- Trois-rivières
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Trois-Rivières
Pour les articles homonymes, voir Trois-Rivières (homonymie).Trois-Rivières
DétailAdministration Pays Canada Province Québec Région Mauricie Comté ou équivalent Trois-Rivières Statut municipal Ville Fondateur
Date de fondationLaviolette
4 juillet 1634Constitution 1er janvier 2002 Maire
Mandat en coursYves Lévesque
2005 - 2009Site Web http://www.v3r.net Démographie Population 126 323 hab. (2006[1]) Densité 437.2 hab./km2 Gentilé Trifluvien, Trifluvienne Langue(s) officielle(s) Français Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. 0 m — maxi. 75 m Superficie 288 92 km2 Fuseau horaire -5 Indicatif (819) Code géographique 24 37067 Trois-Rivières est une ville du Québec (Canada), située sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent à l'embouchure de la rivière Saint-Maurice au coeur du Québec. Elle se trouve à mi-chemin entre Québec et Montréal. Trois-Rivières est le chef-lieu de la région administrative de la Mauricie et un évêché catholique. La région métropolitaine de recensement de Trois-Rivières comptait 137 507 habitants en 2001.
Fondée en 1634, elle est la deuxième plus ancienne ville du Québec.
Sommaire
Géographie
Article détaillé : Géographie du Québec.Géographie physique
Situation
Trois-Rivières est située dans les basses-terres du Saint-Laurent, à la confluence du Saint-Maurice avec le fleuve Saint-Laurent. Au sud-ouest de la ville, se retrouve le lac Saint-Pierre, qui est reconnu comme site Ramsar et réserve de biosphère.
Le territoire de la ville est grossièrement rectangulaire avec une orientation sud-ouest/nord-est d'une longueur de 26 km sur une profondeur de 17 km, situé sur la rive nord du Saint-Laurent. Elle est limitée par Saint-Étienne-des-Grès et Yamachiche à l'ouest, Notre-Dame-du-Mont-Carmel et Saint-Maurice au nord, Champlain à l'est et finalement le fleuve Saint-Laurent au sud.
Relief
Le relief de la ville est généralement plat et est composé de plateaux qui s'élèvent en s'éloignant du Saint-Laurent pour atteindre 75 m d'altitude au nord de celui-ci. Le Saint-Maurice coupe ce plateau en deux et creuse une vallée profonde dont le fond n'atteint pas 20 m d'altitude. La partie la plus basse est la Saint-Laurent, dont l'estuaire commence à Pointe-du-Lac[2].
Les îles des Trois-Rivières
Article détaillé : Île Saint-Quentin.Ce sont les îles des Trois-Rivières qui sont à l’origine de son nom. Elles sont actuellement au nombre de cinq. La plus grosse, l’île Saint-Christophe est considérée par les citoyens comme l’île centrale car c’est à elle que sont arrimés les deux ponts Duplessis et c’est par elle que les véhicules automobiles peuvent atteindre les autres îles. Cette île a des vocations militaire (réserve navale) et récréative (club de golf Métabéroutin). En outre, elle accueillera bientôt le club de canoë-kayak des Trois-Rivières.
L'île Saint-Quentin est une île vouée aux loisirs presque exclusivement. Elle est pourvue de sentiers pédestres, d’une marina, d’une piscine, d’une plage, d’espaces de pique-niques, et de terrains de jeux. En hiver, des glissades, des sentiers et des patinoires y sont aménagés. Les plages de l’île étaient fréquentées par les citoyens au début du XXe siècle de façon clandestine au moment où elle appartenait à une compagnie papetière (Consolidated Bathurst). L’île a été rachetée par la cité des Trois-Rivières et aménagée comme lieu de loisirs au début des années 1960. On y accède présentement par le pont Cloutier.
L'île de la Potherie a une vocation industrielle depuis très longtemps. On y retrouvait, au XIXe siècle la scierie Baptist (on l’appelait l’île Baptist). Au début du XXe siècle, elle est devenue le site de l’usine papetière Wayagamack de la Consolidated Bathurst (maintenant opérée par Kruger Inc.). L’île est maintenant unie à l’île Caron, où se trouve le pont qui permet aux travailleurs d’y accéder, de même qu’aux camions chargés de copeaux et de billes de bois.
Il y a moins de cent ans, l’île Saint-Joseph située plus au nord était une entité distincte. Au cours du XXe siècle elle s’est soudée à l’île Saint-Christophe et figure maintenant comme telle dans les plans officiels. À l’est de la pointe « Saint-Joseph » de l’île Saint-Christophe, se trouve une petite île privée, l’île Ogden. Il existe plusieurs ilets parmi les îles principales. Ils disparaissent ou réapparaissent au gré des années et marées. Parmi ces îles disparues ou fondues aux marécages : l’île Blonville et l’île Margot. On retrouve aussi une petite île située entre la rive est, les piliers de l’ancien pont d’acier et l’île Saint-Christophe. Elle s’appelle l’île de Sable et n’a aucune vocation connue.
