- Maria Brignole Sale De Ferrari
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Marie Brignole Sale De Ferrari, duchesse de Galliera Portrait de Maria Brignole Sale de Ferrari avec son fils, à Matignon en 1856 par Léon CognietTitre Marquise de Ferrari Autre titre Princesse de Lucedio (1839)
Duchesse de Galliera (1837)Biographie Naissance 5 avril 1811
Gênes,
Empire françaisDécès 9 décembre 1888
Gênes
Royaume d'ItaliePère Antoine Brignole-Sale Mère Arthemisa Negrone Conjoint Raffaele de Ferrari Enfants Andrea de Ferrari
Philippe de Ferrarimodifier Marie Brignole-Sale De Ferrari, duchesse de Galliera, est née à Gênes, en Italie actuelle, le 5 avril 1811, et est décédée à Paris le 9 décembre 1888. Épouse du marquis Raffaele De Ferrari de 1828 à 1876 et donc marquise de Ferrari, duchesse de Galliera et princesse de Lucedio, ce fut une grande philanthrope.
Sommaire
Biographie
Origines
Article détaillé : Famille Brignole.Marie Brignole-Sale est la fille du marquis et comte d'Empire Antoine de Brignole-Sale (1786-1863) et de la marquise Arthemisa Negrone de Gênes. Sa famille paternelle donna quatre doges à Gênes (qui totalisèrent cinq mandats, fait unique)[note 1], sa famille maternelle fournit quant à elle cinq autres doges[note 2]. Parmi ses aïeux paternels, les plus illustres sont : Gian Francesco II Brignole-Sale (1695-1760), doge en 1746, illustre ambassadeur à Paris et vaillant général ; Marie-Catherine Brignole-Sale (1737 - 1813), princesse de Monaco et de Condé ainsi qu'Anna Pieri Brignole Sale (1765-1815), grand-mère de Marie, comtesse intrigante très liée à Talleyrand, suivante et confidente de l'impératrice Marie-Louise[note 3]. Sa famille est connue depuis 1214 et a été reconnue patricienne en 1528. Enfin, son cousin Giacomo Maria Brignole, fut le dernier doge de Gênes et le seul à avoir été élu deux fois[note 4].
Le père de Marie Brignole-Sale fut auditeur au Conseil d'État et maître des requêtes de l'empereur Napoléon Ier. Il négocia les réunions de Gênes et de la Hollande à la France et il fut préfet de Montenotte avec Savone pour chef-lieu, où demeurait le pape Pie VII, alors en résidence surveillée, tout cela durant le premier Empire. La Restauration ayant laissé entrevoir la possible indépendance de la Ligurie, le jeune patricien se mit au service de sa patrie et alla plaider pour sa liberté à Vienne même. Bien que vanté pour son éloquence et la justice de ses propos, son échec fut patent et, dès 1815, Brignole se mit à la disposition de son nouveau souverain, le roi de Sardaigne. Ministre d'État, il mena diverses missions diplomatiques de première importance dans toute l'Europe avant d'être nommé ambassadeur à Paris, poste qu'il occupa avec faste de 1834 à 1848. Le tsar l'avait surnommé : "le grand ambassadeur du petit roi"[note 5]. Antoine était, de plus, Président de l'institut historique de France. En outre, père comme fille eurent l'honneur de compter parmi les amis et habitués de la famille du roi des Français Louis-Philippe Ier.
Enfance et Éducation
Marie Brignole-Sale naquit à Gênes, dans le palais de sa famille, le palazzo rosso. Jeune fille, elle reçut une éducation des plus soignées, apprenant notamment de nombreuses langues. Elle accompagna son père dans ses différentes missions diplomatiques. Lors des délibérations du congrès de Vienne, la très jeune Marie fut gardée par la maison de l'empereur d'Autriche lui-même, cela en raison des liens qui unissaient sa grand-mère, Anna Brignole-Sale, et l'impératrice Marie-Louise d'Autriche. À cette occasion, la jeune Marie côtoya le petit roi de Rome, Napoléon II[1]. Durant son enfance, Marie rencontra d'autres illustres personnages comme le roi Ferdinand VII d'Espagne ou le pape Pie VII - qui, lors de sa captivité, s'était lié d'amitié avec Antoine de Brignole-Sale - qui furent les hôtes de la Villa Brignole-Sale, aujourd'hui Villa Duchessa di Galliera, à Voltri.
