- Géographie du Moyen-Orient
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Géographie du Moyen-Orient Continent En majeure partie en Asie, extensions en Europe et en Afrique. Région Asie de l'Ouest Coordonnées 50°00′N 143°24′E Superficie - 7e rang mondial
- 6 997 934 km2
- Terres : 98 %
- Eau : 2 %
Frontières 6 581 km Altitude maximale Mont Damavand (5 604 m) Altitude minimale Mer Morte (-417 m) Plus long cours d’eau Euphrate Plus importante étendue d’eau Lac d'Ourmia La géographie du Moyen-Orient est à considéré selon la définition que l'on prend du Moyen-Orient, si l'on se réfère à la zone géographique comprise entre la rive orientale de la mer Méditerranée : le bassin Levantin, à l'ouest ; la ligne tracée par la frontière entre l'Iran d'une part et le Pakistan et l'Afghanistan d'autre part, à l'est ; la frontière turco-iranienne avec les pays du Caucase, celles turques avec la Bulgarie et la Grèce au nord-ouest et les frontières respectivement terrestre de l'Égypte et maritimes du Yémen et d'Oman au sud ; cet espace géographique regroupe en tout seize pays pour une superficie total de 6 997 934 km2.
Sommaire
Topographie
À cheval entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique, le Moyen-Orient est entourée par la mer Rouge, la mer Noire, la mer Méditerranée et l'océan Indien. Les quatre plus grands fleuves sont le Tigre et l'Euphrate qui parcourent la Turquie et l'Irak, le Chatt-el-Arab qui est à la frontière entre l'Iran et l'Irak et le Nil en Égypte.
On peut distinguer différentes géographique : le plateau anatolien, formée par les monts Taurus et la chaîne pontique, le croissant fertile partant de la vallée du Nil, qui parcoure les régions de la Palestine et de la Syrie, arrosées par les précipitations méditerranéennes et qui se prolonge en Irak aux abords du Tigre et de l'Euphrate et la péninsule arabique, formée de déserts (le plus grand étant le désert d'Arabie) et de montagnes, qui se termine par le Yémen et Oman.
Géologie
Le développement des massifs montagneux s'étendant de la partie européenne de la Turquie aux frontières de l'Iran est dû à l'orogenèse alpine qui a conduit à la création des chaînes de montagnes d'Anatolie (monts Taurus, chaîne pontique, etc.), du Caucase et les chaînes d'Iran (Zagros, Elbourz, etc.)[1]. Au cours de l'ère secondaire, le Thétys (un paléo-océan datant du Jurassique) se referme et les plaque africaine et eurasienne se rencontrent et forme un massif montagneux qui s’étend de l'Espagne jusqu’au Sud-est asiatique[1].
De la plaque africaine s'est détachée un certain nombre de plus petites plaques durant la majeure partie du Phanérozoïque (-542 millions d'années à nos jours) jusqu'à l'Éocène (-56 à -34 millions d'années), date à laquelle le rift de la mer Rouge s'est formé et a créé la mer Rouge et le golfe d'Aden. Aujourd'hui, la plaque arabique couvre la totalité de la péninsule arabique, la Mésopotamie et le sud-est de l'Anatolie, elle est en contact avec les plaques anatolienne, africaine, somalienne, indienne et eurasienne. Ses frontières sont notamment marquées au niveau de la dorsale de la mer Rouge ; elle se déplace vers le nord-est à une vitesse de 4,65 centimètres par an.
Principales montagnes et chaînes de montagnes
Hydrologie
La question de l’eau au Moyen-Orient est depuis quelques années, suite au développement industriel[Note 1], et donc de l'utilisation et de la pollution des nappes phréatiques et à l'explosion de la croissance démographique, un enjeu géopolitique entre les différents pays de la région, au cœur duquel prédominent les rapports de force. Les ressources disponibles sont faibles et mal réparties, ce qui implique un effort de rationalisation de la gestion de l’eau ou de désalinisation pour les pays les plus riches, et notamment ceux disposant de ressources en hydrocarbure[2].
- Ainsi, le Jourdain est au cœur du conflit israélo-arabe ; après le plan Johnston de partage des eaux du Jourdain et les accords de paix d’Oslo (1993), la Jordanie, Israël et la Cisjordanie n'ont pas réussi à s'entendre sur un partage des ressources.
- Il en est de même autour du bassin hydrographique est celui du Tigre et de l’Euphrate ; la Turquie ayant développé un projet d’aménagements hydrauliques consistant principalement en la construction de barrages (le GAP) qui a considérablement réduit les écoulements vers la Syrie et de l’Irak.
- Le Litani (fleuve du sud Liban) occupe une position stratégique pour le Liban, dont il contribue pour une bonne part à la bonne tenue de l’agriculture mais aussi pour la production d’électricité et l’approvisionnement en eau potable. Cependant, elle est, tout comme le plateau du Golan conquit par Israël lors de la guerre des Six Jours, l'objet de tensions entre le Liban et Israël[2].
Principaux cours d'eau
Principaux lacs
Principales mers bordantes
- Mer Méditerranée (Bassin Levantin - Mer Égée)
- Océan Indien (Golfe d'Aden)
- Mer d'Arabie (Golfe d'Oman)
- Mer Rouge
- Golfe Persique
- Mer de Marmara
- Mer Noire
Frontières
Statistiques
Notes et références
Notes
- Et notamment pour les émirats qui misent leur avenir sur un développement du tourisme d'affaire et de luxe, ce qui consomment de très grandes quantités d'eau.
- Fonds monétaire international, avril 2009, PIB PPA 2008.
- Banque mondiale, juillet 2009, PIB PPA 2008.
Sources :
- capitale d’Israël. Voir l'article sur la
Références
- Formation des massifs d'Asie de l'Ouest.
- La Bataille de l’eau au Proche-Orient : un état des lieux de Christian Chesnot
- (en)[PDF]Constitution irakienne, United Nations Assistance Mission for Iraq, p. 3. Consulté le 25 juin 2009
Voir aussi
Articles connexes
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