- Ferdinand Berthoud
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Ferdinand Berthoud, né le 18 mars 1727 à Plancemont-sur-Couvet (canton de Neuchâtel) et mort à Groslay le 20 juin 1807, est un horloger suisse.
Berthoud vint se fixer à Paris en 1745. On admet généralement qu’il entre alors à l’atelier de Julien Le Roy. Ferdinand Berthoud acquit rapidement une réputation de compétence technique et fut reconnu pour ses innovations dans son domaine.
Il y fit les premières horloges marines destinées à faire connaître la longitude en mer et mérita d’être choisi pour horloger-mécanicien de la marine. En 1764, sur ordre du Roi, l'Académie chargea deux de ses membres, Duhamel du Monceau et l'abbé Chappe d'Auteroche, de faire la preuve en mer de la montre marine n°3 de Ferdinand Berthoud. Ils embarquèrent, en compagnie de Ferdinant Berthoud, à Brest le 7 octobre sur la corvette « L'Hirondelle »[1]. Le rapport de la mission, lu par abbé Chappe d'Auteroche à l'Académie le 14 novembre, ne sera jamais publié ce qui est exceptionnel. Dans son Traité des horloges marines, Berthoud insinue que cet oubli est le fait de Duhamel du Monceau dont le neveu, Fougeroux de Grandlieu, alors enseigne de vaisseau lors de cette croisière, est mort quelques jours après le retour[1].
Ferdinant Berthoud est nommé Horloger du roi dès 1773. Il fut nommé dès la création membre de l’Institut (1795). Berthoud est devenu membre de la Royal Society le 16 février 1764.
Il est considéré comme l’inventeur de l’horloge marine qui permet la détermination de la longitude en mer, et qui a beaucoup servi au perfectionnement de la géographie.
On a de lui :
- l’Art de conduire et régler les pendules, 1759 ;
- Essai sur l’horlogerie, 1763 et 1786 ;
- Traité des horloges marines, 1787 ;
- Traité des montres à longitude, 1792 ;
- Histoire de la Mesure du temps, 1802.
Son neveu Louis Berthoud, s’est aussi distingué comme horloger.
Sommaire
Notes et références
Notes
Ferdinand Berthoud est mentionné dans les tontons flingueurs lorsque le père d'Antoine Delafoy demande la main de la "nièce" de Fernand. Celui-ci voit une horloge dans le salon et s'exclame "ohhhh! fin XVIIIème, de Ferdinand Berthoud".
Références
- Duhamel du Monceau, p 136 Bruno Dupont de Dinechin
Source
- F.A.M. Jeanneret et J.-H. Bonhôte, Biographie neuchâteloise, t. 1, Le Locle, Eugène Courvoisier, 1863, p. 32-45.
- Bruno de Dinechin, Duhamel du Monceau. Connaissance et mémoires européennes, 1999 (ISBN 2-919911-11-2)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Horloger
- Membre de la Royal Society
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