Marie avait deux sœurs cadettes, Luisa et Amalia. Luisa devint duchesse de Lodi par son mariage avec Luigi Melzi d'Eril, petit-fils de Francesco Melzi d'Eril, qui avait été vice-président de la République italienne sous Bonaparte. Amalia, elle, fit un mariage prestigieux dans l'aristocratie génoise et tenta en vain de relever le nom de Brignole-Sale et le titre de marquis de Groppoli à la mort de leur père.
Marie avait pour oncle un autre immense diplomate, ancien bras droit de Talleyrand, Emmerich Joseph de Dalberg.
Famille et postérité
En 1828, Marie épousa le marquis Raffaele de Ferrari (1808-1876), prince de Lucedio et duc de Galliera, à partir de 1837. La famille de celui-ci, moins prestigieuse que celle des Brignole, avait compté un doge dans les dernières années de vie de la république mais elle était -tout comme les Brignole-Sale- fabuleusement riche. Les deux époux présentaient deux caractères foncièrement opposés. Marie était extravertie, elle aimait les réceptions, fêtes et sorties mondaines ; Raffaele, lui était un jeune homme distant, réservé, fin calculateur et brillant financier. Marie tomba amoureuse de Paris dès qu'elle s'y rendit et ne retourna à Gênes que suite aux vexations qu'elle reçut du gouvernement français. Raffaele, au contraire, ne chérissait nul lieu plus que sa patrie et se sentit toujours en exil à Paris. Malgré ses différences, le ménage fut heureux.
Cependant le couple n'eut guère le choix de sa résidence. En effet, dans les premières années de leur mariage, Raffaele causa la mort par accident d'un de ses domestiques et fut contraint de s'exiler en France, pour échapper aux ragots. Toutefois, à Paris, les affaires du marquis de Ferrari prirent une autre dimension. C'est ainsi qu'il fonda et administra la société de chemins de fer de Gênes au Piémont, la société ferroviaire de Paris-Orléans, la banque de Gênes, la société du Nord, la compagnie ferroviaire de Paris-Strasbourg, la compagnie ferroviaire de Paris-Lyon, la caisse du commerce et des chemins de fer (France), la compagnie du Midi, la société des chemins de fer Lyon-Genève, le crédit immobilier de France, le crédit immobilier espagnol, la compagnie ferroviaire de Mulhouse, la compagnie ferroviaire de Paris-Lyon-Méditerranée, la compagnie de l'Est, la banque ottomane, la société générale du commerce et de l'industrie (Pays-bas), la société impériale et royale de la compagnie autrichienne des chemins de fer d'État, l'académie linguistique des beaux-arts de Gênes. Il finança de plus les chemins de fer de toute l'Europe et, plus loin encore, de l'empire Ottoman jusqu'en Amérique du Sud. Il finança aussi le canal de Suez. On disait alors des époux Galliera qu'ils possédaient plus de la moitié de la ville de Gênes, qu'ils dotèrent d'ailleurs généreusement d'un port moderne et d'un immense hôpital[note 6].
Lui comme elle étaient marquis et marquise De Ferrari - le titre de marquis était à Gênes un titre de courtoisie permis aux familles patriciennes, toutefois, les Brignole-Sale portaient le titre de marquis de Groppoli, qui n'était pas un titre de courtoisie mais qui renvoyait au fief impérial de Groppoli en Toscane. Ils étaient aussi duc et duchesse de Galliera par intronisation papale en 1837, et prince et princesse de Lucedio par donation du roi de Sardaigne en 1839. Pour autant, ils utilisèrent presque exclusivement le titre de duc de Galliera. Ils s'occupèrent constamment de leurs terres et des habitants qui dépendaient d'eux et ils chérirent par dessus tout ce titre-là. Ainsi, Marie peut être souvent désignée sous le nom de Marie Brignole-Galliera - ce qui n'est pas son nom réel. Le chiffre de la duchesse, que l'on peut voir sur la façade du Musée Brignole-Galliera à Paris était constitué par la superposition des lettres "M", "B" et "G" majuscules.
