- Île de Sein
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Pour les articles homonymes, voir Île de Sein (homonymie).
Île-de-Sein
Île-de-Sein
Île de sein, quai des français libres
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Finistère Arrondissement Quimper Canton Pont-Croix Code commune 29083 Code postal 29990 Maire
Mandat en coursJean-Pierre Kerloc'h
2008-2014Site web Site de la commune Démographie Population 214 hab. (2008[1]) Densité 369 hab./km² Gentilé Sénans Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m m — maxi. 9 m Superficie 0,58 km2 L'île de Sein est une île française qui a donné son nom à une commune (Île-de-Sein). Elle est située dans l’océan Atlantique, au large de la péninsule bretonne, à 8 km de la pointe du Raz, dont elle est séparée par le raz de Sein. Son nom breton est Enez Sun. Ses coordonnées géographiques sont : 48°2'17.02"N et 4°51'12.47"O.
Elle est située dans le Finistère et constitue, avec quelques îlots avoisinants, une commune dont le nom s’écrit alors Île-de-Sein[2]. Ses habitants sont les Sénans.
Au XVIIe siècle, Louis XIV reconnaissait lui-même que Sein subissait les colères de la mer d'Iroise et offrait ainsi peu de ressources à ses habitants, d'où son refus de l'imposer[3].
Sommaire
Géographie
Localisation
L'île de Sein est située à environ 5 milles marins (8 km) de la pointe du Raz. Elle fait partie d'une arête granitique dont la partie immergée se prolonge sur 25 kilomètres vers le large et forme la barrière de récifs appelée la chaussée de Sein. Cette chaussée s'interrompt un peu au-delà du phare d'Ar-Men.
L'île de Sein s’étend sur environ 2 kilomètres. Elle forme un S inversé dont la partie centrale étranglée est large d'à peine 50 mètres. L'est de l'île est occupé par le port et le bourg où est regroupé l'ensemble des habitations. Le grand phare de l'île est situé à l'extrémité ouest.
L’île est bordée principalement par des plages de galets et de sable qui constituent un rempart fragile contre les tempêtes. Des digues ont donc été construites pour éviter sa « destruction » pure et simple.
Géologie et relief
L'île (0,5 km2) est basse (altitude moyenne de 1,5 mètre) et dépourvue d'arbres. Elle fut plusieurs fois presque submergée par des tempêtes (celles de 1830, 1868 et 1897 ont marqué de leur extraordinaire puissance, la mémoire de générations de Sénans qui étaient allés jusqu'à se réfugier sur les toits pour ne pas être emportés). Elle se situe au milieu d'une zone de récifs très étendue et particulièrement dangereuse, la chaussée de Sein parcourue par des courants souvent violents qui dépassent 6 nœuds en vives eaux. Située non loin d'un axe important de navigation commerciale entre la Manche et l'Atlantique, elle a été le témoin de nombreux naufrages de navires venus s'échouer sur sa barrière de récifs. Au XIXe siècle, plusieurs phares ont été construits sur son pourtour, dont le plus célèbre est le phare d'Ar-Men.
Insularité
Le vent est tout-puissant à Sein : ni arbre ni buisson, une haie maigre. Les petits champs entourés de murets coupe-vent, où les paysannes cultivaient autrefois l'orge et les pommes de terre, sont laissés à l'abandon. Les rares terres de Sein sont envahies de ronces et de broussailles. Là où les murets de pierre tiennent encore, des soucis fleurissent à l'abri, au printemps les pâquerettes ont des tiges. Là où ils s'écroulent, les fleurs subissent l'anémomorphose. Cette absence de relief fait courir le risque des vagues déferlantes qui se sont souvent abattues sur l'île, envahissant les maisons, dévastant les dunes et le port, mais Sein est une île dont « la vague n'a pas eu raison du granit » écrit le général de Gaulle.
Afin de protéger les maisons sénanes des rafales chargées de sable, l'espace entre les façades a été calculé au plus étroit.
