Bruay-la-Buissière

Bruay-la-Buissière

50° 28′ 55″ N 2° 32′ 55″ E / 50.4819444444, 2.54861111111

Bruay-la-Buissière
Bruay-la-Buissière
Bruay-la-Buissière
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Canton Bruay-la-Buissière
Code commune 62178
Code postal 62700
Maire
Mandat en cours
Alain Wacheux
2008-2014
Intercommunalité communauté d'agglomération de l'Artois
Site web bruaylabuissiere.fr
Démographie
Population 23 737 hab. (2008)
Densité 1 452 hab./km²
Gentilé Bruaysiens
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 55″ Nord
       2° 32′ 55″ Est
/ 50.4819444444, 2.54861111111
Altitudes mini. 30 m — maxi. 106 m
Superficie 16,35 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Bruay-la-Buissière est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais, grand centre d'exploitation charbonnière de 1850 à 1978 grâce à la Compagnie des mines de Bruay qui y a implanté ses fosses nos 1 - 1 bis, 2, 3 - 3 bis - 3 ter, et 4 - 4 bis - 4 ter.

La commune de Bruay-la-Buissière est née en 1987 de la fusion des communes de Bruay-en-Artois et Labuissière. Ses habitants sont appelés les Bruaysiens.


Géographie

Localisation

Bruay-la-Buissière se situe, à vol d'oiseau, à 8,7 km de Béthune, à 19,8 km de Lens, à 25,4 km d'Arras, à 39 km de Lille et à 71,9 km de Calais[1].

Communes limitrophes

Géologie et relief

Photographie du terril de Bruay
Terril de Bruay

La géologie a joué un rôle important sur le territoire, puisque Bruay se situe au cœur du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Le charbon a longtemps été exploité. En 1987, l'exploitation minière abandonnée le « 5 de Bruay » servait à produire du gaz naturel[2].

La commune est soumise à des risques d'affaissement minier et par suite d'inondation. Le rehaussement de la digue de Bruay a été achevé en 2009, et sera suivi dans le cadre du Plan de prévention des risques miniers animé par la DREAL. Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011)[3], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.

L'altitude communale varie de 30 à 106 mètres.

Hydrographie

Photographie de la Biette
La Biette
Photographie de la Lawe
La Lawe

Bruay-la-Buissière est arrosée par La Lawe, affluent de la Lys et sous-affluent de l'Escaut. La rivière est restée à un état archaïque de canalisation[4].

La Biette, affluent de la Lawe, rejoint celle-ci à l’est du territoire communal.

Climat

Article détaillé : Climat du Pas-de-Calais.

Le climat est de type océanique tempéré dans ce département ayant une façade maritime, située à un peu moins de 80 km du territoire communal. Du fait de cette distance, le climat local est légèrement plus continental que celui de la côte. Les amplitudes thermiques sont modérées (un peu plus grandes que sur le littoral) et les hivers sont doux avec un temps instable. Il pleut en moyenne environ 700 mm de pluie par an[5]. Les précipitations sont de 723 mm à Lille, station météorologique la plus proche à environ 40 km[6].

Voies de communications et transports

Voies routières

Bruay-La-Buissière est située sur la route départementale 941 de Béthune à Saint-Pol-sur-Ternoise. La route départementale 341, ancienne route romaine d'Arras à Thérouanne dite chaussée Brunehaut, passe au sud-ouest de la commune.

La route départementale 301, prolongement de l'autoroute A21 ou « rocade minière » qui relie l'A2 au sud de Valenciennes à l'A26 à l'ouest de Lens, passe au sud de la commune.

Transports en commun

Bruay-la-Buissière est desservie par le réseau de bus Tadao, qui couvre un territoire de 750 km2 peuplé de plus de 610 000 habitants, incluant les agglomérations de Lens et Béthune et s'étendant de Leforest à l'est jusque Cauchy-à-la-Tour à l'ouest. Le réseau, exploité par la société Keolis, transporte plus de 15 millions de voyageurs chaque année[7].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Photographie montrant la cité de la fosse n°4
Cité de la fosse n°4

Après la Première Guerre mondiale afflue une forte population immigrante, essentiellement polonaise, et il est nécessaire de construire de nouvelles cités ou corons. De 1855 à 1913, la population passe de 700 à 18 000 habitants, puis à 31 705 habitants en 1946[8]. Depuis plusieurs années s'est engagée une politique de restructuration des quartiers miniers. Dès 1970 la ville cherche à se doter d'un véritable centre, qui prendra la forme de la « ZAC des Provinces ». En 1978 le plan de restructuration de Bruay est cité comme exemple de réhabilitation d'une ville du bassin minier par le Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire. Une deuxième tranche de travaux lancée en 1979 concerne près de 1 000 logements, des bureaux, des commerces et des équipements publics. En 1980 est créé un secteur piétonnier[9].