Aujourd’hui, les îles des Trois-Rivières ne sont pas habitées, mais il en fut autrement jusqu’au début du XXe siècle, alors qu’on y trouvait, maisons, fermes et même une école.
Hydrographie
Géologie
Le sous-sol est composé de trois formations de l'Ordovicien, faisant toutes partie de la plateforme du Saint-Laurent : les groupes de Trenton, Black River et Chazy, le groupe d'Utica et le groupe de Loraine. Les roches les plus courantes sont le shale, le grès et le calcaire.[3] On retrouve aux Trois-Rivières deux gisements de gaz naturel, l'un correspondant à la fontaine du Diable localisé aux Forges du Saint Maurice et l'autre, à Pointe-du-Lac est épuisé.
Protection du territoire
Trois-Rivières possède 5 aires protégées désignées par le gouvernement du Québec, soit la réserve écologique Marcel-Léger (0,36 km2), le refuge faunique de Pointe-du-Lac (2,61 km2), les aires de concentration d'oiseaux aquatique de l'île aux Sternes (9,3 km2) et de Pointe-du-Lac–Rivière-Yamachiche (14,28 km2) et l'habitat du rat musqué de l'île aux Sternes (63 800 m2). La ville administre aussi le parc de l'Île-Saint-Quentin, qui est situé dans le delta du Saint-Maurice.
Climat
Trois-Rivières connait un climat continental ayant une amplitude thermique de 32 °C entre le mois de janvier et le mois de juillet. Il tombe en moyenne 1 100 mm de précipitations par année, ce qui est plus humide que Montréal (979 mm), mais plus sec que Québec (1 230 mm). Il tombe en moyenne 241 cm de neige. La plus basse température observée fut de -41,1 °C le 24 janvier 1976 et la plus haute de 36,1 °C le 1er août 1975.
Relevé météorologique de Trois-Rivières - Aqueduc mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. Température minimale moyenne (°C) -17,6 -15,4 -8,8 -0,5 6,2 11,5 14,1 13 7,9 2,2 -3,8 -12,8 Température moyenne (°C) -12,5 -10 -3,7 4,7 12,4 17,3 19,8 18,6 13,1 6,9 0 -8,3 Température maximale moyenne (°C) -7,3 -4,6 1,4 9,9 18,6 23,2 25,5 24,1 18,3 11,5 3,8 -3,8 Précipitations (mm) 85,6 59,8 74,9 80,3 92,3 101,3 108,6 107,7 104,7 94 101,6 89,1 Record de froid (°C) -41,1 -35,6 -35 -17,2 -6,1 -1,5 3,5 1,1 -7,2 -10,6 -25,6 -35,5 Record de chaleur (°C) 13 10 17 31,5 32,2 34,5 34 36,1 30,5 27,2 20 12,5 Source : Environnement Canada [4]Géographie humaine
Transport
La ville est située à la jonction des autoroutes 40 et 55. La première mène aux villes de Québec et Montréal. La seconde relie Shawinigan au Vermont en passant par Drummondville et Sherbrooke. Cette autoroute est, par le pont Laviolette, la seule traversée du fleuve entre Québec et Sorel-Tracyet le seul pont entre la région de Montréal et Québec à enjamber le fleuve. Trois routes provinciales parcourent aussi les limites de la ville, soit la route 138, la route 157 et la route 352. Les autoroutes 40 et 55 ainsi que le trajet formé par les boulevards des Récollets, Gene-H.-Kruger, de la Commune et la rue Notre-Dame Centre de la sortie 198 de l'autoroute 40 et le port de Trois-Rivières sont considérés comme route principale du réseau routier national du Canada[5].
Elle est aussi reliée par autocar aux villes de Montréal, Québec et La Tuque par la compagnie Orléans Express et aux villes de Drummondville et Sherbrooke, par la Autocars Jordez.
Le transport en commun est assuré par la société de transport de Trois-Rivières, qui avec ses 13 lignes régulières effectue 3,2 millions de déplacements par années[6]. La ville de Bécancour offre aussi deux allez-retour par jours entre Trois-Rivières et celle-ci[7].
Le transport ferroviaire à assuré par le chemin de fer Québec-Gatineau, qui possède les deux lignes parcourant Trois-Rivières, soit la subdivision Trois-Rivières, qui relie Montréal à Québec et la subdivision St. Maurice Valley qui relie Trois-Rivières à Shawinigan. Seul le transport de fret est disponible sur ses lignes, le service de passager n'étant plus offert depuis 1990[8].
La ville possède aussi un port maritime et un aéroport régional.