Le couple a trois enfants :
- Livia (1828-1829) ;
- Andrea (1831-1847), qui fut élevé avec Antoine d'Orléans (1824-1890), duc de Montpensier et cinquième fils du roi Louis-Philippe. Très proches, les deux personnages fréquentaient les mêmes milieux et avaient les mêmes aspirations et les mêmes rêves. Mais Andrea fut emporté par une épidémie en 1847. Les liens entre les Ferrari-Galliera et la famille royale restèrent cependant toujours très étroits et Marie reporta l'affection qu'elle portait à Andrea sur le duc de Montpensier. Elle lui légua ainsi le titre de duc de Galliera auquel elle tenait tant ;
- Philippe (1850-1917), excentrique collectionneur de timbres-poste, qui refusa à la mort de son père d'hériter de sa fortune et de ses titres de noblesse. Il refusa la nationalité italienne et se fit adopter par un baron austro-hongrois. Il mourut sans postérité.
Matignon ou l'hôtel Galliera
Suite à la révolution de 1848 et au décès du roi des Français, la famille d'Orléans, au bord de la banqueroute, fut contrainte de vendre de nombreuses propriétés. Le marquis Raffaele de Ferrari en fut parmi les principaux acquéreurs. En 1852 donc, le duc de Galliera acheta au duc de Montpensier l'ancien hôtel de Matignon, 57, rue de Varenne, édifice du XVIIIe siècle, doté du plus grand jardin de la capitale.
La duchesse y installa la fabuleuse collection d'art construite par ses ancêtres, notamment de superbes Van Dyck et Rigaud représentant ses aïeux les doges. Elle y tint un salon réputé, recevant régulièrement Thiers, Guizot, Pasquier, le duc de Broglie, Mérimée ou Sainte-Beuve. Elle trouve toutefois le logement exigu, affirmant : « On est bien ici, à condition de ne pas avoir d'enfants »[note 7].
Sous le Second Empire, Matignon, que l'on appelait alors et pour longtemps par la suite, l'hôtel Galliera fut le lieu de fêtes somptueuses ; un haut lieu de la vie parisienne, intellectuelle, politique et mondaine, de cette époque. Coïncidence de l'histoire, Marie Brignole-Sale ne fut ni la première ni même la seule Brignole-Sale à vivre au palais Matignon. En effet, sa tante, Marie-Catherine, y avait vécu quand elle était princesse de Monaco. Elle quitta cet endroit pour Chantilly, le palais Bourbon et le prince de Condé, Louis V Joseph de Bourbon-Condé dont elle finança l'armée qu'il entretenait dans l'émigration et que l'on appelait l'armée de Condé. L'état intérieur actuel de l'hôtel de Matignon date du temps où le duc et la duchesse de Galliera y résidaient.
La philanthrope
Devenue veuve en 1876, la duchesse de Galliera déploya une intense activité philanthropique. Le fait est que son dernier enfant survivant, Philippe De Ferrari (1850-1917), annonça à l'occasion du décès de son père qu'il refusait les titres, la noblesse, les propriétés et la plus grande partie de la fortune familiale. Excentrique, celui qui avait refusé d'hériter de ce qui était alors peut-être la première fortune du monde, collectionna les timbres sa vie durant, donna gratuitement des cours à Science-Po que sa mère avait contribué à fonder et passa sa vie entre Paris, Vienne et la Suisse. S'il refusa les biens matériels et nobiliaires, il refusa également les nationalités italiennes et française - tout comme son père avant lui auquel le roi Louis-Philippe Ier avait proposé la pairie et la nationalité. Mais le duc de Galliera avait décliné par patriotisme - pour prendre successivement les nationalités suisse et austro-hongroise. En effet, il fut adopté par un hobereau autrichien d'ascendance française prenant par là le nom de Philippe de la Renotière De Ferrari. Il avait pour parrain le comte de Paris, Philippe d'Orléans et n'eut pas de postérité.