D'autres quartiers sont concernés par la restructuration urbaine : Le Nouveau Monde, Les Terrasses et le quartier Loubet, avec la création de nouvelles voiries, la démolition ou la rénovation de logements anciens, d'activités ou d'équipements publics[9].

La rénovation urbaine se poursuit avec le lancement par la municipalité en 2009 de la démolition de barres d'immeubles. Les premier quartiers impliqués sont le quartier de la gare[10] et le quartier du Stade-Parc[11], travaux finalisés en 2011[12].

Logements

En 2008, on dénombre à Bruay-la-Buissière 10 942 logements dont 10 303 résidences principales soit 94,2 % de l'ensemble des logements. Les résidences secondaires et logements occasionnels sont au nombre de 24. Le nombre de logements vacants s'élève à 615 soit 5,6 %. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre 8 803 logements individuels soit 80,5 % et 1 970 logements dans un immeuble collectif soit 18,0 %[13].

Projets d'aménagement

D'ici 2014, une ligne de tramway reliant Bruay-la-Buissière à Béthune devrait voir le jour[14].

Toponymie

Le nom de la commune trouve son origine en 1987 de la fusion des communes de Bruay-en-Artois et Labuissière. Le nom « Bruay » viendrait de Brugus, nom d'homme gaulois[15].

Histoire

Premières occupations humaines

L'homme de Néandertal occupe la région, à proximité d'Arras[Note 1], il y a 200 000 ans[16]. À partir de 10000 av. J.‑C., l'occupation humaine autour de Béthune est attestée par différentes découvertes. La commune a une toponymie d'origine gallo-romaine. Des traces de tombes à incinération de cette époque ont été retrouvées à Bruay[15].

Moyen Âge et époque moderne

Sous Charlemagne, vers 800 ap. J.-C., le Béthunois compte 4 000 à 5 000 habitants. Cette population est multipliée par 10 dans les 500 années qui suivent[17].

Vers 1250, Bruay fait partie des terres de Béthune[18], possédées durant près de trois siècles par la seigneurie des avoués. Bien que l'agglomération de Béthune ne soit pas au cœur des axes de circulation principaux, il existe un péage au Moyen Âge à Bruay ; mais son rendement s'effondre à chaque guerre[19]. La richesse agronomique des sols entraine une certaine prospérité du Béthunois vers 1300[17].

Les Flamands attaquent le secteur durant la guerre de Cent Ans (XIVe siècle - XVe siècle). En 1500, Béthune est sous domination espagnole. En 1645, Béthune est assiégée ; le traité des Pyrénées de 1659 (Louis XIV) confirme le rattachement de ces terres à la France.

Époque contemporaine

Bruay au cœur du bassin minier

Photographie montrant les puits 3 et 3 bis de la Compagnie des mines de Bruay
Puits 3 et 3 bis de la Compagnie des mines de Bruay
Photographie montrant les puits 4 et 4 bis de la Compagnie des mines de Bruay
Puits 4 et 4 bis de la Compagnie des mines de Bruay

À partir de 1850, Bruay est le siège de la Compagnie des mines de Bruay. Plusieurs fosses ouvrent à partir de 1852 et jusqu'en 1909 sur son territoire (six puits numérotés de 1 à 6) ainsi que des usines. À son apogée (dans la première moitié du XXe siècle), la Compagnie des mines de Bruay exploite dix-huit puits de mine répartis sur huit sites de production situés à Bruay-la-Buissière, Haillicourt, Divion et Houdain. Elle possède plus de 80 % du territoire communal[20].

Après la Première Guerre mondiale, les compagnies font venir des Belges, Italiens, Polonais pour reconstruire un bassin dévasté. Bruay devient une « capitale polonaise » ; en 1939, 90 % des abatteurs sont polonais[21].

Durant la Seconde Guerre mondiale, des mouvements de résistance s'organisent, alors que les mines sont un lieu stratégique d'approvisionnement en l'énergie pour les Allemands. Il y a 465 fusillés dans le Pas-de-Calais ; 40 % sont des mineurs, 35 % des étrangers, Polonais pour l'essentiel. Près de 3 000 résistants du département sont déportés, plus de la moitié meurent. En juin 1941, 100 000 mineurs font grève dans tout le bassin minier pour l'amélioration des conditions de travail et contre l'occupant. Arrestations, déportations, surveillance - parfois violente - des corons (et instauration d'un couvre-feu), fermeture des cafés, restaurants, cinémas s'ensuivent, jusqu'à la reprise du travail[22].

Bruay après la Seconde Guerre mondiale

En 1956, la fermeture des mines s'organise à l'ouest du bassin minier, du côté de Béthune et Bruay[23]. La plasturgie se développe et emploie 4 000 personnes dans le secteur de Béthune - Bruay ; dans ce domaine, Plastic Omnium s'implante à Bruay[24].