Histoire
Article détaillé : Histoire de Trois-Rivières.À l’origine, le site des Trois-Rivières était fréquenté par des autochtones de la grande famille algonquine. En raison de sa situation sur deux axes importants (rivière St-Maurice et fleuve St-Laurent) les autochtones avaient déjà choisi, avant l'arrivée des Européens, les lieux pour procéder au troc de fourrures et de spécialités régionales. En 1635, le père Le Jeune rapporte avoir trouvé des vestiges d'une ancienne palissade qui aurait été incendiée par des iroquoiens. Cette construction date donc d'avant l'établissement officiel de 1634.
En 1535 (le 12 octobre), l’explorateur Jacques Cartier va décrire le site. Il nomme la rivière St-Maurice rivière de Fouez (de Foi ?) et fait ériger une croix sur la pointe de l'île Saint-Quentin. En 1599, le capitaine Dupont-Gravé va le nommer : «Trois-Rivières» en raison d'une illusion créée par le delta formé par les îles.
C'est à la demande de Capitanal, un chef Algonquin (Montagnais) dont le père avait combattu aux côtés de Samuel de Champlain que ce dernier mandata Laviolette[9] pour la fondation d'une habitation au lieu-dit des Trois-Rivières pour en faciliter le commerce. Partis le 1er juillet 1634 de Québec, Laviolette et ses hommes arrivèrent le 4 juillet, décrété jour de la fondation. Cela fait-il, comme d'aucuns l'affirment, de Champlain le véritable fondateur de la ville plutôt que Laviolette? Ce serait comme affirmer que c'est Henri IV qui a fondé Québec.
D’abord comptoir de commerce, Trois-Rivières va ensuite développer une triple vocation qu’elle va conserver au fil des siècles : siège de gouvernement, ville d’éducation et cité industrielle.
Siège d’un gouvernement régional à partir de 1665, Trois-Rivières connaîtra la Conquête britannique mais n'en souffrit pas comme la ville de Québec, et même une brève occupation américaine, qui se terminera par la défaite des «Bostonnais», aux portes de la ville, en 1776.
Au fil des ans, Trois-Rivières consolidera sa vocation de chef régional en devenant le siège d’un district judiciaire (1792) et d’un évêché (1852).
Au plan de l’éducation, des missionnaires enseignants vont se présenter sur le site de Trois-Rivières dès 1617, c’est-à-dire avant même la fondation de la ville. Avec l’arrivée des religieuses Ursulines, en 1697, une première maison d’enseignement verra le jour et plusieurs autres suivront, jusqu’à l’ouverture de l’Université du Québec à Trois-Rivières, en 1969.
Au plan économique, après l’ère des coureurs des bois et du commerce de la fourrure, Trois-Rivières deviendra ville industrielle quand vont entrer en production les Forges du Saint-Maurice, fondées en 1733 par M. de Francheville. Cette fonderie où l'on fabriquait boulets de canon, poêles en fonte, ainsi que divers ustensiles et accessoires de cuisine, a représenté durant une longue période la principale activité économique de la ville. Une centaine d’années plus tard, avec l’exploitation forestière de la vallée du Saint-Maurice, Trois-Rivières va abriter d'abord des scieries, puis enfin des usines de papier. Le transport des billots de bois était alors facilité par la rivière Saint-Maurice qui permettait d'acheminer la ressource de sa coupe à l'usine, par flottaison. C'est ainsi que sont devenus célèbres les techniques de drave et les nombreux draveurs y travaillant. Par la suite, Trois-Rivières est devenue la capitale du papier.
Époque contemporaine
Le terrible incendie qui ravage Trois-Rivières en 1908 détruit la majeure partie de la vieille ville, n'épargnant qu'une dizaine de bâtiments datant du Régime français. Le monastère des Ursulines et le manoir de Tonnancour sont heureusement épargnés. Cela entraîne un réaménagement de la ville, dont l'élargissement et le redressement des rues. La reconstruction du centre de la ville coïncide avec les débuts de l'utilisation d'une nouvelle ligne électrique de haute tension qui a favorisé l'avènement et le développement de nouvelles entreprises, dont celle du textile qui encourage la venue de nouveaux paysans.
À partir des années 1960, Trois-Rivières va diversifier sa base économique en misant sur l’éducation collégiale et universitaire, de même que sur l’animation culturelle et touristique. À ce sujet, la ville peut se vanter d’avoir gardé vivant et rayonnant son centre-ville, qui abrite une intense activité culturelle, dont fait partie le Festival international de la poésie. Elle est aussi une ville de loisir et de sport, qui présente chaque année un Grand-Prix automobile à dimension internationale.
Le Vieux Trois-Rivières est décrété arrondissement historique en 1964.
En 1985, le Festival international de la poésie est créé par une équipe autour de Gaston Bellemare.
