- Guillaume Liberge de Granchain
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Guillaume Jacques Constant de Liberge de Granchain (9 février 1744 Granchain - 18 juin 1805 Granchain) fut amiral de France.
Sommaire
Sa famille
La famille Liberge est mentionnée dans les grand rôles de l’Échiquier de Normandie en 1180 à Caen[1] puis au début du XVe siècle en la paroisse Saint-Germain de Lisieux[2]. Dés la fin du XVIe siècle, les Liberge possédèrent les fiefs des Prandes à Giverville et du Moulin-Noël à Bernay, usèrent de qualificatifs nobles et exerçèrent les charges de vicomtes de Plasnes et d’Échanfray à Notre-Dame-du-Hamel ainsi que de Montreuil et Bernay.
Maître Emery Liberge, lieutenant général de monsieur le bailli de Mauny en la vicomté de Plasnes en 1609-1627 au moins, enquêteur et commissaire examinateur pour le roi en la vicomté d’Orbec, prévôt la charité de Sainte-Croix de Bernay en 1623, épousa avant 1607 Charlotte de Monteilles († après 1622), des seigneurs du Camp-de-la-Mare à Saint-Germain-la-Campagne.
Leur fils François II Liberge (? ca 1612 - Grandchain 14 novembre 1661) acquit le plein fief de haubert de Granchain, manifestement après 1652 et probablement sur Gabriel III du Quesnel, marquis d’Alègre, gouverneur d’Évreux en 1639, et de son épouse et cousine Marguerite du Quesnel (mariée en 1637 )[3]. Vicomte baillivial et juge criminel ès vicomtés de Plasnes et d’Échanfray jusqu’à 1653 au moins, frère servant en la charité de Sainte-Croix de Bernay en 1653-1654, le nouveau seigneur de Granchain fut anobli par lettres patentes données en septembre 1649 par le jeune roi Louis XIV et enregistrées en la Cour des Aides de Normandie à Rouen le 2 avril 1650 [4], qui lui conféraient pour armoiries : « de gueules, à une croix d’hermine, l’escu timbré d’un casque d’argent taré de profil orné de ses lambrequins d’argent doublés de gueules et cimé d’un lion issant d’or, ledit escu supporté par deux lions du mesme mouvant d’une terrasse de sinople ». Plus tard, François II Liberge fut procureur de François Feydeau de Brou († en 1666), nommé XXXVIIe abbé de Notre-Dame de Bernay, sur la résignation de son oncle Dreux Hennequin de Villenoce (1574-1651) en sa faveur, pour prendre possession de ladite abbaye de Bernay, le 30 octobre 1649, puis du prieuré Saint-Nicolas de Maupas à Capelles-les-Grands, le 9 mai 1650 [5]. Écuyer, licencié ès-lois, il exerçait la charge de sénéchal de la baronnie de Bernay le 12 octobre 1652.
D’une épouse encore inconnue, François II Liberge eut au moins 3 enfants, lesquels auraient tout d'abord renoncé à la qualité de nobles lors de la recherche commencée en 1666[6].
Noble homme messire François III de Liberge († à Beaumont-le-Roger et inhumé le 3 août 1694 dans le chancel de l’église paroissiale Saint-Pierre de Granchain), chevalier, seigneur et patron de Granchain, conseiller du roi, lieutenant civil et criminel et vicomte de Beaumont-le-Roger de 1663 à 1692 au moins, fit construire sur le territoire de Bernay un moulin banal qui s’appelait encore le Moulin de Granchain à la fin du XIXe siècle[7]. Il était manifestement fort avancé en âge lorsqu’il épousa, peut-être vers 1680, noble damoiselle Marie Dupuis († le 23 septembre 1692 et inhumée le lendemain en la paroisse de Granchain[8]), fille ou petite-fille de maître André Dupuis († après le 1er octobre 1664), conseiller du Roi, vicomte de Bernay et Montreuil pour le baillage d’Alençon, frère servant en la charité des Cordeliers de Bernay en 1652, prévôt en celle de Sainte-Croix de Bernay en 1658, et de son épouse damoiselle Charlotte [Le Velain ?].
