinescu (1951-) Écrivain et musicologue roumain
  • Viorel Cosma (1923 -) Musicologue
  • Nicu Covaci (1947- ) Compositeur, guitariste et peintre roumain, chef de l'ensemble rock "Phoenix"
  • Ioachim Domide (1947- ) Musicien roumain-suisse, joueur de naï (flûte de Pan)
  • Robert Dornhelm (1947) Réalisateur de cinéma américano-autrichien
  • György Dózsa (1470-1514) Hobereau hongrois, dirigeant de la révolte paysanne transylvaine de 1514, exécuté en public le 20 juillet 1514 à Timişoara
  • Ezra Fleischer (1928-2006) Philologue et poète hébreu israélien
  • Catalin Dorian Florescu (1967- ) Écrivain suisse de langue allemande
  • Andre Francois né (Farkas) Illustrateur, dessinateur et peintre français
  • Zoltán Franyó (1887-1978) Poète et traducteur roumain d'expression hongroise
  • Peter George Oliver Freund (1936- ) Physicien américain
  • Ingo Glass (1941- ) Sculpteur allemand
  • Peter Gross Professeur américain de journalistique
  • Micha Harish (1936- ) Politicien (travailliste) israélien, Ministre de l'Industrie et du commerce
  • Arnold Hauser (1892-1978) Historien et sociologue des arts hongrois, de nationalité britannique
  • Jean Hunyadi, Ioan de Hunedoara ou János Hunyadi ( 1387 - 1456) comte de Timis, comte de Severin, et général transylvain d'origine roumaine, futur regent d'Hongrie et père du roi Mathias Corvin de Hongrie
  • Ioan Holender (1935- ) Manager autrichien et baryton, directeur de l'Opéra de Vienne
  • Ion ou Iosif Ivanovici (1845?-1902) Chef d'orchestre et compositeur roumain (la valse "Les Vagues du Danube")
  • Alexandru Jebeleanu (1923- 1996) Poète roumain, décédé à Timişoara
  • Aleksander I Karadjordjevitch Prince serbe, décédé à Temesvár en 1885
  • Károly Kerényi (1897-1973) Philologue hungaro-suisse, spécialiste de mythologie grecque
  • György Klapka (1820 - 1892) Général hongrois, héros de la Révolution hongroise de 1848
  • Frederic Klein Entomologue roumain
  • Károly Kós (1897-1973) Architecte, écrivain et homme politique hungaro-roumain
  • Nikolaus Lenau (Franz Nikolaus Niembsch Edler von Strehlenau, 1802-1850) Poète autrichien, né au village de Csátad (Schadat), aujourd'hui Lenauheim, près de Timişoara
  • Eva Loon Médecin canadien, cardiologue
  • George Lusztig (1946- ) Mathématicien américain d'origine roumaine
  • Erik Majtényi (1921-1982) Poète roumain d'expression hongroise
  • Margarethe Matzenauer Mezzo-soprano américaine d'origine austro-hongroise
  • József Méliusz (Nelovankovic) (1909-1995) Poète roumain d'expression hongroise
  • Claude Florimund, comte de Mercy (1666-1734) gouverneur habsbourg de Temesvár
  • Herta Müller (1953- ) Femme de lettres allemande, Prix Nobel de littérature en 2009
  • Richard Oschanitzky Pianiste et compositeur de jazz roumain
  • Augustin Pacha Évêque catholique de Timişoara
  • Pavel Chinezul ou Kinizsi Pál (1432-1494) comte de Temes, héros de la lutte contre les Turcs
  • Pelbart Ladislaus de Temesvár (1430-1504) Prêcheur franciscain, théologue et philosophe hongrois
  • Iuliu Podlipny (1898-1991) Peintre roumain d'origine slovaque, décédé à Timişoara
  • Francisc Radó (1921-1990) Mathématicien roumain
  • Reuven Ramaty (1937-2001) Astrophysicien israélo-américain
  • Serban Sturdza Architecte roumain
  • Cornel Trăilescu (1926-) Compositeur et directeur d'orchestre roumain (opéra "Le chat botté")
  • Andrei Ujica Réalisateur de cinéma établi en Allemagne
  • Traian Vuia (1872-1950) Inventeur roumain, pionnier de l'aviation mondiale, a dirigé plus tard, en France, le Front roumain de résistants antinazis ; né au village de Surducu Miç, aujourd'hui part de la commune de Traian Vuia, dans le département de Timiş
  • Johnny Weissmüller (1904-1984) Sportif et acteur de cinéma américain ("Tarzan"), champion olympique de natation
  • Myriam Yardeni (1932- ) Historienne israélienne d'origine roumaine
  • Johann Lippet (1951- ) Écrivain allemand
  • Richard Wagner (écrivain) (1952- ) Écrivain allemand