En 2002, les villes de Cap-de-la-Madeleine, Sainte-Marthe-du-Cap, Saint-Louis-de-France, Trois-Rivières-Ouest, ainsi que la municipalité de Pointe-du-Lac, ont été fusionnées à la ville de Trois-Rivières, dissolvant ainsi la MRC de Francheville.
L'année 2009 est celle du 375e anniversaire de la fondation de Trois-Rivières. Des fêtes populaires sont organisées dans toute la ville dès janvier.
Origine du nom
L'origine du nom de Trois-Rivières, qui date de la fin du XVIe siècle, est dû en fait à une illusion d'optique. Ce nom fait en effet référence aux 3 chenaux que la rivière Saint-Maurice forme à son embouchure avec le Saint-Laurent en s'écoulant entre deux îles.
Héraldique
Les armes de Trois-Rivières se blasonnent:
- D'azur au chevron d'argent chargé d'une fleur de lis du champ, accompagnés de trois grands corégones nageant aussi d'argent.
Les ornements extérieurs, non représentés ici se decrivent ainsi:
- l'écu surmonté d'un castor et soutenu de deux branches d'érable passées en sautoir, en divise « Deus nobiscum quis contra »
- - Le chevron provient des armoiries de Pierre Boucher, célèbre gouverneur de Trois-Rivières.
- - Les trois poissons (corégones) symbolisent les trois rivières. Ils sont aussi le totem des premiers occupants des lieux, des Indiens attikameks.
- - La fleur de lys indique les origines françaises de la ville.
- - Les feuilles d’érables soulignent l’appartenance canadienne.
- - Le castor représente l’esprit industrieux des habitants.
- - La devise est tirée d’une épître de Saint-Paul aux Romains et signifie « Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous? ».
Les armoiries actuelles ont été adopté en 1959, remplaçant celle de 1857, qui ne respectait pas l'héraldique.
Liste des gouverneurs des Trois-Rivières
Article détaillé : Liste des gouverneurs de Trois-Rivières.Administration
Le Conseil municipal de Trois-Rivières est composé d'un maire et de 16 conseillers élus chacun dans leur propre district. Le conseil, qui est non-partisan, est élu à tous les 4 ans. La prochaine élection se tiendra le 1er novembre 2009. Depuis la fusion de 2002, la ville de Trois-Rivières ne fait plus partie d'aucune municipalité régionale de comté exerce certaine compétence de celle-ci.
Liste des maires de Trois-Rivières
Maires de Trois-RivièresListe des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1845 1846 Pierre-Benjamin Dumoulin Avocat 1846 1853 Antoine Polette Avocat 1853 1854 Pierre-Benjamin Dumoulin Avocat 1854 1855 John McDougall commerçant 1855 1857 Jean-Baptiste Lajoie 1857 1863 Joseph-Édouard Turcotte Avocat 1863 juin 1865 Louis-Charles Boucher de Niverville Avocat juin 1865 juillet 1869 Sévère Dumoulin Avocat juillet 1869 1872 Joseph-Moïse Desilets Avocat 1872 1873 Joseph-Napoléon Bureau Avocat 1873 juillet 1876 Télesphore-Eusèbe Normand Entrepreneur en construction juillet 1876 juillet 1877 Arthur Turcotte Avocat juillet 1877 1879 Joseph-Napoléon Bureau Avocat 1879 juillet 1885 Sévère Dumoulin Avocat juillet 1885 octobre 1888 Henri-Gédéon Malhiot Avocat octobre 1888 juillet 1889 J.-Édouard Hétu juillet 1889 janvier 1894 Télesphore-Eusèbe Normand Entrepreneur en construction janvier 1894 1896 Philippe-Élizé Panneton Banquier janvier 1896 janvier 1898 Richard-Stanislas Cooke Avocat janvier 1898 1900 Arthur Olivier Avocat 1900 1902 Louis-Docithé Paquin 1902 1904 Nazaire Lefebvre-Denoncourt Avocat juillet 1904 avril 1905 Nérée LeNoblet Duplessis Avocat avril 1905 1905 Louis-Docithé Paquin 1905 1906 J.F. Bellefeuille 1906 1908 François-Siméon Tourigny Avocat 1908 1913 Louis-Philippe Normand Médecin 1913 1921 Joseph-Adolphe Tessier Avocat 1921 1923 Louis-Philippe Normand Médecin 1923 1931 Arthur Bettez Comptable 1931 1937 Georges-Henri Robichon Avocat 1937 1941 Atchez Pitt 1941 1949 Arthur Rousseau Entrepreneur de pompes funèbres 1949 1953 Joseph-Alfred Mongrain Fonctionnaire 1953 1955 Léo Leblanc Notaire 1955 1960 Laurent Paradis 1960 1963 Joseph-Alfred Mongrain Fonctionnaire 1963 1966 Gérard Dufresne 1966 1970 René Matteau Commerçant 1970 1990 Gilles Beaudoin Marchand 1990 décembre 2001 Guy Leblanc Notaire janvier 2002 Yves Lévesque Restaurateur Représentation
Trois-Rivières est divisé en 3 circonscriptions provinciales: Champlain, qui englobe les secteurs de Cap-de-la-Madeleine, Sainte-Marthe et Saint-Louis-de-France, est représenté par Noëlla Champagne du Parti québécois; Trois-Rivières, qui englobe l'ancienne ville de Trois-Rivières, est représenté par Danielle St-Amand, du Parti libéral du Québec; et Maskinongé, qui englobe les secteurs de Trois-Rivières-Ouest et Pointe-du-Lac, est représenté par Jean-Paul Diamond, du Parti libéral du Québec. Les trois députés de l'Assemblée nationale du Québec ont été élus lors de l'élection de 2008.