Le nom de la commune a été souvent évoqué depuis 1972 à la suite d'une affaire judiciaire dite affaire de Bruay-en-Artois.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Photographie montrant un détail de la façade de l'hôtel de ville
Détail de la façade de l'hôtel de ville

Depuis la fusion en 1987 des communes de Bruay-en-Artois et Labuissière, Bruay-la-Buissière est administrée par des maires socialistes : Alain Wacheux (Parti socialiste) est réélu dès le premier tour des élections municipales de 2008 avec 73,22 % des voix contre 33,93 % à Lisette Sudic (divers gauche), avec 54,71 % de participation[25].

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2002 Lionel Jospin, avec 25,23 % des voix, devançait Jean-Marie Le Pen (16,15 %) et Jacques Chirac (14,14 %). Au second tour, le résultat a été de 79,14 % pour Jacques Chirac (RPR) et 20,86 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), avec 73,79 % de participation[26].

Une large majorité socialiste se retrouve à l'élection présidentielle de 2007 où 63,23 % des suffrages vont à Ségolène Royal et 36,77 % à Nicolas Sarkozy, contre respectivement 46,94 % et 53,06 % au niveau national, avec un taux de participation de 79,01 %. Au premier tour, avec une participation de 78,42 %, Jean-Marie Le Pen obtenait à Bruay-la-Buissière un résultat nettement supérieur au reste de la France (16,71 % contre 10,44 %), contrairement à François Bayrou (11,11 % contre 18,57 %). Olivier Besancenot, avec 7,28 % des voix, était le seul autre candidat à dépasser 5 %[27].

Les élections régionales françaises de 2010 montrent les mêmes tendances, la liste conduite par Daniel Percheron (Union de la Gauche) arrivant largement en tête au second tour avec 63,17 % des suffrages, contre 13,37 % à la liste de la majorité présidentielle conduite par Valérie Létard, et 23,46 % à Marine Le Pen (Front National)[28].

Administration municipale

Plan montrant Bruay-la-Buissière dans l'arrondissement de Béthune et dans les cantons
Bruay-la-Buissière dans l'arrondissement de Béthune et dans les cantons:
de Houdain
de Bruay-la Buissière (entièrement inclus dans la ville)

Compte tenu du nombre d'habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 35.

Depuis 1994, un conseil municipal des jeunes a été mis en place[29].

Liste des maires

Depuis 1965, trois maires se sont succédé[30] :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965 1988 Marcel Wacheux, dernier maire de Bruay-en-Artois et premier de Bruay-la-Buissière en mars 1987[31] PS Député
1988 décembre 1999 Serge Janquin PS Député
décembre 1999 en cours Alain Wacheux PS Conseiller régional
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Jumelages

Au 20 septembre 2011, Bruay-la-Buissière est jumelée avec[32] :

Par ailleurs, un contrat de partenariat (culture, jeunesse) a été signé en 2001 avec la commune d'Olkusz en Pologne[32].

Politique environnementale

La commune de Labuissière (ainsi que celles de Lapugnoy, Labeuvrière, Gosnay, Bruay-en-Artois) abrite le bois des Dames qui s'étend sur près de 401 hectares [33]. C'est l'une des deux forêts de protection de la région Nord-Pas-de-Calais, instituée en 1984 en application du code forestier[34],[35] C'est un élément important de la trame verte régionale, qui doit aussi être connecté à la trame bleue dans le cadre du Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la Lys, via le corridor de la vallée de la Lawe à connecter à la ceinture verte de Béthune[36].

Bruay-la-Buissière bénéficie du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[37].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Bruay-la-Buissière comptait 23 737 habitants (soit une diminution de 1 % par rapport à 1999). La commune occupait le 360e rang au niveau national, alors qu'elle était au 337e en 1999, et le 8e au niveau départemental sur 895 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Bruay-la-Buissière depuis 1793. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[38], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006[Note 2].

Le maximum de la population a été atteint en 1954 avec 31 923 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 500 470 592 606 688 707 711 694 712
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 935 1 528 2 102 2 316 4 037 5 335 7 031 9 647 11 380
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 14 740 16 544 18 363 29 710 30 893 31 831 30 125 31 705 31 923
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 30 902 28 628 25 714 22 893 24 927 23 995 23 813 23 804 23 737
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[39], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[40],[41].

En 2008, on ne dénombrait que 483 immigrés, soit 2,0 %[42] ; ce pourcentage est faible en regard du pourcentage de 8,4 au niveau national[43].