Un vieux dicton des marins témoigne du danger de certaines îles de la côte bretonne et particulièrement de l'île de Sein :
Voies de communication et transports
L'île est desservie quotidiennement, sauf conditions météorologiques défavorables, par une vedette de la compagnie maritime Penn-ar-Bed qui assure la liaison aller et retour avec le port d'Audierne-Sainte-Evette qui se situe une vingtaine de kilomètres plus à l'est sur le continent. D'autres liaisons maritimes existent pendant la saison touristique.
Toponymie
Origine du nom : Ile de Sein, "Sena insula", citée par Pomponius Mela, peut-être du gaulois "senos"[4] (vieux), avec croisement avec le latin "senus" (courbe, par extension golfe, baie).
Histoire
L'île de Sein, Enez Sun en breton, est sans doute l'Insula Sena des Romains. Au Ier siècle, un auteur romain, Pomponius Mela[5], rapporte qu'un oracle d'une divinité gauloise était installé sur l'île, servi par 9 prêtresses, les Gallisenae, ayant fait vœu de virginité perpétuelle ; ces dernières étaient appelées par les Gaulois les Sènes.
« L’île de Sena, située dans la mer Britannique, en face des Osismiciens, est renommée par un oracle gaulois, dont les prêtresses, vouées à une virginité perpétuelle, sont au nombre de neuf. Elles sont appelées Gallicènes, et on leur attribue le pouvoir singulier de déchaîner les vents et de soulever les mers, de se métamorphoser en tels animaux que bon leur semble, de guérir des maux partout ailleurs regardés comme incurables, de connaître et de prédire l’avenir, faveurs qu’elles n’accordent néanmoins qu’à ceux qui viennent tout exprès dans leur île pour les consulter. »
— Pomponius Mela, III, 6 (trad. Louis Baudet, 1843)
Les insulaires ont, de 1617 à 1763, sauvé d'une perte certaine un vaisseau de ligne, une frégate, deux corvettes, un lougre, trois embarcations de commerce, dans lesquelles se trouvait un transport ramenant cinq cents hommes de troupes françaises des colonies; cinq équipages entiers de bâtiments de guerre et de négoce[réf. nécessaire], et le 16 décembre 1796, sept cents hommes sur les mille cinq cents hommes d'équipage du "Le Peletier", ex "Séduisant", grand vaisseau de guerre venu se fracasser sur l'ilot de Tévennec à 5,5 km au NE de l'Île de Sein[6]. Le 18 septembre 1835, 4 îliens dont le recteur de l'île, réussirent à sauver en formant une chaine humaine, encordés les uns aux autres, 8 naufragés du "Bellissima", brick anglais, venu se briser sur les écueils de l’île[6].
Au XIXe siècle, le développement du commerce maritime et les progrès des sciences ont entraîné la construction d'une série de phares autour de l'île de Sein; le phare de la Vieille, celui de Tevennec, ainsi que le phare d'Ar-Men érigé sur la roche qui porte son nom en 1867 et allumé pour la première fois en 1881. Ce dernier signale l'extrémité Ouest de la chaussée de Sein aux navires qui contournent la pointe de la Bretagne pour entrer dans la Manche.
L'île de Sein a eu son heure de gloire, lorsque les 128 pêcheurs de l'île l'ont quittée sur six bateaux pour répondre à l'appel du général de Gaulle[7]. En effet, tous les hommes sans exception gagnèrent la Grande-Bretagne à bord de leurs bateaux à l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle sur le poste de radio que Tin'ti Marie avait posé sur le rebord de fenêtre de l'Hôtel de l'Océan[8]. Ces hommes furent parmi les premiers Français à gagner la Grande-Bretagne : quelques jours après l'appel du général de Gaulle, environ 25 % des Français arrivés à Londres venaient de Sein. Ce qui valut un éloge de la part du général de Gaulle : « l'île de Sein est un quart de la France ». L'île de Sein est l'une des cinq communes françaises qui ont été faites compagnons de la Libération.