Au niveau fédéral, Trois-Rivières est représenté à la Chambre des communes du Canada par 2 députés: Guy André, député du Bloc québécois, dans Berthier—Maskinongé, qui englobe les secteurs de Trois-Rivières-Ouest et de Pointe-du-Lac; Paule Brunelle, du Bloc québécois, dans Trois-Rivières, englobe l'ancienne ville de Trois-Rivières, ainsi que les secteurs de Cap-de-la-Madeleine, Sainte-Marthe et Saint-Louis-de-France. Les deux députés ont été élus en 2004 et ensuite réélus en 2006 et 2008.
Démographie
Évolution de la population de Trois-Rivières Année Habitants 1666 455 1681 150 1706 203 1739 378 1760 586 1790 1 213 1815 2 500 1851 4 936 1881 8 670 1891 8 334 1901 9 981 Année Habitants 1911 13 691 1921 22 367 1931 35 450 1941 42 007 1951 46 074 1961 53 477 1971 55 869 1981 50 466 1996 48 419 2001 46 264 2006 126 323[10] Source : Trois-Rivières Illustrée et Statistiques Canada Religion
Siège diocésain du diocèse de Trois-Rivières, Trois-Rivières possède en plus de la cathédrale, 12 paroisses catholiques. Une première mission est ouverte en 1634, l'église de Trois-Rivières fut élevée au niveau de paroisse en 1679 et au niveau de diocèse en 1852. À l'est de la ville se retrouve la basilique Notre-Dame du Cap, un important lieu de pèlerinage marial en Amérique du Nord.
L'église anglicane de Trois-Rivières, l'église Saint-James est classée site historique par le ministère des Affaires Culturelles du Québec. Cette chapelle fut construite par les Récollets pendant la période coloniale de la Nouvelle-France, elle est l'une des rares traces du passage de cette communauté religieuse en Amérique du Nord.
Monuments
Article détaillé : Patrimoine de Trois-Rivières.Les points de repères historiques encore visibles aujourd'hui incluent le monastère des Ursulines et les Forges du Saint-Maurice. Trois-Rivières est l'hôte du Grand-Prix de Trois-Rivières, la série Trans-Am et la Formule Atlantique [1]. Elle est officiellement la « capitale nationale de poésie du Québec ». De nombreuses plaques affichant des vers poétiques sont installées à travers le centre de la ville et son « Festival international de la poésie » honore ce titre.
Depuis le regroupement des communes, la Basilique Notre-Dame du Cap ou Sanctuaire, est associée au nom de la ville de Trois-Rivières. Ce lieu de culte renommé attire les pèlerins de toute l'Amérique du Nord. C'est un édifice monumental de forme octogonale. Le haut de la croix que supporte le dôme s'élève à 78,5 mètres (258 pieds).
La Vieille prison de Trois-Rivières, construite en 1822 est classée monument historique depuis 1978 et peut être visitée.
Arts
- L'Atelier Presse Papier a été créé en 1979.
- L'Atelier Silex est un centre de production et de recherche en sculpture actuelle.
- Le Centre d'Exposition Raymond-Lasnier est une salle d'exposition située à la Maison de la Culture.
- Le Conservatoire de musique de Trois-Rivières est le troisième au Québec et a été créé en 1964.
- Les Forges de la Salamandre est un centre de forge artisanale situé sur l'Île st-Christophe.
- La Galerie d'art du Parc a été créée en 1972. Elle occupe actuellement le Manoir de Tonnancour.
- L'Orchestre symphonique de Trois-Rivières a été fondé en 1978. Le premier directeur artistique (et fondateur) a été Gilles Bellemare. Actuellement, Jacques Lacombe assume ce poste.
- La salle J.-Antonio Thompson a été construite en 1928. Elle a été acquise par la Ville de Trois-Rivières en 1979. Il s'agit de l'une des plus belles salles de spectacles au pays.