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,9  %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (20,2 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,3 %) est supérieur au taux national (51,9 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 46,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 18,5 %) ;
  • 53,3 % de femmes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 18,4 %, 30 à 44 ans = 17 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 28,8 %).
Pyramide des âges à Bruay-la-Buissière en 2008 en pourcentage[44]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,3 
6,8 
75 à 89 ans
13,8 
11,3 
60 à 74 ans
13,7 
19,7 
45 à 59 ans
17,6 
20,9 
30 à 44 ans
17,0 
20,4 
15 à 29 ans
18,4 
20,6 
0 à 14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2008 en pourcentage[45].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90  ans ou +
0,8 
5,3 
75 à 89 ans
9,4 
11,4 
60 à 74 ans
13,1 
21,0 
45 à 59 ans
20,2 
20,6 
30 à 44 ans
19,4 
20,2 
15 à 29 ans
18,3 
21,3 
0 à 14 ans
18,9 

Enseignement

photographie montrant la façade de l'école Marmottan
L'école Marmottan

Bruay-la-Buissière est située dans l'académie de Lille.

La ville administre huit écoles maternelles et dix écoles élémentaires communales[46].

Le département gère trois[47] collèges et la région trois[48] lycées (le lycée général et technologique Carnot[49], le lycée professionnel Pierre Mendès-France[50] et le lycée professionnel « des métiers des travaux publics »[51]).

Manifestations culturelles et festivités

Depuis 1994, la ville organise chaque année en avril, un ensemble de courses pédestres appelé « Les Foulées du Bruaysis »[52].

Depuis mai 1958, chaque année sont organisées « Les Floralies », prestigieuse manifestation florale[53].

Fin août, a lieu depuis 2002 le « festival western »[54].

En septembre, a lieu depuis 2009, une « fête vénitienne » au parc de la Lawe[55].

En décembre, la commune organise les « Trophées du Sport »[56].

Santé

Le groupe hospitalier privé d'Artois possède une clinique médico-chirurgicale à Bruay-la-Buissière[57]. Au sein de cet hôpital, le centre hospitalier « Germon et Gauthier » de Béthune dispose d'une unité de soins palliatifs « Amélie Loutre »[58]. Par suite des orientations décidées par l'agence régionale de santé, cette clinique doit fermer en 2015 pour être regroupée avec la clinique Anne-d'Artois de Béthune[59].

Par ailleurs, un centre de diagnostic et de cure « Françoise Dolto » est installé à Bruay-la-Buissière.

Sports

Plus de 50 clubs sportifs œuvrent à Bruay-la-Buissière. La ville leur met à disposition des équipements dans tous les quartiers : 12 salles, 13 terrains, 6 courts de tennis, 2 piscines, 10 boulodromes[56]...

Le complexe sportif Léo Lagrange a accueilli en décembre 2009 des épreuves du championnat de France de boxe[60].

Média

Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour Béthune-Bruay.

La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo.

Cultes

Photographie montrant l'église Saint-Joseph
L'église Saint-Joseph

Les Bruaysiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.

Culte catholique

Les lieux de culte catholique sont les deux clochers (église Saint-Joseph, église Saint-Martin) de la paroisse Saints-Pierre-et-Paul en Bruaysis du doyenné de Béthune-Bruay, au sein du diocèse d'Arras[61].

Culte protestant

Une église évangélique baptiste, membre de la fédération des Églises évangéliques baptistes de France dispose d'un lieu de culte à Bruay-la-Buissière[62], de même que la communauté issue du courant des Assemblées de frères Darbistes[63].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 201 €, ce qui plaçait Bruay-la-Buissière au 30 312e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[64].

Emploi

Emploi à Bruay-la-Buissière

En 2008, la population active totale de la commune s'élève à 8 324 personnes[65]>. La répartition en fonction du secteur d'activité est assez différente de la répartition au niveau national, compte tenu d'une forte proportion de la population travaillant dans les secteurs de l'administration publique et assimilés.

Répartition des emplois par secteur d'activité économique

  Agriculture Industrie Construction Commerces, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Bruay-la-Buissière 0,2 % 6,1 % 5,8 % 43,6 % 44,3 %
Moyenne nationale 3,0 % 14,2 % 6,9 % 45,2 % 30,7 %
Sources des données : Insee[66],[67]

Quant à la répartition par domaine d'activité, elle montre une proportion d'employés nettement plus importante que la répartition nationale.

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Bruay-la-Buissière 0,3 % 4,7 % 8,5 % 23,2 % 39,5 % 23,8 %
Moyenne nationale 2,0 % 6,1 % 15,9 % 24,9 % 28,6 % 22,5 %
Sources des données : Insee[68],[69]

.

Emploi des Bruaysiens

En 2008, la population active parmi les Bruaysiens s'élève à 9 475 personnes[70] dont 1 783 chômeurs, soit un taux de chômage de 18,8 %, largement supérieur au taux national de 11,6 %[71].