La duchesse de Galliera, quant à elle, vivait alors au palais Matignon, se réservant le premier étage et les jardins tandis que le rez-de-chaussée abritait gracieusement la famille d'Orléans de retour d'exil. On connait les tractations qui eurent lieu en ce temps pour donner un roi à la France en la personne ou bien du comte de Chambord ou du comte de Paris ; l'hôtel Galliera fut, si l'on peut dire, le quartier général des orléanistes dans ces années là.
À Matignon, la duchesse était entourée de près de deux-cents domestiques et employa ses dernières années à dépenser sa fabuleuse fortune, son fils n'en voulant pas. En vingt-deux ans de veuvage, elle distribua près de deux cent quatre-vingts millions de Francs. Son fils hérita tout de même du "peu" qu'il restait, soit vingt millions de Francs d'alors, ce qui demeurait une fortune colossale.
Marie était alors confrontée à une autre préoccupation. Elle savait qu'elle était la dernière de la branche aînée de la maison Brignole, cette famille Brignole-Sale qui fut l'une des plus glorieuses familles de Gênes[2]. Par conséquent, elle eut pour souci d'immortaliser une dernière fois ce nom prestigieux, l'inscrivant dans la pierre et demandant dans son testament à ce qu'il soit toujours rappelé. Ainsi, par exemple, le musée de la mode de la ville de Paris se nomme le Musée Brignole-Galliera et la villa duchessa di Galliera, à Voltri, s'appelle en toute rigueur, la villa Brignole-Sale.
Quelques dons
- Elle fonda ainsi un établissement charitable à Meudon, le "village éducatif Saint-Philippe", inauguré en 1888, pour les orphelins et les personnes âgées.
- L'orphelinat Saint-Philippe, qu'elle voulait comme un palais et qu'elle dotera de gros moyens financiers, a aujourd'hui rejoint la Fondation des Orphelins Apprentis d'Auteuil et il est une école d’horticulture.
- Elle créa entièrement le grand hôpital de Gênes, l'actuel ospedale Galliera.
- De 1878 à 1888, elle fit construire par Paul-René-Léon Ginain l'Hospice Ferrari à Clamart, établissement de retraite pour gens de maison.
- En 1879, elle donna un million de francs à l'École libre des sciences politiques d'Émile Boutmy, futur Institut d'Études Politiques de Paris - dit "Sciences-Po" - afin de lui permettre d'acheter un hôtel particulier au 27 rue Saint-Guillaume, où se trouve encore la prestigieuse école. Ainsi, Marie Brignole-Sale a, de cette manière, co-fondé Science-Po.
- Elle fonda également l’École Civique Industrielle.
- De 1878 à 1888, elle fait par ailleurs construire, toujours par l'architecte Paul-René-Léon Ginain, un palais de style Renaissance italienne destiné à abriter sa collection qu'elle souhaite alors léguer à l'État français... Ce palais n'abrita jamais la collection Brignole-Sale mais est, depuis 1977, le Musée Brignole-Galliera ou Musée de la mode de la ville de Paris.
Fin de vie
En 1877, la duchesse, qui avait toujours été intime des Orléans, propose au comte de Paris de résider au rez-de-chaussée de l'ancien hôtel de Matignon. Elle fait construire pour lui un palais attenant pour y faire vivre les domestiques du comte.
Une fête somptueuse y est donnée le 14 mai 1886 pour les fiançailles d'Amélie d'Orléans avec l'infant Charles de Portugal. Malheureusement, l'éclat de cette réception - la file des voitures des nombreux invités qui emplit la longue rue aurait empêché celle de Georges Clemenceau de passer et, selon la « petite histoire »[note 8], pour le gouvernement, le prétexte du vote de la seconde loi d'exil, qui est adoptée le 11 juin 1886, et contraint les membres des familles ayant régné sur la France, dont les Orléans, à quitter la France jusqu'en 1950.
Outrée par cette brimade, la duchesse de Galliera renonce alors à léguer ses collections à la France et se borne à faire don du bâtiment prévu pour les accueillir à la Ville de Paris : le "Palais Galliera", qui abrite aujourd'hui le Musée de la Mode et du Costume. De plus, également touchée par la conduite de son hôte qui avait quelque peu outrepassé les bornes de sa magnanime hospitalité, elle demanda à la famille d'Orléans de quitter Matignon (ce qu'ils étaient obligés de faire par la loi). Elle cède son hôtel de la rue de Varenne à l'Autriche-Hongrie, qui y installe son ambassade, avant que le gouvernement français n'en fasse la résidence officielle du Premier ministre. Philippe La Renotière De Ferrari conservera l'usufruit d'une partie du bâtiment jusqu'à ce qu'il soit interdit de séjour en France et que ses biens soient saisis parce qu'il était ressortissant austro-hongois.