- La Biennale nationale de sculpture contemporaine
- La Biennale internationale d'estampe contemporaine
Musées
- Le Centre d’exposition sur l’industrie des pâtes et papiers
- Musée des Filles de Jésus
- Musée Pierre-Boucher
- Musée des Ursulines Au coeur du Vieux-Trois-Rivières, le Musée des Ursulines occupe maintenant l'ancien Hôtel-Dieu des Ursulines de Trois-Rivières. Il offre la visite de trois lieux rappelant plus de trois cent ans d'histoire.
- Musée du bon père Frédérique (Janssoone), 800, boul. du Saint-Maurice, secteur Trois-Rivières
- Musée militaire du 12e Régiment blindé du Canada
- Musée québécois de culture populaire
Sports
Trois-Rivères abrite 2 clubs professionnels, soient le Caron & Guay au hockey et l'Attak au Soccer. Elle est aussi l'hôte de la classique internationale de canots de la Mauricie en canoë-kayak et du Grand Prix de Trois-Rivières en course automobile. L'université du Québec à Trois-Rivières y possède aussi un club omnisport participant à Sport universitaire canadien, Les Patriotes, qui a des équipes en golf, au soccer, en natation et au hockey. L'équipe de hockey remporta 3 fois le championnat universitaire canadien (1991, 2001 et 2003) et 8 fois le championnat universitaire ontarien (1991, 1992, 1999 à 2003 et 2007)[11]. Le collège Laflèche possède aussi un club collégial, Les Dragons, donc l'équipe de baseball compétitionne au niveau national.
Trois-Rivières a reçu le championnat mondial de baseball junior de 1998 et le championnat mondial de curling junior de 2004. Elle a reçu les finales des jeux du Québec d'été 1975 et hiver 1999.
L'un des joyaux sportif de Trois-Rivières est le stade Fernand-Bédard un stade de baseball de 4 700 places construit en 1938[12].
Médias
Presse écrite
- L'Hebdo Journal, hebdomadaire
- La Galère, mensuel
- La Gazette de la Mauricie, mensuel
- Le Nouvelliste, quotidien
- Mauricie Express, hebdomadaire
Télévision
- CANAL VOX
- CHEM-TV (Réseau TVA)
- CKTM-TV (Télévision de Radio-Canada)
- CFKM-TV (TQS)
- Télé-Cogeco
Radio
- CFOU 89.1 FM (RADIO UQTR)
- CHLN 550 AM - 106.9 FM
- NRJ 102.3 FM
- Espace Musique Radio-Canada 104.3 FM
- Première Chaîne Radio-Canada 96.5 FM
- Rock Détente 94.7 FM
- Rythme FM 100.1 FM
Institutions scolaires
- Académie les Estacades
- Cégep de Trois-Rivières
- Collège Laflèche
- Collège Marie-de-l'Incarnation
- École Secondaire Chavigny
- École Secondaire Des Pionniers
- École Val-Marie
- Institut Secondaire Keranna
- L'École Nationale d'Horlogerie de Trois-Rivières (Commission Scolaire Chemin du Roy) est la seule école d'horlogerie au Canada.
- Séminaire Saint-Joseph
- Université du Québec à Trois-Rivières
- Centre de formation professionnelle Bel-Avenir
- Mauricie English Academy - école primaire anglophone
- Three Rivers Academy - école secondaire anglophone
Personnalités liées à la ville
- Jean-Victor Allard, général de l'Armée Canadienne (guerre 1939-45, guerre de Corée)
- Anaïs Allard-Rousseau, co-fondatrice des Jeunesses Musicales du Canada
- Marisol Aubé, animatrice à MusiquePlus
- Léon Balcer, industriel, député et ministre (Chambre des Communes)
- Jean-Paul Beaumier, écrivain
- Steve Bégin, joueur de hockey
- Jean Béliveau, ex-joueur de hockey
- Richard Béliveau, biochimiste, chercheur en oncologie
- Gaston Bellemare, président et fondateur du Festival International de la Poésie de Trois-Rivières.