Entreprises et commerces

Depuis la fermeture des mines de charbon en 1976, la ville a entrepris sa reconversion économique, grâce notamment à la plasturgie et à la recherche-développement[72]. En 2011 les principaux employeurs de Bruay-la-Buissière sont une fabrique de pièces plastiques du groupe Plastic Omnium, l'entreprise de travaux publics Dezellus, une usine de fabrication de la société « Cheminées Philippe »[73], l'hypermarché Cora, ainsi que d'autres commerces (Intermarché, Brico-Dépôt, Conforama) et les entrepôts frigorifiques ITM du groupe Intermarché[74].

La recherche-développement est représentée par le laboratoire LCPA commun à l'université des sciences et techniques de Lille et à l'université d'Artois (physicochimie des processus de combustion et de l'atmosphère)[75], le centre de recherche et d'études sur les procédés d'ignifugation des matériaux (Crepim)[76] et le centre de recherche, d'innovation technique et technologique en moteurs et acoustique automobile( CRITT M2A)[77].

La commune dispose de deux parcs d'activités : le « parc de la Porte Nord », créé à l'emplacement d'un ancien terril, qui accueillait en 2006 une centaine d'entreprises commerciales, artisanales et de services, et la « Z.A.L. du no 3 » dans le quartier des Terrasses à l'ouest, qui accueillait une douzaine d'entreprises en 2007. La zone industrielle de Ruitz, sur la commune voisine du même nom, accueillait en 2006 50 entreprises qui employaient environ 2 600 salariés[72].

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Monuments historiques

Photographie d'un bâtiment en brique de la cité des électriciens
La cité des électriciens

Bruay-la-Boissière dispose d'un riche patrimoine[78] inscrit à l'inventaire des monuments historiques.

La cité des électriciens, où a notamment été tournée une partie du film Bienvenue chez les Ch’tis, est un des plus vieux corons de la région. Les façades et toitures de l'ensemble de la cité / ancien coron de la fosse no 2 dite du Mont-Blanc (totalité des rues Ampère, Branly, Coulomb, Edison, Faraday, Franklin, Gramme, Laplace, Marconi, Volta) font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 25 novembre 2009[79].

L'église Saint-Martin de La Buissière, construite au XVe siècle, est agrandie en 1974 et rénovée après guerre. Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 21 juillet 2000[80]. Les fonts baptismaux de 1627 et la cloche de 1726 sont classés monuments historiques au titre d'objet, respectivement depuis le 20 décembre 1907 et le 20 septembre 1943[81].

L’hôtel de ville, d'une hauteur de 47 m, est édifié dans un style néo-régionaliste par l’architecte bruaysien Hanote en 1927. Dans la cage d’escalier, se trouve un ensemble de vitraux ayant pour sujet la fosse 3 des mines de Bruay, ensemble réalisé par les maîtres verriers Labille et Bertrand, de Lille. Les façades et toitures, la cage de l'escalier d'honneur et ses vitraux, la salle des mariages - salle du conseil municipal et son vestibule avec leurs décors au premier étage font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 9 octobre 2009[82].

La piscine[83] Art déco de l'architecte Paul Hanote a été inaugurée pendant le Front populaire, le 1er août 1936 (la dernière piscine Art déco ouverte au public). Le stade-parc : l’ensemble du stade-parc avec ses clôtures et ses grilles comprenant : le parc Roger-Salengro, situé rue d'Hulluch, avec le kiosque ; le stade avec ses entrées monumentales, y compris les façades et toitures de la salle de gymnastique ainsi que les tribunes ; l’école de natation (ancienne dénomination de la piscine en plein-air), située rue Auguste-Caron, comprenant l'entrée, les bassins, les cabines et les tribunes font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 12 mai 1997[84].

Le donjon du château de La Buissière est construit en 1310 par la comtesse Mahaut d'Artois. Le donjon, les façades et toitures des communs font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 12 avril 1965[85].

Photographie du donjon du château de La Buissière
Le donjon.

Autres monuments et lieux

Photographie de la stèle du mineur édifiée à l'endroit précis où fut forée la fosse n° 1 (1855) à Bruay-la Buissière
La stèle du mineur.

L'église Saint-Martin de Bruay est mentionnée dès le XIIe siècle, la tour a été construite au XVIIIe siècle, agrandie au XIXe siècle par l'architecte néogothique Charles Leroy, architecte également de la cathédrale Notre-Dame de la Treille à Lille, agrandie et rehaussée vers 1935, restaurée en 2006[86].

Le manoir de Ballencourt à La Buissière a été construit en 1777. Partiellement rénové, il accueille l'école de musique.

Les bâtiments de la brasserie-malterie dite « Brasserie-malterie la Bruaysienne » datent de 1892. Ils sont placés à l'inventaire du patrimoine culturel de la France[87] comme ceux de la brasserie-malterie dite « Brasserie-malterie Dourlens »[88], de même que le jardin public dit « parc de la Lawe »[89].

L'église Saint-Joseph de Bruay a été construite entre 1913 et 1922, année de son inauguration suivie de la bénédiction par Mgr Julien.