Aïeul de l'amiral, François-Robert Ier de Liberge, écuyer, seigneur et patron de Granchain en 1701 et 1716, épousa le 13 août 1705, en l'église paroissiale Saint-Pierre de Granchain[9], noble damoiselle Marie-Paule de Guiry († âgée de 60 ans puis inhumée le 4 août 1743 dans le chœur de l’église de Granchain), dame de La Buctière aux Jonquerets-de-Livet, fille de François de Guiry, écuyer, sieur de La Buctière, et de son épouse damoiselle Marie-Paule Maurey (mariée le 14 mars 1682 en l’église paroissiale Notre-Dame des Jonquerets, † âgée de 84 ans et inhumée le 22 août 1738 dans le cimetière de Granchain, au pied de la croix, en présence de monsieur de Granchain et de messieurs ses fils).
Enfin, fils des précédents et donc père de l'amiral, François-Guillaume de Liberge (Grandchain 1er juillet 1708 - 20 janvier 1766), écuyer, seigneur et patron de Granchain en 1729 et 1751, gendarme de la garde du roi Louis XV, épousa noble damoiselle Marie, Anne, Émilie de Mauduit de Carentonne-Sémerville, originaire de Bernay, sœur des capitaines de vaisseau Constant et André de Mauduit. De cette alliance naquirent sept enfants : André Ier (1741), Marie-Émilie-Constance-Victoire (1742), Guillaume-Jacques-Constant (1744), Marie-Robert-Henri (1745), Marie-Élisabeth (1746), André II (1747) et enfin Marie-Adélaïde-Adrienne (1749)[10].
Son enfance
Guillaume-Jacques-Constant de Liberge de Granchain naquit le dimanche 9 février 1744 et fut baptisé le lendemain en l’église paroissiale Saint-Pierre de Granchain. Il fut le filleul de messire Jacques de Liberge, écuyer, sieur de La Buctière, et de noble dame Geneviève, Constance, Félicité de Mauduit, épouse de messire Georges, Jacques, Adrien Le Portier, écuyer, sieur de Saint-Ouen, ancien officier des Chevau-Légers, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, de la paroisse d’Orbec. Élève doué, il subit l'influence de ses deux oncles Mauduit, officiers de marine, et dans une moindre mesure d'un vieux capitaine de vaisseau, M. d'Argence, qui habite près du manoir de son père à Granchain ; il choisit ainsi la Marine et entre le 25 janvier 1757 en la compagnie des Gardes-Marines de Brest, n'ayant pas atteint l'âge de 13 ans. On l'appellera Granchain-Sémerville, en souvenir de ses oncles marins.
Ses premiers faits de guerre
Le 12 mars 1757, Granchain-Sémerville embarqua à bord de la frégate L'Émeraude commandée par le lieutenant Taillevis de Périgny sur lequel il soutient son premier combat naval le 12 septembre 1757, contre Le Southampton. Relevé parmi les blessés des Anglais, il fut débarqué en Angleterre le 17 septembre 1757 et, en tant que prisonnier, fut assigné à résidence à Launceston en Cornouailles, où il resta quatorze mois. Libéré sur parole, il rejoignit la Normandie pour y exécuter la fin de sa détention. Compris dans un échange de prisonniers le 21 mai 1759, il fut dégagé de sa parole d'honneur et retourna à Brest où il reprit son poste de garde-marine. Il y côtoya et se lia d'amitié avec de futurs hommes célèbres, dont Jean-François de Galaup, comte de la Pérouse et Jean-Jacques de Marguerie. Sous-brigadier en 1760, il fut successivement brigadier en 1775, chef de brigade en 1778, lieutenant en premier en 1779 et lieutenant-colonel en 1780.