- Gilles Bellemare, compositeur et chef d'orchestre
- Michel Bergeron, entraîneur
- Guy Bertrand, chroniqueur et premier conseiller linguistique de la Société Radio-Canada
- Michel Bettez, virtuose du basson, de réputation mondiale, il poursuit sa carrière à Montréal et en Europe
- Isabelle Blais, comédienne
- Yves Boisvert, poète
- Marc Bureau, joueur de hockey
- Stéphanie Crète-Blais, comédienne
- Hélène Desjardins, écrivaine
- Johane Despins, animatrice Radio-Canada
- Claude Despins, comédien
- Mariette Duval, comédienne
- Madeleine Ferron, femme de lettres
- Yves Gabias, juge et ministre (sous Jean-Jacques Bertrand)
- Gag (André Gagnon), scénariste et dessinateur de bande dessinée
- Jean-Marc Gaudreault, artiste-peintre (voir Liste de peintres québécois)
- Roger Gaudreault, sculpteur dont les œuvres sont connues au Québec, mais également à Taiwan et en Tasmanie
- Rodolphe Girard, journaliste et écrivain (Marie Calumet) décédé en 1956
- Gérald Godin, poète et ministre du Parti québécois
- Jacques Hétu, musicien, compositeur
- Steve Hill, guitariste de blues
- Pauline Julien, chanteuse, compositrice, actrice québécoise
- Alexis Klimov, philosophe, écrivain et poète
- Jacques Lacombe, chef d'orchestre
- Jacques Lacoursière, historien
- Rita Lafontaine, Comédienne
- Jean Lafrenière, poète
- Armour Landry, photographe et historien
- Suzanne Langlois, Comédienne
- Raymond Lasnier, peintre, y a fait sa vie active et y est décédé
- Félix Leclerc a habité à Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine et travaillé dans une station de radio de Trois-Rivières.
- Roland Leclerc prêtre, communicateur et écrivain.
- Josianne Levasseur, patineuse et gymnaste faisant carrière avec le Cirque du Soleil ("O") et le Cirque Eloize en Europe et aux États-Unis
- Pierre Mailloux, psychiatre
- Guy Marchamps, poète et animateur littéraire
- Véronique Marcotte, écrivaine
- François Massicotte, humoriste
- Valérie Milot, harpiste, prix d'Europe 2008
- Wilson O'Shaughnessy, Directeur général de Trois-Rivières de 1971 à 1985[2]
- Louise Pellerin, hautboiste faisant carrière en Europe
- Michèle-Barbara Pelletier, comédienne
- Roméo Pérusse, artiste de variétés
- Léo Plamondon, Cinéaste ONF
- François Poisson, homme de théâtre
- Colette Provencher, Présentatrice TVA
- Jean Provencher, historien
- Ghyslain Raza, phénomène internaute connu sous le surnom de Star Wars Kid
- Ringuet, médecin, écrivain (Trente arpents) et diplomate (ambassadeur du Canada au Portugal), son véritable nom est Philippe Panneton (1895-1960)
- Pierre Sévigny, joueur de hockey (LNH)
- Stelio Sole, artiste-peintre (voir Liste de peintres québécois)
- Jean-Guy Talbot, ex-joueur de hockey, aréna portant son nom.
- Albert Tessier, prêtre et pionnier du cinéma québécois (1895-1976)
- Claude Thompson, prêtre, musicien et pédagogue, fondateur de l'École des Petits Chanteurs de Trois-Rivières et des Pueri Cantores.
- Fabiola Toupin, chanteuse
- Frédéric K, Pianiste et compositeur et fondateur de GlobalMindProject
- Le duo Tricot Machine, Catherine Leduc et Matthieu Beaumont
- Les 3 écrivains à Trois-Rivières, Michel Châteauneuf, Frédérick Durand et Pierre Labrie[3]
- Marie-Christine Trottier, chroniqueuse culturelle Radio-Canada
- Manu Trudel, auteur-compositeur-interprète
- Denis Vaugeois, historien et ministre
- Denis Villeneuve, scénariste et réalisateur
- Henri Wittmann, linguiste
Personnages historiques liés à la ville
- Pierre-Stanislas Bédard, juge, député (Assemblée du Bas-Canada) et patriote.
- Mathew Bell, homme d'affaires, juge, député et militaire
- Pierre Boucher, premier gouverneur des Trois-Rivières (1665) et fondateur de Boucherville. Il fut égalment le premier colon canadien à être anobli par Louis XIV.
- Jacques Bureau, ministre, solliciteur Général du Canada et sénateur (1860-1933)
- Capitanal, grand chef anishnabé/algonquin et fondateur de Trois-Rivières (circa 1600-date de décès inconnue)
- L'abbé Napoléon Caron, c'est suite à sa proposition que la Société Saint-Jean Baptiste a institué le concours (1880) à l'issue duquel on créa l'hymne national (Ô Canada de Calixa Lavallée et Adolphe-Basile Routhier)
- Maurice Duplessis, Premier ministre du Québec.
- Ludger Duvernay, éditeur et membre fondateur de la Société St-Jean-Baptiste vécut à Trois-Rivières de 1817 à 1827. Il édita, entre autres, Gazette des Trois-Rivières et La Minerve.