La duchesse fait par ailleurs don de la totalité de ses collections et plusieurs de ses autres palais, comme le Palazzo Rosso, déjà pendant sa vie (1874) et le Palazzo Bianco, après sa mort (1888), à la Ville de Gênes, mais elle termine son existence à Paris.
Elle transmet le titre de duc de Galliera (son fils l'ayant refusé) au prince Antoine d'Orléans, duc de Montpensier et dernier fils du roi des Français Louis-Philippe Ier. Le titre est toujours porté par les Orléans d'Espagne. Sa sœur cadette Amalia ne pourra ni reprendre les titres ni relever le nom de Brignole-Sale.
Elle lègue également un héritage de 5 millions de francs à l'impératrice-douairière Victoria d'Allemagne, ce qui permet à cette dernière d'ériger le château de Kronberg, à Kronberg im Taunus[3].
Souvenir
Le souvenir de la duchesse est présent par ses fondations qui existent encore aujourd'hui, comme la Fondation Brignole-Ferrari à Clamart ou le Musée Brignole-Galliera à Paris. On trouve de plus, la place Ferrari et la rue Brignole-Galliera à Clamart, le square Brignole-Galliera, les rues Brignole et Galliera à Paris ainsi que l'hôpital Galliera, les rues duchessa de Galliera et Brignole de Ferrari, la jetée Ferrari et la Gare Brignole à Gênes.
Précédé par Maria Brignole Sale De Ferrari Suivi par Joséphine de Leuchtenberg Deuxième duchesse de Galliera 1837-1888 Antoine d’Orléans (1824-1890) et Louise Fernande d’Espagne Précédé par Maria Brignole Sale De Ferrari Suivi par Titre crée Princesse de Lucedio 1839-1888 Titre éteint Notes et références
- Notes
- Giacomo Maria Brignole, fut doge en 1779 puis en 1795. Dernier doge de Gênes, il fut l'équivalent du doge Manin à Venise.
- La maison Brignole était au XVIIIe siècle, l'une des premières familles de Gênes, par son prestige, son influence et sa richesse.
- Marie-Louise la préféra entre toute pour la suivre à Vienne, malgré ses profondes convictions bonapartistes.
- république ligurienne. Il fut aussi le doge président de la
- Les Savoie n'étaient guère grands, physiquement parlant.
- Page qui lui est réservée sur le site officiel de la république italienne.
- Ce trait d'humour doit être souligné : en date de 2010, l'Hôtel Matignon est une des plus grandes surfaces foncières de Paris, en excluant les institutions religieuses, les biens (à l'époque) de l'État ou de la Ville de Paris, et les organismes de Santé publique et des Armées. L'Hôtel de Matignon possède aujourd'hui encore un des plus grands parcs - parmi ceux non "ouverts au public" - de Paris.
- Cet argument n'est jamais apparu dans les comptes-rendus, de l'époque, dans les journaux à grande diffusion ou les archives publiques de l'Assemblée Nationale. Cette anecdote est peut-être un déclencheur, mais les tensions politiques entre royalistes, bonapartistes et républicains sont plus probablement un des leviers de cette loi adoptée à une majorité très significative. Cette loi clôt le cycle fondateur et marque, parmi d'autres, l'affirmation de la IIIe République comme gouvernement de la France.
- Références
- La Princesse Julie Bonaparte et son temps, disponible en ligne librement
- Famille Brignole - les Brignole, avec les Balbi, les Durazzo, les Grimaldi, les Doria, les Spinola et les De Mari étaient les familles les plus puissantes de Gênes du temps de la République. cf.
- John Röhl, Wilhelm II. Der Aufbau der persönlichen Monarchie. C. H. Beck, Munich 2001, p. 82 et sq.
Liens externes
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