Un monument sculpté par René Quillivic a été érigé sur la côte nord, non loin du phare. Il porte l'inscription Kentoc'h Mervel (« plutôt mourir ») et proclame : « Le soldat qui ne se reconnaît pas vaincu a toujours raison ». En 1962, un timbre postal représentant ce monument a été émis pour commémorer cet épisode glorieux de l'histoire de l'île[9]. Le quai où accostent tous les bateaux se nomme « Quai des Français Libres ». Une plaque y a été apposée sur la maison où fut entendu l'appel du 18 juin. Elle rappelle les dates et les noms des bateaux qui partirent en direction de l'Angleterre.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, l'île a connu un déclin démographique[10] très préoccupant pour la pérennité de la communauté, la population passant de 1 300 habitants en 1936 à 230 selon le dernier recensement (2004). Parmi les origines de ce déclin, on peut citer principalement la diminution des stocks de crustacés et de poissons dans les parages de l'île, ce qui a entraîné progressivement le départ des pêcheurs. La dureté de la vie dans l'île, le prix de l'immobilier et l'attrait croissant du continent ont également joué un rôle important.
Politique et administration
Sur un plan administratif, la commune de l’Île-de-Sein fait partie du pays du Cap Sizun en Cornouaille et du canton de Pont-Croix. L'île de Sein est une des îles du Ponant qui regroupent Ouessant, Molène, Sein, Groix, Batz, Arz, Houat, Hoëdic et Belle-Île. L'île de Sein fait partie du Parc naturel régional d'Armorique, du Parc naturel marin d'Iroise et de l'association des îles du Ponant.
Population et société
Démographie
L'île et la commune possède toutes deux le même nombre d'habitants. En effet, les ilots du territoire communal sont inhabités. Dès le néolithique, l'île est habitée. En 1720, la population de l'île se monte à 350 habitants et 412 en 1741[11]. L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Île-de-Sein depuis cette date :
La démographie de l'île est donnée dans le graphique ci-contre, qui correspond à la population de la commune de l'Île-de-Sein. Ces chiffres correspondent à la population permanente. L'été, l'île connait une augmentation passagère de population due au tourisme.
Économie
L'île est occupée par environ 100 habitants en hiver et 1 500 en été. L’usage de bicyclettes ou d’automobiles étant interdit, les Sénans se déplacent exclusivement à pied. Hormis les bateaux de pêche et de plaisance, quelques véhicules sont néanmoins utilisés comme une camionnette-citerne pour le transport du fioul ou de petits engins de manutention...
L'île de Sein est isolée du réseau électrique continental. Elle produit son électricité localement dans une centrale thermique, localisée dans le phare de l'île. Les groupes électrogènes de la centrale alimentent en électricité environ 300 logements et quelques commerces (épicerie, cafés, restaurants). L'eau sanitaire est produite par un système de pompage et de dessalement de l'eau de mer par osmose inverse. Ce système est aussi alimenté par la centrale électrique.
L’activité principale de l’île est le tourisme : plusieurs dizaines de milliers de visiteurs débarquent sur l’île chaque année, principalement en saison estivale. Le tourisme permet de faire vivre des cafés, hôtels, restaurants et des résidences secondaires.
Culture locale et patrimoine
L'île de Sein a fait partie de l'association Les plus beaux villages de France, association indépendante visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité.
L'île abrite deux petits musées. « L'Abri du marin » évoque la vie quotidienne d'autrefois à aujourd'hui, ainsi que les évenements survenus pendant la Seconde Guerre mondiale. La « Station de sauvetage en mer » rend hommage aux sauveteurs et expose des objets récupérés dans les épaves.