Sa deuxième campagne de guerre eut lieu le 1er juin 1759, sur Le Sphinx, commandé par le chevalier de Coutance. Le 20 novembre 1759, Granchain-Sémerville prit part à bord du même bâtiment de la Bataille des Cardinaux dans la baie de Quiberon, où la flotte anglaise manqua de l'emporter sur la flotte française, si Le phinx ne s'était pas réfugié dans l'embouchure de la Vilaine, où il demeura du reste jusqu'à son désarmement, le 20 janvier 1761. Le 18 mai 1761, Granchain-Sémerville embarqua sur Le Palmier qui désarma à Brest le 31 août suivant. Le 6 avril 1762, il embarqua à Brest sur la flûte La Normande pour l'île de Saint-Domingue. Il ne fut de retour à Brest que le 4 avril 1763. Le 17 avril 1764, il embarqua sur Le Solitaire, sous le commandement de Arzac de Ternay, afin de surveiller les Anglais à la sortie de La Manche, jusqu'au 19 septembre, puis sur la flûte L'Adour, du 20 août au 31 décembre 1765, pour protéger les navires de commerce.
Au décès de son père, le 20 janvier 1766, Guillaume de Liberge prit les titres de seigneur et patron de Granchain. Le 22 mars 1767, il reprit du service à Brest et embarqua sur la corvette La Lunette commandée par Armand-Guy-Simon de Coetnempen, comte de Kersaint, jusqu'à son désarmement le 22 mai 1767. Le 10 septembre 1767, il embarqua à nouveau sur L'Adour, en compagnie de La Pérouse, pour aller chercher du bois en Espagne. Au lendemain de leur retour, qui eut lieu le 14 novembre 1767, il embarqua sur une gabarre nommée La Dorothée, qui ne revint à Brest que le 18 mai 1768. Bientôt, son oncle, Constant de Mauduit, appelé au commandement de la frégate La Blanche, lui proposa de le servir comme second. Ils appareillèrent du Havre le 18 avril 1769 pour les Antilles et ne furent de retour à Brest que le 1er mai 1770.
Sa première mission scientifique sur La Flore
Le 24 juin 1771, Granchain-Sémerville devint membre de l'Académie royale de marine. Sous le commandement de Jean-René de Verdun de la Crenne, il embarqua comme astronome-géographe adjoint sur la frégate la Flore, pour un voyage scientifique. Cette expédition, organisée par l'Académie des sciences, avait pour but de tester de nouveaux chronomètres et instruments pour améliorer la mesure des longitudes en mer. Le scientifique Jean-Charles de Borda, officier en second, l'astronome et chanoine Alexandre-Gui Pingré, et le peintre Nicolas Ozanne, furent du voyage. Partie de Brest le 26 octobre 1771, La Flore fit escale à Cadix, Madère, Ténérife, Gorée, Praia, Fort-de-France, Saint-Pierre, Roseau, Basse-Terre, Saint John's, Montserrat, La Barbade, Saint-Christophe-et-Niévès, Saint-Eustache, Saba, Saint Barthélemy, Saint-Martin, Anguilla, Saint-Domingue, Acklins, les Bermudes, Terre-Neuve, Saint-Pierre-et-Miquelon, Patrixfjord et Sudroë. Le 9 août 1772, La Flore atteignit les côtes norvégiennes, franchit le Cattégat pour mouiller à Elseneur puis à Copenhague. Après avoir exploré la Baltique, La Flore visita la mer du Nord, les Shetland, les côtes écossaises et anglaises avant de rejoindre Dunkerque le 17 septembre 1772 et de finir son périple à Brest le 8 octobre 1772. Les horloges de Ferdinand Berthoud avaient résisté au voyage et conservé l'isochronisme avec celles restées à Brest pendant quatorze mois, avec un décalage de quatre ou cinq secondes seulement. Cette mission était un succès et Granchain-Sémerville reçut du roi Louis XV un sextant.