Transports

La ville dispose d'un réseau de transports urbains exploité par la Regia Autonoma de Transport Timisoara (RATT). Il comprend des lignes de tramways, de trolleybus et d'autobus. Depuis les années 1990, le réseau s'équipe de véhicules d'occasion provenant d'Allemagne (Brême, Karlsruhe, Munich) pour les tramways, de Belgique (Bruxelles), de France (Mulhouse), et d'Autriche (Salzburg) pour les autobus, et d'Allemagne (Eberswalde, Weimar, Esslingen), d'Autriche (Salzburg), de Suisse (Winterthur) et de France (Lyon) pour les trolleybus.

Près d'une dizaine de compagnies de taxis et des indépendants se partagent le marché local.

L'aéroport international Traian Vuia est desservi par de nombreuses compagnies aériennes classiques et sert de plaque tournante pour les vols de la compagnie Scandinavo-moldave Carpatair. Les compagnies aériennes low cost (à bas prix), déjà présentes dans les aéroports voisins d'Arad et Cluj, telles Alpi Eagles ou Sky Europe, proposent des dessertes saisonnières. Plusieurs autocaristes assurent des liaisons régulières nationales et internationales ou permettent de rejoindre les aéroports de Budapest ou Belgrade. La Compagnie des chemins de fer assure plusieurs liaisons par jour avec Budapest (puis Vienne et d'autres villes) et une desserte quotidienne de Belgrade.

La ville est aussi dotée d'une base aérienne dénommée Traian Vuia.

Aux alentours

Les alentours de la ville sont renommés en raison de la présence d'anciens volcans et de parcs naturels et réserves (faune, flore) protégées comprenant notamment des lacs et des marais.

Le site le plus réputé est celui de l'arboretum du Parc Bazoş (situé à Bazoşul Nou, proche de la localité de Bazoşu Vechi, à 18 km à l'est de la ville). Sa forêt de chênes, implantée voici plus de 150 ans, abrite aussi plus de 800 autres essences (à l'origine, en 1909, l'arboretum fut constitué par des apports provenant de celui de l'université d'Harvard, et le parc, propriété de la famille Ambrozy, fut acquis en 1934 par l'Office roumain des Forêts). Son statut de réserve naturelle protégée lui fut conféré en 1954.

La réserve ornithologique Mlaştinile Satchinez se situe près du lac et de la localité de Stachinez (distante de 25 km au nord-ouest de Timişoara). Dénommée aussi Delta Banatului, cette réserve, d'une superficie de plus de 240 hectares, est baignée par la rivière Apa Mare (la « grande eau »).

Le site paléontologique fossilifère de Rădmăneşti se situe à proximité de la commune de Bara (environ 70 km de Timişoara).

Le département du Timis comprend au total 14 sites naturels préservés bénéficiant du classement en réserves.

La grotte des monts Poiana Rusca, proche du village de Românesti, est réputée pour les concerts de musique classique qu'y organise l'association spéléologique Speotimis depuis 1984.

Les complexes de balnéothérapie de Buziaş et de Calacea contribuent aussi à l'attractivité touristique de la ville, de même que les vignobles et caves du Recaş. La maison romano-britannique Cramele Recaş, qui produit des vins issus des cépages sauvignon blanc, merlot, chardonnay, riesling et pinot gris principalement, est l'une des principales animatrices du festival des vins de Timişoara.

Proche de la frontière hongroise, le village de Sânnicolau Mare abrite la maison natale du musicien et compositeur d'origine hongroise Béla Bartók qui popularisa la musique du Banat. Cette maison a été transformée en musée.

Jumelages

Photos de la ville

Sources

  1. a  et b Gerhard Hochstrasser - Historische und Philologische Untersuchung des Ortsnames Temeschburg - Temesvár - Timişoara, Editure Eurobit, 2001, p.7
  2. Sorin Forţiu - Falsele denumiri ale oraşului Timişoara (fr Les fausses noms du ville Timişoara)
  3. Ethnic items of Timiş County par E, Varga (hu)

Liens externes

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