Le stade vélodrome de La Buissière a été construit en 1925 par la Compagnie de mines de Bruay.

En 2011, l'association Apphim annonce son intention de proposer le classement à l'inventaire des monuments historiques des anciens ateliers centraux des mines de Bruay, situés rue Florent Evrard, et abandonnés depuis la fermeture des Éts Foulon. Le site possède encore la dernière chaufferie au charbon du bassin houiller du Nord Pas-de-Calais.

Patrimoine culturel

L’éco-musée de la mine retrace l'histoire de 1855 à 1979 d'une ancienne mine-école reconstituée. Huit années ont été nécessaires à cinq anciens mineurs, aidés de quelques jeunes, pour reconstituer l'univers du fond de la mine. Le visiteur peut y entendre le bruit du roulement des machines et les éclats de voix des mineurs. Il peut également visionner deux films : l'un sur l'exploitation du charbon ; l'autre sur la descente du général de Gaulle au puits no 6 en 1959[90].

Le Musée du calcul et de l'écriture (Musée de J.F. Willecoq) est un musée privé, unique en France. Il retrace l’histoire de l’écriture et du calcul à travers des machines d’une grande rareté et très anciennes telles que la machine à chiffre Enigma (machine allemande de codage ayant servi pendant la Seconde Guerre mondiale). Près de 600 pièces anciennes acquises au fil des années sont exposées : des machines à écrire et à calculer du XIVe au XXe siècle, des productions manuelles ayant trait aux livres anciens, aux lettres, aux écritoires, à la gravure, et des écrits d'hommes célèbres.

La cité des électriciens a fait l'objet d'un évènement artistique et participatif en 2011.

Personnalités liées à la commune

  • Jules Marmottan (1829-1883) - Homme politique, ancien maire de Bruay, président du conseil d’administration de la Compagnie des mines de Bruay, fondateur du musée qui porte son nom à Paris.
  • Henri Elby (1894-1974) - Sénateur du Pas-de-Calais, né à Bruay-en-Artois.
  • Jean Crinon (1927-1994) - Journaliste sportif, mort à Bruay-la-Buissière.
  • Marcel Wacheux (1930-2008) - Homme politique, né et mort à Bruay-en-Artois.
  • Philippe Herzog (1940) - Homme politique, ancien député européen, né à Bruay-en-Artois.
  • Serge Janquin (1943) - Homme politique, né à Bruay-en-Artois.
  • Alain Briaux (1949) - Batteur et auteur de livres d'histoires drôles, né à Bruay-en-Artois.

Héraldique, logotype et devise

Héraldique

Armes de Bruay-la-Buissière

Les armes de Bruay-la-Buissière blasonnent ainsi :

d’or à la lampe sommée d’un pic et d’une hache de mineur passés en sautoir, le tout soudé d’argent à la bordure coticée du même et de gueules de douze pièces .

Devise

Bruay-la-Buissière a choisi comme devise Terre de valeurs, ville d'avenir[91].

Pour approfondir

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Librairie Arthème Fayard, 2000, 349 p. (ISBN 2-213-60733-8) 
  • Germain Féret, Bruay-en-Artois et sa région, Comité d'entr'aide et d'union pour le rayonnement de la cité (impr. Goupil), 1960
  • Annick Jaubert, Jean-Louis Willecocq, Bruay-en-Artois, aspects économiques et sociaux, Université de Lille III, 1977
  • Marc Breitman, Bruay-la-Buissière : le Nouveau monde, éditions Pierre Mardaga, 1995, (ISBN 2-87009-604-6), [lire en ligne]
  • Christiane Foucher, Bruay-en-Artois, l'âge d'or des mines, éditions A. Sutton, Collection Mémoires en images, 2007, 127 pages, (ISBN 9782849107362)
  • Syndicat d'initiative, Labuissière, éditions A. Sutton, Collection Mémoires en images, 2006, 127 pages, (ISBN 9782849105108)

Iconographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. En 1976, un fragment de crâne d'une femme de Néandertal est retrouvé sur un chantier à Biache-Saint-Vaast, entre Arras et Douai.
  2. Par convention, afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc ainsi que la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.