La guerre d'indépendance des États-unis
Granchain-Sémerville participa à la guerre d'indépendance des États-Unis de 1778 à 1781, à la bataille d'Ouessant le 27 juillet 1778, à la bataille de Chesapeake le 16 mars 1781, servant en 1778-1779sur L’Annibal, en l’escadre d’Orvilliers, puis sur Le Saint-Esprit et Le Duc de Bretagne en 1780. Le 17 octobre 1781, il représenta Paul Barras à la capitulation de Cornwallis. Le même Barras écrivit à son propos : « Il est infiniment au-dessus des éloges que je pourrais vous en faire. Le service du roi gagnera à le faire capitaine »[11]. Actif à la prise de Saint-Christophe, Granchain-Sémerville était major général de l'escadre rassemblée à Cadix en 1782 pour faire plier Londres en menaçant la Jamaïque. Chevalier des ordres de Saint Louis et de Cincinnatus (USA) en 1778, il fut nommé capitaine de vaisseau du Roi en 1782.
Sa carrière en France
Granchain-Sémerville participa en 1782 à la refonte du port du Havre qui devint l'un des plus importants et florissants du monde. Grand navigateur du XVIIIe siècle siècle, il commanda la frégate La Nymphe en 1784 et partit faire respecter les droits des pêcheurs français à Terre-Neuve. Ce grand marin fut aussi un savant-géographe et on lui doit la description des parages de Terre-Neuve, au voisinage de laquelle une île porte son nom. En 1784, le ministre de la Marine lui demanda de se joindre à La Fayette de retour en Amérique. Il l'accompagna chez George Washington et le ramena en France sur sa frégate La Nymphe. Il fut commandant de l'Escadre de Brest en 1786.
Son parcours pendant la Révolution française
Quand éclata la Révolution française, Constant de Liberge était seigneur et patron de Granchain depuis 23 ans, et major de l'escadre de Charles de Ternay depuis un an. Il fit partie des gentilshommes du bailliage secondaire de Beaumont-le-Roger qui comparurent à l'Assemblée Générale de l'ordre de la noblesse du grand bailliage d'Évreux, qui se tint le 16 mars 1789 en la cathédrale d'Évreux, pour l'élection des députés aux États Généraux de 1789[12].
De novembre 1790 à décembre 1791, il fut chargé par le nouveau pouvoir de la direction des Ports et Arsenaux de France. Il fut élu, le 5 ventôse an IV, associé non résidant de la deuxième classe (Sciences morales et politiques) de l’Institut national des arts, des sciences et des lettres, dans la section Géographie et statistique. En 1797, il intégra une commission chargée d'étudier un projet de descente en Angleterre.
La Classe des sciences morales ayant été supprimée le 3 pluviôse an XI, un arrêté du 8 pluviôse an XI répartit les membres de l’Institut entre quatre classes : Sciences physiques et mathématiques ; Langue et littérature françaises ; Histoire et littérature ancienne ; Beaux-Arts. Constant de Liberge de Grandchain fut alors nommé correspondant de la première classe (Sciences physiques et mathématiques).
Le 30 prairial an XIII, Guillaume Jacques Constant de Liberge de Granchain s'éteignit dans le château dont lui-même avait contribué à dessiner les plans entre ses voyages et qu'il avait fait construire dans le style Louis XVI entre 1783 et 1785 par l'architecte bernayen Jacques Fresnel (1755-1803). Il fut alors inhumé sous un mausolée encore visible au cimetière de Granchain.
Postérité
Granchain-Sémerville avait épousé le 1er juillet 1782 au château de Sémerville sa cousine germaine Marie, Françoise, Amélie de Mauduit de Carentonne-Sémerville (Le Havre 15 septembre 1763 - Grandchain 29 novembre 1812). Une fois veuve, cette dernière - que les villageois surnommaient « la bienfaitrice du pays d'Ouche » - revint à la vie alors qu'on était prêt à l'inhumer. La carrière de Granchain-Sémerville est ainsi évoquée sur la plaque de marbre apposée sur le mur nord du château de Granchain :
A la mémoire
De
Guillaume Jacques Constant
De Liberge de Granchain
Capitaine des vaisseaux du Roi
Membre de l'Institut
Chevalier des ordres
De St Louis et de Cincinatus
Né à Granchain le 9 février 1744
Combat de l'Emeraude
12 septembre 1757
Bataille d'Ouessant
27 juillet 1778
Bataille de la Chesapeak
16 mars 1781
Expédition de Terre-Neuve
Septembre 1784
Au total, Granchain-Sémerville a servit la France durant 35 ans, naviguant sur 21 vaisseaux différents, prenant part à 16 campagnes en mer (dont 7 en temps de guerre) et participant à 6 combats navals. Il passa 12 ans, 11 mois et 26 jours en mer ! Il a laissé la réputation d'un homme d'une brillante intelligence, d'une grande droiture et toujours estimé de ceux qui l'entouraient, marins ou paysans. C'est un grand nom du panthéon français du siècle des Lumières.Notes et références
- Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, 2e série, 5e volume, tome XVe de la collection (année 1846), Paris : Derache ; Caen : Hardel, et Rouen : Le Brument, 1846, p. 17.
