Iassy

Iassy

Iaşi

Roumanie Roumanie
Judeţ de Iaşi
Iaşi
Statut : Chef-lieu
Roumanie Roumanie
Municipalité de [[Municipalité de {{{municip}}}|{{{municip}}}]]
Iaşi
Statut : Chef-lieu
[[Image:{{{photo}}}|center|300 px|Iaşi]]
{{{légende}}}
Armes de Iaşi
Carte de la Roumanie
Iaşi
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Géographie
Région Moldavie
Coordonnées 47° 09′ 44″ N 27° 35′ 20″ E / 47.16222, 27.58889
Altitude minimale 270 m
Altitude moyenne m
Altitude maximale 435 m
Superficie 37 km²
Superficie ha
Arrosée/baignée par Bahlui
Population
Nombre d'habitants 340 000 hab.
(2002)
Densité 3417 hab./km²
Populations {{{ethnies}}}
Administration
Maire Gheorghe Nichita

2004-2008
www Mairie
Code postal
Événements historiques
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Personnages célèbres
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Iaşi (anciennement en français Iassy, en hongrois Jászvásár, en allemand Jassy) est une ville de Roumanie, chef-lieu du judeţ de Iaşi, et ancienne capitale de la principauté de Moldavie.

Sommaire

Etymologie

Selon une légende, le nom se réfère à l'ancien peuple scythe des Iazyges qui occupa le territoire au XVIe siècle av. J.-C.. Les historiens, tels N. Iorga, A. Xenopol ou c. Giurescu, affirment qu'il vient d'un autre peuple d'origine également iranienne: les Iasses (Jasones, Jassics, Jàszok, Iaşi), des mercenaires Alains du roi de Hongrie qui apparaissent ici au XIVe siècle: leur capitale Aski apparaît sous le nom de Civitas Iassiorum, en roumain Iaşi. Ils y sont rapidement assimilés aux populations locales et se fondent aux Roumains.[1].

Géographie

La ville se trouve sur le Bahlui, un affluent de la Jijia, qui se déverse dans le Prut. Elle s'étend sur sept collines, avec une altitude qui varie entre 40 m dans le bassin du Bahlui et 400 m des collines Păun et Repedea. Les principales collines sont Copou, Tătăraşi et Galata.

Villes voisines

Histoire

Iaşi est mentionné pour la première fois dans un privilège commercial émis en 1408 par le prince de Moldavie Alexandre I le Bon (Alexandru cel Bun). La légende place la fondation d'Iaşi dans des temps immémoriaux, lorsqu'un souverain de Valachie cria à un berger nommé Dediu de sortir de sa cabane pour lui parler. Il lui dit : Ieşi până afară să vorbim ceva! (Sors dehors, que nous puissions parler un peu) - Ieşi (Sors) se prononce en roumain presque comme le nom de la ville, Iaşi -. Du point de vue historique, le nom de la ville se réfère, d'après les spécialistes, à la présence en ces lieux d'un groupe d'Alains, qui portaient le nom d'Iaşi. Un petit nombre d'historiens considère que l'année 1395 aurait été celle de la création de la ville, celle-ci est inscrite dans l'église arménienne du vieux centre.

Beaucoup d'événements importants pour les Roumains se sont passés à Iaşi, la capitale de la Moldavie, durant trois siècles (1564-1862). Ici se trouvait la résidence permanente ou temporaire de Alexandru cel Bun, de Ştefan cel Mare, de Mihai Viteazul, de Alexandru IV Lăpusneanu, de Vasile Lupu, et d'autres voïvodes illustres de Moldavie. Un traité entre l'Empire russe et l'Empire ottoman a été signé à Iaşi en 1792. La ville a connu beaucoup de problèmes (elle a été pillée et incendiée par les Tatars et les Cosaques), mais elle a pu renaître à chaque fois.

Pendant la Première Guerre mondiale Iaşi fut la capitale provisoire de la Roumanie, en grande partie occupée par les Allemands, et la base arrière de l'armée française Berthelot.

Comme toute la Roumanie, Iaşi fut soumise aux régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 27 juin 1941, elle fut le théâtre du plus violent pogrom de toute l'histoire roumaine, puis elle fut violemment bombardée par les soviétiques de mars à août 1944, et occupée par eux de 1944 à 1958. Iaşi eut aussi son juste entre les nations, le pharmacien Beceanu.

La vieille ville est comprise dans un quadrilatère limité par les rues actuelles Ştefan cel Mare (Grand-Rue), Alexandru Lăpuşneanu, la rue de l'Indépendance (le pont Podul Hagioaiei), Elena Doamna et Grigore Ghica (Rue-Russe), le noyau de la ville se trouve dans la zone du Palais de la Culture (cour princière) et rue Costache Negri (Rue-Vieille).