Références

  1. Bruay-la-Buissière sur le site lion1906, site personnel de Lionel Delvarre. Consulté le 30 septembre 2011
  2. Jean Ricour, Découverte géologique du Nord de la France, Éditions du BRGM, 1987, 66 p. (ISBN 2-7159-0194-1), p. 47 
  3. Zonage sismique en France au 1er mai 2011. sur La voix du Nord. Consulté le 14 novembre 2011
  4. Rivière Lawe sur le site du projet Babel, Histoire & Patrimoine des Rivières & Canaux. Consulté le 30 septembre 2011
  5. source : Météofrance, « Les collines de l'Artois, climatologie » sur le site de la direction régionale de l’alimentation,de l’agriculture et de la forêt du Nord Pas de Calais. Consulté le 8 octobre 2011
  6. Thibaud Varnier, « Climat du Nord » sur le site Météoclimat, 2008. Consulté le 8 octobre 2011
  7. Vous déplacer à Bruay-la-Buissière sur le site de la ville de Bruay-la-Buissière. Consulté le 8 octobre 2011
  8. Évolution de la population sur site de la ville de Bruay-La-Buissière, 27 11 2006. Consulté le 15 novembre 2011
  9. a et b Le centre ville sur site de la ville de Bruay-La-Buissière, 27 11 2006. Consulté le 15 novembre 2011
  10. Journal municipal, no 20, mars 2009, p. 11, [lire en ligne]
  11. Journal municipal, numéro23, octobre 2009, p. 5, [lire en ligne]
  12. Journal municipal, no 29, mars 2011, p. 7-9, [lire en ligne]
  13. LOG2 - Logements par type, catégorie et nombre de pièces sur le site de l'Insee. Consulté le 28 septembre 2011
  14. Tremplin, le journal de Bruay-La-Buissière sur le site de la ville de Bruay-la-Buissière, juin 2009. Consulté le 8 octobre 2011
  15. a et b Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, 1985, 334 p. (ISBN 2-903077-58-4), p. 21 
  16. C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Librairie Arthème Fayard, 2000, 349 p. (ISBN 2-213-60733-8), p. 24 
  17. a et b Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, 1985, 334 p. (ISBN 2-903077-58-4), p. 26 
  18. Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, 1985, 334 p. (ISBN 2-903077-58-4), p. 31 
  19. Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, 1985, 334 p. (ISBN 2-903077-58-4), p. 23 
  20. C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Librairie Arthème Fayard, 2000, 349 p. (ISBN 2-213-60733-8), p. 32 
  21. C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Librairie Arthème Fayard, 2000, 349 p. (ISBN 2-213-60733-8), p. 31 
  22. C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Librairie Arthème Fayard, 2000, 349 p. (ISBN 2-213-60733-8), p. 34 
  23. C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Librairie Arthème Fayard, 2000, 349 p. (ISBN 2-213-60733-8), p. 54 
  24. C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Librairie Arthème Fayard, 2000, 349 p. (ISBN 2-213-60733-8), p. 57 
  25. Résultats des élections municipales de 2008 sur le site du quotidien Le Figaro. Consulté le 7 octobre 2011
  26. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’intérieur. Consulté le 7 octobre 2011
  27. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’intérieur. Consulté le 7 octobre 2011
  28. Résultats des élections régionales 2010 sur le site du ministère de l’intérieur. Consulté le 7 octobre 2011
  29. Journal municipal, no 24, décembre 2009, p. 5, [lire en ligne]
  30. Les maires de Bray-la-Buissière sur le site de l'association FranceGenWeb. Consulté le 25 octobre 2011
  31. L'ancien maire de Bruay, Marcel Wacheux, est décédé sur le site du quotidien La Voix du Nord, 20 septembre 2008. Consulté le 12 novembre 2011
  32. a et b Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur le site du ministère des affaires étrangères. Consulté le 20 septembre 2011
  33. Journal officiel, page relative aux forêts de protection du Nord/Pas-de-Calais
  34. Classement par décret du 9 juillet 1984 portant création de la forêt de protection du Bois-d'Epinoy (Pas-de-Calais) JO 21-07-1984, p. 2379-2380.
  35. Les forêts de protection sur Légifrance
  36. Syndicat mixte pour le schéma d'aménagement et de gestion des eaux de la Lys , Projet de reconquête environnementale du Fossé d'Avesnes (résumé non technique), rapport final du 21 octobre 2003, 5 pages, [lire en ligne]
  37. Bruay-la-Buissière sur le site du concours national des villes et villages fleuris. Consulté le 28 septembre 2011
  38. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement ».
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 20 septembre 2011
  40. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur le site de l'Insse. Consulté le 20 septembre 2011.
  41. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur le site de l'Insse. Consulté le 20 septembre 2011.
  42. IMG1A - Population par sexe, âge et situation quant à l'immigration sur le site de l'Insee. Consulté le 28 septembre 2011
  43. IMG1A - Population par sexe, âge et situation quant à l'immigration sur le site de l'Insee. Consulté le 28 septembre 2011
  44. Évolution et structure de la population à Bruay-la-Buissière en 2008 sur le site de l'Insse. Consulté le 20 septembre 2011.
  45. Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 septembre 2011.
