- Renault Supercinq
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Renault Supercinq Constructeur Renault Années de production Septembre 1984 - Décembre 1996 Classe Citadine Usines d’assemblage environ 5 000 000 Moteur et transmission Moteur(s) essence 1.0 (42 ch), 1.1 (47 ch), 1.2 (55 ch), 1.4 (60 ch ou 72 ch suivant modèle), 1.4 Turbo (115 ch puis 120 ch sur Série 2), 1.7 (90 ch) diesel 1.6 (55 ch) Puissance maximale de 42 à 120 ch Transmission traction avant Boîte de vitesses 4 ou 5 rapports suivant les modèles Poids et performances Poids (pour le modèle diesel) 730 kg Châssis - Carrosserie Carrosseries berline 3 ou 5 portes Dimensions Longueur 3 portes : 3 590 mm ; 5 portes : 3 650 mm Largeur 1 580 mm Hauteur 1 390 mm Volume du coffre 233 dm3 Chronologie des modèles Renault 5 Renault Clio I modifier La Renault 5 de deuxième génération, plus communément appelée Renault Supercinq, est une automobile 5 places produite par Renault de 1984 à 1996, qui a remplacé la Renault 5 de première génération.
Sommaire
Historique
La deuxième génération de Renault 5, qui est appelée dans toutes les documentations françaises officielles Supercinq[1], apparait en septembre 1984 en version 3 portes. La version 5 portes est produite à partir de mai 1985[2]. La carrosserie est totalement nouvelle, mais avec le même profil. Deux variantes cabriolet furent même produites, une première par le carrossier belge EBS, puis une seconde par le carrossier français Gruau à partir de 1989, nommée « Belle Île ». La production régulière se faisait dans les usines de Flins, Billancourt et Dieppe, en France, ainsi qu'à Vilvoorde (Belgique), Valladolid (Espagne) et Setubal (Portugal)[2].
En juin 1990, la Supercinq fut remplacée par la Renault Clio. À ce moment-là, elle est toujours la voiture la plus vendue en France devant sa grande rivale de l'époque, la Peugeot 205. À partir de là, la Supercinq jouera le rôle de véhicule intermédiaire entre la pimpante Clio et la petite Renault Twingo. Peu à peu, les versions haut de gamme et sportives sont supprimés, celles restent les versions d'entrée de gamme. Des séries limitées viendront ponctuellement égayer la fin de carrière de la petite Renault dès le début des années 1990 :
- la NRJ en 1985;
- la Jeans en 1989
- la « Coup de cœur » en février 1990 ;
- la « Campus » en décembre 1990 ;
- la « Carte jeune » en 1991 ;
- la « Saga » en août 1994 (elle sera reconduite en 1995 et 1996)
- la Bye Bye en 1996
- La Bacarra (intérieur cuir sur base de GTX)
Dès 1991 les ventes ont logiquement largement souffert de la concurrence de la Clio. Toutefois, Renault choisit de conserver la Supercinq au catalogue comme alternative économique à la Clio ou même tout simplement pour les clients que la Clio rebutent encore. Elle n'est alors disponible que dans une unique version Five, dépouillée. En 1994 apparaît la version Saga, mieux équipée. Les ventes baissant d'année en année, la vieille Renault ne fut bientôt produite plus qu'en Slovénie. En décembre 1996 la série « Bye-Bye » fait son apparition. Comme son nom l'indique elle est une sorte de baroud d'honneur de la petite auto souriante. Elle est limitée à 2 000 exemplaires, en 3 ou 5 portes. Son slogan se veut commémoratif, il s'agit d'annoncer la fin de la plus ancienne Renault encore en production à ce moment là : « Ce n'est pas tous les jours que l'on peut acquérir une voiture de collection neuve ». En conséquence de cette série limitée finale, la Supercinq quitte la scène au tout début de l'année 1997.Technique
Par rapport à la R5 qu'elle remplace, la Supercinq se veut nettement plus moderne. Renault a en effet opéré plusieurs changements. Le plus grand changement structurel est le placement transversal du moteur, repris directement des R9 et R11, et une meilleure protection du réservoir d'essence. En revanche, la suspension fait appel à la conception moins sophistiquée des amortisseurs Mac Pherson à l'avant et l'arrière s'inspirant de la Volkswagen Golf. C'est l'une des rares voitures de la production récente possédant 3 empattements (en 3, 5 portes et Express), l'espace supplémentaire profitant essentiellement aux places arrières de la 5 portes. Des moteurs Diesel 1,6l et 1,9l (le second étant uniquement disponible sur l'utilitaire Express) étaient disponibles. Il existe également une variante sportive, dans la mouvance des GTI de l'époque, nommée GT Turbo. Elle est motorisée par un 1,4l turbocompressé de 115 puis 120 ch. La vitesse maxi est de 204 km/h[3].
- Longueur : 3,59 m en 3 portes, 3,65 m en 5 portes
- Largeur : 1,52 m
- Hauteur : 1,40 m
- Poids : 785 kg (1.4l essence)
Entre 1972, début de la première génération, et la fin de production de la Supercinq, la voiture passe de 730 à 970 kg. Le Cx est de 0,36[4].
La Supercinq existe aussi dans une version fourgonnette dérivée nommée Express, qui a pris la succession de l'ancienne Renault 4 fourgonnette. Les principales concurrentes de l'Express sont la Citroën C15, dérivée de la Visa, et la Peugeot 205 F.
Faits divers
Le 31 Mars 1992, la dernière voiture à sortir de l'Île Seguin est une Supercinq. L'usine sera ensuite nettoyée puis démolie en 2005.
Notes et références
Voir aussi
Catégories :- Automobile Renault
- Automobile des années 1980
- Automobile des années 1990
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