- Ezekiel Hart, premier juif à être élu à l'Assemblée Législative du Bas-Canada et, par le fait même, premier juif à faire partie d'un parlement de l'Empire britannique
- Le père Frédéric Jansoone, franciscain béatifié en 1988 par Jean-Paul II
- Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, découvreur, il explora le territoire entre Winnipeg et les montagnes Rocheuses
- Pierre-Esprit Radisson, explorateur, fondateur de la Compagnie de la Baie d'Hudson
- Benjamin Sulte, écrivain, historien et militaire
- Albert Tessier, prêtre et pionnier du cinéma québécois (1895-1976)
- Joseph-Adolphe Tessier, avocat, maire de Trois-Rivières et ministre (sous Lomer Gouin)
- Denis-Benjamin Viger, parlementaire, député de Trois-Rivières, patriote de 1837-38
Municipalités limitrophes
Notes et références de l'article
- ↑ Trois-Rivières (ville), Profils des communautés, Statistiques Canada, consulté le 20 janvier 2008
- ↑ Les aventures de Rafale: À la découverte des écosystèmes du Saint-Laurent - Tableau des régions hydrographiques du Saint-Laurent sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Consulté le 23 décembre 2008
- ↑ Carte Géotouristique: Géologie du Sud du Québec, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Les Publications du Québec, Québec, 1991
- ↑ Normales climatiques au Canada 1971-2000, Environnement Canada, consulté le 20 janvier 2008
- ↑ Conseil des ministres responsables des transports et de la sécurité routière, « Réseau routier national: Liste des routes du RRN au 31 décembre 2006 », p. 8-10. Consulté le 22 décembre 2008
- ↑ Profil corporatif sur STTR. Consulté le 22 décembre 2008
- ↑ Se déplacer partout en région: Transport en commun sur Bécancour.net. Consulté le 22 décembre 2008
- ↑ Via Rail Canada#Nouvelles coupures
- ↑ Services aux citoyens - FAR Histoire de Trois-Rivières - Laviolette
- ↑ Changement de population suite au regroupement avec Pointe-du-Lac, Trois-Rivières-Ouest, Cap-de-la-Madeleine, Saint-Louis-de-France et Sainte-Marthe-du-Cap
- ↑ (en) Ontario Unervisity Athletics. Consulté le 12 octobre 2008
- ↑ Office de Tourisme et des Congrès de Trois-Rivières, « Les principale installations sportive de Trois-Rivières », p. 6. Consulté le 7 octobre 2008
- Hyperliens
- Affaires municipales et régions - cartes régionales
- Commission de toponymie du Québec
- Répertoire des municipalités du Québec
- Documents écrits
- Blanchard, Raoûl. La Mauricie, Trois-Rivières, Le Bien Public 1950.
- Caron, Napoléon. Deux voyages sur le St-Maurice. Trois-Rivières P.V. Ayotte 1889.
- Desaulniers, J. Reliques. Trois-Rivières, Le Bien Public, 1933
- Gamelin, A. Hardy, R. Roy, J. Séguin, N. Toupin, G. Trois-Rivières Illustrée. Trois-Rivières, 1984, Corporation des fêtes du 350e anniversaire de Trois-Rivières.
- Gauthier, Raymonde. Trois-Rivières disparue, ou presque. Montréal, Éditeur Officiel du Québec / FIDES, 1978.
- Godin, Louis-Georges. Mémorial trifluvien. 2 tomes. Trois-Rivières, Le Bien Public. 1932.
- Lafleur, Ginette. Histoire de la paroisse St-Philippe de Trois-Rivières 1909-1984. Trois-Rivières, Fabrique St-Philippe 1984.
- Landry. Armour. Bribes d’histoire. Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1933, (coll. «Les Pages Trifluviennes»; série A, no 1
- Sulte, Benjamin. Histoire de la ville des Trois-Rivières et de ses environs. 1870 Eusèbe Sénécal Éditeur.
- Tessier, Albert. Le miracle du Curé Chamberland. Trois-Rivières, Le Bien Public, 1950.
- Thériault, Yvon. Trois-Rivières, ville de reflets. Trois-Rivières, Le Bien Public, 1954.
- Jalons: Paroisse de l'Immaculée-Conception Trois-Rivières 1678-1978. Trois-Rivières, Paroisse de l'Immaculée-Conception, 1978.
- Trois-Rivières incorporée 1857-1957. Trois-Rivières, Cabinet du maire, 1957
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
- (fr) Site officiel de Trois-Rivières
- (fr) Site officiel de la société de transport de Trois-Rivières (STTR) (Corporation Intermunicipale de Transport des Forges)
- (fr) Site officiel de l'actualité de l'urgence de Trois-Rivières, police, incendie, ambulance, etc
- (fr) Journal Local Ville de Trois-Rivières- L'Hebdo Journal
- (fr) Journal Local Ville de Trois-Rivières- Le Nouvelliste
- (fr) Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières
- (fr) Tourisme Mauricie, l'association touristique régionale
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