  46. Liste des écoles maternelles et élémentaires sur le site de l'académie de Lille. Consulté le 27 septembre 2011
  47. Liste des collèges sur le site de l'académie de Lille. Consulté le 27 septembre 2011
  48. Liste des lycées sur le site de l'académie de Lille. Consulté le 27 septembre 2011
  49. Page d'accueil sur le site du lycée général et technologique Carnot. Consulté le 27 septembre 2011
  50. Page d'accueil sur le site du lycée professionnel Pierre Mendès-France. Consulté le 27 septembre 2011
  51. Page d'accueil sur le site du lycée professionnel « des métiers des travaux publics ». Consulté le 27 septembre 2011
  52. Journal municipal, no 25, février 2010, p. 13, [lire en ligne]
  53. Journal municipal, no 20, mars 2009, p. 13, [lire en ligne]
  54. Journal municipal, no 27, juillet 2010, p. 16, [lire en ligne]
  55. Reportage photographique de la 3ème fête vénitienne à Bruay-la-Buissière sur le site normag.fr de Nicolas Chalmin. Consulté le 30 septembre 2011
  56. a et b Guide des sports 2010-2011, [lire en ligne]}
  57. La clinique médico-chirurgicale de Bruay-la-Buissière sur le site de la clinique Anne d'Artois de Béthune. Consulté le 30 septembre 2011
  58. Unité de soins palliatifs Centre Amélie Loutre sur le site de la clinique Anne d'Artois de Béthune. Consulté le 7 novembre 2011
  59. Arnaud Déthée, « La Clinique médico-chirurgicale (CMC) de Bruay fermera ses portes en 2015 » sur le site du quotidien La Voix du Nord, 19 octobre 2011. Consulté le 12 novembre 2011
  60. Journal municipal, no 24, décembre 2009, p. 16, [lire en ligne]
  61. paroisse Saints-Pierre-et-Paul en Bruaysis sur le site du diocèse d'Arras. Consulté le 27 septembre 2011
  62. Page d'accueil sur le wiki protestants.org. Consulté le 27 septembre 2011
  63. Page d'accueil sur l'annuaire des églises évangéliques. Consulté le 27 septembre 2011
  64. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur le site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
  65. Béthune - EMP1 - Emplois au lieu de travail par sexe, âge, statut et temps de travail sur le site de l'Insee. Consulté le 28 septembre 2011
  66. Béthune - EMP2 - Emplois au lieu de travail par sexe, statut et secteur d'activité économique sur le site de l'Insee. Consulté le 28 septembre 2011
  67. France - EMP2 - Emplois au lieu de travail par sexe, statut et secteur d'activité économique sur le site de l'Insee. Consulté le 28 septembre 2011
  68. Béthune - EMP3 - Emplois au lieu de travail par sexe, catégorie socioprofessionnelle et secteur d'activité économique sur le site de l'Insee. Consulté le 28 septembre 2011
  69. France - EMP3 - Emplois au lieu de travail par sexe, catégorie socioprofessionnelle et secteur d'activité économique sur le site de l'Insee. Consulté le 28 septembre 2011
  70. Béthune - ACT1 - Population active de 15 ans ou plus par sexe, âge et type d'activité sur le site de l'Insee. Consulté le 28 septembre 2011
  71. France - ACT1 - Population active de 15 ans ou plus par sexe, âge et type d'activité sur le site de l'Insee. Consulté le 28 septembre 2011
  72. a et b Économie : spécificités sur le site de la ville de Bruay-la-Buissière, 22 août 2006. Consulté le 11 octobre 2011
  73. L'esprit d'entreprise sur le site de la société « Cheminées Philippe ». Consulté le 11 octobre 2011
  74. Bruay-la-Buissière sur le site personnel du professeur Roger Brunet, « France, le trésor des régions ». Consulté le 11 octobre 2011
  75. Fiche laboratoire sur le site du groupement Nord - Pas-de-Calais pour la recherche dans les transports (GRTT). Consulté le 11 octobre 2011
  76. page d'accueil sur le site du Crepim. Consulté le 11 octobre 2011
  77. page d'accueil sur le site du CRITT M2A. Consulté le 11 octobre 2011
  78. Journal municipal, no 23, octobre 2009, p. 11, [lire en ligne]
  79. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Cité des électriciens » sur www.culture.gouv.fr.
  80. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Église Saint-Martin » sur www.culture.gouv.fr.
  81. Cloche de l'église Saint-Martin de La Buissière, sur la base Palissy, ministère de la Culture
  82. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Hôtel de ville » sur www.culture.gouv.fr.
  83. Vue aérienne et images de la piscine sur WikiMapia
  84. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Stade-parc et école de natation » sur www.culture.gouv.fr.
  85. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Château de la Buissière » sur www.culture.gouv.fr.
  86. Journal municipal, no 8, novembre 2006, p. 9, [lire en ligne]
  87. Notice no IA62000269, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  88. Notice no IA62000268, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  89. Notice no IA62001028, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  90. Musée de la mine sur le site de la ville. Consulté le 21 septembre 2011
  91. Journal municipal, no 30, juin 2011, [lire en ligne]

Wikimedia Foundation. 2010.

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