À l'ouest de l'île, non loin du phare, une petite chapelle isolée entourée d'un muret est dédiée à saint Corentin, l'évêque qui évangélisa la région. La chapelle Saint Corentin fut bénie le 13 août 1972. Une plaque rappelle le rôle que joua l'abbé Yves Marzin (1920-1999), recteur à l'île de Sein entre 1968 et 1975, dans la reconstruction de la chapelle sur l'emplacement des anciennes ruines.
L'île et la peinture
L'île de Sein a inspiré de nombreux artistes dont les peintres Jean Rigaud (1912-1999), peintre officiel de la Marine nationale, et son ami Maurice Boitel (1919).
L'île et la chanson
Elle a été chantée par Louis Capart (de mère sénane) dans la chanson Marie-Jeanne-Gabrielle, reprise par le groupe Tri Yann dans son album Marines. Ce groupe écrira également la chanson Sein 1940 qui se veut le récit du départ des hommes de l'Ile pour l'Angleterre en juin 1940, suite à l'Appel du 18 juin[14].
Les chansons Marie-Jeanne-Gabrielle et Sein 1940 ont été interprétées en concert par Tri Yann et l'Orchestre National des Pays de la Loire et sont présentes sur l'album enregistré à cette occasion.
L'île et la littérature
Anatole Le Braz fit paraître en 1900 un roman qui a pour sujet le phare dit de Gorlebella car posé sur le rocher du même nom, l'intrigue se déroule sur le phare de la Vieille où va se jouer toute une intrigue amoureuse qui se terminera de manière tragique.
Henri Queffélec a écrit deux romans sur l'île de Sein (voir bibliographie plus bas). Un feu s'allume sur la mer raconte la construction du phare d'Ar Men et évoque la société de l'île de Sein de l'époque (années 1860).
L'île et le cinéma
Dieu a besoin des hommes est un film français en noir et blanc de Jean Delannoy sorti en 1950 d’après le livre d’Henri Queffélec intitulé : Un recteur de l'Île de Sein.
La seconde partie du film Élisa de Jean Becker se déroule sur l'Île de Sein.
Héraldique
Les armes d’Île-de-Sein peuvent se blasonner ainsi :
D'azur à un besant d'argent chargé d'une moucheture d'hermine, accompagné de trois homards d'or appointés en pairle.
Voir l'armorial des créatures aquatiquesMonuments historiques
Deux menhirs, Les Causeurs, sont classés aux monuments historiques depuis 1901. Deux abris du marin sont inscrits aux monuments historiques depuis 2007 (l'Ancien abri du marin construit en 1900 et l'Ancien abri du marin construit en 1906).
Différents objets sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- Croix du Nifran
- Moulin le Nifran
- Phare de l'Île de Sein
- Phare d'Ar-Men
- Chapelle Saint Corentin
- Phare de Men Brial
Personnalités liées à l'île
- Moris ou Maurice « Kut », connu avec ce surnom rappelant le bruit d'un moteur parce qu'il a été l'un des premiers pêcheurs à en équiper son bateau[15]
Galerie
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Vue depuis la pointe du Raz vers le raz de Sein ; le phare de la Vieille et la tourelle de la Plate sont visibles au premier plan, et l'île de Sein à l'arrière-plan.
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Touristes sur le port, devant le phare de Men Brial, été 2005
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Île de Sein sur le site de l'Insee
- ISBN 2-11-066875-X indique les appellations officielles Île-de-Batz, Île-de-Sein, Île-Molène et Île-Tudy pour ces communes du Finistère. La 13e édition (sur papier) du Code officiel géographique (1999), Insee,
- « Vouloir imposer Sein, déjà accablée de tous les impôts de la nature, ce serait vouloir imposer la mer, les tempêtes et les rochers » dit-il.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance - Collection des Hespérides, 2003 (ISBN 2-87772-237-6)
- Pomponius Mela, Description de la terre : livre troisième. Ch. VI : Iles de l'Hispanie extérieure et de l'océan Septentrional, 1er §. Voir
- Histoire de l'Île de Sein (maquette provisoire du 13 janvier 2010 - 317 pages) ». Consulté le 16 juillet 2010 [PDF] www.photosdefrance.com, «
- François Simon, « À Sein, un 18 juin sur le quai des Français libres », dans Ouest-France, 17 juin 2010, p. 42
- L'appel du 18 juin fut peu entendu, contrairement à ceux des jours suivants
- Le timbre de 1962
- Atlas des îles de l'Atlantique (France) ; Collection "Références" du Commissariat général au Développement durable, Juin 2009, 51 pages.