Palais culturel
Monastère

La ville nouvelle s'est étendue dans toutes les directions, en englobant dans une première phase (aux XVIIIe et XIXe siècles) les quartiers Copou, Sărărie, Ţicău, Tătăraşi, Ciurchi, Galata et partiellement Nicolina et Păcurari; dans une deuxième phase (au XXe siècle) ont été inclus les quartiers Păcurari (nouvelle partie, à l'ouest), Nicolina (nouvelle partie, au sud, appelé aujourd'hui CUG), Frumoasa-Poitiers, Socola, Bucium, Canta, Mircea cel Bătrân, Alexandru cel Bun, Dacia et Grădinari, plus la Zone industrielle.

Comme d'autres villes roumaines, Iaşi a été noyée par la prolifération des automobiles depuis le boom économique qui a suivi le rétablissement de la démocratie. La circulation y est très difficile. Côté transports urbains, 10 bus Renault R312 venus de France ont été vendus par la RATP au réseau de Iaşi en octobre et novembre 2007. 10 Saviem Sc10 ont également été vendus au réseau de Iasi par la RATP. Sur les 10 Saviem Sc10 vendus par la RATP, 8 seront réformés.

Population

  • 1900 : 78 000 habitants
  • 1992 : 345 000 habitants
  • 2002 : 340 000 habitants

Institutions et lieux

Iaşi est la ville des grandes idées, de la première grande union, du premier spectacle théâtral en langue roumaine et du premier musée littéraire mémorial (Bojdeuca din Ţicău).

Sur la colline de Copou se trouve la plus ancienne université de Roumanie, l'Université Alexandru Ioan Cuza de Iaşi. Fondée en 1860 par décret par Alexandru Ioan Cuza, pour remplacer la vieille Académie de Mihai, elle compte aujourd'hui 15 facultés et plus de 35 000 étudiants. Le bâtiment principal, monument d'architecture, a été construit en 1896.

On peut trouver aussi en ville des instituts d'enseignement supérieur : l'Université Agronomique, l'Université Technique, l'Université de Médecine et de Pharmacie et l'Université des Arts "Georges Enesco". Place Eminescu, durant l'entre-deux-guerres, on a construit le bâtiment de la Fondation culturelle royale, qui héberge aujourd'hui la Bibliothèque centrale universitaire Mihai Eminescu, avec un fonds documentaire d'à peu près un million de livres, dont certains sont très rares. Les principaux campus étudiants sont ceux de Tudor Vladimirescu, Titu Maiorescu, Târguşor-Copou, Codrescu (dont le complexe international) et celui d'Agronomie.

On trouve aussi à Iaşi l'église des Trois Hiérarques, un témoignage des goûts esthétiques du grand souverain Basile le Loup (Vasile Lupu), la Cathédrale du Métropolite et nombre d'autres églises dignes d'intérêt, le Palais de la Culture, la Maison Pogor avec la Table des Parapluies, les allées du Copou avec des senteurs de tilleuls et les échos du poème d'Eminescu le Tilleul, sans oublier le musée Mihai Eminescu, le Théâtre national (qui abrite aussi l'Opéra), la Philharmonie d'Etat "Moldova" et ses chœurs "Gavriil Musicescu", ainsi que les maisons mémoriales "Mihail Sadoveanu", "George Toparceanu", "Mihail Codreanu", "Otilia Cazimir".

Jumelage

Personnalités

À Iaşi ont vécu ou ont été formés des hommes comme les métropolites Varlaam et Dosoftei,les chroniqueurs Grigore Ureche, Miron Costin, Nicolae Milescu Spătarul et Ion Neculce, le savant de rénommée européenne Dimitrie Cantemir. D'ici se sont élevés Gheorghe Asachi, Mihail Kogalniceanu, Alexandru Ioan Cuza, Vasile Alecsandri, Alecu Russo, A. D. Xenopol, Vasile Conta, Titu Maiorescu, Mihai Eminescu, Ion Creangă, George Ibrăileanu, Mihail Sadoveanu, Nicolae Iorga, Marian Râlea, dr. C. I. Parhon, Horia Hulubei, Gr. Cobalcescu, Petru Poni, Radu Cernătescu, Otilia Cazimir, Ionel Teodoreanu, Costache Negruzzi, Alexandru Philippide, Theodor Pallady et Emil Racoviţă. Le seul Roumain qui a reçu un prix Nobel, George Emil Palade, est né à Iaşi.

Lieux touristiques

  • le Palais de la Culture
  • la Métropolie de Moldavie et de Bucovine
  • le Théatre National
  • le Palais Roznovanu
  • le Monastère des Trois Saints Hiérarques
  • la Maison Dosoftei - l'Eglise Saint Nicolas Domnesc
  • l'Eglise Bărboi
  • le Monastère Golia
  • la Bibliothèque Centrale Universitaire
  • l'Université Alexandre Jean Cuza
  • le Parc Copou
  • le Jardin Botanique
  • le Monastère Cetăţuia
  • la Bojdeuca Ion Creangă

Références

  1. Nathalie Kàlnoky : Des princes scythes aux capitaines des Iasses : Présence iranienne dans les chroniques médiévales et des privilèges des peuples auxiliaires militaires, L' Harmattan, Paris, 2006. Titre de la Revue : Droit et cultures [cote INIST : 24217], no 52

Liens externes


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