- Cf. Thomas Basin (1412-1490), évêque et comte de Lisieux (1447-1474), Histoire des règnes de Charles VII et de Louis XI, tome IVe, Jules-Étienne Quicherat (pub.), Paris : J. Renouard, 1859, p. 206.
- Louis Moréri, Le Grand dictionnaire historique ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Paris : J.-B. Coignard, 1725, tome 5e, p. 640. Ce qui infirme définitivement la thèse du curé de Sacquenville, l’abbé de Bouclon, selon laquelle un certain Guillaume de Liberge aurait acquis Granchain sur les d’Aché vers 1530 (Étude historique sur la marine de Louis XVI. Liberge de Granchain, capitaine des vaisseaux du roi, major d’escadre, directeur général des ports et arsenaux…, Évreux : Auguste Hérissey, 1866, p. 13).
- Registre mémorial 34, folio 219.
- Victor-Ernest Veuclin, Op. cit., p. 4.
- Abbé Adolphe de Bouclon, curé de Sacquenville, Étude historique sur la marine de Louis XVI. Liberge de Granchain, capitaine des vaisseaux du roi, major d’escadre, directeur général des ports et arsenaux…, Évreux : Auguste Hérissey, 1866, p. 17.
- Louis-Léon Gadebled, Dictionnaire topograpique, statistique et historique du département de l’Eure, Évreux : Canu, 1840, p. 44
- Par messire Thomas Le Clerc, curé de Saint-Aubin-le-Guichard, en présence de messire Jean Vivien, prêtre, vicaire de Granchain, et de noble homme Louis d’Argence, écuyer, sieur de La Rufaudière
- Les consentements furent reçus par Pierre de Liberge, prêtre, curé de Moyaux.
- Registres paroissiaux de Saint-Pierre de Grandchain, microfilms 8 Mi 2051 (1646-1719) et 8 Mi 2052 (1720-1792), Archives départementales de l'Eure, Évreux.
- D'après Christian de La Jonquière, Les marins français sous Louis XVI. Guerre d’indépendance américaine, Issy-les-Moulineaux : Muller, p. 124.
- Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes de Normandie qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l’élection des députés aux États-Généraux de 1789, Ire livraison, Paris : E. Dentu et Auguste Aubry, 1864, p. 85.
Bibliographie
- Abbé Adolphe de Bouclon, Étude historique sur la marine de Louis XVI. Liberge de Granchain, capitaine des vaisseaux du roi, Évreux : Auguste Hérissey, 1866 (ouvrage fouillé mais donnant une généalogie largement erronnée des Liberge, d'après un mémoire domestique complaisant fourni par les Deshayes, barons de Forval, et depuis conservé aux archives départementales du Calvados).
- Pierre Cinquabre, « Guillaume Liberge, seigneur et châtelain de Granchain, capitaine des vaisseaux du roi (1774 - 1805) », Châteaux et châtelain en Normandie, Cahiers Léopold Delisle TX.L-1991, Limeil-Brévannes, Société Parisienne d'histoire et d'archéologie normande, 1994.
- Bernard Lizot, « Le château de Granchain » in Connaissance de l'Eure, no 147.
- Biographie de Liberge de Granchain in Rouen lecture, no 117.
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