- Audierne.info, informations sur l'histoire de l'île de Sein.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 25 janvier 2010
- Recensement de la population en 2007 sur INSEE. Consulté le 25 janvier 2010
- http://www.merite-maritime29.org/sein-juin-40.htm] [Récit du départ des sénans pour l'Angleterre|
- Mikael Madeg, Le grand livre des surnoms bretons, p. 151.
Voir aussi
Bibliographie
- Élisa, film de Jean Becker avec Vanessa Paradis et Gérard Depardieu, sorti en 1995, tourné en partie à l'île de Sein.
- Henri Queffélec, Un recteur de l'Île de Sein (1944) (roman porté à l'écran par Jean Delannoy en 1950 sous le titre Dieu a besoin des hommes)
- (id.), Un feu s'allume sur la mer (1956), sur la construction du phare d'Ar-Men.
- Jean-Pierre Abraham : Armen, récit autobiographique sur la vie d'un gardien du phare d'Ar-Men
- Jean-Paul Rivière : Carnet d'Iroise, une promenade en dessins et aquarelles à la découverte des îles d'Ouessant, Molène, et Sein. Le quai des Français libres, ou celui des Paimpolais, le phare de Men Brial, l'église Saint-Guénolé, les « deux causeurs », la chapelle Saint-Corentin, le grand phare, à Sein...
- Jacques Lescoat : Sein est son nom, Éditions FinisterrE, ISBN 2-9512072-3-9
- Loïc Quintin : Sein et sauf (Naturaid), roman, Editions Thot (2004). Un nouveau médecin s'installe sur l'île...
- Sylvain Coindet, « Les naufrages sur l'île de Sein au XVIIIe siècle : une lente évolution vers le sauvetage ? », Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, tome 113, n°1, 2006.
- Cédric Gourin, « La Pointe du raz et l'Ile de Sein », Éditions Alan Sutton, collection « Mémoire en Images », juin 2010, ISBN/EAN : 9782813802255
Articles connexes
- Îles du Ponant
- Autres îles : Groix, Molène, Ouessant
- Parc naturel marin d'Iroise
- Région : raz de Sein, chaussée de Sein
- Phares : grand phare de l'île, Tévennec, la Vieille, Ar-Men, la Plate, Men Brial
- La commune associée : Île-de-Sein
- Gallisenae
- Michel Le Nobletz
- Esplanade des Villes-Compagnons-de-la-Libération et la Place de l'Île-de-Sein (à Paris)
Liens externes
- L'Ouest en mémoire (Ina) - Hommage du général de Gaulle à l'Ile de Sein
- L'Ouest en mémoire (Ina) - Hommage à Charles de Gaulle à l'Ile de Sein
- L'Ouest en mémoire (Ina) - Inauguration du bateau navette de l'Ile de Sein
- L'Ouest en mémoire (Ina) - 50 ans après l'appel du général de Gaulle
- L'Ouest en mémoire (Ina) - un recteur à l'Ile de sein
- L'île de Sein ou de Cap Sizun 1882, Gallica, Bulletin de la Société archéologique du Finistère
- L'île de Sein au XVIIIème siècle, Messire Joachim-René Le Gallo, recteur de l'Isle Saint (1723-1734)1901 & suite 1902, Gallica, Bulletin de la Société archéologique du Finistère
- Page sur l'île sur le site de l'Ordre de la Libération
- Récit de l'appel du Général De Gaulle par François HERVIS
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